Compte rendu complet du débat du Conseil régional

Objet du Conseil n. 1558 du 9 novembre 1990 - Resoconto

OGGETTO N. 1558/IX - Programma regionale per il triennio 1990-1993. (Approvazione di risoluzione e reiezione di ordine del giorno)

Presidente - Riprende la trattazione dell'oggetto 30 bis; è stata chiusa la discussione generale, sono aperte le dichiarazioni di voto sull'ordine del giorno presentato dai consiglieri dell'Union Valdôtaine, Maquignaz e Riccarand.

Ha chiesto di parlare il Consigliere Andrione, ne ha facoltà.

Andrione (UV) -­ Pour une question personnelle en positif, parce que j'ai su que pendant que j'étais absent pour d'autres raisons, le Président Bondaz a eu des mots gentils et même affectueux à mon égard et je voudrais lui dire que la réciproque également est vraie, mais que "politique d'abord", nous sommes obligés de faire la politique et que par conséquent nous avons présenté un ordre du jour qui est parfaitement en ligne avec la transparence dont cette majorité a fait un cheval de bataille et que nous espérons que tout en étant transparent, nous puissions en discuter. Je remercie encore M.Bondaz, parce que depuis quarant'ans à aujourd'hui il manque un démocrate-chrétien qui me fasse des compliments.

Presidente -­ Ha chiesto di parlare il Consigliere Viérin, ne ha facoltà.

Viérin (UV) -­ Après l'intervention du Président du Gouvernement qui sollicite, en fin de discours, un embrassons-nous pour le bien du Val d'Aoste, en invitant, parfois sur un ton joyeux, comme pour un voyage poétique, les représentants de la minorité à collaborer avec les forces de la majorité, il nous incombe d'exprimer comme déclaration de vote quelques considérations sur le document qui nous a été présenté.

Il est vrai que si d'un part nous pouvons élargir à toutes les forces de la majorité ces sentiments de sympathie et d'amitié que M.Bondaz avait adressés à notre Chef de Groupe, d'autre part il est important, du point de vue politique, de faire une analyse des propositions qui nous ont été soumises. En considérant les interventions des représentants de la majorité, il nous paraît out d'abord nécessaire de faire une distinction entre les interventions de MM. Mafrica et Milanesio et celles des autres, notamment celle du Président.

En effet, seules les interventions de Mafrica et Milanesio formulent des remarques pertinentes, expriment des considérations d'ordre politique allant jusqu'à attribuer un sens constructif aux interventions que l'Union Valdôtaine s'est efforcée de faire pour mieux définir la perspective du programme.

En tout cas, tout en souhaitant que ce document puisse amener à un changement d'ordre culturel, pour l'instant nous ne pouvons que le considérer comme un document de bons propos et de bonnes intentions et nous demander si son application est possible. D'un côté il dénote une espèce de folie des grandeur, d'autre part -­ et cela a également été affirmé par des représentants de la majorité il s'agit d'un document à caractère général qui devra être rempli par la suite de propositions et de contenus concrets. Du moins c'est ce qui nous a été dit par ceux qui, a notre sens ont donné une espèce d'interprétation authentique de ce document. De ce point de vue, tout en partageant ces affirmations - et il y a des exemples: loi électorale, réforme du statut, réforme de l'Etat italien, renouvellement de la convention de la maison de jeu de Saint­ Vincent - tout en soulignant cet aspect, donc nous sommes prêts en tant qu'Union Valdôtaine, dans notre position d'opposition ferme, dure, mais responsable, à une confrontation sur ces propositions .

Donc je pense que le jugement définitif nous pourrons le donner sur les faits concrets, sur les choses qui nous seront soumises, sur les idées qui seront exprimées et qui se dégageront de cette majorité. En attendant nous exprimons des craintes, des impressions, à l'égard d'un document qui nous parait plutôt un programme électoral, un collage de bonnes intentions, tant en ne sachant pas quels seront les moyens ou les éléments qui pourront permettre à cette majorité de gouverner le changement auquel nous serons confrontés.

D'un côté il est aussi nécessaire de souligner qu'il s'agit d'une reprise des propositions précédentes, sur lesquelles, vu que nous avons contribué à leur présentation, nous ne pouvons qu'exprimer un avis favorable; d'un autre côté, à l'égard des propositions déjà formulées, des projets de loi déjà déposés à l'attention des Commissions, nous suivrons avec attention le comportement de la majorité.

Mais ce que nous voulons souligner c'est également la contradiction manifeste entre ce que l'on fait et ce que l'on dit, entre le comportement réel que nous avons eu la possibilité de vérifier au cours des premiers mois de gouvernement de cette majorité, et les déclarations. Il nous semble que cette majorité mette un soin particulier à soigner son image, il nous semble assister à une espèce de marketing politique, à une espèce de maquillage pour arriver à avoir le soutien des médias. Or, évidemment chaque majorité a le droit de suivre les méthodes qui lui semblent les meilleures pour se présenter à l'opinion publique, mais pour rejoindre les soucis qui ont été exprimés quant aux intérêts du Val d'Aoste nous espérons vraiment qu'au-delà et en plus de cette opération de marketing nous pourrons nous confronter sur des problèmes réels et sur des questions qui ont trait à l'avenir et à l'essor de la communauté valdôtaine.

Nous avons également remarqué des contradictions par rapport aux déclarations qui avaient été faites par le Président du gouvernement au mois de juin. A propos des nominations l'engagement avait été pris de pourvoir à des nominations sur la base de la compétence et de la disposition au travail; nous avons par contre assisté à une occupation systématique des principaux centres des pouvoirs économiques et financiers, à une espèce de possession partitique des institutions. On avait parlé de transparence, de centralité du Conseil et de participation. Je ne veux pas revenir sur le retard dans la publication d'une loi approuvée par ce Conseil, la présentation et la préparation des dossiers concernant les jeux olympiques. Entre autres au sein de la V Commission nous avions sollicité l'Assesseur au Tourisme de pouvoir disposer de ces dossiers, mais je vois que les conseillers sont toujours les derniers à être renseignés; il y a au moins un quart du Val d'Aoste qui est déjà en possession de ces dossiers. Evidemment nous espérons que les conseillers régionaux pourront au plus tôt se pencher sur les dossiers qui ont été présentés à Lausanne et qu'ils ne seront pas une fois de plus les derniers à pouvoir les consulter.

Nous avons parlé de centralité du Conseil et donc de participation. S'il n'y a pas eu de consultations sur la préparation des dossiers olympiques, par une simple circulaire on engage et on lance une campagne d'abattage de bovins prévoyant une dépense de 3 milliards de lires.

Et encore la présentation du programme comme sentiment de soulagement: finalement nous l'avons pondu ce programme, nous le présentons, c'est une tâche qui à ce moment-là peut nous permettre de nous pencher sur d'autres problèmes.

Nous avons un peu eu l'impression que, tandis qu'au sein de cette assemblée l'on discute à juste titre des problèmes politiques, dans d'autres endroits on gère les choses les plus importantes et on gère le vrai pouvoir, les affaires de la Région. Mais en tout cas nous aurons le temps de revenir avec les données concrètes sur ce thème.

Je vais encore parler de certaines réticences qui émanent de ce programme: la transformation de l'Etat italien en Etat fédéral, un problème auquel nous tenons beaucoup; le problème de la réforme de la loi électorale pour le Parlement européen; les questions qui ont trait aux réformes institutionnelles. Nous avons rappelé ce matin d'autres problèmes comme la compétence primaire des collectivités locales.

Nous avons repris les déclarations du Président du mois de juin, n'ont été éclaircies ni la fonction de la Finaosta ni les liaisons qui doivent exister entre la Finaosta et la banque régionale. Et encore les problèmes des jeunes, de la reconnaissance des diplômes, de la sauvegarde de la minorité Walser, du patois et d'autres; en tout cas ce sont des réticences.

Nous comprenons parfaitement qu'on ne peut pas fourrer le tout dans un document, et nous nous engageons pour notre part à présenter toute une série d'initiatives.

Une toute dernière considération ­avant d'exprimer notre vote qui, compte tenu du fait qu'il faudra vérifier si ces bonnes intentions seront appliquées, ne peut qu'être un vote d'abstention. Je voulais conclure avec une constatation d'ordre linguistique, voire religieux. Heureusement le rail du Mont-Blanc et "l'esprit valdôtain" inséré dans le programme de l'agriculture ont permis à notre Président de ne point abjurer sa religion pour ce qui est de la langue française. Pour l'instant nous sommes dans une situation d'hérésie; nous espérons qu'il y aura une prise de conscience de cette hérésie et qu'on n'arrivera pas à une abjuration en bonne et due forme, parce que nous pensons qu'après des déclarations d'une telle importance, la cohérence après quelques mois seulement devrait imposer de suivre ses propres mots et ses propres propos.

Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Mafrica, ne ha facoltà.

Mafrica (PCI) -­ Il nostro voto sarà favorevole alla risoluzione presentata dai capigruppo di maggioranza, perché giudichiamo questo programma un quadro di riferimento valido con indicazioni precise e anche nuove per i principali problemi della nostra Regione.

E' ovvio che le indicazioni programmatiche dovranno essere tradotte in tempi brevi in proposte di legge, in atti amministrativi e su questo punto riconfermiamo il nostro impegno, in modo particolare per i temi che riguardano la trasparenza amministrativa, le politiche sociali, l'ambiente e i problemi del lavoro.

Ci dispiace non poter aderire alla richiesta fatta con l'ordine del giorno presentato dal Consigliere Andrione, che, se presentato autonomamente e non in questo contesto, siamo pronti a votare tranquillamente senza nessuna preoccupazione. Ci pare un escamotage non adeguato alla discussione che abbiamo fatto sul programma parlare di Gladio e di dimissioni del Governo Andreotti riferito al programma della Giunta regionale per il triennio 1990-­1993

Abbiamo presentato una iniziativa sulla vicenda Gladio che sarà discussa per il prossimo Consiglio; non abbiamo nessun dubbio sul fatto che la vicenda Gladio sia grave e che il governo di questo paese non abbia fatto in questo campo tutto quanto doveva fare, quindi siano possibili richieste di dimissioni. Non ci sembra serio mescolare questa discussione con il programma triennale per i problemi della Regione Valle d'Aosta. Se gli amici dell'Union Valdôtaine vogliono presentarlo come ordine del giorno, come mozione, senza nessuna altra preoccupazione siamo disposti a discuterne e eventualmente a votarlo non ci sembra però che possa essere introdotta in modo surrettizio questa discussione in un argomento che proprio non ha nessun riferimento con la questione che dicevamo.

La discussione sul programma è stata ampia, utile; dei suggerimenti sono venuti, delle proposte anche da parte della minoranza sicuramente potranno essere prese in considerazione, però crediamo che non si possa continuamente riportare a motivi di schieramento il dibattito, senza verificare nel concreto come un programma di ampio respiro potrà essere tradotto in iniziative, in atti amministrativi, in provvedimenti legislativi.

Quindi nel riconfermare il voto favorevole alla risoluzione presentata dai gruppi di maggioranza, dichiaro la nostra astensione sulla risoluzione presentata dall'Union Valdôtaine.

Presidente -­ Ha chiesto di parlare il Consigliere Limonet, ne ha facoltà.

Limonet (DC) - Solo per dichiarazione di voto. Il programma pluriennale, fosse anche il migliore in assoluto degli ultimi anni, non avrebbe mai i requisiti per soddisfare tutte le forze sociali, tutte le forze politiche e tantomeno tutti i consiglieri regionali, neanche se quelli della minoranza dovessero spogliarsi per alcuni momenti della loro veste. E tutto ciò per le normali e giuste leggi democratiche che esistono nel nostro paese, che ci permettono di poter analizzare un qualsivoglia problema con spirito critico e ci danno la possibilità di esprimere in merito le più svariate considerazioni.

Partendo da questo presupposto, posso tranquillamente dire, malgrado le critiche di alcuni Consiglieri, che questo programma è senz'altro il migliore fra quelli che ho consultato da quando ho avuto l'onore di far parte di questo Consiglio regionale. Infatti nei vari capitoli si incontrano una infinità di nuovi punti ben qualificati e qualificanti, i quali promettono di offrire ai singoli e alle categorie una lunga serie di servizi, all'uopo di migliorare la vita quotidiana di tutti. Vorrei evidenziare quelli che sono a mio parere i più qualificati:

- decentramento dei servizi sul territorio, con l'ipotesi di realizzare nelle varie comunità montane lo sportello per il cittadino;

- apertura di un ufficio regionale a Bruxelles;

- legge per regolare le nomine e la designazione di rappresentanti regionali in enti o società a partecipazione o controllo regionale; a questo proposito abbiamo già una legge del Consigliere Riccarand alle Commissioni che vorremmo affinare con eventuali leggi usate in altre regioni e con il nostro testo o comunque delle nostre proposizioni;

- forme per migliorare le condizioni ambientali, quindi le immagini della nostra Valle: vedi insonorizzazione, inerbimento e schermatura delle opere marginali oppure della stessa autostrada nel tratto Pont-Saint-Martin/Aosta;

­- formazione di un piano energetico.

Inoltre si è stabilito che la politica della banca regionale deve essere volta a equilibrare i tassi a favore dell'utente.

Viene dato ampio spazio al turismo, all'agricoltura, all'industria, all'artigianato, al terziario, alla sanità e alle politiche sociali.

Quindi direi che questi punti, espressi sul programma, assieme a quanto già fatto in questi pochi mesi di governo dalla nuova maggioranza, possano tranquillamente sdrammatizzare una grossa serie di falsi problemi creati ad arte, e creati in modo particolare nel mondo agricolo. Infatti, contro le aspettative, è stato messo a punto un sistema di risanamento non certo peggiore di quello che c'era prima, è stata creata una forma per indennizzare i proprietari di bovine a fine carriera, si è svolta regolarmente la finale della battaglia delle reines, si risolverà senz'altro anche il contenzioso sulle vinacee.

Si è intervenuti a Roma affinché la nostra regione venga riammessa ai fondi pluriennali per l'agricoltura, in quanto era stata esclusa per due anni. Si sta predisponendo una legge per far fronte alla dura crisi economica procurata agli agricoltori dal prolungato periodo di siccità.

Pertanto, fatte queste considerazioni, vorrei cogliere l'occasione per tranquillizzare gli agricoltori in quanto sono la categoria più a rischio, sulla buona volontà della maggioranza di recepire i loro bisogni e le loro istanze, e di condividere le loro abitudini che rendono particolare la nostra Valle.

Quindi, e credo di potermi esprimere a nome della maggioranza, siamo fieri di come gli stessi, sacrificando spesso la loro persona, continuino a lavorare la campagna a vantaggio dell'immagine e di tutto quello che ne deriva alla Valle d'Aosta.

Ho già anticipato che sarei stato breve; termino dicendo che il Gruppo della Democrazia Cristiana condivide ampiamente il programma, la risoluzione presentata dai capigruppo, quindi esprime al riguardo il parere favorevole.

Presidente -­ Ha chiesto di parlare il Consigliere Andrione, ne ha facoltà.

Andrione (UV) - Vorrei pregare il Presidente del Consiglio di dire al nostro amico Limonet quando fa le sue dichiarazioni di voto di non dire delle oscenità, perché abbiamo sentito che dovremmo spogliarci della nostra veste di minoranza. Ma avendo il senso del pudore e sapendo di non essere trasparenti, manteniamo la veste per delle ragioni evidenti. Quindi nessuno spogliarello: siamo minoranza, facciamo la minoranza. Questo come punto primo.

Noi non saremmo belli da vedere, ma voi siete francamente brutti.

Per quanto diceva il Consigliere Mafrica, siamo contenti di quanto è stato affermato perché ci sembra che quando si discute di politica, di questioni del genere, la tempestività e cioè il fatto di essere presenti e di prendere posizione al momento in cui i fatti si verificano e le discussioni sono oggetto di vasti dibattiti in parlamento, nei partiti e fuori, ha una importanza fondamentale, anche se mancano quindici giorni alla presentazione di una mozione che in materia verrà discussa.

In quindici giorni, fra il Golfo, Saddam Hussein e magari qualche altro scandalo provocato da qualche altro giudice Casson e tutto il resto, la discussione della mozione avrà perso una grossa parte della sua tempestività politica. Noi avevamo presentato un ordine del giorno che è coerente con il programma della maggioranza che parla di trasparenza; ci si dice invece che avremmo dovuto parlare degli agricoltori, delle bovine, e poi di qualche altra cosa. Visto che da qualche lustro a questa parte facciamo politica, avremmo desiderato vedere che anche le forze della maggioranza facessero politica; vuol dire che rimandiamo di quindici giorni questo confronto.

Presidente -­ Ha chiesto di parlare il Consigliere Riccarand, ne ha facoltà.

Riccarand (VA) - Sull'ordine del giorno presentato dalla maggioranza il voto del Gruppo Verde Alternativo sarà di astensione, nel senso che noi riteniamo che nel documento ci siano delle dichiarazioni anche valide, ci sono però anche dei progetti che non condividiamo. Abbiamo indicato in modo particolare la scelta a favore delle olimpiadi ci sono delle omissioni che sono molto grosse su dei nodi importanti, quindi il nostro voto non può essere favorevole al programma triennale presentato dalla Giunta regionale.

Per quanto riguarda l'ordine del giorno presentato dal Gruppo dell'Union Valdôtaine sulla vicenda Gladio, anche a nostro avviso la forma di presentazione di questo documento è discutibile; forse sarebbe stata preferibile la presentazione di una risoluzione sganciata dal discorso sul programma triennale. E' vero anche però quello che diceva il Consigliere Andrione, cioè che c'è forse la necessità di un dibattito all'interno di questa sessione dei lavori per cogliere il momento di attualità.

Comunque, sulla parte deliberativa dell'ordine del giorno siamo d'accordo, nel senso che riteniamo ci siano delle gravi responsabilità da parte del Presidente del Consiglio dei Ministri rispetto a come è stata difesa questa operazione Gladio e che sia necessario una inchiesta parlamentare. Quindi un invito in questo senso rivolto ai parlamentari della Valle d'Aosta perché diano il loro sostegno all'apertura di una inchiesta parlamentare sulla vicenda Gladio credo sia una sollecitazione importante da parte del Consiglio regionale Pertanto sull'ordine del giorno dell'Union Valdôtaine il nostro voto sarà favorevole.

Presidente -­ Ha chiesto di parlare il Consigliere Lanivi, ne ha facoltà.

Lanivi (ADP) - Credo che sia almeno doveroso che dica quello che penso e soprattutto esprimere la mia posizione su questo documento.

Devo chiedere scusa a tutti gli intervenuti perché in qualche modo sono arrivato ad alcune considerazioni di sintesi utilizzando molti degli interventi che mi hanno preceduto. In sintesi il mio giudizio su questo programma è di questo tipo: è un programma senza anima per una situazione politica di stallo. Cercherò di illustrare perché sono arrivato a questa sintesi.

Programma senza anima: forse ha ragione il Consigliere Riccarand quando dice che gran parte di questo programma è condivisibile; ci sono azioni pensate, proposte che possono essere condivise da molti. Però è un programma che manca di una qualità essenziale in questo momento, cioè una dichiarazione programmatica che ha l'ambizione di fare delle proposte indirizzate a finalità generali deve contenere un'anima, nel senso che deve precisare le grandi finalità e quindi le opzioni politiche fondamentali alle quali queste azioni sono riferite.

La mia definizione "senz'anima" deriva dal fatto che queste finalità, queste grosse opzioni non sono state individuate, o se lo sono state da parte degli estensori, non sono state rese esplicite. Mi riferisco ad alcuni problemi secondo me centrali. Non viviamo anni di routine, viviamo anni in cui è necessario definire dei grossi orientamenti, e questi grossi orientamenti non possono che essere delle grandi scelte politiche, delle opzioni politiche di fondo.

In primo luogo manca il protagonista in questo documento, cioè non viene chiarito che tipo di figura, di dimensione, di ruolo, di identità viene proposto alla Valle d'Aosta da questo documento, per cui anche certi discorsi sulle autonomie e sul federalismo sono in pratica oziosi se non si afferma cosa vuole essere la Valle d'Aosta nel contesto nazionale e internazionale, e di qui i rapporti.

Non basta dire vogliamo una Italia federalista, intanto perché non dipende da noi, ma il problema è cosa vogliamo essere noi, cioè se oggi 1990 e verso gli anni duemila continua ad esistere o riteniamo che sopravviva nella comunità valdostana l'aspirazione di essere un popolo, una comunità diversa dalle altre e padrona del suo destino. Questo non è chiarito.

In secondo luogo, sul discorso della partitocrazia e della partecipazione bisogna almeno concettualmente avere chiare due cose: l'essere tutti d'accordo qui non vuol dire niente. Se soddisfazione dobbiamo avere perché in questo Consiglio ci ripartiamo bene la torta, secondo me ci siamo semplicemente divisi bene la torta. Il ruolo del Consiglio regionale non è nel grado di litigiosità con la Giunta, ma è nella corrispondenza fra il lavoro del Consiglio regionale e la comunità, e la rispondenza alla vocazione della comunità; gli altri, a secondo che ci siano o non ci siano certe cose, li possiamo chiamare partecipazione democratica o lottizzazione, ma si tratta semplicemente di ripartizione di potere di questi trentacinque consiglieri regionali.

Quindi il problema non è da porre in questi termini, ma nei termini di sistema partitocratico, piovra della democrazia italiana (e si può anche fare qui la piovra, in Valle d'Aosta), e di politica, che è una cosa diversa. Fare politica vuol dire agire in sintonia con il respiro di un popolo, di una comunità, di un paese. Questo è il problema, non il marchingegno di ripartizione in questa sala.

C'è poi il problema del pubblico e privato, che in Valle d'Aosta si colora di una tinta diversa, perché non è solo il problema teorico di quanto il pubblico e quanto il privato, dato che c'è una dimostrazione abbastanza solare che quello in cui il pubblico nel paese non funziona bene, c'è la regola di trasferirlo al privato. In Valle d'Aosta si pone l'altro problema non solo del rapporto fra pubblico e privato, ma fra il potere della Valle d'Aosta e dei suoi abitanti rispetto ai poteri esterni e le lobbies interne. Questo è il nocciolo del problema che è politico, non solo economico e non solo tecnico, ma è il problema del potere.

Vorrei fare non dico un suggerimento ma una proposta di riflessione a questo riguardo al Consigliere Riccarand. Il problema dell'ambiente non è solo il problema di difendere l'alberello verde, il problema dell'ambiente non è forse solo mantenere degli agricoltori in montagna, ma è prendere coscienza che se diamo dignità, creiamo condizioni perché la gente rimanga in montagna, è più difficile che questa venda i terreni.

La speculazione avviene proprio là, dove un mondo della montagna lasciato a se stesso, con problemi culturali, sociali e di vita, abbandonando la montagna lascia uno spazio ad un esproprio della ricchezza della Valle d'Aosta, che è quella del territorio. Ecco perché quando si parla di ambiente, se non si tiene conto di questo dato tragico, drammatico della Valle che è lo spopolamento della montagna, la Valle d'Aosta perde se stessa, nel senso che non perde solo una base economica, perde la base culturale sulla quale è inserita la sua stessa ragione di esistere. Questa è per me politica ambientale, non è solo quella degli alberelli, che fanno piacere, ma l'alberello è anche lui frutto del lavoro dell'uomo.

Sotto questo profilo il mio intervento vuole essere al di fuori in maniera assoluta di una contesa maggioranza. opposizione; presuntuosa la mia posizione, ma credo sia l'unico contributo che posso dare in questo momento.

Questo discorso, e cioè una autonomia non monopolio di qualcuno, ma più che autonomia, che è un termine sbagliato e che non voglio più usare, la coscienza di essere comunità diversa e particolare, o diventa un fatto popolare nella Valle d'Aosta, di tutti, o muore. E in questo momento questo concetto è debole: perché stanno venendo meno i motivi, le ragioni e le giustificazioni della permanenza della gente sul territorio; perché non è ancora attuato un processo di integrazione, che non vuol dire miscellanea di culture ma vuol dire partecipazione comune e solidale ad un destino, che è quello di un paese.

Questo è anche un messaggio ad orecchie che vogliono intendere, poi...

Discorso delle fasce deboli: secondo me va definito oggi quali sono le fasce deboli, chi sono i nuovi poveri, le nuove povertà, perché probabilmente non sono più quelle di ieri. Oggi la povertà in senso tradizionale forse non esiste più, ma esistono altre povertà, altre emarginazioni, e non è più un fatto economico e traducibile in lire; è questo secondo me l'approfondimento che certe forze che si richiamano ai valori di giustizia devono fare riferito alla realtà valdostana.

Non sono fasce deboli i settantenni sulle montagne che non hanno più prospettiva? Non sono fasce deboli tutti quelli che sono soli nel mondo moderno? Non sono fasce deboli i giovani? Ma non perché siano giovani, ma perché se a questi giovani non viene presentato un progetto che li responsabilizza, o saranno dei viziati oppure potranno avere delle conseguenze negative di cui in genere poi ci si stupisce.

Terzo e ultimo discorso: rapporto montagna e fondovalle, e Aosta e valli. Qui va superata una sorta di dicotomia, di guerra che non ha assolutamente senso; non esiste Aosta e il resto, nessuna delle due cose esiste. Stiamo parlando di una unità e del far capire che se Aosta città non si autodefinisce, non si autopercepisce come capitale di una regione particolare, sarà una città mostro Se il resto della Valle, per dei banali, comprensibili forse, ma certamente non utili desideri di contrapposizione, non capisce che questa realtà ha bisogno di una capitale con i suoi servizi, danneggiamo gli uni e gli altri; non c'è un problema di contrapposizione, c'è un problema di integrazione. Una città di Aosta che si sente nella Valle, e una Valle che sente il bisogno di avere una capitale.

Questi sono secondo me i termini della questione. Questi secondo me erano i temi rispetto ai quali non vedo inserite delle azioni programmatiche finalizzate fortemente ad obiettivi, ognuno dei quali presuppone una opzione di tipo politico.

Fin qui la prima parte del discorso, termino il resto molto semplicemente. E' un programma senz'anima, anzi manca quest'anima; questo volevo dirvi. Il mio intervento non vuole essere assolutamente polemico, anzi riconosce il lavoro di tutti i consiglieri, e soprattutto di coloro che lo hanno steso.

Situazione politica di stallo: anche qui sono nella fortunata posizione di poter dire delle cose che altri forse non possono dire. Diciamoci tutte le cose per quelle che sono: da una parte questa Giunta, questa maggioranza si è formata per smagrire l'Union Valdôtaine, operazione forse utile, che ne so? Dall'altra parte l'Union Valdôtaine che vuole ritornare alla guida del governo regionale. Posizione di stallo, siamo fermi. Immeritatamente, per un certo tipo di scelta, mi piacerebbe che queste cose andassero in maniera diversa. Vorrei che si escludesse che il mio intervento fosse in qualche maniera utilizzabile da qualcuno, ma se serve alla crescita, mia prima di tutto, e del Consiglio regionale, per definire una situazione politica che superi questa situazione di confronto, che pare non abbia nessuno scambio, riterrei questo fatto positivo.

Quindi rimango in definitiva coerente alla posizione che avevo assunto al momento della formazione di questa maggioranza. Non è una dichiarazione di guerra a nessuno né di sostegno a nessuno, erano delle riflessioni che ho voluto fare ad alta voce e che anticipano il mio voto di astensione su questo programma.

Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Gremmo, ne ha facoltà.

Gremmo (UAP) - Signor Presidente, colleghi, mi riconosco largamente nelle pacate ma lungimiranti osservazioni che ha fatto il Consigliere Lanivi; forse mi riconosco molto nello sforzo di dire a noi tutti e a chi ci ascolta l'esigenza di uscire da certi schemi e da certe strettoie già prefissate nel dibattito politico e nel confronto fra di noi.

Colgo - ma credo che abbia ragione il Consigliere Lanivi quando dice: lo si può fare perché si è in una posizione e altri non lo possono fare - un disagio crescente rispetto alle cose che si riterrebbe di poter o di voler realizzare e alcune logiche che stanno prevalendo qua dentro. Non ce l'ho con l'Union Valdôtaine, però sono sempre rimasto molto incuriosito da questa lunga maratona. Mi ricordo che fino a metà maggio c'era un silenzio da parte dei banchi dell'Union Valdôtaine di tipo prussiano, tanto che di alcuni consiglieri non conoscevo neanche il timbro della voce; adesso scopro invece questa voglia di esternare opinioni. La paura, il timore è che questa voglia venga fuori proprio per il gioco delle parti - quello che diceva il Consigliere Lanivi prima - cioè l'esigenza di fare lo scontro per la scontro.

Ero sempre rimasto piacevolmente sorpreso del fatto che la presenza autonomista in Valle d'Aosta significava anche non cadere nella verbosità tipicamente meridionale italiana che invece caratterizza altri consessi dove fortunatamente o sfortunatamente sono presente, cioè una verbosità molto vuota, molto fine a se stessa. La voglia, e lo dico ad alta voce anche io ma senza acrimonia, dovrebbe essere quella di evitare questo tipo di comportamento, perché è vero, ha perfettamente ragione il Consigliere Lanivi quando parla di piovra della partitocrazia. Ma partitocrazia non sono mica solo i partiti di Roma, partitocrazia è forse anche un sistema di potere che sostituisce agli ideali gli interessi, partitocrazia è anche entrare in certi ruoli e in certe regole non scritte.

Qualcuno parlava di manuali che vengono adoperati, ma non è detto che esista un solo manuale, ne sono esistiti altri, e direi che la gente forse si scolla non solo dai partiti ma dalla politica anche per questo, perché coglie come il potere per il potere, tante volte diventa un collante non dei più utili.

Allora assistiamo a fenomeni controversi. Ad esempio - è fuori tema ma lo dico ugualmente - ho presentato una mozione sul problema della prostituzione di colore che sta creando dei problemi non indifferenti in una zona popolare della Valle; quando sono andato a parlare con la gente di quei paesi mi hanno detto: ma l'Union Valdôtaine non l'abbiamo vista, non le importa niente. Dico l'Union Valdôtaine ma posso dire anche le altre forze. Salta fuori uno scollamento rispetto a problemi che la gente sente.

Lo sforzo che vorrei fare è cercare di riprendere quella capacità o voglia che gli autonomisti dovrebbero avere, di essere diversi rispetto alle solite logiche.

Alcuni che si dicono autonomisti non in Valle ritengono che il ruolo dell'autonomista sia quello di fare "il casino per il casino". Vado spesso a sentire le riunioni del Consiglio regionale della Lombardia, dove c'è una forza che mi dicono piace a certi settori dell'Union Valdôtaine, cioè la Lega Lombarda, che grida, starnazza, insulta ad ogni riunione. Io non credo sia quello il ruolo degli autonomisti. Avevo apprezzato lo sforzo che fecero i colleghi Martin e Lavoyer come autonomisti, perché qui si dimentica che ci sono degli autonomisti che stanno governando la regione; avevo apprezzato lo sforzo che questi autonomisti avevano fatto e fanno per essere presenti in quanto tali all'interno di un discorso di gestione della cosa pubblica - e io qualche cosa ho colto in questo programma - per avviare anche se faticosamente (lo si è capito che questa maggioranza al suo interno ha delle contraddizioni, ha una dialettica) un qualcosa che permettesse di non tornare indietro. Infatti questa è l'unica cosa che io non voglio, cioè tornare al vicereame dove i viceré imponevano con la forza dei numeri la fine del confronto politico. Quindi non tornare indietro, ma anche non permettere che in Valle si innestino delle dinamiche di tipo partitocratico, che è quanto diceva il Consigliere Lanivi.

Se questa è la situazione attuale di stallo, penso che bisogna incoraggiare ciò che può avviare un processo di rinnovamento nella direzione di permettere agli autonomisti di riprendere un discorso autonomista, che non è il discorso dell'unanimismo, non è neanche il discorso del muro contro muro, ma è il discorso di portare nella politica della Valle le istanze caratterizzanti il pensiero federalista e autonomista.

All'atto della formazione di questa maggioranza ho rimproverato altri autonomisti per non avere avuto la forza, il coraggio di proporre delle altre strade che magari erano praticabili, su cui sarei stato ragionevolmente disposto a fare una battaglia; continuo a pensare che fu un errore allora ed è un errore non riuscire ad individuarlo adesso. E' un errore accettare la logica del muro contro muro, perché questo vuol dire in fin dei conti favorire la controparte, perché una forza autonomista che si caratterizza solo con una valenza di tipo negativo assoluto è una forza che sicuramente non ha avvenire. Vedo in Piemonte o in Lombardia gli autonomisti diversi dalla forza cui appartengo io che portano avanti la politica del muro contro muro: secondo me nel giro di sei o sette mesi si troveranno a scontarsi. La tattica che dovrebbero avere secondo me gli autonomisti è quella di dimostrare di essere capaci di raccordarsi con gli altri senza pretendere egemonie, ma cercando di influenzare e di portare nella direzione che interessa di più.

L'unico punto di dissenso che ho con il Consigliere Lanivi riguarda il fatto che questo documento programmatico dice una cosa molto avanzata, cioè dice di voler realizzare una trasformazione dell'Italia in stato federale; quando dico l'identica frase a Torino i democristiani, i socialisti, i comunisti eccetera mi accusano di essere un bieco razzista, di dire una eresia. Il fatto che in un documento ufficiale di una maggioranza di governo (non so se è merito dei due ADP che hanno fatto sentire il peso di una tematica autonomista, non so se è che il PCI o il PSI vanno in una certa direzione, non so se è la DC che recupera il vecchio patrimonio di federalismo che è suo perché la DC è nata come forza federalista e autonomista) venga fatta una affermazione di questo tipo, io lo colgo come un dato importante.

Le parole sono pietre, non dire certe cose o dirle vuol dire, appunto, dirle o non dirle. Fra l'altro il consigliere dell'alleanza lombarda al Consiglio regionale di Milano, tutte le volte che gli altri partiti, i partiti governativi, lo rimproverano in qualche modo, si alza e dice: ma il Presidente Bondaz ha detto questo; e lo ha già fatto, lei è stato citato, Presidente Bondaz, più volte alla Regione Lombardia. Quindi io lo colgo come fatto positivo.

Premetto che non voglio che ci siano strumentalizzazioni rispetto ai miei atteggiamenti, comunque credo che in qualche modo bisogna far politica, essere propositivi, ma ripeto: non voglio tornare indietro a quella che era una situazione brutta per le autonomie. Avrei voluto che si individuasse una strada diversa, ma questo voleva dire che tutti gli autonomisti si dovevano mettere attorno ad un tavolo e ragionare, purtroppo questo non è avvenuto.

Mi sembra che la strada di questa maggioranza in qualche modo, pur con tutte le difficoltà e tutte le osservazioni critiche che ha fatto il Consigliere Lanivi che condivido, possa essere comunque utile Questo lo dico pensando da autonomista che ritiene che la vita politica del mondo autonomista della Valle non è finita qua, perché è vero che le cose magari non vengono fuori. Qui abbiamo sentito i dodici apostoli lanciarsi nelle perorazioni della sacra fede riscoperta, ma sappiamo che in realtà le divisioni ci sono, sappiamo che il confronto c'è e mi auguro che il confronto vada avanti e chissà che non capiti, come è successo da altre parti, che si aprano anche delle divaricazioni salutari e delle nuove aggregazioni.

Ho colto nel discorso che ha fatto il Consigliere Lanivi forse un punto molto avanzato, cioè la proposta al mondo autonomista di aggregare diversamente i consensi. Magari non avverrà qua dentro, ma potrebbe avvenire fuori, potrebbe avvenire in un dibattito che sicuramente investe il mondo autonomista.

Quindi voterò a favore della risoluzione presentata dai colleghi della maggioranza, ma voglio ancora dire una cosa sull'ordine del giorno presentato dai colleghi dell'Union Valdôtaine in merito alla vicenda Gladio. Tanti auguri all'On. Caveri se sarà lui quello che andrà a Roma ad avviare questo grande duello con questo pericolo del Gladio; io ritengo che il tentativo che è stato fatto con questo documento, peraltro simpatico, di mettere in difficoltà il PCI su una questione di questo tipo sia un tentativo banale e non mi piace essere coinvolto nelle cose banali. Su questa vicenda il Consigliere Andrione è stato molto sicuro di come andavano le cose: il problema riguarda Andreotti, pochi altri eccetera. Su questo problema apro una parentesi: se vogliamo...

Andrione (UV) (fuori microfono) - ... si vede che lei era fuori...

Gremmo (UAP) -­ No, io ero qui e la stavo ascoltando, Consigliere Andrione, ma il fatto che il suo documento chieda le dimissioni di Andreotti vuol dire che lei, che è a w ocato ma non è giudice, in questo caso è diventato giudice, lei e il suo gruppo, ed avete ritenuto che la vicenda sia stata chiarita in tutte le sue connotazioni al punto di arrivare ad una condanna comunque politica nei confronti del Presidente Cossiga. Non ho questa certezza, non credo che possa essere una vicenda di questo tipo posta in questi termini, però apro una parentesi: la mia preoccupazione è che il polverone che è stato lanciato su questa cosa ecco perché dico agli amici dell'Union Valdôtaine di essere cauti - sia stata una specie di prova generale dei litigi da innescare all'interno della maggioranza per arrivare alle elezioni anticipate.

Si può giocare alle elezioni anticipate, però onestamente, amici dell'Union Valdôtaine, non so se conviene a voi (a me conviene)arrivare da vvero alle elezioni anticipate, perché non credo che oggi come oggi la situazione sia così chiara. E' una situazione di stallo, potrebbero esserci delle sorprese, al punto di permettere le riconferme che peraltro si potrebbero auspicare. Quindi, prima di lanciarsi in iniziative di questo tipo, sarei molto cauto.

Del resto credo che se su questo si volesse ragionare, il dibattito dovrebbe essere politico e non strumentale. Ecco perché ritengo di non associarmi a questa vostra iniziativa.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Stévenin, ne ha facoltà.

Stévenin (UV) -Credo che il collega Lanivi abbia colto un po' nel segno quando dice che questa è una maggioranza senz'anima...

(Ilarità nei banchi del Consiglio)

...abbia presentato questa maggioranza un documento programmatico senz'anima. Credo proprio che abbia colto nel segno perché non poteva che essere altrimenti: un documento da una maggioranza così eterogenea non poteva che produrre quello che ha prodotto.

Se è vero che il Consigliere Lanivi ha dato almeno la sua impressione che in verità questa maggioranza si è costituita per smagrire l'Union Valdôtaine, forse ha dimenticato di dire che forse, oltre a far smagrire l'Union Valdôtaine, c'era evidentemente una fame di potere, una volontà di arrivare all'assessorato di molti di coloro che sono oggi seduti sui banchi della Giunta.

Questo l'ho detto in maniera chiara in questa stessa aula: potere per il potere, e non c'è bisogno di ripetere tutto quello che ho detto allora, quando l'operazione è stata fatta.

Dicevo, non poteva che essere un documento di questo tipo, teso ad elencare una serie di buone volontà per il futuro, ma è evidente che questo programma non è molto credibile perché non parte da una analisi di una situazione in atto sia a livello della realtà costituzionale nella quale ci muoviamo, sia a livello della situazione economico sociale della nostra regione.

Come può essere credibile (e come può giustificarsi un consigliere che ha appena preceduto il mio intervento) il fatto che si porti avanti nel programma una proposta di tipo federalista quale è stata menzionata? Queste sono le stesse forze politiche che sono a Roma, sono gli stessi partiti che non un minimo passo avanti intendono fare in quella direzione; sono quelle forze politiche che solo ieri, rappresentate dai loro presidenti di Consiglio, non hanno inteso fare un benché minimo passo avanti là dove c'era una proposta di rivedere l'articolo 117 della Costituzione per dare nuove competenze. Era stata fatta una proposta dal sottoscritto di definire quali erano le competenze dello Stato, per poi dare le competenze residue alle Regioni; questa proposta non è stata accolta e tutte le forze politiche, in modo particolare i socialisti, ma gli stessi comunisti che rispetto ad una ipotesi di questo tipo erano disponibili, hanno detto no all'Italia di tipo federale per bocca anche del Presidente della Commissione per le riforme costituzionali, l'On. Barbera.

Quindi, come può essere credibile un discorso di questo tipo? Ma noi queste cose andremo a verificarle, perché abbiamo a vuto modo di udire in passato e recentemente qual è l'impostazione che viene avanti rispetto a questo problema importante.

Sull'altro aspetto, ovvero che tipo di Valle d'Aosta si vuole per gli anni duemila, che tipo di parte in questo contesto deve avere l'agricoltura, il commercio, l'industria, la presenza di questi settori, lo sviluppo, su questo credo di dover dire che questa analisi che dovrebbe essere la base per poi arrivare ad una proposta per il tipo di Valle d'Aosta che vogliamo per il futuro, è mancata totalmente.

Come dicevo, non si può neanche andare a risolvere problemi di quelle che possono essere le competenze di una Regione come la nostra o di altre regioni a livello internazionale o a livello comunitario con l'apertura di un ufficio, così come è stata avanzata, che fra l'altro era una ipotesi a cui si è lavorato, ma chi l'ha fatta dovrebbe sapere che questo non è permesso dall'attuale legislazione italiana.

Le regioni che hanno tentato di fare operazioni di questo tipo, l'hanno fatto attraverso soluzioni diverse. Potrebbe essere una soluzione quella evidenziata dalla Lombardia; un'altra soluzione potrebbe essere quella di far aprire alla Finaosta un ufficio a Bruxelles, per seguire gli aspetti comunitari.

Così per tutta un'altra serie di ipotesi sulle quali concordiamo; è stato detto intanto che molte delle proposte fatte ci possono trovare d'accordo, ma si tratta poi di verificare e faremo in modo che sui temi enunciati ci sia poi la possibilità di vedere se esiste questa volontà. Si tratta a mio modo di vedere di un programma che intende tirare a campare per quanto possibile, ma che non scioglie il problema fondamentale di quella che dovrà essere la nostra Regione per gli anni duemila, e in questo senso credo che il nostro voto di astensione sia più che motivato.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Aloisi, ne ha facoltà.

Aloisi (MSI) -­ Per una forza politica di opposizione credo sia molto difficile dare un giudizio pacato ed obiettivo sul programma di questa nuova maggioranza. E' difficile solo per un aspetto, che ritengo importante nel momento in cui vi è stata una evoluzione di carattere politico in tutto il mondo, c'è stato uno scombussolamento ed un cambiamento totale di ideologie, di forze politiche, di impostazioni, per cui lo scontro frontale muro contro muro non esiste più o perlomeno non dovrebbe più esistere.

Allora bisognerebbe dare una valutazione obiettiva: valutare quella che è veramente l'intenzione della nuova maggioranza e la volontà di operare in funzione del benessere della popolazione della Valle d'Aosta. E allora voglio spogliarmi da questa veste di rappresentante della opposizione per dare un giudizio obiettivo. E qual è il giudizio che si può dare a questo programma?

Ho sentito questa mattina l'intervento di un esponente dell'Union Valdôtaine che dichiarava che il programma presentato da questa nuova maggioranza è stato copiato da quello della maggioranza precedente; poi ho sentito un altro esponente dello stesso movimento dire che questo programma non è assolutamente credibile, quindi già nella stessa forza politica c'è una contraddizione.

Dirò che la nostra posizione è di astensione, tanto per eliminare ogni ombra di dubbio. Noi ci asteniamo perché questa maggioranza la vogliamo vedere nei fatti, nella realtà. I programmi sono tutti belli, qualsiasi programma è fatto negli interessi della collettività, ma bisogna vedere poi se si ha la volontà politica, la capacità di risolvere i problemi; che vengono enunciati. Quindi in questa ottica rimarremo in attesa di valutare nei prossimi mesi quale sarà la capacità politica ed operativa di questa maggioranza. Siamo all'opposizione, rimarremo all'opposizione in una posizione critica ma costruttiva A differenza di quella che poteva essere nel passato una opposizione dura e intransigente, oggi vogliamo valutare nell'interesse della collettività la volontà di risolvere i problemi della nostra regione Pertanto sul programma di questa maggioranza ci asteniamo.

Per quanto riguarda la risoluzione presentata dal Consigliere Andrione, ritengo non sia la sede opportuna per aprire un dibattito di questo genere; questo è un argomento che coinvolge l'aspetto di carattere nazionale, quindi non va, come giustamente è stato citato da coloro che mi hanno preceduto, inserito in un dibattito di carattere programmatico regionale Ritengo che nel momento in cui ci sarà la possibilità di discutere su quell'argomento, avremo molte cose da dire, perché è un aspetto molto interessante.

Però in questo specifico momento non penso sia il caso di dare un giudizio, pertanto su quella risoluzione noi ci asterremo.

Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Milanesio, ne ha facoltà.

Milanesio (PSI) -­ Brevemente, per dichiarazione di voto.

Evidentemente il PSI voterà a favore della risoluzione presentata dai Capigruppo, che approva gli indirizzi e le indicazioni propositive contenute nel piano triennale presentato dal Presidente della Giunta questa mattina.

Ho sentito il bisogno di prendere la parola questo pomeriggio, perché mi sembra che nel dibattito che si è riaperto nella seduta pomeridiana siano emerse alcune considerazioni pregevoli, alcune indicazioni che devono in qualche modo farci meditare, riflettere, e che escono dal consueto, dal previsto, dal gioco delle parti.

Ho apprezzato molto l'intervento del Consigliere Lanivi dopo un lungo silenzio, forse voluto, anzi sicuramente voluto­. Devo dire che l'ho trovato emblematico di dubbi, di riflessioni, di mancanza di certezze che anche molti di noi possono avere ed hanno in ordine alla soluzione e al taglio da dare a certi problemi. Credo che la nostra regione abbia subito una profondissima trasformazione in questi ultimi anni, una trasformazione che è socio­economica e culturale, e che invece il prodotto politico non abbia seguito il più delle volte questa trasformazione, non sia sempre adeguato e all'altezza; ci sono un po' dei ruoli assegnati dal copione e ci si sforza in qualche modo di stare dentro questi ruoli. Ne abbiamo avuto una riprova questa sera quando il Consigliere Stévenin ha ribadito la insostituibilità e la unicità della possibilità di affrontare un discorso autonomistico da altri che non sia l'Union Valdôtaine.

Ora, molta acqua è passata sotto i ponti, credo che nelle forze politiche che vengono individuate erroneamente come partiti stato­nazione ci siano in corso delle profonde evoluzioni, e voglio ricordare che certe frasi, certe parole che sono scritte nel programma illustrato oggi dal Presidente della Giunta non sono un escamotage, non sono uno scappellamento rituale che si fa al discorso dell'autonomia, ma obbediscono ad una convinzione profonda di chi ha sottoscritto queste cose e di chi le ha scritte, e di chi le vota e voterà a favore. In questo senso credo che per quello che riguarda il PSI, federazione della Valle d'Aosta, qualche segnale lo avevamo già dato perlomeno dal congresso di Saint-Vincent.

Voglio ricordare anche che c'è una evoluzione profonda a livello nazionale, voglio ricordare il documento di Pontida, voglio ricordare una serie di atti che sono stati compiuti dal vertice del PSI e che dovranno tradursi in mobilitazioni, in indicazioni, in riflessioni e forse in deliberazioni in assemblee più vaste quali ad esempio quelle congressuali alle quali prima o poi ci si dovrà avvicinare. Quindi, è maturata all'interno del PSI una convinzione, una concezione diversa rispetto a certi problemi, e si fa risalire a Cattaneo una certa impostazione.

Di questo gradirei si prendesse atto, perché quando mi sento fare dei discorsi che sanno tanto di discorsi del '48 è un po' come i discorsi che faceva una volta un certo tipo di Democrazia Cristiana nei confronti di un certo tipo di Partito Comunista; mi pare che tutto questo sia ampiamente superato. A volte risentiamo di questi schematismi nel fare delle valutazioni politiche nella nostra regione. Credo che lo sforzo che i partiti e i movimenti devono compiere è quello di cercare di interpretare la realtà, che è mutevole, che è diversa e che non sempre si riesce a cogliere, e di non mettersi quei paludamenti di chi invece ha capito tutto, di chi è stato unto dal Signore e rappresenta una certa idea, una certa posizione, senza possibilità di replica, di modifica o di contraddizione. Questo perché poi le prove dei fatti, le prove della storia possono portare a delle repliche anche amare.

Ho apprezzato l'intervento del Consigliere Lanivi, ho apprezzato anche l'intervento del Consigliere Gremmo, con il quale non siamo quasi mai d'accordo peraltro su molti altri aspetti, pera devo riconoscere che in questa discussione ha svolto delle considerazioni estremamente pacate e rispettose delle altre forze politiche e non ha voluto compiere quel tipo di provocazione che di solito riesce a suoi colleghi di altre regioni o di altre leghe, con i quali forse non va neanche molto d'accordo e che a mio avviso stanno riducendo il confronto con le altre forze politiche alla rissa e stanno scombinando un tessuto politico, sociale e culturale già scombinato e che ha bisogno di profonde riforme. Riforme che non possono essere elettorali ma possono essere solo istituzionali.

Voglio ricordare al Consigliere Stévenin che il segretario nazionale del PSI, On. Craxi, ha dichiarato che lo Stato deve cominciare là dove finiscono le regioni. Non è una dichiarazione roboante, forse altri l'avranno fatta prima, però si prenda atto una volta per tutte che questa dichiarazione l'ha fatta anche il Segretario del PSI.

Quindi voteremo a favore del programma e della risoluzione.

Circa l'altra risoluzione presentata dal Consigliere Andrione a nome dell'Union Valdôtaine, è chiara l'intenzione strumentale di mettere in difficoltà gli interlocutori di questa maggioranza, che certamente è un po' eterogenea ma non è poi così scombinata come si voglia pensare, e voler sollevare un problema di questo tipo in termini strumentali non è certo il modo migliore per poterla approfondire, per poter esprimere un orientamento meditato. Credo che la vicenda Gladio sia una vicenda estremamente complessa, però anche una vicenda estremamente strumentalizzata, e adesso c'è la tendenza ad attribuire a questa formazione tutti i mali e la risoluzione di tutti i misteri che non sono stati risolti Io non credo che sarà così, forse qualche mistero lo risolveremo anche, ma non credo che li risolveremo tutti Quindi è semplicistico il voler attribuire a questa situazione la soluzione di tutti i misteri italiani: ce ne sono tanti e ne rimarranno ancora tanti, purtroppo.

Anche noi annunciamo l'astensione su questa risoluzione, anzitutto perché non ne condividiamo il contenuto per intero e poi perché non riteniamo che sia presentabile in una discussione di questo tipo. Ci sono altre risoluzioni alle quali vorrò fare riferimento e chiederò poi al Presidente del Consiglio di potere, terminata questa discussione, prendere la parola, perché mi sembra stia affermandosi un principio che è quello di presentare delle risoluzioni nel corso dei lavori del Consiglio su argomenti che non sono all'ordine del giorno. Non starò a discutere se si possono o non si possono presentare perché già solo questo ci farebbe perdere mezz'ora, io dirò anzi che, se si presentano, si discutano subito, che non vengano agitate come questioni da mantenere sospese, da far aleggiare come la spada di Damocle sul Consiglio o su certi argomenti.

Presidente Si passa al voto sulle risoluzioni.

Ha chiesto di parlare il Presidente della Giunta, ne ha facoltà.

Bondaz (DC) -­ Vorrei riconoscere anzitutto all'intervento del Consigliere Lanivi un taglio decisamente valido e un taglio squisitamente politico. Mi è sembrato di rivedere il Lanivi di tanti anni fa, quando forse si faceva più politica, forse eravamo più giovani ed avevamo maggiori entusiasmi e più voglia di riuscire, di imporre determinate cose. Condivido buona parte di quanto ha detto; l'unica cosa che mi rincresce in questo suo intervento è che queste stesse cose le avrebbe potute dire sei mesi fa, con lo stesso identico taglio. Le situazioni sono cambiate: allora c'era una certa situazione, ma le stesse cose le avrebbe potute dire allora; io dico, forse come partigiano, le avrebbe potute dire con maggiore consistenza. Ma prendo atto di questa sua incertezza, di questo fatto che egli chiama "politica di stallo"; mi auguro che nel prosieguo possa rivedere la sua posizione nel senso che questo stallo non c'è, perché forse bisogna prima di tutto avere consapevolezza di quello che si è voluto fare.

Non è vero che qui dentro perché questa è una politica che porta avanti l'Union Valdôtaine si è voluta fare una azione di smagrimento dell'Union Valdôtaine o di ingrassamento delle altre forze, perché sarebbe stata una cosa di infimo grado E lei mi conosce da troppi anni per pensare che io accetti delle cose di questo genere.

Le motivazioni sono di ordine politico ben più importanti che non di ingrassamento o di dimagramento, caro amico Voyat, lo abbiamo detto allora e lo ripeteremo nel prosieguo.

Mi rammarico, per certi versi, della decisione del Consigliere Lanivi di astenersi, pur capendone alcune motivazioni.

Già i Capigruppo della maggioranza hanno specificato come avrebbe votato la maggioranza, ma mi corre l'obbligo di ringraziare anche tutti coloro che sono intervenuti nella discussione. Vorrei dire che il fatto che praticamente la maggioranza vota a favore di questo programma e le forze di minoranza non hanno il coraggio di votare contro ma si astengono con motivazioni politiche del tipo: va bene una certa parte, un'altra parte non va bene, mi sembra un modo pretestuoso di comportarsi; sarebbe molto più lineare dire: non condivido, non accetto e propongo qualcosa di diverso.

In quest'aula non ho sentito niente di diverso, anzi, ho sentito soltanto degli osanna. Il Consigliere Riccarand addirittura ha detto che gli andava bene l'80 per cento del programma; da parte dei consiglieri dell'Union Valdôtaine, pur con certi distinguo da consigliere a consigliere, ci sono state delle affermazioni di positività, altre di negatività, chi è stato un po' più rigido, chi è stato un po' meno rigido, ma in realtà se devo esprimere un mio personale giudizio, il Gruppo dell'Union Valdôtaine nella discussione non è stato uniforme, ma ha avuto delle diversità nel modo di percepire e di indicare il voto di astensione.

Poi sono favorevolmente colpito dal fatto che il Consigliere Gremmo intenda votare a favore della nostra risoluzione Ho capito in fondo il suo travaglio di autonomista acceso, convinto, estremista come ogni tanto ama chiamarsi lui, ma mi rendo conto che il suo discorso politico ha una sua valenza che forse è più pericolosa per noi della astensione dell'Union Valdôtaine; è forse per noi più pericolosa perché è un discorso politico che ci potrebbe creare delle difficoltà.

Peraltro lo ringrazio perché sicuramente avrà dovuto superare delle sue intime convinzioni, o delle sue posizioni estremiste per dare un giudizio positivo a questo programma. Né d'altra parte posso accettare il principio che autonomia in Valle d'Aosta significhi Union Valdôtaine. E' una cosa che non accetto, lo abbiamo sempre detto, lo ripeto oggi: essere autonomisti non significa essere iscritti all'Union Valdôtaine, così come essere valdostani non significa essere iscritti all'Union Valdôtaine. Questi sono dei binomi che, personalmente, non accetto, perché credo nel pluralismo delle idee, credo nel fatto che i valdostani siano tutti della stessa levatura, e credo anche che non ci siano dei valdostani di serie A e dei valdostani di serie B solo perché portano in tasca la tessera della DC o del PCI o del PSI.

Vorrei dire un'altra cosa.....

(...Interruzione del Consigliere Rollandin...)

Rispondo esattamente alle cose che sono state dette qui dentro dai Consiglieri dell'Union Valdôtaine, comunque se vogliamo cominciare il discorso non c'è nessun problema. Se vogliamo metterci su quel piano, ci stiamo fino in fondo.

Ringrazio i consiglieri della maggioranza per aver acceduto al programma che abbiamo presentato, pur facendo presente che il programma dovrà essere applicato, e questo evidentemente è un punto di confronto che avremo con l'opposizione, perché se non applicheremo il programma saremo in difetto. In quel caso probabilmente questa maggioranza salterebbe in aria, diciamocelo pure con tutta franchezza. Ma siccome il nostro intendimento è di procedere in questa direzione, noi procederemo.

Mi sembra, e termino, che al di là delle gentili parole di umana comprensione o di amicizia personale, chiamiamola così, la proposta del Consigliere Andrione sia assolutamente provocatoria nei confronti del Consiglio regionale. Non so cosa farà il Presidente del Consiglio, se riterrà accettabile questo ordine del giorno; personalmente non lo avrei accettato, ma questa è una decisione che spetta al Presidente del Consiglio. Se peraltro il Presidente del Consiglio riterrà che sia accettabile questo ordine del giorno, io come altri ci asterremo dalla votazione.

Presidente - Colleghi Consiglieri, abbiamo terminato con le dichiarazioni di voto.

Penso si possa arrivare al voto della risoluzione che, come ho già detto in precedenza, ritengo possa essere accettata, tenuto conto che parla in generale di problemi che si innestano in un programma di attività politica, che quindi hanno un riferimento politico, anche se potrebbero a mio avviso solo nella parte in cui si riferiscono ai parlamentari della Valle d'Aosta costituire un elemento non aderente al dibattito di oggi. Sono presenti i parlamentari della Valle d'Aosta e quindi sentono direttamente dalla voce del Consiglio quello che si chiede loro di fare in sede parlamentare.

Pongo in votazione l'ordine presentato dall'Union Valdôtaine, di cui do lettura:

Ordre du jour

Vu que dans le programme régional pour le triennat 1990­1993 il est affirmé que "la Région s'efforcera d'appliquer des principes d'impartialité et de transparence a dministrative afin de garantir à tous les citoyens toutes possibilités d'information et l'égalité des droits";

Attendu que le débat en cours et au Parlement italien et dans les différents partis politiques prouve, comme l'affaire "Gladio" le dimontre, que le gouvernement italien manque totalement de transparence;

Estimant qu'il est impossible d'être transparent à Aoste et opaque à Rome;

Le Conseil régional du Val d'Aoste

invite les Parlementaires du Val d'Aoste à adhérer aux initiatives visant et à la constitution d'une commission d'enquête qui clarifie toute la question et à la d mission du Gouvernement Andreotti;

donne pouvoir au Président du Conseil d'adresser cet ordre du jour aux Présidents du Sénat de la République, de la Chambre des Députés ainsi qu'aux deux Parlementaires valdôtains.

Esito della votazione

Presenti: 35

Votanti: 13

Favorevoli: 13

Astenuti: 22 (Aloisi, Bajocco, Beneforti, Bich, Bondaz, Chenuil, Dolchi, Fosson, Gremmo, Lanièce, Lanivi, Lavoyer, Limonet, Mafrica, Maquignaz, Martin, Milanesio, Monami, Pascale, Ricco, Rusci e Trione)

Il Consiglio non approva

Presidente - Pongo in votazione la risoluzione sottoscritta dai Consiglieri Mafrica, Milanesio, Lavoyer e Rusci, di cui do lettura:

RISOLUZIONE

Il Consiglio regionale della Valle d'Aosta, esaminato e discusso il programma regionale per il triennio 1990-1993, presntato dal Presidente della Giunta regionale, ne approva gli indirizzi e le indicazioni propositive.

Esito della votazione

Presenti: 35

Votanti: 19

Favorevoli: 19

Astenuti: 16 (Agnesod, Aloisi, Andrione, Faval, Lanivi, Louvin, Maqui-gnaz, Marcoz, Mostacchi, Perrin, Riccarand, Rollandin, Stévenin, Vallet, Viérin e Voyat)

Il Consiglio approva