Oggetto del Consiglio n. 2250 del 6 ottobre 1986 - Resoconto
OGGETTO N. 2250/VIII - CONSEGUENZE DELL'INCIDENTE NUCLEARE DI CHERNOBYL. - (Interpellanza).
PRESIDENTE: Do lettura dell'interpellanza in oggetto presentata dal Consigliere Viberti:
INTERPELLANZA
RICORDATO il grave incidente di Chernobyl;
CONSIDERATO che l'allarme nucleare non è ancora del tutto rientrato (vedi il caso dei funghi radioattivi);
si
INTERPELLA
il Presidente della Giunta regionale per conoscere gli intendimenti della Giunta relativi alla prevenzione nonché gli interventi già effettuati.
PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Consigliere Viberti; ne ha facoltà.
VIBERTI (N.S.): In questo Consiglio, prima della pausa estiva, abbiamo avuto modo di parlare a più riprese di ciò che è successo in Unione Sovietica. Il Presidente della Giunta ci aveva sempre dato delle risposte rassicuranti ed aveva dimostrato una volontà di intervento che ci era sembrata abbastanza precisa, anche se, a nostro avviso, non era stata fatta tutta una serie di cose. Comunque, dopo un primo momento di sconcerto e di relativa tranquillità, determinata dal fatto che la rete esistente non era in grado di misurare la radioattività presente, finalmente ci si è mossi.
Oggi, con questa interpellanza, noi vogliamo ricordare che non è finita l'emergenza e che, purtroppo, per decenni, noi, come il resto dell'Europa, avremo ancora a che fare con la ricaduta di radionuclidi sul territorio. Ci siamo quindi rivolti al Presidente della Giunta per conoscere che cosa è stato fatto, come si sta procedendo e quali iniziative sono state assunte. Ricordo, tra l'altro, che, nel corso della discussione su di una mozione, avevamo anche sottolineato il fatto che la nostra Regione rappresenta un unico bacino di raccolta, per cui avevamo chiesto se, oltre alle misurazioni sui ghiacciai che forse erano già state fatte in alcune zone, si fosse anche proceduto o si sarebbe proceduto in seguito alla misurazione periodica, capace di risultati affidabili, alla fine della nostra Regione e cioè verso Pont-Saint-Martin. Di conseguenza, trovandosi nelle acque di quella zona dei risultati apprezzabili sotto il profilo scientifico, avevamo chiesto se si sarebbe provveduto a spostare le ricerche anche lungo altri corsi d'acqua della nostra Regione. Direi che questo è un po' lo spirito con cui abbiamo presentato l'interpellanza e per il momento non aggiungo altro perché sono particolarmente interessato alle attività che sono già state svolte e quindi alle risposte che potranno essere date dal Presidente della Giunta.
PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta Rollandin; ne ha facoltà.
ROLLANDIN (U.V.): Je ne peux en effet que partager les assertions de Monsieur Viberti sur les conséquences de Tchernobyl qui sont loin d'être terminées. Je crois que tout le monde a suivi dans la presse les événements tragiques de certains peuples tels les Lapons, qui ne pourront survivre, et nous ne pouvons que vivre avec eux ce drame. Pour ce qui nous concerne, je dois dire qu'à l'occasion de l'accident de Tchernobyl; le contrôle de la radioactivité du milieu a été effectué par le réseau y préposé relevant des sapeurs-pompiers. i la lumière des événements ce réseau s'est révélé suranné et trop peu sensible pour mesurer la radioactivité en nano curies. Le contrôle de la radioactivité sur les aliments, eau, lait, légumes, qu'a effectué, bien que d'une manière discontinue, le Ministère de l'Intérieur, par l'intermédiaire du Commandement local des sapeurs-pompiers et par la Région, directement au moyen d'analyses dans les laboratoires de l'U.S.L. d'Ivrée et de l'E.N.E.A. de Saluggia, s'est avéré, par contre, bien plus important pour connaître la situation. Ce dernier type de contrôle a permis aux experts d'évaluer l'évolution de la pollution et ce, non seulement jusqu'au moment de la fin officielle de l'urgence, mais également dans la période suivante, nécessaire pour déceler avec plus de sûreté les éventuels dangers pouvant encore menacer la population. Toutes les données ont toujours été rassurantes, même après l'accident de Tchernobyl. Par ailleurs, il a été procédé à des prélèvements d'échantillons de neige et glace en altitude et de produits comme miel, raisin, champignons et pommes, ainsi que de gibier comme marmotte, faisan et renard. Toutes les données ont toujours été inférieures, non seulement au seuil de n'importe quel danger, mais aussi au seuil d'attention, tout simplement.
La Région est également intervenue pour vérifier l'observance des directives données par le Ministère de la Santé au sujet de la substitution des filtres des grandes installations de ventilation et d'air conditionné: une contamination très basse, voire même nulle, a été constatée dans la plupart des cas. Voilà, pour ce qui est des actions effectuées ou en cours.
Quant aux actions de prévention, actuellement la réfection des réseaux de contrôle de la radioactivité qui relève des sapeurs-pompiers est prévue. La Région s'est déjà assurée de la disponibilité des sites: (pour reprendre le vieux discours qui avait été fait en 74) aux stations qui se trouvent au sommet du triangle imaginaire dont les côtés atteignent environ trois kilomètres (on a prévu une étude particulière en faisant un réseau qui puisse être à même de capter les différents niveaux de contamination), Variney, le centre des sapeurs-pompiers d'Aoste et une zone de Gressan, viendront s'ajouter celles de la piscine de Pré-Saint-Didier et de la ferme des Murasses à Verrès, les autres points de repère. Pat l'intermédiaire des sapeurs-pompiers. la Région est en contact avec le Ministère de l'Intérieur pour solliciter li réalisation sans délai du réseau et question. Pour son compte, la Région prévu l'utilisation des stations climatologiques pour le contrôle de la radioactivité du milieu en les dotant de: appareils nécessaires. Nous avons même écrit au Ministère que si, par hasard il devait y avoir des difficultés, nous étions de l'avis de les installer à no: frais, au-delà de l'utilisation des stations climatologiques. Les stations météo actuelles sont les suivantes: Li Thuile, Morgex, Cogne, Pila, St-Oyen, Bionaz, Verrès, Valtournenche, Champorcher, Gressoney-St-Jean.
Par ailleurs, il est question d'installer une nouvelle station dans la zone située entre Cogne et La Thuile - probablement à Rhêmes-Notre-Dame. Les procédures administratives pour la réalisation de ce réseau visant à fournit les données sur la radioactivité ambiant sont en cours. L'achat d'un appareil large mobile servant au contrôle spécifique de n'importe quelle zone est également envisagé. En ce qui concerne le contrôle de la radioactivité dans les aliments et produits, le nécessaire a été fait pour que le laboratoire d'analyses de l'U.S.L. soit doté d'un appareil de spectrométrie Gamme sur ordinateur. Ces instruments permettront de distinguer et de mesurer les radiations Gamme susceptibles d'être émises par un échantillon radioactif. Dans le cas où il s'avérerait nécessaire d'approfondir certains cas particuliers par de recherches plus délicates, il sera possible de recourir aux laboratoires spécialisés de l'extérieur par le biais d'une convention. Des contacts ont été pris avec l'E.N.E.A. et les autres organes afin d'envisager une convention pour des analyses constantes.
D'autre part, les fonctionnaires de l'U.S.L. et de la Région devront participer aux réunions organisées en vue du contrôle de la radioactivité en Italie et de la défense contre la pollution chimique, bactériologique et nucléaire.
Voilà les pas accomplis jusqu'à présent en vue de procéder à toute une série d'examens préalables pour que l'observation perdure pendant des mois, voire même des années. Il sera alors possible de suivre dans son ensemble l'évolution du fait de Tchernobyl. Si d'autres initiatives devaient être prises, le Conseil régional en sera informé.
PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Consigliere Viberti; ne ha facoltà.
VIBERTI (N.S.): Qui non si tratta di dire: "La Giunta è brava, la Giunta non è brava". Qui si tratta di assumere tutti quei provvedimenti che sembrano essere i più idonei a garantire la popolazione dal fenomeno della radioattività. Secondo noi è sbagliato non essere ancora intervenuti nel bacino idrico. Fare dei prelievi dopo la confluenza del torrente Lys nella Dora Baltea significa poter misurare la radioattività relativa di tutte le acque della nostra Regione. Ci sembra una cosa talmente semplice che siamo stupiti dal fatto che non si sia ancora provveduto. Comprendiamo che la mancanza di laboratori specializzati in questo settore non ci permetta di effettuare questo genere di analisi e vogliamo augurarci che sia solo questo il motivo della loro mancata effettuazione. Siamo soddisfatti che nella Amministrazione ci sia l'intendimento di dotare l'U.S.L. di tutti gli strumenti necessari. Poiché il Presidente della Giunta non ne ha fatto cenno, presumiamo che non ci sia niente, ma ci sembra che non si sia studiato alcun piano di emergenza.
Prima delle vacanze estive sottolineavamo l'importanza di una informazione di un certo livello rivolta alla gente, affinché, nel momento in cui dovesse scattare qualche emergenza particolarmente grave (e il nostro pensiero ricorre sempre al Superphoenix di Chreiss-Malville), sappia che cosa fare, come muoversi e come eventualmente procedere ad una evacuazione.
Secondo noi è importante che la Protezione Civile metta allo studio una o anche più ipotesi di intervento e di comportamento e che queste siano diffuse tra la popolazione, affinché non sì ripeta (come purtroppo è successo) che il Presidente della Giunta e l'Assessore Perrin dicano: "Il nostro latte non ha dei problemi, perché i nostri animali mangiano ancora il fieno raccolto nello scorso anno"; mentre, percorrendo la Valle, si vedevano diverse decine di capi di bestiame pascolare tranquillamente nei prati del fondovalle. L'Assessore Perrin scuote la testa, ma queste cose si sono verificate. Non è certo colpa del Presidente della Giunta e neppure dell'Assessore Perrin ed io non voglio dire questo, ma è colpa di una mancanza di prevenzione e di informazione e di una capacità, da parte dell'Ente pubblico, di rispondere ad una emergenza. Noi riteniamo importante predisporre qualche cosa anche in questo senso. Non vogliamo profittare di una simile situazione per avanzare delle critiche, ma cerchiamo semplicemente di offrire il nostro contributo alla risoluzione di un problema che ci sta particolarmente a cuore e ciò non vuol dire che intendiamo criticare a tutti i costi quanto è stato fatto. Anche noi del resto pensiamo che la nostra Regione sia una di quelle che si sono mosse meglio e che hanno cercato di intervenire. Visto poi che abbiamo anche delle disponibilità finanziarie, cerchiamo almeno di utilizzarle per delle iniziative che abbiano una certa validità anche in futuro. Come già avevo detto all'Assessore Perrin, chiedo al Presidente della Giunta se è possibile avere una copia della relazione per rileggerla e approfondirla.