Oggetto del Consiglio n. 1296 del 18 aprile 1985 - Resoconto
OGGETTO N. 1296/VIII - D.L. CONCERNENTE: "ACQUISTO DI PARTECIPAZIONE AZIONARIA DELLA SOCIETA' CONCESSIONARIA DEL TRAFORO DEL GRAN SAN BERNARDO".
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Presidente della Giunta, ne ha facoltà.
ROLLANDIN (U.V.): Je crois qu'un des problèmes qui ont une importance déterminante pour chaque Administration c'est celui d'avoir une position-clé à l'intérieur d'une Région. voilà une des raisons qui nous ont poussés à examiner la possibilité d'acheter les actions de la FIDIS, de façon à être propriétaires de la clé d'une des portes centrales de notre Région: celle du Grand Saint-Bernard.
Tout le monde peut très bien partager cet avis et maintes fois dans ce Conseil on a demandé, à travers des interrogations ou des interpellations, si c'était possible d'augmenter notre participation actionnaire à l'intérieur de la SITRASB. Cela aurait permis d'un côté à l'Administration communale de Saint-Rhémy d'aménager son territoire, de l'autre à l'Administration régionale d'avoir des revenus considérables. A tout cela s'ajoute la constatation, dont les Conseillers ont été mis au courant plusieurs fois pendant la discussion d'interpellations à ce sujet, que le pourcentage d'entretien est trop lourd vis-à-vis de l'Administration régionale. Ensuite on a autorisé d'autres expertises afin d'avoir un cadre précis sur l'ensemble des prévisions qu'on peut faire dans le cas de détenir dans cette société la majorité des actions.
Les raisons qui nous ont amenés à prévoir la soumission au Conseil régional de ce projet de loi sont les suivantes: la première, d'être les acteurs principaux dans l'aménagement du territoire: la deuxième, de prévoir un soutien qui est dans l'indication générale et nous venons de discuter un projet de soutien des Administrations communales afin que les Communes puissent jouir d'une autonomie réelle.
Il faut considérer que l'autonomie est d'autant plus difficile à gérer à cause du fait qu'il existe des entreprises, dont l'activité se déploie au niveau international, qui agissent dans le territoire: c'est le cas de la SITRASB. Après avoir évalué attentivement les différentes expertises, on a cru qu'il était quand même convenable d'acheter le pourcentage des actions de la FIDIS.
La troisième raison consiste à avoir le siège de la société en val d'Aoste, afin de dérouter une partie des revenus de la société au bénéfice de l'Administration régionale. Là aussi c'est indispensable d'examiner la capacité de nouveau emploi- à partir d'un minimum de 5-6 places de travail- qui est liée à ce déplacement du siège à Aoste.
Au point de vue économique, la société est en actif, a un budget considérable, prévoit une recette de budget qui est de 2 milliards 531 millions, donc par rapport à ce budget on aura- si au pourcentage de 12,50% qu'on possède déjà on ajoute le 51% qui est de la FIDIS- 1 milliard 270 millions. En plus, si l'on considère l'opération du point de vue de la loi de la répartition financière, par rapport au déplacement du siège dans les caisses régionales entreront les 9/10 de l'Irpef. Par conséquent il y aura 742 millions, si nous nous rapportons au dernier budget 1984, qui seront alloués aux finances de l'Administration régionale.
Comme vous savez, il y avait une première expertise qui quantifiait en 27 millions 870 millions la valeur correspondant à 51%. Après de ça, on a prévu que, compte tenu de l'inflation des années 1984 et 1985, on arrivait à 34 milliards 170 millions, et le projet dans son ensemble a été prévu dans la somme de 34 milliards.
De la part des Conseillers on a maintes fois porté à l'attention de la Junte la nécessité de déplacer le poste de péage: si on sera majoritaire à l'intérieur de cette société, c'est clair que le premier point à examiner sera le déplacement du poste de péage. On avait déjà autorisé là des études, qui ont abouti à différentes solutions, dont une était celle de maintenir le poste de péage où il se trouve à présent et en ce cas, pour permettre à la Commune d'avoir une viabilité conforme aux exigences de l'Administration, il fallait prévoir une dépense d'à peu près 3,5 milliards. Une autre prévision était celle de déplacer le poste de péage à l'hauteur des deux tours, avant l'accès au tunnel du Grand Saint-Bernard et là aussi il y avait des dépenses considérables. Enfin la dernière solution, sur laquelle l'Administration régionale a trouvé un accord, dispose que le poste de péage soit sous le tunnel et donc avec une dépense de 300 millions c'est possible de déplacer le poste de péage, en donnant la possibilité à l'Administration régionale de gérer cette opération.
Encore une fois je fais remarquer au Conseil l'importance d'être majoritaires dans cette société, ce qui signifie avant tout la possibilité pour l'Administration régionale d'intervenir activement dans la politique routière de notre territoire et ensuite la prise de conscience de l'importance des tunnels pour notre Région dans le contexte géographique où elle se trouve. voilà donc une raison en plus qui soutient ce projet de loi: dans cet esprit européen, dans cet esprit d'avoir des rapports toujours plus étroits avec les Communautés locales, on pourra démontrer une fois de plus que l'Administration régionale est sensible vis-à-vis des autres Administrations, voire des autres populations, et plus en général. envers toutes les Communautés. C'est là, dans notre participation à cette société, la démonstration la plus convaincante de la vocation européenne de notre Région.
Si dà atto che il Presidente Giovanni BONDAZ si assenta per l'intero oggetto e che, dalle ore 17,03, assume la Presidenza il vice-Presidente Franco DE GRANDIS.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Beneforti, ne ha facoltà.
BENEFORTI (D.C.): Credo che su questo argomento non ci sia molto da dire, perché abbiamo, almeno per quanto riguarda i colleghi della Commissione, avuto piacere di avere un incontro con l'Amministrazione comunale di Saint-Rhémy, nel corso del quale è stata svolta una relazione che illustrava 15 anni di lotte e di interventi portati avanti da questa Amministrazione. Non si può dire che non fossimo a conoscenza del problema, ma siamo stati ulteriormente e magari più ampliamente informati in occasione di questo incontro dei giorni scorsi, tuttavia le dichiarazioni del Sindaco e dei suoi colleghi di Giunta sono state chiarificatrici.
Di fronte a quanto abbiamo sentito dal Presidente della Giunta, ormai si tratta di fare una scelta per dare la possibilità a questa Comunità di affrontare i problemi: si tratta di consentire ad una popolazione di gestire direttamente il proprio territorio.
E' chiaro che in questa operazione ci sono degli aspetti positivi e ce ne sono altri negativi. Fra gli aspetti positivi c'è il fatto che la Regione arriva al controllo azionario di questa società; aspetto positivo è la possibilità di prevedere lo spostamento del casello qualora si ritenga necessario per realizzare il piano o le indicazioni o le linee che l'Amministrazione, unitamente alla popolazione, intende por tare avanti.
Se questo spostamento si deve fare, si faccia, se serve a favorire lo sviluppo turistico del comprensorio! E' importante cercare di portare avanti un modello di sviluppo diverso ipotizzato dalla comunità interessata, anche perché in questo momento dobbiamo tener presente che non si tratta solo della volontà di un gruppo di amministratori,ma della volontà di una popolazione che per portare avanti un piano turistico ha già fatto e farà delle sottoscrizioni per partecipare al finanziamento delle iniziative che vuole intraprendere.
E' chiaro che, per quella zona almeno, uno sviluppo turistico diverso da quello attuale crea e garantisce dei posti di lavoro per la comunità, porta anche a ristrutturare vecchi centri storici e baite, che possono essere utili per sostituire magari temporaneamente il settore alberghiero che ancora purtroppo manca. Può verificarsi inoltre uno sviluppo dell'agriturismo, che per quanto possibile, può portare un'integrazione del reddito derivante dal settore agricolo per molte famiglie. Con tale integrazione (reddito agricolo più reddito turistico) si può evitare lo spopolamento della montagna, si può evitare che famiglie scendano a valle, se non addirittura ad Aosta, dalla montagna, si può evitare di disperdere una comunità che ha i propri valori, una propria cultura e le proprie tradizioni.
Altri aspetti positivi di questa operazione, a nostro avviso, riguardano il trasferimento in valle della direzione della società; credo che questo debba avvenire senza complicazioni e mi auguro che il luogo dove questo trasferimento avverrà sia il Comune di Saint-Rhémy, come auspica il Comune stesso. Questo darebbe la possibilità di unità occupazionali in quella zona ai giovani abitanti.
Inoltre, come tutti sappiamo, in virtù della legge sul riparto fiscale, con il trasferimento della direzione di questa società in Valle rientrerebbe nelle casse regionali una quota delle imposte che questa società deve versare.
Infine un altro aspetto positivo riguarda la possibilità di creare relazioni diverse con la popolazione svizzera, realizzando interscambi ed iniziative turistiche e sociali che possono ulteriormente favorire lo sviluppo turistico della zona interessata.
Ho accennato anche ad aspetti negativi: l'aspetto negativo non è comunque la spesa cui andiamo incontro - e nel merito non entro perché sono state fatte delle perizie - che non ritengo né trascendentale né esosa trattandosi di riconoscere alcuni diritti a questa popolazione, tanto più che ci è stato comunicato che a fine anno 1985 il bilancio della società chiuderà in attivo; sembra anche che non sussistano spese immediate per riparazioni e ristrutturazioni, essendo queste state affrontate regolarmente nel corso degli anni su iniziativa della società SITRASB.
L'aspetto più negativo è invece quello che per essere padroni a casa nostra occorra comprare. Il traforo è un'opera utile, come utile è l'autostrada; è mancato però con la società che è subentrata un rapporto che tenesse conto anche degli interessi della popolazione.
Per questi aspetti che ho menzionati, positivi e negativi, facciamo, come Regione, la scelta di acquisire questo pacchetto azionario, nell'interesse di questa piccola comunità, alla quale, avendo poco peso politico, è molto più difficile ottenere qualcosa.
Proprio per questo dobbiamo essere noi, come Amministratori a venire incontro responsabilmente a questa comunità perché possa realizzare gli obiettivi che si è data e che per 15 anni ha sostenuti e richiesti, senza mai avere risposta da quella controparte a cui si era indirizzata.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Tonino, ne ha facoltà.
TONINO (P.C.I.):- Credo di dover sottolineare che la scelta che si compie approvando questo disegno di legge, è una scelta significativa, una tappa importante di una azione che dura da parecchi anni, finalizzata in primo luogo a risolvere i problemi della comunità di Saint-Rhémy. Abbiamo tenuto in tutti questi anni una posizione che definisco lineare, di impegno serio, nella convinzione che il risolvere i problemi dello sviluppo di quella comunità dovesse essere per il Consiglio regionale un impegno di tipo prioritario.
Ben venga la foga (ed anche un minimo di retorica) che il Consigliere Beneforti ha messo nel suo intervento, quasi a voler scacciare di fronte a tutti le perplessità e le riserve che fino all'ultimo la DC ha avanzato! Per quanto ci riguarda ci sono due elementi di valutazione che devono essere preposti: il primo è che la costruzione di quel tratto di autostrada ha provocato condizionamenti anche pesanti su quella comunità per scelte sbagliate che furono fatte in quel periodo. Non credo che sia il caso di ricordare, perché tutti noi che abbiamo seguito quelle vicende li conosciamo bene, quanto siano stati difficili i rapporti fra il Comune di Saint-Rhémy e la società SITRASB, che molto spesso si è dimostrata insensibile rispetto ai problemi di quella comunità locale.
Il secondo elemento di valutazione, non meno importante del primo, è la possibilità di avere oggi un controllo regionale su una struttura economica che in valle ha un peso essenziale. Il problema di far sì che la gestione della Regione su imprese così rilevanti sia un presupposto da acquisire, è per noi molto importante. In altre occasioni abbiamo detto che la valle d'Aosta ha subito a politica delle comunicazioni e le conseguenze dell'apertura dei due trafori: c'è stato uno scarso peso propositivo della Regione sulle scelte di pianificazione, quindi una scarsa incidenza rispetto ai riflessi negati vi di queste scelte. Questo ruolo della Regione deve essere rafforzato! Basta prendere però l'esempio ultimo della partecipazione della Regione nella RAV per capire che ancora una volta si compie un errore dello stesso tipo: da un lato si subiscono le scelte senza una proposta chiara della Regione, dall'altro c'è stato il tentativo, ed oggi si è sempre su quella strada, di investire molte risorse della Regione pur mantenendo in quella società una collocazione azionaria minoritaria.
Deve essere sottolineato inoltre - e questo vale per tutti - come in alcuni casi le scelte e la determinazione di una comunità locale abbiano una influenza sulle scelte del Consiglio regionale. Ricordo che la prima volta che fu proposto di acquistare le azioni della SITRASB per poter avere un controllo sulla società e procedere allo spostamento del casello, ci mancò poco che tale progetto fosse accolto come una "pazzia" di chi l'aveva presentato e comunque incontrò molto scetticismo. Sulla vicenda stessa e sugli sviluppi successivi non è che ci sia stata fin dall'inizio una grande determinazione: rispondendo ad una nostra interrogazione il Presidente della Giunta disse che c'erano grosse perplessità. Deve essere quindi evidenziato questo aspetto: la forte determinazione di quella Comunità e le pressioni esercitate sul Consiglio regionale, su tutti i gruppi politici qui presenti hanno fatto sì che il Consiglio regionale compia alcune scelte coraggiose che vanno nella giusta direzione.
Le uniche perplessità che possono essere sottolineate oggi riguardano a valutazione del pacchetto azionario, soprattutto per quanto attiene il valore in funzione del periodo che manca alla scadenza della concessione. Da questo punto di vista la valutazione tecnica fatta dall'Ing. Conciato è un po' generica nella parte in cui dice che saranno necessari su quelle strutture interventi radicali generalizzati: quali saranno questi interventi "necessari"?
Gli altri interrogativi che meriterebbero fin d'ora una risposta più precisa allo scopo di avere una visione programmata degli interventi da fare, sono quelli relativi al costo dello spostamento del casello ed al piano scelto per tale spostamento, liberando così il Comune di Saint-Rhémy di questo peso negativo.
Queste sono valutazioni che facciamo su questo D.L., che nel complesso approviamo.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Pascale, ne ha facoltà.
PASCALE (P.S.I.):- Mi pare che del difficile rapporto della comunità di Saint-Rhémy con la SITRASB se ne parli già da 15 anni. Anzitutto bisogna dare atto al Sindaco di Saint-Rhémy di aver saputo mantenere viva, per tutti questi anni, l'attenzione su questi problemi, di aver condotto una battaglia coraggiosa, coerente e soprattutto tenace, perché all'inizio la sua era una voce solitaria. Se è vero che dietro di lui c'era e c'è tutta una comunità ed è stato ampiamente dimostrato due anni fa con la petizione rivolta alla Giunta regionale e con la sottoscrizione unanime delle azioni di quella società per lo sviluppo turistico della zona che si è recentemente costituita, indubbiamente di tutte queste volontà egli è stato il coordinatore ed il catalizzatore, e se oggi la maggioranza, forse l'unanimità delle forze politiche, è giunta alla determinazione di acquisire il controllo azionario della SITRASB, credo che gran parte del merito vada alla sua persona.
Condividiamo le motivazioni principali che portano all'acquisizione della maggioranza azionaria della SITRASB perché è stato impossibile risolvere diversamente i problemi di questa comunità, che peraltro non ha mai contestato la necessità del traforo del Gran San Bernardo, via di collegamento internazionale; ha solo chiesto di poter gestire direttamente il proprio territorio senza essere condizionata da forze economiche esterne, soprattutto quando queste forze economiche si sono dimostra te sorde alle istanze ed agli interessi della comunità.
Lo spostamento del casello, di cui si parla da 15 anni, va inteso in primo luogo come battaglia per un principio, che è uno dei pilastri sui quali si regge l'autonomia valdostana, cioè il principio di gestire il proprio territorio, di riappropriarsi del proprio territorio. Quando si parla di principi non si può parlare di prezzo!
In secondo luogo è anche una battaglia per la sopravvivenza di una comunità, perché la strozzatura del casello ha impedito finora qualsiasi tipo di sviluppo del Comune di Saint-Rhémy, mentre invece uno spostamento - e credo che la soluzione migliore sia quella sottolineata prima dal Presidente della Giunta, cioè un piccolo casello là dove ci sono attualmente gli uffici doganali, di frontiera, con una spesa minima - può creare le prospettive per uno sviluppo turistico e commerciale di tutta la comunità. Si parla di 150 posti di lavoro nell'indotto e penso che sia un numero sufficiente per garantire la sopravvivenza non solo del Comune ma anche dei Comuni viciniori, e quindi arginare quel fenomeno dello spopolamento della campagna che interessa ormai molte altre comunità.
Se queste sono le motivazioni di carattere locale, non bisogna sottovalutare altre considerazioni di carattere generale che sono state giustamente accennate dal Presidente della Giunta. E' chiaro che fino a 3-4 anni fa questo intervento sarebbe stato forse impossibile, perché le risorse regionali erano molto limitate e quindi c'erano problemi di priorità; è con il riparto fiscale, con le maggiori possibilità finanziarie a disposizione della Regione, che si sono ampliati e diversificati anche gli orizzonti delle scelte politiche regionali.
Il riparto fiscale, lo si voglia o no, è legato essenzialmente alla viabilità internazionale, e questo vuol dire che se vogliamo mantenere la portata di questo riparto dobbiamo essere presenti o quantomeno controllare tutti i meccanismi che regolano i flussi della viabilità internazionale. E' in questa logica che si pone l'intervento, che abbiamo attuato, di partecipazione nella costruzione della autostrada Aosta-Traforo Monte Bianco; è in questa logica che trova una ulteriore giustificazione e validità anche per la scelta odierna, perché il traforo del Gran San Bernardo è l'altra via importantissima di collegamento internazionale. E' in questa logica che troverà la sua giustificazione la scelta che è stata preannunciata dalla Giunta, e che mi auguro venga attuata presto, di intervenire nelle strutture dell'autoporto, che sono quelle da cui deriva il maggior gettito fiscale.
In questa logica il PSI si ritrova ed è sempre disponibile ad appoggiare iniziative che vadano in questa direzione.
E' già stato sottolineato, ma lo voglio ribadire, che l'operazione è valida anche sul piano finanziario. Non mi pare una operazione in perdita; gli utili della società negli ultimi 4 anni sono stati dell'ordine dei 2 miliardi ed anche se è vero che ci sono alcune strutture, soprattutto quelle aperte, che andranno rinnovate, penso che questa società rimanga ancora per molto tempo in attivo. Se a questo si aggiunge il beneficio derivante dal trasferimento della società in valle d'Aosta, quindi il ristorno delle imposte, è ragionevole presumere che nell'arco di 15 anni la Regione dovrebbe rientrare nella spesa che oggi va ad effettuare, mentre invece la concessione dura ancora 50 anni, fino al 2034.
Le uniche perplessità le abbiamo sulla stima che è stata effettuata, e non tanto sulla stima in sè della struttura, ma sulla differenza fra la prima perizia del 1982 che valutava la quota di partecipazione in 27 miliardi, e la seconda, che la valuta in 37 miliardi,. differenza che si aggira quindi sui 10 miliardi. Mi pare strano che due professionisti come quelli indicati dalla Giurata si siano sbagliati in modo così grossolano due anni fa, e poi, in base solo alle osservazioni dell'Ing. Conciato di Milano, rivedano in modo così drastico la loro perizia. Comunque queste sono perizie tecniche e non siamo dei tecnici. A noi spetta di esaminare il problema dal punto di vista della scelta politica: il nostro giudizio al riguardo è positivo, riteniamo valido l'intervento e per questo motivo voteremo a favore del provvedimento.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare di Consigliere Baldassarre, ne ha facoltà.
BALDASSARRE (P.S.D.I.):- Dico subito che noi socialdemocratici siamo favorevoli a questo provvedimento di legge, e aggiungo che mi fa piacere sentire che alcune forze politiche hanno cambiato atteggiamento all'acquisto del traforo del Gran San Bernardo, che oggi sostengono con foga nei loro interventi.
Ho fatto una riflessione che ora ripeto ad alta voce: ma non saranno mica le elezioni che costano molto? Tutti noi che facciamo politica sappiamo che le elezioni hanno un costo elevato, quindi non vorrei che l'elemento determinante cha ha fatto cambiare atteggiamento ad alcuni partiti fosse da attribuire proprio alle vicine elezioni. Questo mi lascerebbe perplesso, se fosse vero, perché sarebbe un elemento da esaminare attentamente.
Chiusa questa breve parentesi, devo riconoscere che abbiamo avuto la possibilità di discutere a lungo dell'argomento in Commissione Affari Generali, abbiamo avuto un incontro con il Sindaco di Saint-Rhémy e a Giunta nel corso del quale siamo venuti a conoscere alcuni elementi che non erano stati esaminati dalla Commissione. Bisogna prendere atto, e condivido le lodi che ha espresso il Consigliere Pascale nei confronti del Sindaco del Comune di Saint-Rhémy, della tenacia con cui egli ha portato avanti questo discorso. Riteniamo inoltre che possa essere un provvedimento positivo dal punto di vista amministrativo, poichè i bilanci sembrano essere in attivo, non ci dovrebbero essere grossi interventi dal punto di vista finanziario: le perplessità naturalmente esistono, le ha espresse il Consigliere Pascale ed io le ribadisco: sono quelle che ci derivano dalle perizie eseguite. Su questo argomento vorrei chiedere, onde evitare di farne oggetto di una interrogazione, il costo della prima e della seconda perizia e della perizia dell'Ing. Conciati. Gradirei avere questi elementi perché ritengo che siano importanti per chiarire il dubbio che è stato espresso circa a differenza di valutazione che si riscontra nello spazio di due anni.
Non mi soffermo ad esaminare gli aspetti positivi di questa operazione, del resto già messi in evidenza dai Consiglieri che sono intervenuti prima di me: sono convinto che ci sarà il rilancio del turismo in quella zona e che gli abitanti potranno gestire in proprio il territorio.
Con queste brevi considerazioni, esprimo il mio voto favorevole.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Maquignaz, ne ha facoltà.
MAQUIGNAZ (A.D.P.):- Non intendo raccontare oggi la lunga storia legata alla volontà ed alla necessità di addivenire allo spostamento del casello di Saint-Rhémy; più volte se n'è parlato, i colleghi che mi hanno preceduto hanno spiegato molto brillantemente la validità di questa operazione che dovrebbe permettere anche lo spostamento del casello.
voglio ricordare però che questo discorso iniziò alcuni anni fa, quando era Presidente della Commissione per lo sviluppo economico il Consigliere socialdemocratico Minuzzo, e fu successivamente portato avanti dal sottoscritto (Presidente della III° Commissione dopo Minuzzo) e dagli altri Commissari per risolvere un problema di quella comunità che stava a cuore a tutti perché tutti ormai avevamo concordato sulla opportunità di lavorare per togliere il Comune di Saint-Rhémy dall'isolamento in cui si trova tutt'ora, per dare una possibilità di accesso accettabile ai villaggi del Comune per garantire lo sviluppo turistico e commerciale della zona. Devo dire che la Commissione (presieduta prima dal Consigliere Minuzzo e poi da me) ha fatto una lunga battaglia per cercare di sbloccare il problema. Ricordo i vari incontri con l'ANAS e con la SITRASB: riguardo al comportamento che quest'ultima ha tenuto nei confronti della Regione voglio fare oggi una considerazione importante: esso rappresenta l'atteggiamento tipico di alcuni gruppi di potere economico che operano in valle d'Aosta e che non tengono in nessuna considerazione le esigenze della Regione, delle Comunità Montane e, in questo caso, di un piccolo Comune che si trovava in difficoltà. Dobbiamo ripetere a chiare lettere che nonostante le battaglie feroci del Sindaco di Saint-Rhémy, le pressioni della Commissione Sviluppo Economico, le insistenze della Giunta e del Consiglio regionale, nonostante le delibere, non è mai stato possibile risolvere il problema dello spostamento del casello! Mi chiedo oggi se è mai possibile che una Regione autonoma come la nostra non sia stata in grado di risolvere il problema dello spostamento di un casello (che come giustamente ha detto il Presidente della Giunta, può costare una cifra che tutto sommato può essere facilmente da noi accettata): perché la SITRASB si è impuntata così tenacemente?
Non riesco a spiegarmi questo atteggiamento prepotente ed arrogante della SITRASB, però voglio esprimere oggi in questo Consiglio, nell'annunciare il nostro giudizio favorevole all'acquisto delle azioni, il senso di disagio, di disorientamento ed anche di protesta nei confronti di questo gruppo che nulla ha fatto per cercare di venire incontro alle esigenze di questo Comune che in quel momento aveva una serie di difficoltà. Per questo motivo la terza Commissione consiliare, da me presieduta a quell'epoca, fu la prima a chiedere all'allora Presidente della Giunta di valutare la possibilità di iniziare una trattativa per l'acquisto delle azioni della società FIDIS (facente capo alla Fiat) il che avrebbe permesso di affrontare la questione, nel senso che se la Regione fosse divenuta proprietaria della maggioranza delle azioni avrebbe potuto risolvere in modo egregio il problema.
Fatte queste considerazioni, siamo favorevoli all'acquisto delle azioni perché riteniamo non solo che questo possa permettere di risolvere il problema dello spostamento del casello, ma soprattutto perché in questo modo la Regione avrà il controllo su una via di collegamento internazionale ed inoltre potrà svolgere una azione determinante per lo sviluppo di questa zona.
Concludo con l'augurio che questo acquisto permetta lo spostamento del casello: non vorrei che si passasse dall'inganno alla beffa, per cui dopo aver fatto l'acquisto il casello resti dov'è!
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare l'Assessore al turismo, urbanistica e beni culturali Borbey, ne ha facoltà.
BORBEY (D.C.):- Il Consigliere Beneforti è intervenuto a nome della DC su questo problema; dato però che il Consigliere Beneforti alcuni passaggi non li aveva seguiti essendo questi precedenti alle ultime elezioni regionali e quindi alla sua nomina, tengo a puntualizzare la posizione della DC sulla questione.
La DC, e non perché eravamo vicini alla vigilia delle elezioni regionali del 1983, quando la terza Commissione Consiliare permanente presieduta allora dal Consigliere Maquignaz, ha chiesto al Presidente della Giunta, Mario Andrione, la nomina di un perito per la valutazione delle azioni da acquistare, si è espressa favorevolmente perché ha sempre ritenuto che l'esistenza della superstrada a pagamento dal casello di Saint-Rhémy sino al traforo penalizza tutto il territorio di questo Comune. La DC ha sempre ritenuto, in qualità di forza politica valdostana, che non ci siamo mai impegnati effettivamente e a fondo nelle sedi opportune per cercare di definire questo problema. Infatti la dichiarazione che ha appena fatto il Capogruppo degli A.D.P. Consigliere Maquignaz, è giusta: la prepotenza di questa società ha portato a far sì che o la Regione acquista e diviene socio maggioritario in questa società (e poi forse potrà fare determinate cose) oppure essa non lascerà fare niente!
Come D.C. diamo atto all'Amministrazione comunale di Saint-Rhémy ed al suo Sindaco, socialista, della sua costanza dimostrata nell'affrontare la questione e diciamo che francamente potevamo forse interessarci di più. Prima delle elezioni regionali abbiamo avuto un Ministro socialdemocratico in quel di Saint-Rhémy, l'On. Nicolazzi (vi ricordate la famosa intervista dell'amico Sado, che disse pressappoco: Signor Ministro, lei non è qui in forma ufficiale, siamo in campagna elettorale.... è qui a prendere un po' in giro i valdostani!) Allora era Consigliere regionale per il PSDI l'amico Minuzzo, che accusava in modo particolare il movimento dell'U.V. di esser insensibile a questo problema: oggi prendiamo atto che invece l'U.V. si era già interessata della questione a quella epoca.
In campagna elettorale, nel corso di un comizio che ho tenuto con il Presidente del Consiglio, Gianni Bondaz, ho detto che la D.C. era favorevole all'acquisizione perché non eravamo in grado, politicamente, di incidere sulla volontà di questa società. Eravamo perplessi (e lo siamo tutt'ora) perché non può essere politicamente valido il discorso di acquisire la maggioranza delle azioni di società costruttrici di autostrade, superstrade, simili, ed è questo l'appunto che faccio al P.C.I, che da sempre fa una politica di controsenso, in quanto quando si parla della superstrada e autostrada dice: "ma perché la Regione deve interessarsi di questo? Spetta al Governo italiano il compito di fare la superstrada e l'autostrada", mentre oggi è favorevole all'acquisto delle azioni della SITRASB.
La D.C. ha ancora delle grosse perplessità, che del resto ha espresso anche il Consigliere Maquignaz, sul fatto che si possa politicamente essere all'altezza, anche se maggioritari nella SITRASB, di incidere sulla volontà della ANAS, perché l'azienda non perde alcune prerogative su questa strada e sul fatto di spostare il casello o diversificarne l'ubicazione senza grosse spese, liberando il territorio di Saint-Rhémy che è penalizzato enormemente da questo nastro stradale.
Ma il P.C.I., se da una parte fa certe dichiarazioni così come ho detto prima, dall'altra dice: finalmente ecco che la Regione valle d'Aosta diviene socio maggioritario nella SITRASB.
Noi non ritorniamo indietro rispetto a quanto abbiamo sempre detto; eravamo favorevoli, lo siamo ancora. Diciamo però che per primi dovremo impegnarci, politicamente, come si è impegnata l'amministrazione comunale di Saint-Rhémy, più di quanto ci siamo impegnati tutti sinora, perché questi 34 miliardi sino spesi bene.
Questa è la dichiarazione politica della D.C.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Baldassarre, ne ha facoltà.
BALDASSARRE (P.S.D.I.):- Rimango sorpreso: com'è possibile che dal Segretario politico della D.C., Assessore Borbey, possano venire certe affermazioni, tanto più che a quell'epoca occupava la carica di Assessore ai Lavori Pubblici? Sono affermazioni che ritengo di estrema gravità, e non perché in questo momento io voglia difendere il compagno Nicolazzi, dopo che l'Assessore Borbey lo ha definito un Ministro che è arrivato in val d'Aosta a prendere in giro i valdostani: non credo infatti che ci sia bisogno di difenderlo. Sono proprio affermazioni di questo tipo che vengono da un Segretario della D.C. a lasciarmi sorpreso!
Devo ricordare all'Assessore che nel corso della riunione della Commissione Consiliare permanente con l'Amministrazione Comunale di Saint-Rhémy è stato dato atto dell' interessamento del Ministro Nicolazzi. Il Sindaco di quel Comune ha anche riferito che l'ANAS era contraria allo spostamento del casello, e dopo la visita del Ministro Nicolazzi e l'incontro con l'Amministrazione comunale di Saint-Rhémy l'ANAS ha modificato atteggiamento in senso positivo.
L'impegno dell'On. Nicolazzi era stato ben preciso, anche se in definitiva lo scontro era con la società SITRASB e mi sembra di aver capito che la società usava quell'atteggiamento per costringere l'Amministrazione regionale ad acquistare queste azioni - ed ecco che in una posizione amministrativa favorevole la Regione acquista il 52% delle azioni, che poi diventa 63% perché la Regione è proprietaria dell'altro 12%.
Ho il dovere di ricordare all'Assessore Borbey la serietà e l'impegno del Ministro Nicolazzi nei confronti della valle d'Aosta. Già nel 1982, come Ministro dei Lavori Pubblici, aveva stanziato 42 miliardi per la tangenziale di Aosta, che allora erano sufficienti per costruire questa tangenziale, mentre oggi ne spendiamo 180 e non sono ancora iniziati i lavori!
Devo ricordare ancora l'impegno che il compagno Nicolazzi ha assunto per la variante della S.S. 26 all'altezza di Pont-Saint-Martin, per cui il Ministero ha stanziato circa 2 miliardi.
A questo punto, non mi sembra che un Ministro democristiano abbia fatto per la valle d'Aosta tanto quanto ha fatto un ministro socialdemocratico, in questo caso il Ministro Nicolazzi: tre impegni assunti, tre impegni onorati.
Posso capire che siamo in campagna elettorale, ma bisogna dare a Cesare quel che è di Cesare, per cui diamo a Nicolazzi quel che gli spetta, perché sarebbe mortificante accusarlo di non aver collaborato con la valle d'Aosta.
Era doveroso il mio intervento, non per difendere il compagno Nicolazzi che non ne ha bisogno, ma per esporre la realtà dei fatti, per non far confondere i cittadini valdostani su chi dà un contributo alla comunità valdostana.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Stévenin, ne ha facoltà.
STEVENIN (U.V.):- Nous de l'Union valdôtaine, nous pensons que l'acquisition de la majorité des actions de la SITRASB représente un gros pas de l'avant pour le développement de l'économie de Saint-Rhémy et de la 3ème communauté de montagne toute entière. Il faut reconnaître que le tunnel du Grand Saint-Bernard, si d'un côté a porté quelque place de travail, de l'autre a déçu les attentes de la population et en plus a causé une compromission du terroir pour les phénomènes du déséquilibre et a soustraction des terrains à l'économie traditionnelle de cette communauté.
Si a cela on ajoute le phénomène, généralisé à niveau de la moyenne haute montagne de la zone, du progressif abandon de l'agriculture, de l'éloignement des jeunes qui cherchaient des nouveaux emplois, et la difficulté de la possibilité d'un développement du tourisme à l'intérieur de la Commune, il faut dire que cela a causé encore une fois des évidentes conditions d'isolement de cette Commune.
Dans un tel contexte l'acquisition de la majorité des actions de la SITRASB de la part de la Région peut être considérée comme un instrument fort important pour rééquilibrer et développer toute la Communauté. Le déplacement dans notre Région du siège de la société, en effet, pourra comporter, avant tout la création de nouvelles places de travail, comme d'autres viennent de le dire, même si je suis convaincu qu'il ne s'agira pas de 150 places, mais beaucoup moins. La possibilité de contrôler les actions de la part de la Région, si elles sont finalisées d'une façon intelligente, pourra permettre de peser en première personne 2es choix de gestion de cette société. Parmi ces choix je retiens fort important ce recul du poste de péage de l'accès du tunnel, qui pourra permettre le conséquent développement de Saint-Rhémy.
Plus en général, on peut affirmer que l'installation dans la zone d'un nouveau noyau de développement pourra constituer à l'avenir un véhicule de progrès pour les zones qui gravitent autour de Saint-Rhémy, soit pour le développement des activités collatérales telles que celles de l'artisanat, du commerce, d'exercices publics, soit pour la possibilité de revaluer même du point de vue touristique cette zone, qui permettrait aussi l'intégration de ce qui est actuellement le revenu du travail agricole. D'autres avantages pourraient en découler par des accords de facilitation, par des tarifs réduits de passage pour les gens qui habitent dans cette zone et surtout par des réductions du péage pour les habitants de la troisième communauté de montagne et pour la libre circulation pour les habitants de Saint-Rhémy tout particulier remet en ce qui est la possibilité de traverser le pays (évidemment non pas celle de traverser le tunnel).
En ce qui est du problème économique, il faut aussi considérer qu'il s'agit d'un investissement qui peut devenir rentable pour notre Région soit au point de vue des recettes fiscales, soit au point des revenus d'exercices, qui pourront permettre d'amortir cet investissement dans un délai très bref.
C'est bien pour cela aussi que nous exprimons un avis favorable.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Riccarand, ne ha facoltà.
RICCARAND (N.S.):- C'è un dato piuttosto curioso che emerge da questa discussione sull'acquisto delle azioni della SITRASB ed è il fatto che da parte di tutti i Gruppi consiliari si sottolinea che il Comune di Saint-Rhémy è stato penalizzato dall'autostrada.
Non sono parole mie, ma sono parole che ha usato l'Assessore Borbey e quasi tutti quelli che sono intervenuti in questo dibattito. Addirittura il Consigliere Stévenin è giunto a mettere in discussione la stessa validità ed opportunità del tunnel del Gran San Bernardo. E' vero che su questo tunnel ci possono essere delle perplessità, però sicuramente è un'opera che ha permesso un collegamento più rapido ed intenso fra la valle d'Aosta e la Svizzera, quindi ha avuto degli aspetti positivi rispetto alla nostra Regione ed alla stessa valle del Gran San Bernardo. Il tratto autostradale che da Saint-Rhémy porta fino all'imbocco del tunnel ha avuto invece un ruolo fortemente penalizzante e negativo nei confronti del Comune e degli abitanti di Saint-Rhémy, accerchiando e soffocando il paese, rovinando e deturpando il paesaggio, ostacolando le comunicazioni all'interno del Comune, incidendo negativamente sulla stessa attività agricola, tutti elementi che ci sono stati confermati anche nell'incontro che abbiamo avuto la settimana scorsa, di cui ha parlato il Consigliere Beneforti.
Credo che questo sia un dato che dobbiamo tener ben presente, anche rispetto alla discussione che è stata fatta in questo Consiglio nei confronti di altre ipotesi autostradali. Non sempre, anzi si potrebbe dire quasi mai, questo tipo di grandi infrastrutture si traduce in un vantaggio per le comunità locali: il caso di Saint-Rhémy ne è la conferma. Adesso per ridurre i danni provocati dall'autostrada occorre acquistare il controllo delle azioni della società che la gestisce, spostare il casello ed accollarsi come Regione degli oneri che saranno notevoli e difficilmente quantificabili in questo momento.
Crediamo che questa riflessione vada fatta fino in fondo proprio nel momento in cui si rischia, con il progetto autostradale Aosta-Courmayeur, di creare altri casi Saint-Rhémy o forse anche più gravi.
Quindi in nostro voto sulla proposta di legge sarà un voto favorevole perché si tratta di liberare gli abitanti di un Comune da una pesante ipoteca che è stata posta sul loro sviluppo, e perché tutto sommato è bene che la Regione assuma il controllo di questa infrastruttura che ormai è stata costruita e che occorre in qualche modo controllare per evitare che sia troppo nociva per gli abitanti del Comune. In futuro però bisognerà fare attenzione a non 'creare situazioni simili, se non peggiori di quella che si va a tamponare oggi con questo provvedimento.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il consigliere Stévenin per il secondo intervento, ne ha facoltà.
STEVENIN (U.V.):- Seulement pour dire à M. Riccarand qu'il a mal compris mon intervention. Il ne s'agit pas là de mettre en discussion le tunnel du Grand Saint-Bernard, c'est uniquement pour la Commune de Saint-Rhémy. D'ailleurs il faut se rendre compte qu'au moment où il a été bâti le tunnel, Saint-Rhémy était encore une Commune vivante, tandis que successivement la population a abandonné ce village. Alors le problème dont je parlais, il y a quelques instants, concernait exclusivement la Commune de Saint-Rhémy.
PRESIDENTE:- E' cniusa la discussione generale. Ha chiesto di parlare il Presidente della Giunta, ne ha facoltà.
ROLLANDIN (U.V.):- Je voudrais souligner avant tout un aspect que plusieurs Conseillers ont remarqué. La disponibilité financière de l'Administration régionale a changé depuis la répartition financière, comme MM. Beneforti et Pascale ont justement dit. En effet, si on n'a pas eu la possibilité de maîtriser les différentes entreprises qui étaient à la base du développement de certaines structures c'était notamment à cause du fait que le budget ne présentait pas de disponibilités.
Parmi les aspects négatifs que M. Beneforti a souligné, un c'était celui qu'on doive arriver à présent à acheter les actions d'une société qu'autrefois avait eu l'occasion de démarrer avec la construction du tunnel. Mais quand même je crois que si l'on doit récupérer une signification essentielle de la répartition financière c'est que cette répartition doit signifier surtout autonomie, maîtrise au niveau de l'autonomie locale.
L'Administration régionale a rencontré des grosses difficultés pendant ces dernières années, et M. Maquignaz, qui a vécu cet épisode en première personne, peut en témoigner. Les Conseillers qui connaissent très bien les problèmes locaux, savent qu'il a été un des témoignages décisifs pour arriver à acheter 51% de la FIDIS. S'il y a d'un côté un discours économique, de l'autre c'est un discours essentiel de prévoir qu'au-delà du prix on puisse arriver à pouvoir décider sur certains problèmes. voilà la clé du discours.
Quant aux différentes expertises - je réponds à M. Baldassarre - elles ont eu le cours suivant: la première a été de 7,5 millions pour chacun des deux experts, la dernière de 16 millions.
Je crois qu'il y a suffisamment de bonne fois de la part des différents groupes politiques pour arriver à comprendre que le but d'une Administration régionale qui doit collaborer avec les différentes autonomies locales c'est de leur donner les moyens pour le développement de la zone, pour qu'elles soient indépendantes.
M. Pascale a soulevé le discours de l'autoport: le revenu de la viabilité en vallée d'Aoste ne doit pas signifier seulement le passage sur notre territoire, mais il faut qu'on soit maîtres chez nous. Ce n'est pas un slogan qui peut être repris à chaque échéance électorale, c'est au contraire un fait de substance et de réalité politique qui doit intervenir au moment où on a, bien entendu, la disponibilité financière pour faire certaines opérations.
A propos de la différence de prix entre les deux expertises, la première évaluation portait à 28 milliards, la deuxième est due à l'inflation par rapport à la première expertise. En effet on n'a pas acheté l'expertise qui portait à 37 milliards, compte tenu de la nécessité qu'il y aura de faire aussi des travaux, car pour résoudre le problème s'il y a une motivation réelle pour la communauté locale c'est de déplacer le poste de péage. Pour faire cela, selon la proposition la plus économique sur laquelle s'est accordée l'Administration régionale, c'est-à-dire de le déplacer à l'intérieur du tunnel, on revient à 37.000.000.000.
Les considérations que les Conseillers ont faites, en rappelant même l'histoire de ce passage, donnent un cadre suffisamment clair des motivations économiques et politiques qui ont poussé l'Administration régionale à faire ce choix, qui, je crois, va dans la bonne direction.
PRESIDENTE:- Si passa all'esame dell'articolato. Do lettura dell'art. 1:
Art. 1
Allo scopo di rendere possibile una soluzione ai problemi della viabilità del Comune di Saint-Rhémy e dell'intera vallata del Gran San Bernardo, è autorizzato l'acquisto dalla Società Finanziaria di sviluppo (FIDIS S.p.A.) con sede in Torino, del 51% del capitale sociale della Società Italiana per il Traforo del Gran San Bernardo (SITRASB S.p.A.) con sede in Torino, corrispondente a 510.000 azioni del valore nominale di lire 8.000 ciascuna, per un importo di spesa complessivo di lire 34 miliardi.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Tonino, ne ha facoltà.
TONINO (P.C.I.):- Nel ribadire il voto favorevole del P.C.I. a questo provvedimento, voglio anche dare una risposta a quella che oserei definire una reazione un po' "rabbiosa" dell'Assessore Borbey di fronte alla considerazione che abbiamo pacatamente fatto su quella che è stata una certa doppiezza della D.C., o almeno su questa conversione dell'ultimo momento, riferita a quelle che sono le perplessità, per la verità non chiarite dall'Assessore Borbey nel suo intervento, che la D.C. ancora mantiene rispetto a questo Disegno di Legge.
Si è voluto rilevare una contraddizione tra la nostra posizione favorevole all'acquisto della maggioranza del pacchetto azionario della società del traforo del Gran San Bernardo e le nostre critiche sulla costruzione dell'autostrada: si possono falsificare tutte le posizioni!
Voglio qui ribadire qual è la nostra convinzione: primo, l'ho detto nel mio intervento, in nessun caso riteniamo che la valle d'Aosta debba subire scelte esterne, operate al di fuori della nostra Regione, non possiamo e non vogliamo avere posizioni subalterne rispetto a nessuna delle questioni che interessano il nostro territorio. Questa è la posizione che manteniamo rispetto alla vicenda di Saint-Rhémy e all'autostrada del Monte Bianco, dove abbiamo detto altre volte che la D.C. ha avuto posizioni subalterne, fretta di concludere una operazione sbagliata, fretta di assecondare anche interessi speculativi esterni alla nostra Regione che vedremo manifestarsi fra non molto, fretta di provocare sul territorio della Regione dei danni che possono essere irreversibili e che si riverseranno anche sulla popolazione locale.
Per queste ragioni abbiamo dato un giudizio negativo su come si è arrivati alla scelta dell'autostrada; abbiamo proposto soluzioni alternative (quali la camionabile) che consentivano minori costi, minore impatto ambientale, lo stesso risultato sul piano della viabilità internazionale, che avrebbe mantenuto - ed anche questo ha un risvolto sulla popolazione locale - lo stesso traffico turistico per i paesi toccati. Teniamo a mente anche in questa occasione i danni arrecati a Saint-Rhémy da scelte sbagliate: lo ha detto il Consigliere Riccarand e noi lo condividiamo. Crediamo che queste questioni siano non irrilevanti, anche ai fini della concezione dell'autonomia della nostra Regione, ai fini del ruolo che questo Consiglio regionale, che le forze politiche della valle d'Aosta possono svolgere per l'autogestione del proprio territorio, per evitare di svendere ancora una volta il nostro territorio a interessi esteriori.
Questa è la nostra posizione, coerente su tutte le due questioni; lasciamo ad altri il diritto di falsificare le posizioni che abbiamo assunto, lasciamo ad altri anche svilire il dibattito di questo Consiglio sulle promesse che ha fatto in un caso il Ministro Nicolazzi o nell'altro caso il Ministro Gullotti, quasi che la valle d'Aosta dipendesse dalla bontà di alcuni Ministri della Repubblica.
Ribadiamo su queste questioni, che sono di vitale importanza per la nostra Regione, una posizione che è coerente, che non è condizionata da tentazioni elettoralistiche e che noi riteniamo essere seria.
Sull'art. 1 voglio ancora aggiungere che sarebbe positivo se una quota del capitale azionario che oggi noi acquisiamo fosse lasciata successivamente al Comune di Saint-Rhémy, con una presenza del Comune stesso nel Consiglio di amministrazione della Società. Ed anche questo aspetto si riallaccia al discorso che prima ho fatto sulla concezione dell'autonomia: questo può essere un impegno che il Consiglio si prende per il futuro nei confronti di quel Comune.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Mafrica, ne ha facoltà.
MAFRICA (P.C.I.):- Solo per fare una precisazione all'art. 1: nella proposta di legge precedente, quella sul finanziamento ai Comuni, il Comune di Saint-Rhémy si chiama Saint-Rhémy, mentre qui si chiama Saint-Rhémy-Bosses; credo che si chiami Saint-Rhémy e che in un disegno di legge sia opportuno dargli il suo nome.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Beneforti, ne ha facoltà.
BENEFORTI (D.C.):- Non per fare polemica con il consigliere Tonino, ma solo per rispondergli che non c'è alcuna doppiezza di atteggiamento da parte della D.C. su questo problema. Se la D.C. avesse avuto delle perplessità, le aveva allora come le ha oggi; però oggi ritiene che questa scelta si debba fare nell'interesse della comunità, perché solo acquisendo questo 51% di azioni è possibile realizzare quegli obiettivi che la popolazione di quella zona si è data. Le nostre perplessità derivano dal fatto di non essere riusciti ad ottenere dalla società SITRASB un atteggiamento diverso, e ho già detto nel corso del mio intervento che l'aspetto negativo di tutta la vicenda è proprio quello di una società che per 15 anni non ha voluto aprire un dialogo nè a livello di comunità nè tantomeno a livello di Regione.
Oggi abbiamo la possibilità di acquisire queste azioni, ma se non ci fosse stato il riparto fiscale non avremmo avuto la disponibilità finanziaria, la società SITRASB avrebbe continuato a fare quello che ha fatto fino ad oggi e la popolazione di Saint-Rhémy sarebbe rimasta nelle condizioni in cui si è sempre trovata.
Non ci sono dunque problemi di elezioni, Consigliere Baldassarre. Forse il Consigliere Baldassarre le pensa a casa degli altri perché le fa a casa sua. Come rappresentante del mio gruppo ho voluto andare a Saint-Rhémy per farmi riconfermare quali erano i presupposti sui quali si doveva basare questo impegno da parte della Regione ed oggi siamo qui per portare avanti questo discorso. Faccio una sola raccomandazione, che ho sempre scritto quando facevo il sindacalista: in valle d'Aosta bisogna programmare ed utilizzare capitali esterni nella misura in cui è strettamente necessario servirsene, onde evitare ogni speculazione e colonizzazione, come è dimostrato in certi casi che sono accaduti.
Annuncio a nome della D.C. il nostro voto favorevole.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Baldassarre, ne ha facoltà.
BALDASSARRE (P.S.D.I.):- Prendo la parola per ribadire il mio voto favorevole.
Naturalmente è doveroso ricordare al collega Consigliere Beneforti che gli uomini della D.C. sono stati i maestri di certi giochi, come il Consigliere Beneforti li ha definiti, e su questo non c'è alcun dubbio! Potremmo essere stati degli allievi....
A questo punto la D.C. mi deve spiegare come mai fino a dieci giorni fa era contraria all'acquisto delle azioni della SITRASB. In Consiglio, all'improvviso, la D.C. cambia parere: ecco perché ho fatto una riflessione ad alta voce. Inoltre non ho accusato la D.C., perché mi sono riferito ad alcune forze politiche. Le altre forze politiche non hanno sentito il dovere di difendersi, mentre la D.C. si è subito risentita tramite il Consigliere Beneforti. Allora i dubbi si allargano, si confermano certi sospetti che avevo avanzato nel mio primo intervento facendo quella riflessione ad alta voce che le elezioni costano, per cui a questo punto proporrei addirittura di sospendere questo provvedimento, per fare chiarezza.
PRESIDENTE:- Con una correzione tecnica che riguarda la denominazione del Comune di Saint-Rhémy, per cui viene tolta la seconda parte della dizione, cioè Bosses, metto in approvazione l'art. 1:
ESITO DELLA VOTAZIONE
Presenti, votanti e favorevoli: 30
Il Consiglio approva all'unanimità
PRESIDENTE:- Do lettura dell'art. 2:
Art. 2
La Giunta regionale è delegata all'adozione di tutti i provvedimenti necessari per l'applicazione del precedente articolo 1.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Tamone, ne ha facoltà.
TAMONE (U.V.):- Solo per fare una breve dichiarazione di voto.
Veramente oggi credevo proprio di aver di nuovo assistito - l'ho già detto altre volte - ad uno di quei films di Fellini dove le cose prendono tutto un altro aspetto. Ognuno oggi qui ha rivendicato la paternità di questo provvedimento e proprio l'Union valdôtaine ci fa la figura del cornuto. Forse hanno ragione quelli che parlano del momento elettorale: se questo disegno di legge l'avessimo approvato sei mesi fa, sarebbe senza dubbio passato con un altro stile e spirito. E' inutile che si tenti di negarlo, l'elezione conta sempre, ed allora secondo me l'elezione ha inquinato tutto il discorso. Per esempio, ha inquinato il discorso del Consigliere Maquignaz che dice sempre la verità ma che stavolta non l'ha detta, ha inquinato i discorsi del Segretario del P.C.I., anche lui abituato a dire la verità ma che oggi non l'ha detta, infine ha inquinato i discorsi della D.C. che nel 1982 diceva delle cose atroci contro l'acquisto di queste azioni e che oggi è d'accordo.
Mi ricordo che la discussione sull'argomento in questo Consiglio nacque nell'ottobre 1982, con una interpellanza del gruppo del P.C.I. che chiedeva come mai la Giunta, presieduta dall'allora Presidente Andrione, avesse dato l'incarico di valutare il valore della società FIDIS. A quel punto il P.C.I. si scatenò e disse che quella era una azione che non si doveva fare: e questa è la linearità!
Credo che anche i piccoli feudi possano interessare i grandi conti e i grandi baroni. E' così e si ha questa tremenda impressione perché adesso le posizioni che erano contrarie si sono ribaltate e sono diventate favorevoli, ed io ne sono contento perché noi eravamo favorevoli fino dall'inizio.
Sono d'accordo con il Presidente Rollandin che nella fattispecie non strategia si tratta di piccolo cabotaggio, ma si tratta di strategia, e per mio conto questo è un atto strategico fondamentale per la regione autonoma valle d'Aosta e mi auguro che se ne possano realizzare altri per strutture analoghe che da noi esistono. E' indubbio che questa struttura abbia creato dei problemi al Comune di Saint-Rhémy, il quale ha perso popolazione in maniera rilevante a causa di questa presenza; però esistono problemi di spopolamento della montagna anche là dove non esistono le strade ed i trafori, e potremmo citare gli esempi di Pontboset, Ollomont, Lillianes, Fontainemore, per non parlare poi della media montagna.
Quindi siamo contenti di votare a favore di questo disegno di legge, siamo felici che la Regione autonoma della valle d'Aosta abbia avuto la possibilità di dimostrare la sua autonomia avendo delle disponibilità finanziarie (perché anche questo è verissimo: è inutile che si canti tanto quando non si può incidere!) Mi spiace di dover ripetere al Consigliere Riccarand quel che gli ho detto l'altro giorno a Saint-Rhémy: la vicenda dell'autostrada che stiamo per costruire non può essere assolutamente collegata con questa, perché sono due vicende che vanno su binari che non sono paralleli ma che sono gli uni perpendicolari agli altri, con due logiche ben differenti. La Regione autonoma valle d'Aosta prende in questo momento un'attitudine nei confronti dell'autostrada del Monte Bianco che non è assolutamente paragonabile a quella che ha dovuto prendere nel 1959-60 nei confronti della struttura del traforo del Gran San Bernardo e se volete anche di quello del Monte Bianco perché allora mancavano i fondi. E' una filosofia completamente contraria, che ci vede già preminenti oggi e che ci dà tutte le possibilità di essere, in questa situazione, determinanti per tutte le volontà che incideranno su questa realizzazione. E poi la parte dell'autostrada che potrebbe incidere maggiormente sulla vita dei Comuni è già libera oggi, perché la filosofia che vede l'ultimo casello a Morgex è già stata ideata e portata avanti proprio nello spirito di far usare liberamente alle popolazioni di quella zona questa autostrada fino al traforo.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare l'Assessore al Turismo, urbanistica e beni culturali Borbey, ne ha facoltà. Raccomando di attenersi strettamente all'art. 1 e di non riaprire la discussione generale.
BORBEY (D.C.):- Dato che la discussione su questo disegno di legge, che è un intervento prettamente amministrativo di grossa importanza politica, si è tramutata in un discorso prettamente politico, devo dichiarare, sempre a nome della D.C., al Consigliere Baldassarre - che non so se parla a nome del P.S.D.I., dal quale tramite la mia persona la D.C. ha preso le distanze proprio per la rappresentanza che ha il P.S.D.I. in questo Consiglio regionale, quando invece è stata vicina a questo partito a livello di Consiglio comunale per la rappresentanza che a quel livello il P.S.D.I. aveva - a noi non è mai piaciuto fare dei personalismi, ma in questo momento dobbiamo perché il il P.S.D.I. è sempre stato vicino al nostro partito, ma in questo momento non lo riteniamo degnamente rappresentato perché il discorso politico deve essere chiaro ed onesto.
Quando un Consigliere, a nome del proprio partito, dichiara che la D.C. sino a dieci giorni fa aveva dei dubbi o era contraria a questo provvedimento, queste sono dichiarazioni false e tendenziose. Questo disegno di legge è stato presentato il 25 marzo dalla Giunta regionale, di cui fanno parte due Assessori democristiani, Fosson ed il sottoscritto. I due Assessori democristiani hanno sottoscritto il provvedimento sentita la direzione del partito e del comitato, dopo approfondite discussioni e dopo che la D.C. lo ha ritenuto valido, quindi non è un giorno o dieci. Se il Consigliere Baldassarre ritiene che la voce della D.C. sia a livello di un suo coéquipier, forse vicino alla D.C. nella piazza di Aosta, sbaglia: il nostro partito ha una direzione, un gruppo consiliare, degli Assessori e un Segretario.
Noi rifiutiamo questa impostazione politica del Consigliere Baldassarre e chiediamo scusa a tutto il Consiglio regionale di questa bagarre: la D.C. ha reagito forse con un po' di veemenza, perché questo è il nostro carattere, a differenza del P.C.I., rappresentato dal Consigliere Tonino, che è abituato a fare uno slalom speciale. Ribadisco che la D.C. è favorevole a questo disegno di legge e lo abbiamo dichiarato in forma ufficiale non dieci giorni fa, quando lo ha dichiarato il Consigliere Baldassarre, ma quando la Giunta l'ha presentata ufficialmente al Consiglio regionale.
PRESIDENTE:- Assessore Borbey, io ho dato la parola all'Assessore al turismo, non al Segretario politico della D.C.! Prego i colleghi Consiglieri di riportare il dibattito nella sua sede naturale. Ha chiesto di parare il Consigliere Baldassarre, per fatto personale: mi dica il fatto personale.
BALDASSARRE (P.S.D.I.):- Ma lei, Signor Presidente, non l'ha sentito il fatto personale? ...(ILARITA')... Il fatto personale è la dichiarazione che ha fatto l'Assessore Borbey nei confronti della rappresentanza del P.S.D.I. in questo Consiglio, quindi della mia persona... ...(INTERRUZIONE)... Effettivamente non so da quanti anni Borbey faccia l'Assessore, ma di questo mi meraviglio: continua a farlo! E' un mistero della natura! ...(ILARITA')...
Io ho espresso un giudizio politico, che non era rivolto alla D.C. Il fatto che l'Assessore Borbey non nutra stima nei miei confronti, proprio non mi interessa; faccio l'opposizione in questo Consiglio, la faccio con convinzione perché vedo che questa maggioranza con la D.C. è incapace ad amministrare la vita pubblica; non ho nel mio partito Assessori o Consiglieri sotto inchiesta dalla Magistratura, non ho una campagna pubblicitaria di appalti pilotati, mentre l'Assessore Borbey questa ce l'ha, ma nonostante questo l'Assessore Borbey continua a sedere sui banchi della maggioranza.
La D.C. ha rinunciato a fare della politica, ed io, personalmente, e come socialdemocratico, starei lontano dalla D.C. il più possibile, quindi mi auguro che fino al 1988 stiamo sempre più lontani, anche perché la connessione può essere pericolosa con questa Democrazia Cristiana. Per restituire un giudizio personale all'Assessore Borbey, come lui ha fatto nei miei confronti, io gli dimostro che sono un signore, glielo darò privatamente il giudizio, perché l'Assessore Borbey e tutto il suo gruppo rappresentano la D.C. in malo modo, indegni di un partito che essi definiscono popolare, mentre sono succubi dell'U.V. e degli altri partiti, incollati alla poltrona col mastice e nessuno li smuove!
Speriamo che eventi esterni li scollino e la D.C. passi all'opposizione, ma sempre lontano dal P.S.D.I.!
PRESIDENTE: Metto in approvazione l'art. 2:
ESITO DELLA VOTAZIONE
Presenti, votanti e favorevoli: 30
Il Consiglio approva all'unanimità
PRESIDENTE:- Dopo l'art. 2 c'è un emendamento aggiuntivo di un articolo 2 bis proposto dalla Commissione permanente di cui do lettura:
Le designazioni di competenza regionale nel Consiglio di amministrazione e nel collegio sindacale saranno effettuate con deliberazione del Consiglio regionale.
Lo metto in approvazione:
ESITO DELLA VOTAZIONE
Presenti, votanti e favorevoli: 30
Il Consiglio approva all'unanimità
PRESIDENTE:- Do lettura dell'art. 3, che diventa art. 4:
Art. 3
La spesa di lire 34 miliardi derivante dall'applicazione della presente legge graverà sul capitolo "Spesa per la partecipazione azionaria alla SITRASB S.p.A." che si istituisce nella parte Spesa del bilancio di previsione della Regione per l'esercizio 1985.
Alla copertura dell'onere di cui al comma precedente si provvede:
- per lire 28 miliardi mediante prelievo di pari somma dal Cap. 50150 "Fondo globale per il finanziamento di spesa per ulteriori programmi di sviluppo
- Spese di investimento" - settore II
- sviluppo economico del bilancio di previsione per l'esercizio 1985;
- per lire 6 miliardi mediante utilizzo della maggiore entrata derivante dal riparto fiscale di cui alla legge 26 novembre 1981, n. 690, accertata sul capitolo 1300 della parte Entrata del bilancio stesso.
PRESIDENTE: Metto in approvazione l'art. 3:
ESITO DELLA VOTAZIONE
Presenti, votanti e favorevoli: 30
Il Consiglio approva all'unanimità
PRESIDENTE:- Do lettura dell'art. 4, che diventa art. 5:
Art. 4
Al bilancio di previsione della Regione per l'esercizio 1985 sono apportate le seguenti variazioni:
Parte entrata
(Variazione in aumento)
Cap 1300 "Quote fisse di ripartizione delle tasse ed imposte erariali sugli affari di cui all'art. 3 della legge 6.11.1981, n. 690
01 Imposta sul valore aggiunto
02 Imposta di registro
03 Imposta di bollo
04 Imposta erariale dovuta per la trascrizione, iscrizione e annotazione di atti nel P.R.A.
05 Imposte ipotecarie
06 Tasse concessa governative
07 Tasse di pubblico insegnamento
08 Tasse di circolazione sui veicoli a motore e rimorchi immatricolati nel la Regione".
£ 6.000.000.000
Parte Spesa
(Variazione in diminuzione)
Cap. 50150 "Fondo globale per il finanziamento di spesa per ulteriori programmi di sviluppo - Spese di investimento"
£ 28.000.000.000
(Variazione in aumento)
Settore I - Assetto del territorio e tutela dell'ambiente.
Programma 2.2.1.03 - Viabilità
Cap. 26700 (di nuova istituzione) "Spese per la partecipazione azionaria alla SITRASB S.p.A. Legge Regionale...."
£ 34.000.000.000
PRESIDENTE: Metto in approvazione l'art. 4:
ESITO DELLA VOTAZIONE
Presenti, votanti e favorevoli: 30
Il Consiglio approva all'unanimità
PRESIDENTE:- Do lettura dell'art. 5, che diventa art. 6:
Art. 5
La presente legge è dichiarata urgente ai sensi del terzo comma dell'art. 31 dello Statuto speciale ed entrerà in vigore il giorno successivo a quello della sua pubblicazione nel Bollettino Ufficiale della Regione. E' fatto obbligo a chiunque spetti di osservarla e di farla osservare come legge della Regione Valle d'Aosta.
PRESIDENTE: Metto in approvazione l'art. 5:
ESITO DELLA VOTAZIONE
Presenti, votanti e favorevoli: 30
Il Consiglio approva all'unanimità
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare per dichiarazione di voto il Consigliere Mafrica, ne ha facoltà.
MAFRICA (P.C.I.):- Il nostro Gruppo è favorevole a questo disegno di legge e ritiene che con questo provvedimento si risolva un problema e ci siano le premesse per atti politici significativi nella gestione del territorio della valle d'Aosta.
Per amore di verità, perché le interpellanze non sono mai seguite con la dovuta attenzione in questo Consiglio, essendo stato colui che le ha illustrate ed ha seguito il dibattito in prima persona, devo precisare che il nostro Gruppo ha fatto due interpellanze su questo problema, la prima nel 1982 chiedendo notizie su questo incarico dato ai tecnici per la valutazione, e alla risposta dell'allora Presidente Andrione il nostro gruppo ha detto che attendeva di vedere gli esiti di quella perizia; una seconda interpellanza è stata fatta quando abbiamo visto fra le delibere nuovamente l'incarico, in quell'occasione il Presidente della Giunta ha detto che c'erano delle difficoltà rispetto all'opinione che si aveva in precedenza. Anche allora ci siamo tenuti cauti, dicendo che avremmo valutato; quando abbiamo valutato il disegno di legge non abbiamo avuto dubbi, come sanno quelli che di queste cose si sono occupati.
PRESIDENTE:- Ha chiesto di parlare il Consigliere Aloisi, per dichiarazione di voto, ne ha facoltà.
ALOISI (M.S.I.):- Il M.S.I. è favorevole a questo disegno di legge con la sola raccomandazione alla Giunta di andare incontro alle esigenze della popolazione, quindi addivenire ad uno spostamento del casello.
Dichiaro che voteremo a favore del provvedimento.
PRESIDENTE:- Si passa alla votazione segreta sul complesso della legge:
VOTAZIONE PER SCRUTINIO SEGRETO
ESITO DELLA VOTAZIONE
Presenti 31
Votanti 31
Favorevoli 28
Contrari 3
Il Consiglio approva