Oggetto del Consiglio n. 115 del 24 febbraio 1983 - Resoconto
OGGETTO N. 115/VII - PROBLEMI CONCERNENTI IL RISANAMENTO DEL BESTIAME - (Interrogazione).
PRESIDENTE: Dò lettura dell'interrogazione presentata dal Consigliere Carlassare:
INTERROGAZIONE
- Presa visione del documento elaborato dalle Associazioni Agricoltori della Valle d'Aosta, Eleveurs valdôtains, Union des Campagnards Valdôtains;
- Ritenendo di fondamentale importanza per tutta la Comunità valdostana la risoluzione del grave problema del risanamento del bestiame;
INTERROGA
l'Assessore all'Agricoltura e Foreste e l'Assessore alla Sanità ed Assistenza Sociale per conoscere:
1°) come intendano operare nel prossimo futuro per affrontare e risolvere questo problema;
2°) quali risultati ha dato sinora la campagna del risanamento del bestia me iniziata nell'estate del 1982;
3°) quali i limiti e le principali difficoltà incontrate;
4°) quali le cause o le colpe di detti limiti e difficoltà.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare l'Assessore alla Sanità ed Assistenza Sociale Rollandin, ne ha facoltà.
ROLLANDIN - (U.V.): Je réponds aux différentes questions, car je pense que nous aurons la possibilité d'en parler encore lorsque le Président de la Commission présentera au Conseil le document final.
Quand à la première question, comme on a déjà souligné, il y a toute une série de lois nationales et régionales qui concernent ce problème et qu'on veut faire respecter. Pour le futur nous espérons qu'il y ait une meilleure collaboration entre les différents organismes, surtout entre les différents opérateurs, afin de pouvoir rejoindre de bons résultats. Si l'on considère les résultats obtenus jusqu'à maintenant, la moyenne enregistrée montre un pourcentage de 8,23%-les données se réfèrent au 30 décembre de l'année dernière. Il faut aussi tenir compte qu'on est en train de faire de nouveau les examens aux animaux là où les résultats étaient douteux à la première épreuve.
A la fin nous aurons des données plus précises.
Malgré tout, il y a des résultats qui nous permettent d'augmenter les contributions aux éleveurs, car tout en ayant le même budget, vu qu'il y a eu une baisse des cas d'animaux malades et puis que le nombre d'animaux est encore augmenté, je pense que les résultats commencent à être évidents, tout en considérant qu'il y a encore plusieurs difficultés dont on a parlé dans les différentes Commissions.
On a pu constater qu'il y a des relations difficiles entre les Régions qui sont intéressées à ce problème, tout particulièrement en tenant compte qu'il y a plusieurs éleveurs qui, pendant l'hiver, descendent au Piémont et remontent pendant l'été quand ils vont à l'alpage, et encore qu'il y a plusieurs éleveurs du Piémont qui envoient leur bétail en alpage, en été, dans nos montagnes. Alors c'est justement dans ces cas qu'on a constaté le plus haut pourcentage d'animaux malades.
A la dernière question je réponds que le travail qu'on a envisagé à niveau de cette Commission, a pour but l'élimination de toute une série d'inconvénients qui se sont produits pendant ces années et qui nous ont empêché d'avoir des résultats meilleurs; par exemple la question de la désinfection, du contrôle des animaux, qu'il faut faire au moment de l'achat du bétail, pour éviter d'avoir des animaux qui doivent tout de suite être abattus.
Pour le restant, il faudra reprendre le discours de l'accessibilité et surtout de l'hygiène des étables, autrement on n'arrivera jamais à obtenir de bons résultats.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Carlassare, ne ha facoltà.
CARLASSARE (Dem.Prol.Nuova Sin.): Sono al corrente del documento, molto laborioso, che ha comportato notevoli difficoltà per la sua stesura in quanto si è trattato di affrontare un gravissimo problema, estremamente reale, su cui si scontrano interessi altrettanto reali ed immediati da parte degli allevatori, che non sempre possono coincidere con certe garanzie igienico-sanitarie.
Il fine ultimo di questa interrogazione, rivolta volutamente ai due Assessori, era quello di eliminare possibilmente quelle che mi sono sembrate, seguendo le discussioni nella Commissione preposta alla stesura di questo documento, delle notevoli sfasature tra l'operato dell'Assessorato all'Agricoltura, competente per tutta una serie di questioni inerenti il bestiame, e l'Assessore alla Sanità, competente per quanto riguarda invece il problema del risanamento del bestiame.
Ritengo che il superamento dell'attuale situazione sia ottenibile solo attraverso un preciso coordinamento dei due Assessorati interessati, perché diversamente si viene a creare un clima di scaricabarile per colpe o meriti che non sempre esistono. D'altra parte, alcune dichiarazioni fatte in quella Commissione da parte dell'Assessore alla Sanità, riprese anche nell'ultima parte del suo intervento, affermano che in ultima analisi uno dei punti cardine per una seria e corretta politica di risanamento consiste nell'avere degli ambienti igienici, e questo non può essere fatto che operando in armonia con l'Assessorato Agricoltura e Foreste.