Oggetto del Consiglio n. 2670 del 11 marzo 1987 - Resoconto
OGGETTO N. 2670/VIII - SVOLGIMENTO DI INTERPELLANZE SUL PROBLEMA DELLA DROGA IN VALLE D'AOSTA.
PRESIDENTE: I lavori riprendono con le risposte, che non sono state completate questa mattina, da parte dei componenti della Giunta interpellati, sull'argomento della droga ed esattamente per quanto concerne gli oggetti nn. 18, 19, 20, 21 e 22 dell'ordine del giorno.
Ha chiesto la parola l'Assessore alla Pubblica Istruzione, Faval; ne ha facoltà.
FAVAL (U.V.): A juste titre on a évoqué le rôle que l'école peut et doit jouer dans la question de la drogue. Je crois qu'il est indispensable de connaître les moyens, les limites et les organes à qui il est possible de demander d'intervenir dans cette question délicate. Dans ce sens, je voudrais rappeler qu'en ce qui concerne l'école, ce sujet s'inscrit dans le programme d'éducation sanitaire, qui appartient aux activités de l'école, normalement dans le cadre d'un programme élaboré par le Conseil d'établissement ou par l'ensemble des enseignants, même sous des formes assez complexes. De façon périodique, les dispositions émanant du Ministère, sont adressées aux différents organes et responsables de ce secteur.
Je veux aussi rappeler qu'au mois d'octobre dernier, le Comité prévu par la loi 685 a été reconstitué. Il est composé de plusieurs personnes, dont des chefs d'établissement, des enseignants, des étudiants, des parents, des représentants du tribunal, de la police, de l'Unité Sanitaire Locale, etc.. Il a e devoir et la possibilité de faire des propositions sur l'activité à mener au sein de l'école.
Je peux aussi vous rappeler une série d'interventions déjà effectuées à l'école: en 1985, un cours pour les parents des écoles primaires de la deuxième circonscription scolaire de la ville d'Aoste a été mis au point par le Bureau de l'éducation à la santé, qui dépend directement de l'Assessorat de l'Instruction Publique. Le financement a été pris en charge par notre Assessorat.
De mai à décembre 1985, un projet "jeunes 1985" a été mis sur pied. Des rencontres régionales ont été organisées pour sa présentation aux différents responsables des écoles moyennes et supérieures et aux enseignants et étudiants intéressés. Le bureau compétent exerçait, pendant cette période, les fonctions de coordination de cette activité. Par ailleurs, la participation d'étudiants valdôtains à la phase nationale des travaux sur le projet "jeunes 1985", qui s'intéressait aussi aux problèmes de la drogue, avait été réalisée.
En septembre 1985 s'est tenu un cours à l'intention des enseignants de l'école primaire, organisé une fois encore par le Bureau de l'éducation à la santé et dont le financement a été assumé par l'Assessorat de l'Instruction Publique. En novembre 1985 a eu lieu un cours pour les enseignants des écoles moyennes inférieures, selon les mêmes modalités. En mars 1986 un cours a été organisé à l'intention des enseignants de l'école "Prosper Duc" de Châtillon et en décembre 1986 il y a eu un cours d'information pour les enseignants et les parents des élèves du lycée classique.
Inutile, je crois, de se cacher les difficultés inhérentes à ce domaine de la prévention contre la drogue. On ne peut oublier que dans es pays où le fléau de la drogue, depuis plus longtemps que chez nous, a intéressé l'opinion publique et la communauté, différentes expériences ont été faites. Malheureusement, il n'est aucun exemple auquel s'accrocher pour l'appliquer ici d'une manière positive.
On sait qu'aux Etats Unis certaines tentatives ont été faites, tout comme dans d'autres pays d'Europe, mais aucune n'a donné de bons résultats quant à la prévention. Cela ne nous empêche évidemment pas d'aller de l'avant mais on ne peut nier que le plus gros problème - permettez-moi ici de formuer un avis personnel - ne consiste pas dans la recherche d'une série d'activités mais plutôt de toucher les pays et les producteurs de drogue. Vous savez très bien que cela est lié à des aspects politiques (je n'ai pas dit de partis) car dans certains pays le commerce de la drogue sert à financer guérillas et autres.
Je ne voudrais néanmoins pas vous faire oublier ce que j'ai dit, à savoir que nous pouvons et devons solliciter les différents organes pour faire un autre travail, mais n'espérons pas résoudre le problème s'il n'y a pas une volonté différente par rapport au problème de fond, qui est celui d'empêcher que l'on ne produise la drogue.
PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta Rollandin; ne ha facoltà.
ROLLANDIN (U.V.): Il n'y a pas grand chose à ajouter aux affirmations des Assesseurs, sinon un aspect: étant donné les difficultés de ce problème, ces derniers temps, face aux événements que tout le monde connaît, il a été prévu d'avoir une coordination plus étroite dans les différents secteurs.
C'est, je crois, ce que souhaitaient les conseillers par leurs diverses prises de position. Au-delà de l'attention portée au phénomène de la drogue, les Assesseurs ont raison de dire que es aspects sont différents.
En ce qui nous concerne, en tant qu'Exécutif, nous avons envisagé de rencontrer les différents comités, créés en vertu de la loi 685, et suite à ces rencontres, qui feront surgir plusieurs propositions, nous pourrons prévoir un comité de coordination susceptible de travailler dans certains secteurs, qui seront ensuite exploités par les différents assessorats, en fonction de certaines lignes: par exemple à l'intérieur de l'école et, partant, les mesures à prendre en matière de santé, de prévention.
Des rencontres ont déjà été organisées avec les comités. Sur la base du rapport qui sera alors élaboré, des entretiens pourront avoir lieu avec les commissions compétentes, ou bien un rapport pourra être soumis à l'attention du Conseil et ce en vue d'une orientation précise de l'Administration régionale.
Je voudrais encore ajouter que des rencontres ont eu lieu avec les représentants de l'ordre public; d'autres sont prévues avec les organes de la Magistrature pour que l'Administration régionale puisse disposer de certaines données et, partant, renseigner les familles et se constituer un réseau opérationnel qu'elle n'avait pas jusqu'à présent.
Telle est ma réponse, on ne peut plus sérieuse, face à un problème qui ne concerne pas seulement les jeunes, mais aussi les moins jeunes.
PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Consigliere Baldassarre; ne ha facoltà.
BALDASSARRE (P.S.D.I.): Vorrei subito precisare che non condivido certi atteggiamenti dell'Assessore alla Sanità ed Assistenza Sociale, il quale, quando non si prepara "la lezione" da tenere in Consiglio, incomincia ad inventarsi che noi Consiglieri non lo seguiamo, non lo ascoltiamo, non leggiamo (forse si voleva riferire a "Il Sole-24 Ore") e che, quindi, parliamo tanto per parlare.
Però, le iniziative dell'Assessore alla Sanità non sono neanche a conoscenza de "La Stampa", tant'è che nell'edizione del 15 gennaio 1987, in un articolo a firma di Pietro Cerati, si può leggere: "La realtà vale molto più di conferenze, filmati e tavole rotonde. Troppi silenzi vi sono stati finora sulla droga ed il pericolo è stato sottovalutato dai cittadini. Per il timore di creare dell'allarmismo si è finito per far passare sotto silenzio episodi terribilmente emblematici, che potevano dimostrare ai ragazzi dove conduce l'assuefazione agli stupefacenti".
Quindi, non solo il sottoscritto, o qualche altro Consigliere, non si è accorto delle attività svolte dall'Assessorato, ma neanche il quotidiano "La Stampa", che potrebbe essere considerato come l'organo ufficiale per la diffusione di iniziative importanti, come appunto quelle relative alla droga. Chiedo quindi all'Assessore alla Sanità di essere più prudente nelle sue affermazioni. Egli dice di aver fatto, ma nessuno si è accorto di quello che ha fatto, tant'è vero che ci sono stati 7 od 8 morti per droga, in questo ultimo periodo, ma non si è sentito nulla su eventuali campagne promosse per sensibilizzare l'opinione pubblica sul problema della droga. Bisogna fare qualche cosa e non si devono sollevare polemiche intorno ad un problema così importante, come pure non si deve ricorrere al gioco delle parti.
Noi, come minoranza, abbiamo presentato tutti insieme queste interpellanze, proprio per porre all'attenzione del Consiglio regionale, e quindi dell'opinione pubblica, questo grave problema, visto che ciò non era stato fatto dagli organi competenti. Noi concordiamo che sia necessario fare qualche cosa, però non siamo d'accordo con quanto ha proposto il Consigliere Aloisi, che ritiene opportuno il ripristino della pena di morte. Noi ci consideriamo molto lontani dalla sua richiesta, però riteniamo necessario fare qualche cosa perché i giovani si rendano perfettamente conto delle situazioni in cui potrebbero venirsi a trovare.
Sono d'accordo con il Consigliere Breuvé Lilliana sulla necessità del ricupero dei tossicodipendenti. Lei ha sollevato un problema estremamente importante, che merita un'attenta riflessione da parte nostra, perché è realmente necessario intervenire nel ricupero totale di coloro che, volontariamente od involontariamente, possono essere caduti nelle tristi maglie della droga.
Io mi auguro, quindi, che da questo dibattito emerga finalmente alla luce del sole il grave fenomeno dell'attuale emergenza nei confronti del problema della droga e voglio sperare che le autorità competenti assumano tutti i provvedimenti necessari per poter, anche se non eliminare del tutto (cosa che ritengo assolutamente impossibile), almeno diminuire certe situazioni che allarmano la popolazione.
PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Consigliere Aloisi; ne ha facoltà.
ALOISI (M.S.I.): Io penso che su questo tema tanto delicato e drammatico, al di là delle varie posizioni od interpretazioni, sia opportuno, anzi necessario, che tutte le Forze politiche concordino sul punto essenziale di fare qualche cosa di costruttivo. Credo che l'azione di ogni Forza politica, ed in specie di quelle dell'opposizione, che hanno presentato tutte queste interpellanze, abbia voluto sollecitare l'Amministrazione regionale a prendere a cuore questo problema, che sta diventando molto delicato anche nella nostra Regione.
Nel merito di certe dichiarazioni fatte dall'Assessore, specie in riferimento ai molti dibattiti ed alle molte riunioni su questo tema, tengo a precisare che nessuno ha messo in dubbio che ciò si sia realmente verificato, tant'è che il sottoscritto aveva addirittura evidenziato certe iniziative intraprese dall'Assessorato. Io ho solo criticato le troppe riunioni, i troppi dibattiti ed incontri, senza però che si risolvessero i problemi reali.
La proposta che io mi sono permesso di fare concerne la creazione di un centro valido per il ricupero dei tossicodipendenti, nel quale essi abbiano la possibilità, oltre che di vivere in un ambiente diverso e che li aiuti, grazie alla collaborazione di personale specializzato, di uscire dal mondo della droga e di intraprendere un'attività lavorativa.
Il problema più drammatico, forse l'epicentro di tutto il problema, è appunto il lavoro. Questi giovani, infatti, anche se aiutati ad entrare nella fase del ricupero, non riescono a risolvere definitivamente il problema se non trovano un'occupazione, perché sono destinati a ricadere ancora nella drammatica situazione dalla quale tentavano di uscire. Inviterei quindi la Giunta ad analizzare a fondo questo aspetto, che tende a prestare attenzione al ricupero, accompagnato, però, da una attività lavorativa, perché solo così si riuscirà ad alleviare il problema.
Nel merito della pena di morte, debbo precisare di non aver fatto nessuna proposta del genere in quest'aula. Ho solo ricordato che noi, come Movimento Sociale Italiano, abbiamo proposto, a livello nazionale, la pena di morte per i grandi spacciatori di droga. Noi siamo convinti che, per arginare questo drammatico fenomeno, bisogna arrivare a dei rimedi estremi e quindi condividiamo, e ce ne siamo fatti promotori, la proposta della pena di morte per i grandi spacciatori, perché siamo convinti che solo così si riuscirà a ridurre questa drammatica piaga dell'era moderna. Grazie.
PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Consigliere Sandri; ne ha facoltà.
SANDRI (N.S.): Il Presidente mi consentirà di fare una piccola osservazione sull'intervento di questa mattina del Consigliere Aloisi, anche se la sua parziale ritrattazione, testé fatta, mi dà ampiamente ragione.
Credo che tutti si rendano conto che non si può scherzare su questo tema e, soprattutto, non si possa scherzare sul diritto alla vita, nel senso che la proposta della pena di morte è una realtà che va al di là di ogni senso. Io credo che i grandi spacciatori di droga debbano essere colpiti pesantemente, ma sempre nel rispetto delle regole democratiche, che, per fortuna, in Italia e, per i francofili, anche in Francia dopo l'avvento di Mitterand sono ormai un diritto acquisito (mi riferisco, ovviamente, al diritto a non essere uccisi dai propri simili).
Nel merito dell'interpellanza, vorrei fare alcune osservazioni, perché mi sembra che tutti i problemi della Sanità, toccati dalla mia interpellanza, siano stati confermati dall'Assessore. Innanzitutto, ci siamo resi conto che effettivamente mancano le strutture ed i servizi di cura e riabilitazione per i tossicodipendenti, tant'è che si intende realizzare un programma per superare questo problema. Questo è positivo. Tuttavia, abbiamo anche sentito dire che la Commissione, che dovrebbe aiutare il politico a svolgere questo compito, è in realtà inefficiente, perché non ha dato risposte e neppure indicazioni, accetta supinamente la legge del più forte, e cioè le circolari del Ministero, e non è capace di produrre assolutamente niente. Questo è un fatto grave! Io credo che tutti dobbiamo meditare un pochino sul funzionamento di questa Commissione.
Vorrei sottolineare che questa mattina l'Assessore ci ha confermato che mancano gli operatori idonei alla costituzione di questi centri e, quindi, si è obbligati a rivolgersi a delle strutture private o comunque a cooperative di volontari, ma mancano gli operatori anche per la programmazione, per i piani di intervento e mancano, in ogni caso, operatori all'altezza di questo difficile problema.
È importante riconoscere che oggi le strutture psichiatriche presenti in Valle d'Aosta non sono più in grado di sopportare l'enorme carico di lavoro e che è necessario giungere a tappe forzate ad una specie di territorializzazione del servizio, con il rafforzamento dei centri di igiene mentale territoriali, che facciano capo all'Unità operativa di psichiatria, ma che abbiano anche una loro specifica funzione. Inoltre, se saremo obbligati a stipulare convenzioni con delle strutture private, dovremo necessariamente identificare chi sarà preposto al controllo qualitativo di tali strutture.
Giustamente, infatti, questa mattina il Consigliere Mafrica diceva che noi abbiamo un elenco di 146 strutture, ma non abbiamo alcuna indicazione su quelle che possono essere considerate valide. Le strutture devono essere controllate proprio per evitare scadimenti di qualità che, specie in questi casi, sarebbero estremamente deleteri. Pertanto, dobbiamo predisporre delle strutture territoriali di primo "accueil" (che spero possano essere menzionate nel Piano sanitario) in grado di fare degli interventi di controllo sulle strutture riabilitative ed eventualmente di disintossicazione acuta.
Si sono fatte diverse osservazioni che meriterebbero, forse, una più ampia discussione che, però, non è il caso di fare per mancanza di tempo. Ricordo, tuttavia, la questione dell'anonimato, che è stata gestita dall'Assessore in un modo un pò incerto, perché da un lato dice (ed è vero) che i datori di lavoro assumono dei lavoratori quando non sanno che sono dei tossicodipendenti e ne scoprono così le grandi qualità lavorative; non li assumono, invece, quando sanno che si tratta di tossicodipendenti. Dall'altro lato, però, dice: "Abbiamo pensato, tra le varie ipotesi, di riservare una quota di determinati lavori ai tossicodipendenti". Vogliamo forse creare delle graduatorie con punteggi di precedenza per tossicodipendenti?
Io credo che occorra prestare grande attenzione alla questione dell'anonimato, perché questa è una condizione essenziale per la riuscita dell'intervento di ricupero nei confronti del tossicodipendente. Io credo che nell'avanzare delle proposte occorra essere estremamente decisi nel difendere in modo strenuo l'anonimato, perché è l'unico punto a nostro favore per il successo del tentativo.
Non mi è piaciuto molto l'intervento dell'Assessore alla Pubblica Istruzione, perché, a mio parere, pur non contenendo nulla di negativo, non fa sapere al Consiglio che la scuola, e chi la dirige e la indirizza, dovrebbe dimostrare più coraggio. Eppure, dai nostri Assessori dovremmo sentire più spesso, qui in Consiglio, simili sollecitazioni. Infatti, non spetta solo alle famiglie assumersi, volenti o nolenti, il coraggio di affrontare certe situazioni, ma questo compito spetta anche all'istituzione pubblica.
A me sembra che oggi, chi governa, dirige ed indirizza la scuola, e cioè l'I.R.R.S.A.E., non abbia il coraggio di affrontare questo tema con serietà, andando anche oltre le indicazioni presenti nelle varie circolari, per cercare terreni nuovi e più incisivi. Rivolgo all'Assessore un appello affinché, quando si fanno questi piani o si avviano simili iniziative, solleciti un pò tutti ad operare con maggiore serietà.
Mi auguro di non avere mai un figlio tossicodipendente, anche se non posso escluderlo, tuttavia vorrei davvero sentire che la scuola e la pubblica amministrazione, nel momento in cui verranno a contatto con mio figlio, faranno tutto il possibile (del resto anch'io, da parte mia, cercherò di fare tutto il possibile), perché egli non incorra in quella tragica fatalità. Sarebbe certamente negativo e deleterio venire a sapere che non si è fatto sino in fondo quanto si sarebbe potuto fare.
Termino ricordando che non possono che essere totalmente condivise le dichiarazioni del Presidente della Giunta e, se saranno messe in atto, si otterranno sicuramente i risultati sperati.
PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Consigliere Pascale; ne ha facoltà.
PASCALE (P.S.I.): Il nostro Gruppo per circa 3 anni ha presentato interpellanze e mozioni su questo tema e si è dichiarato sempre insoddisfatto delle risposte avute dalla Giunta. Riconosco, però, che oggi dobbiamo dichiarare la nostra soddisfazione per le risposte fornite ai quesiti dell'interpellanza. Mi pare di aver capito che, dopo una sottovalutazione del fenomeno, fatta in passato, ci sia oggi, da parte della Giunta intesa nel suo complesso, un approccio diverso a questo problema ed anche un metodo più giusto di procedere.
Attraverso la nostra interpellanza, e senza entrare nel merito dei tipi di intervento da attuare, noi avevamo chiesto che si superassero gli interventi di carattere settoriale, effettuati sia dagli Assessorati che da altri enti istituzionali o privati, per giungere ad un coordinamento unitario effettuato dalla massima carica e cioè dal Presidente della Giunta. Non solo l'Assessore Voyat ha riconosciuto che, sotto questo aspetto, c'è stata una carenza di coordinamento negli interventi fatti finora, ma il Presidente della Giunta ha riconosciuto anche la necessità della creazione di questo comitato di coordinamento dei vari interventi.
Sotto questo aspetto, quindi, noi ci dichiariamo soddisfatti, perché pensiamo che si tratti del primo passo importante per muoversi in modo diverso e per affrontare il problema in un modo corretto.
PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Consigliere Mafrica; ne ha facoltà.
MAFRICA (P.C.I.): Anche noi riteniamo che l'azione finora svolta dalla Giunta in questo campo sia stata insufficiente e che, soltanto adesso, dopo anni di ritardo, si cominci ad affrontare il problema con maggiore serietà.
Voglio fare un esempio. Se una parte importante della popolazione di Aosta si pronuncia pubblicamente contro l'insediamento in un quartiere di una struttura che serve per il ricupero sociale dei giovani, ciò significa che l'informazione giunta ai cittadini di Aosta, su questo argomento, non è stata adeguata.
Ma ci sono anche altri aspetti. L'Assessore dice: "Noi abbiamo un elenco di 146 comunità." Assessore, io ne ho addirittura uno in cui ce ne sono ben 287. Se vuole glielo fornisco. L'elenco di 146 comunità non significa assolutamente niente, perché, per valutarne una sola, come prescritto dalla legge, abbiamo fatto un dibattito in Consiglio.
Ma di quali elementi dispone la Giunta regionale per valutare la qualità del servizio prestato da queste 146 comunità? Questo elenco può somigliare ad una specie di elenco telefonico delle comunità e non è certamente un elenco ragionato e vagliato da organismi che possano dirci: "In queste 10 comunità possiamo mandare con tranquillità i ragazzi della Valle d'Aosta, perché di esse siamo sufficientemente sicuri". Si è verificato, infatti, il caso di un gran numero di ragazzi della Valle d'Aosta che è stato mandato nelle comunità Narconon, che però si sono rivelate del tutto inadeguate.
Per quanto concerne altri argomenti, posso dire che è vero che da qualche tempo sembra che la Giunta si sia orientata verso la realizzazione di un centro di primo accoglimento o di prima accoglienza, come si preferisce. Assessore, questo non è certamente un merito suo, perché già nel convegno di due anni fa, promosso dalla Consulta femminile, questa opportunità era stata sottolineata da relatori, che erano venuti da numerosi centri dell'alta Italia e che avevano esemplificato che cosa si faceva presso di loro.
Credo che si debba dare atto che è stata l'Associazione dei familiari dei tossicodipendenti che, in modo lodevole, ha sollecitato l'Amministrazione ad intervenire in tal senso ed io ritengo giusta la risposta positiva che la Regione vuole dare a tale richiesta.
Continuiamo a nutrire ancora una preoccupazione, che si ricollega a quella già ricordata prima dal Consigliere Sandri. Se, infatti, la struttura pubblica non prepara del personale idoneo, non solo dal punto di vista professionale, ma anche psicologicamente disponibile ad affrontare questi problemi, l'affidare ai privati, sia le comunità terapeutiche che il centro di prima accoglienza, può apparire come un tentativo di scaricarsi del problema.
Noi crediamo, invece, che l'Amministrazione regionale, l'U.S.L. e tutte le altre strutture pubbliche, debbano avere, rispetto a questo problema, una capacità di coordinamento e di controllo molto più efficaci di quelle manifestate fino ad oggi. È palese a tutti, infatti, che questo problema ha assunto, anche in Valle d'Aosta, dimensioni veramente preoccupanti.
Si costruisca pure questo edificio, però, si veda bene con quali strutture, con quali figure professionali e con quali capacità ci si insedierà poi al suo interno.