Oggetto del Consiglio n. 59 del 27 gennaio 1983 - Resoconto
OGGETTO N. 59/VII - PROPOSTE DI EMENDAMENTO AL DISEGNO DI LEGGE STATALE CONCERNENTE: "NUOVO ORDINAMENTO DELLA SCUOLA SECONDARIA SUPERIORE". (Inizio discussione di proposta e ritiro di mozione).
PRESIDENTE: Poiché i proponenti sono d'accordo, si propone la discussione congiunta sulla proposta della Giunta regionale e sulla mozione presentata dai Consiglieri Cout, Mafrica, Tonino, Bajocco, Carrai e Péaquin.
Do lettura della proposta della Giunta regionale.
Considerato che dovrà quanto prima essere discusso in aula al Senato il testo del disegno di legge relativo alla riforma della scuola secondaria di II°grado;
Allo scopo di salvaguardare le particolari esigenze della scuola valdostana e di tutelare le competenze riconosciute alla Regione dallo Statuto speciale, si propone che
Il Consiglio regionale della
Valle d'Aosta
deliberi
di invitare il Senatore della Valle d'Aosta ed i Capigruppo del Senato a voler presentare e sostenere gli allegati emendamenti al disegno di legge per la riforma della scuola secondaria di II° grado;
di trasmettere copia della presente proposta al Ministero della Pubblica Istruzione, al Deputato della Valle d'Aosta ed ai Capigruppo della Camera dei Deputati.
Emendamenti al disegno di legge
L'articolo 11 è sostituito dal seguente:
Art. 11
Nell'esercizio delle proprie competenze in materia di istruzione, ai sensi dello statuto speciale approvato con legge costituzionale 26 aprile 1948, n. 4 e relative norme di attuazione, la Regione Valle d'Aosta provvede all'aggiornamento del personale direttivo e docente, appartenente ai ruoli regionali, e adotta i provvedimenti necessari per applicare alle scuole da essa dipendenti
le norme della presente legge e quelle che saranno emanate dal Ministro della Pubblica Istruzione in applicazione della legge stessa, adattandole all'ordinamento scolastico regionale alla situazione di bilinguismo ed alle necessità locali.
I decreti delegati di cui agli articoli 24 e 30, per le parti di interesse della Regione, sono emanati d'intesa con la Regione medesima.
Ai cittadini italiani, originari della Valle d'Aosta e loro congiunti, che abbiano conseguito in un paese di lingua francofona un titolo di studio corrispondente alla licenza di scuola elementare o di scuola media o un titolo di studio finale di istruzione secondaria di secondo grado o di istruzione professionale si estendono le disposizioni contenute nell'articolo 5 della legge 3 marzo 1971, n. 153.
Art. 18
Comma aggiuntivo:
Per le esigenze delle scuole dipendenti dalla Valle d'Aosta provvede la Regione.
Art. 25
Comma aggiuntivo:
Dei quaranta parlamentari, uno dev'essere valdostano.
PRESIDENTE: Do ora lettura della mozione presentata dal Gruppo comunista.
CONSIDERATO che dovrà quanto prima essere discusso in aula al Senato il testo del disegno di legge relativo alla riforma della scuola secondaria superiore; ALLO SCOPO di salvaguardare le particolari esigenze della scuola valdostana e di tutelare le competenze riconosciute alla Regione dallo Statuto Speciale,
Il Consiglio regionale della
Valle d'Aosta
DELIBERA
di invitare il Senatore della Valle d'Aosta ed i Capigruppo del Senato a voler presentare e sostenere gli allegati emendamenti al disegno di legge per la riforma della scuola secondaria superiore.
Proposte di emendamenti al disegno di legge 1998recante il nuovo ordinamento della scuola secondaria superiore statale
Art. 11
Primo comma: aggiungere le parole sottolineate.
Restano ferme le competenze spettanti alla Regione Valle d'Aosta ai sensi degli articoli 2, lett. r), 3, lett. g), 4, 38, 39 e 40 dello Statuto Speciale approvato con legge costituzionale 26 febbraio 1948, n. 4, e relative norme di attuazione recate dal decreto legislativo del Capo provvisorio dello Stato 11 novembre 1946, n. 365, dal decreto del Presidente della Repubblica 31 ottobre 1975, n. 861 e dalla legge 16 maggio 1978, n. 196.
Terzo comma:
Sostituire le parole "entro quattro mesi dall'entrata in vigore dei decreti delegati previsti dall'articolo 24" con le parole "entro sei mesi dall'entrata in vigore della presente legge".
Inserire fra il penultimo e l'ultimo un nuovo comma.
Agli studenti valdostani che abbiano conseguito un diploma di maturità in scuole estere statali o legalmente riconosciute di Paesi di lingua francese è riconosciuta, con la procedura di cui all'art. 5 della legge 3 marzo 1971, n. 153, la validità a tutti gli effetti dei titoli di studio così conseguiti".
Art. 12
Dopo il secondo aggiungere un nuovo comma:
"Per i corsi istituiti in aree territoriali sedi di minoranze linguistiche le classi possono essere formate anche da un numero di studenti inferiore a quindici".
Art. 15
Alla lettera a) del primo comma aggiungere le parole sottolineate.
Le prove di esame debbono riguardare tutte le discipline dell'ultimo anno, ivi compresa, per la Valle d'Aosta, la prova aggiuntiva scritta d'esame della lingua francese, con l'obiettivo di accertare la preparazione complessiva acquisita e la sua rispondenza alle finalità di cui all'art. 1".
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare L'Assessore alla Pubblica Istruzione, Maria Ida Viglino, ne ha facoltà.
MARIA IDA VIGLINO - (U.V.): A la suite de la présentation de la motion par les Conseillers du Groupe communiste, nous avions demandé le renvoi de cette motion, parce que nous étions en train nous-mêmes d'approfondir le problème et de préparer des amendements pour nos parlementaires. Dans les mois précédents j'avais déjà eu une réunion avec le Député Dujany, au moment où la Commission de la Chambre des Députés était en train d'examiner le projet de loi. A ce moment-là nous avions été d'accord d'introduire dans le projet de loi l'article 11 qui concernait exclusivement la Vallée d'Aoste. A la suite de la présentation de la motion de la part du Groupe communiste nous avons décidé - d'accord avec le Groupe - de renvoyer la motion afin de permettre de porter à la 5e Commission les deux propositions; c'est-à-dire les propositions du Groupe qui sont déjà indiquées dans la motion et les propositions que comme Assesseur à l'Instruction Publique d'accord avec la Junte régionale, j'avais l'intention de présenter au Conseil régional. Je dois dire, avec grand regret, comment nous avons déploré hier, avec le Président Cout que, après avoir déjà renvoyé une fois la Commission, et là pour des motifs extrêmement valables, n'ayant même hier pas rejoint le nombre légal, nous n'avons pas pu donner un avis concordé en Commission sur ces arguments. Et ceci à cause de l'absence systématique de M. Berti, qui depuis qu'il a été nommé membre de cette Commission s'est présenté une seule fois, et aussi à cause des engagements de M. Carral. En autre M. Lanivi, à cause de sa santé, souvent se justifie, de façon que cette Commission ne peut absolument pas fonctionner. Donc s'il y aura aujourd'hui une discussion plus prolongée sur ces arguments, on peut donner la faute qu'à la façon dont fonctionne cette Commission.
Malgré tout, hier, nous avons un peu discuté à l'amiable, ce que nous a permis d'éclaircir nos idées. J'essayerai de faire un bref compte rendu des articles que comme Junte régionale nous présentons au Conseil. Après avoir discuté et approfondi l'argument avec mes bureaux, nous avons contacté les deux parlementaires valdôtains, qui ont participé à une réunion de longue durée. A la suite de cet examen très approfondi de la loi, nous avons pensé qu'au lieu de présenter des amendements nombreux à un certain nombre d'articles de la loi, il valait bien mieux reformuler l'article 14 d'une façon très claire afin de sauvegarder toutes les compétences de la Région, ce qui nous à évité de faire de nombreux amendements article par article. A propos de la reformulation de l'article 11, il y a également une autre explication: lorsque j'ai discuté avec le Député Dujany de ce projet de loi, le projet - élaboré par une Commission et un "Comitato ristretto" - était à la Commission de la Chambre des Députés.
Lorsque le projet a été ensuite apporté à la Chambre des Députés, il y a eu quelques amendements et l'art. 11 n'a pas été modifié en fonction de ces amendements. Par exemple: dans le projet que nous avions, à l'art. 21 il était dit que "Il Ministro della Pubblica Istruzione avrebbe proceduto alla ripartizione ecc". Dans le texte en discussion à la Chambre des Députés, il est dit "I Consigli distrettuali procederanno a, ecc." ce qui change évidemment tout à fait l'interprétation. Sur la base de l'ancien article 21, vu qu'il s'agissait du Ministre de l'Instruction Publique, nous avions mis comme equivalent l'Assesseur. Maintenant, entre l'Assesseur et les Conseils de district, il n'y a plus cette équivalence. Donc, nous avons reformulé l'article 11, non seulement pour cela, mais également pour d'autres motifs, le principal étant celui de trouver une formulation générale pour que toutes nos compétences soient sauvegardées.
En effet si nous continuons à faire des amendements article par article, peut-être qu'à un moment donné nous oublions quelques-unes de nos compétences. De plus nous sommes encore en phase de décrets d'application, puisque la Commission paritétique continue à travailler par exemple sur l'argument concernant notre "potestà primaria" sur l'instruction technique professionnelle.
Nous proposons donc au Conseil régional - et nous voulions le proposer à la 5e Commission - cet article 11 qui, selon mon avis personnel, et également selon l'avis des experts que nous avons consultés, permet à la Région d'exercer toutes ses compétences en ce qui concerne l'école d'une façon beaucoup plus claire que ce que nous avions pu dire auparavant. Cela ne nous a pas empêché de faire deux autres amendements: à l'article 18 en ce qui concerne les experts que le Ministère peut interpeller et à un autre article en ce qui concerne la composition de la Commissioni qui doit procéder à tous les travaux prévus par cette même loi.
Nous avions également examiné et approfondi avec beaucoup d'attention les amendements qui ont été présentés pendant le mois d'août à l'actuel Ministre de l'Instruction Publique, Madame Falcucci, par les Syndicats ethniques.
Les syndicats ont présenté des amendements, qui concernent non seulement la Vallée d'Aoste, mais également les autres Communautés ethniques et ils ont suivi la voie que nous avons abandonnée pour les motifs dont je vous ai déjà expliqués, c'est-à-dire de faire des amendements successifs. De toute façon, dans notre article 11 on a peu interprété quelques-uns de ces amendements, évidemment pas tous: quant aux autres, ils les discuteront éventuellement avec les parlementaires. Ce qui nous intéresse c'est la défense de toutes les compétences de la Région en ce qui concerne l'école, et je voudrais que le Conseil régional puisse voter à l'unanimité ces amendements.
PRESIDENTE: Ha chiesto di illustrare la mozione il Consigliere Cout, ne ha facoltà.
COUT - (P.C.I.): Per motivi analoghi, illustrati dall'Assessore per ciò che riguarda la presentazione dell'oggetto n. 33 da parte della Giunta, potremmo dire che ci eravamo posti il problema di proporre degli emendamenti per il disegno di legge sulla riforma della scuola superiore che era passato alla Camera nel mese di luglio. Quello che c'eravamo prefissi è stato recepito in parte anche nell'oggetto all'ordine del giorno presentato dalla Giunta; ci sono però alcune questioni che non sono state recepite e che secondo noi rivestono una certa importanza: mi limiterò quindi ad illustrare questi emendamenti.
Concordiamo con l'Assessore sul fatto che, forse, la formulazione dell'articolo 11 e dico questo perché penso che alla fine si dovrà discutere su un oggetto unico per cui se è possibile recepire alcuni emendamenti che avevamo proposto saremmo d'accordo a ritirare la nostra mozione ed a discutere sulla proposta dell'Assessore - deve essere più ampia e generale possibile così da lasciare alcune potestà ribadite alla Regione Valle d'Aosta per ciò che concerne la difesa delle competenze nella Regione per le scuole e per la Pubblica Istruzione. C'è però ad un certo punto un emendamento che è stato secondo noi dimenticato e che ieri in Commissione non abbiamo avuto modo di concordare per mancanza del numero legale.
A tale proposito anch'io vorrei fare, assieme all'Assessore, un appunto alla Commissione per le continue assenze che ci sono e per l'impossibilità di concordare degli emendamenti. Si tratta di un emendamento che va a ribadire la necessità che, per ciò che riguarda l'aggiornamento del personale docente, appartenente ai ruoli regionali, si vada a fissare un termine massimo entro cui fornire questo aggiornamento così come viene fissato anche negli articoli successivi della legge regionale. Riteniamo sopratutto necessario che questi adempimenti vengano compiuti dopo aver sentito il Consiglio scolastico regionale. Noi pensiamo che ci sia veramente la necessità che questi organismi della scuola, a partire da quello a più alto livello che è il Consiglio scolastico regionale, possano essere investiti da una serie di competenze che sono loro proprie e che darebbero loro modo di pronunciarsi su questioni molto importanti.
C'è un altro aspetto: al 3° comma dell'art. 11 sarebbe da verificare se la possibilità che venga riconosciuto un titolo di studio che corrisponde alla licenza di scuola elementare e scuola media non sia già contemplato in altre leggi, come ci sembra, ed è da verificare se il voler far rientrare il riconoscimento del titolo di studio corrispondente in base alla legge 153 non comporti dei maggiori problemi per il riconoscimento di tale titolo, altrimenti pensiamo che questo inserimento della licenza di scuola media e della scuola elementare sarebbe superfluo.
C'è un 4° comma che avremmo visto inserito bene qui, anche sostitutivo dell'emendamento al successivo art. 18, perché quella dizione inserita dopo il comma dell'art. 18 che recita "che per l'utilizzo di personale per le esigenze delle scuole della Valle d'Aosta, debba avere un titolo di studio almeno equivalente" potrebbe anche dare adito ad un'interpretazione errata, dicendo che per le esigenze delle scuole dipendenti dalla Valle d'Aosta provvede la Regione. Questa formulazione potrebbe essere inserita qui, riferendosi meglio al comma precedente; oppure andava molto bene prima con la formulazione dell'art. 11 della legge di riforma così come era stata votata alla Camera dei Deputati, che così recitava: "l'Assessore alla Pubblica Istruzione - sentito il Consiglio scolastico regionale - disciplina l'utilizzazione degli esperti assunti con contratto a tempo determinato di cui all'art. 18 con particolare riferimento agli esperti provenienti dall'area francofona".
Un'altra questione: anche se è vero che in base agli articoli dello Statuto si può pensare di poter istituire dei corsi per lavoratori studenti o comunque altri corsi per un numero di iscritti inferiore in questo caso a 15 o di un certo numero per altri casi, noi pensiamo che si potrebbe benissimo, e senza limitare le competenze della Regione, inserirlo all'art. 12, aggiungendo un comma successivo.
Una questione che ci pare molto importante e che riteniamo di dover sottolineare riguarda la possibilità di far svolgere la prova di francese per la maturità con le stesse modalità della prova di italiano. E' vero che non si sa ancora quali saranno le modalità per la prova di italiano, quindi potremmo semplicemente stabilire che dovrà esserci una prova aggiuntiva d'esame della lingua francese così come avevamo proposto negli emendamenti, che potremmo anche ritirare; ma è anche vero che si potrebbero aggiungere più genericamente alcune parole dopo la lettera a) del comma dell'art. 15 che si riferisce alla prova di lingua italiana, dove dice "secondo le modalità previste per la prova di lingua italiana".
In questo modo potremmo avere la sicurezza di considerare la prova di lingua francese alla stregua della prova di lingua italiana e questo pensiamo che sarebbe necessario per due motivi essenziali: innanzitutto in questo modo si ribadirebbe l'equipollenza della prova di lingua francese con quella di lingua italiana, ma soprattutto si ribadirebbe che almeno in questo caso il bilinguismo diventerebbe effettivo.
E c'è anche uno scopo più lontano che precisiamo: questa potrebbe essere la base per fare in modo che, se la prova di lingua francese e quella di lingua italiana verranno svolte secondo le stesse modalità per tutti i concorsi, almeno dove venga richiesto questo titolo di studio, si potrebbe evitare di ripetere in fasi successive questa prova di esame ai candidati.
Ci potrebbe anche andare bene l'art. 25 dove si chiede che uno dei Parlamentari dovrebbe essere valdostano.
Si dà atto che alle ore dodici e minuti diciotto riassume la Presidenza il Presidente Dolchi.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Berti, ne ha facoltà.
BERTI - (Art. e Comm. Valdostani):Intervengo solo per spiegare la mia posizione in seno alla V^ Commissione alla Sig.na Viglino, la quale ogni tanto fa dei richiami a quei Commissari che non partecipano per cui va deserta la Commissione. Io non so se l'Assessore si è mai posto il problema e se si è chiesto quali siano i motivi che stanno alla base di queste assenze. Personalmente, le dico subito, senza entrare in polemica, che al momento della costituzione della Commissione, sono rimasto demoralizzato dalle dichiarazioni dell'Assessore, il quale invitava il Presidente Cout a riunirla immediatamente, aggiungendo che non le interessava il parere, ma solo la possibilità di portare in Consiglio gli argomenti che le interessavano, che poi sarebbero stati approvati dalla maggioranza del Consiglio. Questo a mio avviso è stato deleterio e demoralizzante. Se fossi stato il Presidente della Commissione mi sarei dimesso, ma dal momento che il Presidente è del gruppo comunista che, essendo un partito di minoranza, ha solo quella Commissione, accetta anche di fare la "Cenerentola" alla Giunta e di portare in Commissione tutti gli argomenti richiesti per cui come di consueto, la Commissione va deserta.
Questa mia posizione in seno alla Commissione va quindi spiegata con quell'aria di arroganza insita in quella dichiarazione dell'Assessore, che d'altronde è tipica dei personaggi che fanno parte del partito di maggioranza relativa in seno al Consiglio, comunque non accetto queste imposizioni in regime democratico.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Tamone, ne ha facoltà.
TAMONE - (U.V.): Des faussetés plus grandes de celles dites par le Conseiller Berti n'existent pas. Moi, je fais partie de cette Commission il y a deux ans et demi et je peux dire que j'ai discuté sur tous les arguments avec la plus grande liberté de débat qu'on puisse imaginer. Hier soir, même en manquant le nombre légal de la Commission - moi, je sui arrivé très tard - Mme Viglino, M. Burro et M. Cout étaient encore là avec le Secrétaire de la Commission, pour discuter sur les amendements à cet ordre du jour. Ce n'est pas vrai qu'on ne peut pas discuter. Le Conseiller Berti ne peut pas venir ici à nous dire que nous sommes des arrogants. Il sait très bien que nous ne sommes pas comme ça, mais en continuant de cette façon on nous porte sur certaines positions. Nous sommes vraiment nous un peu idiots, car trop souvent nous acceptons les options de tous ceux qui viennent, sur tous les arguments. Maintenant - et je le dirai au sein de mon mouvement mardi prochain au Comité exécutif - nous essayerons de changer ligne aussi sur ce sujet, car nous pouvons même devenir aussi arrogants, si le cas se présente.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Voyat, ne ha facoltà.
VOYAT - (U.V.): Moi, j'essayerai de rester un peu plus calme et de demander certaines choses. Je voudrais demander à M. Berti pourquoi il ne participe pas aux réunions de la 3^ Commission, où on n'a jamais dit rien à personne.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Cout, ne ha facoltà.
COUT - (P.C.I.): In qualità di Presidente della Commissione mi sento in dovere di ribadire quello che dicevo già prima, cioè che non è ammissibile che si continui a mancare alle riunioni della Commissione, non permettendo di svolgere alla Commissione il compito istituzionale cui è chiamata.
Noi non abbiamo bisogno di difendere la linea che portiamo avanti in Consiglio; non pensiamo di essere la "Cenerentola" della Giunta, pensiamo che il nostro Gruppo abbia dimostrato in questi anni che siamo stati in Consiglio di saper portare avanti una sua politica, quindi non penso neanche di dover insistere su questa questione. Vorrei solo aggiungere che quando avevamo delle questioni inerenti al funzionamento della Commissione, non trovavamo la scusa da assenze nostre per dire che la Commissione non funziona, ma in occasione del Consiglio successivo sollevavamo il problema. Abbiamo avuto anche delle riunioni con le altre commissioni con le quali abbiamo deciso che per le leggi presentate in ritardo, le richieste di inserimento urgente, dovevamo avere un tempo più largo e abbiamo anche fissato dei tempi; però anche dopo questo non abbiamo visto aumentare la partecipazione in Commissione del Consigliere Berti. Penso che non sia neanche il caso di continuare questa discussione che, per quanto ci concerne non ha motivo di esistere: evidentemente si tratta di un problema personale del Consigliere Berti, che molte volte confonde le questioni personali con le questioni politiche.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare l'Assessore a11a Pubblica Istruzione Viglino Maria Ida, ne ha facoltà.
MARIA IDA VIGLINO - (U.V.): Neanch'io voglio polemizzare, però mi stupisco moltissimo di aver fatto quell'affermazione, di cui non mi ricordo affatto. In genere lascio la più ampia possibilità di discussione: mi stupisco che il Consigliere Berti non abbia presentato lui stesso le dimissioni, motivandole, al Presidente del Consiglio regionale, che con questo sistema avrebbe potuto intervenire. Quindi mi chiedo perché il Consigliere Berti è sempre rimasto membro della Commissione e si è fatto vedere una sola volta nell'arco di questa legislatura.
E con questo credo di aver chiuso l'argomento perché adesso dobbiamo prolungare una discussione che avrebbe potuto benissimo essere abbreviata nella Commissione di ieri.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Mafrica, ne ha facoltà.
MAFRICA - (P.C.I.): Un'osservazione ancora sul testo dell'emendamento proposto dall'Assessore. Si dice "ai cittadini italiani originari della Valle d'Aosta e loro congiunti, che abbiano conseguito in un paese di lingua francofona".
A me sembra che dire "lingua francofona" suoni male, a mio parere starebbe meglio "in un paese di lingua francese".
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare l'Assessore alla Pubblica Istruzione Viglino Maria Ida, ne ha facoltà.
MARIA IDA VIGLINO - (U.V.): J'accepte l'amendement proposé par M. Mafrica à propos d'un lapsus dans le 2e paragraphe; j'ai de la difficulté à accepter les autres amendements pour les raisons que j' illustrerai maintenant. Nous avons toujours dans notre texte employé le mot "Regione Valle d'Aosta" parce qu'il nous semblait le plus indiqué lorsque nous proposons des amendements à une loi de l'Etat. Donc, il y a d'un côté l'Etat, de l'autre côté la Région. A un moment donné, lorsque "la Regione Valle d'Aosta provvede all'aggiornamento del personale direttivo e docente appartenente ai ruoli regionali", spécifier "a tal fine l'Assessore alla Pubblica Istruzione, sentito il Consiglio scolastico regionale emana con proprio decreto entro sei mesi dall'entrata in vigore della presente legge apposito piano triennale" c'est déjà permettre à l'Etat de désigner tout de suite quel est l'organisme de la Région qui devra effectuer ce travail. Je suis bien d'accord qu'en effet l'Assesseur puisse dire une parole à ce sujet, mais peut-être que la Région préferera dire, dans le décret d'application de la loi nationale, que la Junte régionale "sentito tramite l'Assessore etc". Vous comprenez, il me semble étrange que ce soit l'Etat qui désigne l'organisme de la Région qui doit développer un certain programme. Voilà pourquoi nous préférons maintenir un texte plus approprié aux relations qui sont entre Etat et Région et non pas entre Etat et Assesseur à l'Instruction Publique. D'ailleurs, c'était une faute que nous avions faite précédemment et que nous avons voulu éviter en demandant le remplacement de l'article 11.
Ensuite vous parlez de remplacer le 3e alinéa en retirant "licenza di scuola elementare o di scuola media". En effet nous n'avons pas encore pu éclaircir si existent "le norme CEE" à moins que M. Cout ait cette disposition, parce qu'alors cette partie est inutile. Je regrette mon ignorance à ce sujet et je suis reconnaissante si le Groupe communiste peut me donner des détails supplémentaires. Au moment où le Sénateur présente à la Commission cet alinéa, la Commission par elle-même peut dire s'il y a déjà des accords précédents, parce que j'aimerais avoir le texte de l'accord pour être certaine qu'il correspond. Donc, si le Groupe communiste peut me le communiquer, je demanderai un peu de temps pour l'étudier si la votation pourrait être faite cet après-midi. A propos de l'utilisation des experts, là aussi je répète ce que j'ai dit, car le texte communiste dit: "L'Assessore alla Pubblica Istruzione, sentito il Consiglio scolastico regionale, disciplina la utilizzazione degli esperti assunti con contratto a tempo determinato, di cui all'art. 18 con particolare riferimento agli esperti provenienti dall'area francofona". En effet, dans un premier temps, nous avions usé cette formulation, mais toujours pour la même raison, nous avons préféré renoncer à cette formulation et laisser "per esigenze delle scuole dipendenti da11a Valle d'Aosta provvede la Regione", parce que- je répète - toutes les lois de l'Etat doivent avoir des décrets d'application en ce qui concerne leur application dans la Région. A ce moment-là nous pourrons très bien ajouter que c'est l'Assesseur qui doit discipliner le tout "sentito il Consiglio scolastico regionale".
Il y a une question concernant "per i corsi istituiti in area territoriale, sedi di minoranze linguistiche, le classi possono essere formate anche da un numero di studenti inferiore a 15". Déjà hier j'ai dit qu'une proposition de ce genre nous prévoyons de l'insérer dans la loi régionale d'application de la 270. Donc, je ne vois pas pourquoi elle devrait être mise dans une loi nationale qui d'ailleurs prévoit déjà dans un de ses articles - je regrette, je n'ai pas la loi ici, il me semble que c'est l'article 6 - qu'il puisse y avoir des cas où le nombre des élèves peut être inférieur à ce chiffre.
Finalement la question du français qui est la plus délicate: là je partage l'avis de M. Cout mais, comme j'ai déjà expliqué hier, je crois que c'est l'article 15 qui établit de quelle façon sera désormais renouvelé l'examen de la dernière année dans les écoles secondaires supérieures. L'article dit textuellement que "in quegli articoli si stabiliscono dei criteri". Or, nous ne pouvons pas déjà maintenant savoir quels sont ces critères, quand on affirme que "le modalità saranno stabilite attraverso i decreti delegati di cui agli art. 24 e 30", et comme nous avons mis dans notre article 11 que "i decreti delegati di cui agli art. 24 e 30 per le parti di interesse della Regione sono emanati d'intesa con la Regione medesima", je crois que nous sommes protégés de n'importe quelle façon. On ne doit pas indiquer déjà quelque chose qui pourrait ne pas correspondre à une nouvelle façon de faire les examens de la dernière année de l'école secondaire supérieure. C'est au moment des articles des décrets délégués que la Région doit intervenir pour que tous ses droits soient reconnus. C'est pour cela que j'invite le Conseil à voter le document présenté par la Junte régionale.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Mafrica, ne ha facoltà.
MAFRICA - (P.C.I.): Avevamo preso un'iniziativa con la nostra mozione per sollecitare un intervento del Consiglio regionale sulla riforma della scuola media superiore. Il senso della nostra mozione è stato recepito dall'Assessore, traducendosi nell'esigenza di avere una posizione ufficiale del Consiglio regionale, proprio perché da parti diverse con collegamenti diretti venivano proposte di ogni genere; vi sono anche state proposte di altri Sindacati confederali, oltre a quelli cui faceva riferimento l'Assessore. A noi pare importante che il Consiglio regionale voti in modo unitario una proposta da presentare ufficialmente dalla Valle d'Aosta nei confronti del Parlamento. Per facilitare le cose, tenendo conto delle spiegazioni date dall'Assessore e chiedendo allo stesso l'impegno a tener conto nelle successive norme che verranno emanate degli orientamenti che non sono stati respinti, sono stati spiegati nel senso di non voler ancora precisare troppo nel dettaglio, noi ritiriamo tutti gli emendamenti tranne quello dell'art. 15, relativo all'esame in lingua francese. Chiediamo che questo emendamento sia votato per marcare l'importanza che noi diamo ad una completa equiparazione, qualunque sia il tipo di prova che si farà, fra lingua italiana e francese.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare l'Assessore alla Pubblica Istruzione Viglino Maria Ida, ne ha facoltà.
MARIA IDA VIGLINO - (U.V.): Je dois remercier le Groupe communiste qui a compris l'esprit des mes interventions. Il est évident que dans tous les décrets d'application nous avons toujours tenu compte de toutes les indications qui ont pu nous être données; à plus forte raison, de celles qui sont à la base de la discussion d'aujourd'hui. Je reconnais également le mérite du Groupe communiste d'avoir suscité une discussion au niveau du Conseil régionale, ce qui ne peut qu'aider nos parlementaires, surtout si nous arrivons à avoir une votation unanime. Je me réserve de donner la réponse à la demande qu'on m'a faite actuellement, car je dois encore vérifier cette question.
Donc, je prie le Conseil de renvoyer la votation de cet argument à cet après-midi.
PRESIDENT: La proposition c'est d'interrompre la discussion et de continuer à 16 heures, en reprenant les arguments qui sont objet de cette discussion, c'est-à-dire le 33 et le 36.
La réunion est suspendue.
La seduta termina alle ore 12.49.