Oggetto del Consiglio n. 582 del 11 novembre 1982 - Resoconto
OGGETTO N. 582/VII - RISPETTO DELLE COMPETENZE DEGLI ORGANI DI GESTIONE DELL'UNITA' SANITARIA LOCALE DELLA VALLE D'AOSTA. (Interpellanza).
PRESIDENTE: Do lettura dell'interpellanza in oggetto, presentata dai Consiglieri Péaquin e Mafrica:
INTERPELLANZA
Considerato che l'Assessore regionale ha avuto incontri diretti con i Primari dell'Ospedale di Aosta, al fine di distribuire finanziamenti per l'acquisto di attrezzature varie, senza passare attraverso le competenti strutture dell'Unità Sanitaria Locale;
Rilevato che l'Assessore si è anche attribuito il compito di ricercare i medici per il Poliambulatorio di Donnas, senza tener conto delle iniziative a tal fine già avviate dal Comitato di gestione dell'Unità Sanitaria Locale;
Osservato che soltanto l'Unità Sanitaria Locale può concedere deroghe ai medici con la stessa convenzionati, per eventuali utilizzazioni aggiuntive;
I sottoscritti Consiglieri regionali
INTERPELLANO
l'Assessore alla Sanità ed Assistenza Sociale per sapere:
1) se l'Assessore ritiene che un organismo democratico come l'Unità Sanitaria Locale abbia competenze proprie, oppure se alla stessa tocchino soltanto compiti burocratici e marginali;
2) se nei casi citati non vi sia stato da parte dell'Assessore un vero e proprio abuso di competenze;
3) se la sfiducia palesemente dimostrata dall'Assessore nei confronti degli organi di gestione dell'U.S.L. dipenda da ragioni politiche oppure se la struttura degli stessi non debba essere rivista con idonee iniziative di legge.
PRESIDENTE: Chi è che illustra l'interpellanza?
La parola al Consigliere Mafrica.
MAFRICA - (PCI): Abbiamo l'impressione che tutto quello che riguarda il funzionamento dell'U.S.L. non vada troppo bene.
Secondo noi, una parte della responsabilità deriva dall'atteggiamento dell'Assessore. Nell'interpellanza sono citati alcuni esempi. L'Assessore lo potrà confermare o meno; ha riunito i Primari dei reparti dell'ospedale, ha accolto le loro esigenze procedendo all'acquisto delle attrezzature ritenute necessarie dai Primari stessi; per quello che ci risulta, senza passare attraverso le UU.SS.LL. Questo è il primo elemento che sottoponiamo alla sua attenzione.
Il secondo punto è relativo al poliambulatorio di Donnas. Erano stati presi dei contatti tra il Comitato di gestione dell'U.S.L. e i Presidenti dei distretti nn. 10, 11, 12, 13 e 14.
Vi era stata una riunione il 20 ottobre onde poter organizzare i servizi all'interno del poliambulatorio. Risulta invece che, parallelamente, ed anche in questo caso saltando il Comitato di gestione dell'U.S.L., l'Assessore abbia preso contatto con alcuni medici per garantire un tipo di servizio che viene ritenuto insufficiente ai Presidenti di distretto. Si tratta di un tipo di servizio non continuativo, più o meno analogo a quello svolto in precedenza nell'ex ambulatorio INAM di Pont-Saint-Martin.
Per questo problema c'è un'ulteriore complicazione, perché sarebbero stati utilizzati medici già convenzionati con l'U.S.L., relativa al problema della deroga che soltanto l'U.S.L. può concedere ai medici per ulteriori attività.
Questi sono soltanto due esempi, ma se ne potrebbero citare altri. L'impressione che si ha è che di fatto l'U.S.L. e il suo Comitato di gestione siano messi in secondo piano e quindi vengano sostanzialmente svuotati nella loro capacità operativa, in quanto l'Assessore mantiene direttamente la possibilità di decidere e di organizzare servizi, senza prima passare e senza rispettare le competenze spettanti all'U.S.L.
Noi chiediamo, di fronte a questi fatti, all'Assessore se crede in questa riforma, se queste strutture democratiche per cui sono state messe in moto procedure complesse che hanno coinvolto centinaia di persone, debbano funzionare, oppure se si vuole ridurre l'U.S.L. ed i Distretti allo stesso ruolo delle Comunità Montane, enti che stanno solamente sulla carta, ma che di fatto non hanno poteri effettivi.
Vogliamo una dichiarazione su questo argomento da parte dell'Assessore e gli chiediamo anche se non ritiene di dover modificare qualcosa, e quindi dì presentare in Consiglio proposte per modificare la legge istitutiva di questi organi. O questi organi, così come sono stati studiati, hanno la possibilità di operare, oppure se il loro mancato funzionamento non dipende dalla volontà politica dell'Assessore - come noi riteniamo - ma dalla loro struttura, allora rivediamo questa struttura.
Vorremmo che ci si rispondesse perché il giudizio - e riteniamo che non sia solo nostro - sul funzionamento dell'U.S.L. non può essere in questa fase positivo e gli esempi citati prima ne sono una valida dimostrazione.
PRESIDENTE: L'interpellato è l'Assessore alla Sanità Rollandin che ha la parola.
ROLLANDIN - (UV): Je pense que nous n'avons aucune difficulté à répondre à cette interpellation.
Avant tout je voudrais éclaircir une question, lorsqu'on dit "considerato che l'Assessore ha avuto incontri diretti" je pense qu'il faudrait l'expliquer ainsi "con i primari dell'ospedale di Aosta al fine di distribuire finanziamenti per l'acquisto di attrezzature varie, senza passare attraverso le competenti strutture dell'U.S.L.".
Je pense qu'ici ou il y a une faute, ou bien quelqu'un ne comprend pas ce que c'est une structure. Une structure c'est un hôpital, un ambulatoire, donc je pense que la réunion qui a eu lieu à l'hôpital, moi je suis donc passé dans une structure.
Les structures sont les ambulatoires; je n'ai pas fait une réunion dans un pré, je l'ai faite à l'hôpital.
Donc je pense qu'on avait l'intention de dire "parmi les organes de l'Unité Sanitaire Locale".
Vu que souvent le PCI est si précis et lorsque dans une réunion j'ai dit "projet de loi" au lieu de "loi", on m'a dit que j'avais fait une faute énorme. A ce propos, je me permet de souligner que c'est une faute autant grave car la structure c'est justement l'hôpital, l'ambulatoire, le centre de consultation, mais ce n'est absolument pas l'U.S.L.
L'U.S.L. ce n'est pas une structure en tant que organe de gestion, mais quand même, en faisant un effort, on comprend que ce que vous vouliez dire c'est qu'on n'avait pas utilisé les organes de l'U.S.L., c'est-à-dire, jusqu'au dernier arrêté du Président de la République, le Président, le Comité de gestion et l'Assemblée qui étaient les organes de l'U.S.L.
Je veux préciser avant tout qu'au moment de la réunion à l'hôpital, au IV étage, étaient présents le Président et le coordinateur sanitaire de l'U.S.L.
Ceci signifie que je n'avais absolument pas oublié de les consulter, car ils étaient présents.
Dans cette réunion nous avons parlé uniquement de la possibilité de diviser l'argent que la Région avait mis à disposition pour l'acquisition des appareillages nécessaires à l'hôpital, en sachant bien que les fonds mis à disposition par l'Etat étaient insuffisants.
A ce moment-là on ne prévoyait pas de pouvoir privilégier un médecin plus qu'un autre.
Après un discours fait par le coordinateur sanitaire, c'est-à-dire M. Barbero, qui avait accueillit les requêtes présentées par les médecins à l'U.S.L., on avait décidé avec les syndicats des médecins de faire une réunion pour éclaircir et déterminer les possibilités d'intervenir.
Je pense donc qu'il n'y a pas l'intention d'avoir un rôle qui n'est pas celui prévu par la loi n° 833.
Pour la question du centre de Donnas, j'ai déjà fait une précisation à ce propos, en occasion de la dernière réunion qui a eu lieu à l'U.S.L., là aussi il y a eu un malentendu.
A l'occasion d'une réunion que j'ai fait à Donnas, où ils étaient présents le Président de l'U.S.L., le coordinateur sanitaire et le coordinateur administratif, ce n'était pas une réunion avec les médecins de la zone, là on a prospecté les difficultés existantes afin d'assurer une garde médicale dans le territoire.
Les médecins n'étaient pas tous présents et avaient fait savoir qu'ils auraient voulu connaître l'opinion de leurs collègues pour pouvoir, en occasion d'une autre réunion, souligner les réelles difficultés existantes.
A ce moment-là on avait suspendu la réunion en décidant de traiter le problème dans une consultation successive.
J'ai ensuite reçu un coup de fil d'un médecin de zone qui demandait une rencontre pour éclaircir la question, parce que certains médecins avaient cherché entre eux de trouver une solution afin de pouvoir faire une garde médicale, déjà signalée par le Comité de zone.
Je savais très bien que cette réunion n'aurait porté à aucune décision, mais pouvait seulement produire certaines possibilités existantes.
En effet, le service n'a pas encore démarré, nous sommes en train d'en discuter encore; ce n'est même pas vrai ce que l'on dit: "osservato che soltanto U.S.L." car ce n'est pas l'U.S.L. qui donne des dérogations aux conventions, mais c'est un Comité, prévu justement par les conventions, qui doit aussi être consulté pour prévoir des dérogations à ce sujet.
Je ne veux absolument pas avoir un rôle qui n'est pas le mien, en outre je pense que les réunions sont déjà tellement nombreuses et je n'ai absolument pas besoin d'en faire d'autres pour d'autres organes.
En ce qui concerne les autres questions posées, je pense que la loi régionale a prévu pour l'U.S.L. un rôle unitaire, en effet on a prévu de donner la possibilité de participation à toutes les forces politiques justement pour souligner que le Comité de gestion a un rôle qui n'est pas celui de la Région de donner un programme précis. Le rôle de l'U.S.L. n'est que de gérer la matière comme elle est prévue par les lois de l'Etat et des Régions. Donc je pense qu'il n'y a pas de possibilités de faire des conclusions à ce sujet.
On a en effet très bien établi le rôle de l'Assesseur et celui de l'USL. Je pense que on aimerait mieux avoir au maximum une collaboration surtout pour respecter l'esprit de la réforme - je n'ai pas besoin de dire ici que j'y crois.
Je pense que tout le Conseil à un certain moment avait pris conscience qu'il n'y avait pas une transformation très simple à faire. A ce propos on peut voir quelles sont les difficultés pour faire démarrer certains services, quelles sont les difficultés concernant la question du personnel et des structures. Je pense que les lois sont assez claires, le respect des compétences est, je pense, assuré, souvent nous avons ces réunions pour voir de dépasser les problèmes qui émergent chaque jour.
Pour le restant, je pense qu'on aura occasion, dans d'autres réunions, de discuter ces problèmes, en particulier le problème concernant la présence d'un médecin au Centre de Donnas et la solution déjà prospectée me semble être valide.
On n'avait pas besoin d'intervenir, comme j'ai déjà expliqué au Comité de gestion, sur la question du budget car là on utilisait des médecins qui n'étaient pas seulement "convenzionati", mais représentaient "l'ufficiale sanitario". Je pense aussi qu'en même temps on aurait pu résoudre le problème de l'ambulatoire de Donnas.
Ces solutions que nous avons prospectées et qui étaient unitaires, je pense seront acceptées par le Comité de gestion.
Encore une fois je tiens à mettre en évidence le rôle de l'Administration régionale, de l'Assessorat à la Santé et à l'Aide Sociale ainsi que celui de l'U.S.L. qui doivent prévoir et résoudre les exigences des citoyens et non pas produire de telles querelles.
PRESIDENTE: Per la replica la parola al Consigliere Mafrica.
MAFRICA - (PCI): Apprezzo la battuta iniziale dell'Assessore, però ritengo che gli si debba rispondere che forse è una sua deformazione quella di vedere le strutture soltanto come dei muri.
Nel linguaggio italiano, come risulta a me, si parla anche di strutture organizzative, quindi sarà una questione di opinione.
Quando qualcuno pensa alle strutture vede soltanto dei muri, magari anche in altri servizi. Comunque il punto credo sia questo: per sapere se l'U.S.L. funziona o meno, probabilmente non bisogna fare la domanda né all'Assessore Rollandin né alle forze politiche, bisognerebbe semplicemente chiederlo ai cittadini valdostani - come ha detto prima l'Assessore.
L'impressione che si ha è che non tutto funzioni a dovere.
Non metto in dubbio che l'Assessore abbia fatto partecipare il Presidente dell'U.S.L. alle riunioni con i Primari o che abbia avuto una riunione preventiva con i medici di Donnas con la partecipazione dello stesso Presidente. Il fatto è che di questo non erano stati informati i membri del Comitato di gestione e ne è testimonianza questa nostra interpellanza, derivante da loro richieste. Quindi, dobbiamo ritenere che lo scollegamento non è tra Assessore e Comitato, ma sarà tra Presidente e Comitato di gestione.
Il fatto è che, per ciò che riguarda la sanità in Valle d'Aosta, noi riteniamo si debbano introdurre dei correttivi e che l'argomento debba essere preso, al di là delle polemiche di parte, con molta attenzione.
Dobbiamo porvi rimedio, in Valle d'Aosta vi è molto da fare in questo ambito, se non vogliamo arrivare ad un complessivo giudizio negativo sul funzionamento e sulla validità di questa riforma.