Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 4265 del 14 gennaio 2025 - Resoconto

OGGETTO N. 4265/XVI - Interrogazione: "Dati relativi all'utilizzo dei dialetti in Valle d'Aosta riportati dal Presidente della Regione durante la Giornata internazionale della montagna di Gressoney-Saint-Jean".

Marguerettaz (Presidente) - Punto n. 8 all'ordine del giorno. Per la risposta, la parola al presidente Testolin.

Testolin (UV) - À l'occasion de la Journée de la montagne 2024 et de l'événement consacré au 25ème anniversaire de la loi sur la protection des minorités linguistiques et historiques, j'ai repris certaines données contenues dans une information adressée au Ministère de l'intérieur dans le cadre de la communication annuelle relative au suivi de la mise en œuvre de la convention cadre sur la protection des minorités nationales signée à Strasbourg le 1er février 1995. Il a été annoncé qu'aucune mise à jour significative n'était apparue par rapport à celles qui avaient été indiquées dans les communications précédentes relatives à la réalisation des mesures de protection en faveur des minorités linguistiques visées à la loi 482 de 1999, c'est-à-dire par rapport aux données reprises dans cette question.

Aucune enquête récente n'a été effectuée sur ce thème, mais les chiffres indiqués sont considérés comme substantiellement stables au vu notamment d'autres données disponibles, comme le fait que 73 cours de patois ont été organisés durant ces 10 dernières années et deux cours de walser ont été activés depuis 2023 et que près de 5.000 personnes y ont participé. Par ailleurs, au cours de 10 dernières années 2014-2024, des enfants des écoles de l'enfance élémentaire et moyenne avec leurs enseignants se sont inscrits au Concours Cerlogne pour un total de plus de 21.300 participants. En 2025 le Concours se tiendra à Aoste à l'occasion de la célébration de 2051ème anniversaire de la fondation de la ville et environ 1.400 participants entre élèves et enseignants sont attendus.

De plus depuis deux ans des collaborations ont été mises en place avec les écoles valdôtaines dans le cadre du projet de civilisation valdôtaine qui comprend des cours en français, en francoprovençal, ainsi que sur le portail internet www.patoisvda.org qui est géré par le Guichet linguistique du francoprovençal Lo Gnalèi dont l'activité a commencé en 2008. En 2024 le portail a été visité par 114.000 utilisateurs dont 60.000 situés en Italie, 26.000 en France et les autres dans différents Pays comme la Suisse, la Russie, le Canada, les États-Unis.

En résumé l'on peut dire qu'en Vallée d'Aoste, entre autres, le fait de définir comme minoritaires les langues et les cultures locales ne peut être pas particulièrement approprié, car non seulement elles ne disparaissent heureusement pas, mais elles restent bien vivantes et continuent de se diffuser avec une certaine continuité.

Président - Pour la réplique, la parole au conseiller Lavy.

Lavy (LEGA VDA) - Je suis étonné, Monsieur président Testolin, de votre réponse parce que c'est une classique réponse "à la valdôtaine", tout va bien.

De cette recherche je crois que personne ne savait rien, on ne savait pas quand elle avait été faite, quel était l'échantillon, quels étaient les résultats, les questions faites et on ne sait pas s'il y a la distinction entre les langues régionales et les dialectes comme, par exemple, le calabrais, qui sont quand même parlés en Vallée d'Aoste vu les vagues d'immigration, ou l'arabe, ou le chinois. Donc j'ai le doute qu'on a envoyé au Ministère des numéros dans lesquels on a aussi des données de ceux qui parlent le calabrais, l'arabe, le chinois, pour quand même démontrer que les politiques linguistiques valdôtaines fonctionnent et elles fonctionnent très bien ; au contraire, on sait bien qu'on a des grandes limites.

On n'a pas des recherches, vous dites que les numéros dans les dernières années sont stables, sur la base de quelle recherche ? On ne sait pas, on va au bar, on dit: "mais bon, on entend encore parler patois", donc on a un pourcentage de la moitié de la population valdôtaine qui parle patois.

L'Istat a fait des recherches et dans cette recherche, par exemple, on dit que le 19,8% des Valdôtains s'exprime en dialecte, contre le 45 % des données que vous avez données à Gressoney, il y a donc un écart vraiment important, donc qui a raison ? Et je dois le dire : j'ai beaucoup plus de confiance dans les données de l'Istat en ce cas, parce que j'avais déjà proposé plusieurs fois de faire un recensement linguistique sérieux pour comprendre le numéro des locuteurs et le numéro, disons, de l'attitude des Valdôtains envers les langues. On m'avait dit que ce n'était pas nécessaire, on m'avait dit qu'un recensement linguistique, qui est fait partout, (incompréhensible) linguistique, aurait pu être aussi dangereux. Mais bon, merci, grâce à cette rencontre à Gressoney, on a pu apprendre qu'on a une recherche faite en 2015, je ferai des approfondissements bien évidemment.

Mais à Gressoney on a aussi pu comprendre l'hypocrisie de la part de quelqu'un de rejeter un ordre du jour ici au Conseil, un ordre du jour proposé sur le DEFR qui demandait d'insérer dans le plan de marketing de la Région un passage dans lequel on disait que c'était nécessaire de lier l'aspect touristique dans la haute Vallée du Lys avec la langue allemande et le monde allemand germanophone et cet ordre du jour avait été rejeté parce qu'on m'avait dit qu'on ne peut pas seulement lier cet aspect au territoire walser, à Gressoney au contraire quelqu'un a proposé cette idée comme une idée propre en disant que c'était important de porter en avant ce thème et lier l'aspect linguistique, l'allemand, avec celui, bien évidemment, des territoires walser. Je ne m'étonne pas dans ce cas, je ne m'étonne absolument pas parce que plusieurs fois on a vu que quelqu'un prenait des idées et les faisait propres, je dois dire que je suis vraiment content, vraiment ravi de donner des idées à qui, bien évidemment, n'en a pas.

Je retournerai sur ce thème, comme j'ai déjà fait pendant toute la législature, parce que je crois que c'est absolument important, essentiel d'avoir des numéros clairs et des recherches claires sur l'aspect linguistique ; on croit, disons, d'avoir des bons numéros mais, au contraire, je crois, il s'agit de numéros désastreux.