Oggetto del Consiglio n. 3731 del 19 giugno 2024 - Resoconto
OGGETTO N. 3731/XVI - Interrogazione: "Informazioni in merito all'insegnamento immersivo in lingua francese nelle istituzioni scolastiche valdostane".
Bertin (Presidente) - Alla presenza di 27 Consiglieri, riprendiamo con l'ordine del giorno. Punto n. 10.
L'assessore Jean-Pierre Guichardaz chiede la parola per la risposta, ne ha facoltà.
Guichardaz J. (FP-PD) - Lei nella premessa ricorda le parole dell'Assessore all'istruzione, università, politiche giovanili, affari europei e partecipate in data 20 ottobre 2022, nel corso dell'interpellanza "Intendimenti in merito all'avvio di alcune scuole valdostane a titolo sperimentale volontario di un insegnamento immersivo in lingua francese". Poi riporta tutta una serie di dichiarazioni del collega e poi mi fa la domanda "Quali e quante siano state le proposte alle istituzioni scolastiche per avere classi in lingua francese".
Allo stato attuale non sono state proposte sezioni specifiche di immersioni linguistiche in francese alle cinque scuole che hanno tenuto il LabelFrancEducation, in quanto il programma in atto, in particolare nella scuola secondaria di primo grado, legato alla promozione del bi-plurilinguismo e dell'internazionalizzazione, è in grado di garantire a tutti gli alunni un insegnamento equo e di qualità.
A testimonianza di quanto sostenuto, si precisa che nel 2023 le istituzioni scolastiche Luigi Barone e Ottavio Jacquemet di Verrès hanno ricevuto il rinnovo della certificazione LabelFrancEducation.
Si tratta di un marchio di qualità dell'attività didattica svolta in lingua francese che viene attribuita dal Ministero degli esteri francese dietro parere della Commissione consultativa interministeriale, composta da rappresentanti dei Ministeri francesi degli esteri e dell'educazione nazionale, della Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE, l'agenzia per l'insegnamento francese all'estero) e della Mission Laïque Française.
Per quanto riguarda il secondo ciclo d'istruzione, invece, l'IPRA e il Liceo classico bilingue hanno comunicato allo scrivente e alla Sovrintendente agli studi, nei mesi scorsi, di essere interessati ad intraprendere, già a partire dal prossimo anno scolastico, percorsi progettuali e innovativi, in fase di perfezionamento da parte degli organi collegiali competenti, attraverso la collaborazione con altri enti ed istituti francesi, per rafforzare l'attrattività dell'offerta formativa, migliorando la qualità dell'apprendimento degli studenti e promuovendo la diffusione e valorizzazione della lingua francese.
Presidente - Per la replica, consigliere Lavy ne ha facoltà.
Lavy (LEGA VDA) - Je me l'attendais, Assesseur: zéro propositions faites. Celui-ci est l'exemple de ce désengagement que très souvent on prend ici, qu'après dans la réalité n'ont pas, disons, des conséquences.
Je l'ai déjà répété plusieurs fois, ici dans cette salle: le système linguistique valdôtain se base sur l'hypocrisie; parce qu'on se dit bilingues, on se dit plurilingues, mais après, dans la réalité, on est tous italophones et quelquefois aussi italiens, quand il est nécessaire.
Les purs linguistes savent que la seule façon pour développer l'enseignement en langue, pour relancer une langue, la valoriser est celle de l'enseignement immersif, de l'enseignement en langue. Et on le voit, par exemple, en Corse où on est en train de porter en avant un programme, un système immersif, en langue corse, parce qu'ils ont compris très bien que, dans la langue, très connecté à la langue, il y a le discours de l'identité, parce que si on perd une langue, on perd une identité.
Le sens de l'initiative que j'avais porté, il y a presque 2 ans, était celui de poser l'attention sur un des problèmes cachés de l'école valdôtaine, mais aussi en général de la société valdôtaine, parce que on dit très souvent que l'école est bilingue, plurilingue, mais, au-delà des heures de français, tous les autres sujets d'études sont faits en italien. Et donc, un paradoxe pour une langue qui est, quand même, une langue officielle parifiée à l'italien.
En répondant à cette initiative, on m'avait dit qu'on aurait cherché à proposer à différents établissements un projet d'enseignement en immersion, un approche alternatif à l'apprentissage traditionnel des langues; et voilà les résultats, comme je l'ai dit: zéro projets. Et surtout, la chose qui, disons, est plus, encore plus grave, est le manque de volonté, parce que, quand même, l'Assesseur avait dit qu'il aurait cherché à proposer et ses propositions n'ont pas été faites.
C'est donc un problème aussi, je crois, de cohérence avec les mots qu'on dit dans cette salle qu'après, hors de cette salle, ne sont pas portés en avant.
En Vallée d'Aoste on continue à défendre un système que dans la réalité ne porte pas à des bons résultats et on le voit, par exemple, si on va demander à nos élèves quelle est leur attitude vers le français: ils répondent sûrement qu'ils n'aiment pas le français, ils ont de la haine envers le français. Et après aussi les résultats des épreuves Invalsi, qui, pour - disons - une région dans laquelle le français est une langue officielle, ne sont absolument pas satisfaisants.
C'est donc, vraiment, une occasion perdue, cette-ci; j'espère que vous, assesseur Guichardaz, au-delà des mots que vous avez dit dans cette réponse, vous commenciez dans la sensibilisation, pour finalement avoir des classes, ou même des écoles en langue, innovatives, informatives. C'est d'ici que commence le futur de la Vallée d'Aoste; si on ne sensibilise pas, si on ne fait pas des projets pour lancer, d'un côté le français et de l'autre, aussi, les langues minoritaires, d'ici 10, 20 ans, on aura plus de sens, dans l'autonomie valdôtaine, parce que quelqu'un verra ici à se demander: "bon, qu'est-ce que vous avez de différent par rapport à d'autres Régions? Rien!" Le français qui est, quand même, la garantie du Statut spécial.
Et si on continue à ne pas le valoriser, bien évidemment, on aura des conséquences, pour notre autonomie aussi.