Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 3205 del 7 febbraio 2024 - Resoconto

OBJET N° 3205/XVI - Question: "Qualité de l'air près de la gare d'Aoste et éventuelles solutions envisageables".

Marguerettaz (Presidente) - Punto n. 12 all'ordine del giorno. La parola all'assessore Sapinet.

Sapinet (UV) - Merci collègue Lucianaz, trois questions: la première est "s'il y a déjà en activité un indicateur de la qualité de l'air dans l'aire de la gare coté Aoste"; la deuxième: "en cas de réponse négative, si ARPA aura la possibilité d'en placer un dans les plus brefs délais et d'en donner publique lecture" et la troisième question est: "en cas d'ultérieure réponse négative, si Trenitalia évaluait la possibilité de gérer le service substitutif en évaluant une solution différente par rapport à la concentration des cars près de la gare d'Aoste".

Première question: le stationnement devant la gare d'Aoste des plusieurs cars affectés au service de transport substitutif vers Ivrée représente une source incontestable d'émissions à la fois localement dans l'aire de stationnement et sur le trajet Aoste/Ivrée. Plus précisément les émissions libérées pendant le stationnement ont un impact très localisé et discontinu. En règle générale, selon les indications de la règlementation sectorielle, le décret législatif n° 155 du 2010, la surveillance de la qualité de l'air doit être effectuée pour donner une évaluation générale valable pour une zone plus étendue, considérée comme homogène en ce qui concerne la présence de sources polluantes ; le contrôle doit également être effectué pendant une année entière.

Pour ce qui concerne la deuxième question, une évaluation suffisamment précise du contexte urbain est toutefois fournie par les mesures effectuées par la station située en Place Plouves, dans le cadre du réseau générale de la qualité de l'air, qui constitue la référence pour le niveau de pollution dans la zone urbaine d'Aoste, une station dont les données sont disponibles sur internet et qui ne présente actuellement aucune criticité au niveau des paramètres mesurés. La présence des bus devant la gare ou déplacés vers l'aire de stationnement habituelle de la gare routière, à quelques dizaines des mètres, ne modifie pas substantiellement les caractéristiques du contexte d'émissions. En outre, il faut considérer que les trains ne sont plus présents ni en transit ni à l'arrêt et ne génèrent donc plus d'émissions dans l'atmosphère.

En ce qui concerne l'évaluation des émissions, et en particulier du CO2, elle n'est pas mesurée par l'outil central dédié à la mesure de la qualité de l'air de l'environnement; la détermination de l'impact de l'augmentation du trafic des bus sur le bilan CO2 par rapport à la situation préexistante nécessite des détails sur le nombre réel des bus utilisés, les caractéristiques de leurs moteurs et le type de carburant ainsi que les itinéraires parcourus. Une fois ces données obtenues, ce qu'il a déjà été demande, et on les attend, l'ARPA pourra estimer les émissions produites par la circulation des bus sur l'ensemble de l'itinéraire ainsi que à l'arrêt avec le moteur en marche. Tel que connu, le service vient d'être lancé et il n'est donc pas possible pour l'instant de calculer la variation du bilan de CO2.

Pour la troisième question, et je remercie le collègue Bertschy et ses bureaux pour la réponse à cette question, l'assesseur Bertschy a déjà annoncé dans les nombreuses initiatives que Trenitalia modulait le service de remplacement par rapport aux gares; un service qui fonctionne et qui, comme on l'a dit, sera affiné pour garantir la meilleure réponse aux passagères. Si nous voulons offrir un bon service aux usagers, la gare n'est pas un lieu facile à abandonner ; dans la gare il y a un guichet, une salle d'attente, des toilettes, en outre la gare est située au centre de la ville et constitue un point d'échange avec les autres systèmes de transport devant elle et sur Place Manzetti se trouvent les arrêts des bus urbains, un peu plus loin, dans la rue Carrel, se trouve la gare routière où s'arrêtent les bus extra urbains; enfin, de l'autre côté, il y a la téléphérique Aosta/Pila. Si les bus devaient s'arrêter ailleurs, cela causerait des désagréments importants a tous les voyageurs ; en outre, la gare serait abandonnée pendant trois ans et les entreprises qui sont y présentes seraient gravement pénalisées.

Pour les raisons susmentionnées, avec Trenitalia on a rejeté l'hypothèse d'une localisation des bus loin de la station; toutefois, une autre hypothèse a été formulée: l'accostage à Via Paravera, à la sortie sud du passage sous-sol. Cette hypothèse a été conservée comme solution B en cas de criticité avec l'accostage sur la Place Manzetti et a été partiellement mise en œuvre pendant les deux jours de la Foire de Saint-Ours. Elle allonge un peu le parcours pour les usagers qui devraient traverser le métro et les escaliers ou les ascenseurs correspondants et surtout elle allonge le parcours des bus, ce qui augmente le temps de parcours en effet avec les limites actuelles de capacité des ponts des victimes des travailleurs du Col du Mont, les bus devraient passer par Pollein, Plan Felinaz ou Pont-Suaz. Je tiens à souligner que les travaux ont été réalisés pour exiger que les bus de remplacement aient une catégorie d'émission Euro 5 ou supérieure.

Président - Pour la réplique, la parole au collègue Lucianaz.

Lucianaz (RV) - Alors, Assesseur, merci pour votre réponse assez complète. Je viens de constater que heureusement qu'il y a du fuel qui permet à la Vallée d'Aoste de se relier au reste du monde et voilà que je n'ai pas entendu dans vos mots aucune référence au fossil fuel free ni à la transition énergétique; justement c'est des grands mots mais qui, dans certaines situations, notamment le problème de l'orographie valdôtaine, j'imagine, ne peuvent pas marcher à la perfection. Il faut donc se rendre compte qu'on est en Vallée d'Aoste et j'ai entendu maintes fois le Gouvernement régional parler de transition énergétique, c'est quelque chose de bien, d'intéressant, mais il faut quand même faire... comment dire ? regarder la réalité. Alors je sais que ARPA a aussi une station à coté de rue Pont-Suaz, au moins c'est noté dans le site, via Primo Maggio je crois s'appelle, j'aimerais bien connaître ses valeurs si sont enregistrés. Ce qui est étonnant c'est que justement vous me parlez de déplacer peut-être les cars sur rue Paravera, maintes fois on a demandé de vous occuper de via Paravera et de la relier, il n'y a presque 300 mètres j'imagine, aux autres routes de la ville, donc qu'elle ne soit pas un véritable cul de sac. Justement vous venez de dire qu'il y a des problématiques. Ce qui est vrai c'est que sur Piazza Manzetti il y a une concentration des cars étonnante le matin, parce que tu as tous ces cars qui donnent le service substitutif du train et au même temps tu as tous les cars qui accompagnent les jeunes le matin à l'école, donc le service urbain et je ne sais pas si vous passez de temps en temps sur cette place, mais c'est vraiment un chaos inouï; donc, il y a des solutions j'imagine, à vous de vous occuper de cela, autrement rien, on reste sur les grands mots, on reste sur la transition énergétique et les choses vont comme vont. Merci pour la réponse.