Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 1898 del 19 ottobre 2022 - Resoconto

OGGETTO N. 1898/XVI - Giuramento del neo-consigliere Diego Lucianaz.

Bertin (Presidente) - Dopo la convalida, ai sensi dell'articolo 23 dello Statuto speciale della Regione Valle d'Aosta e dell'articolo 6 del Regolamento interno per il funzionamento del Consiglio, invito il neo consigliere Lucianaz a prestare il giuramento. Do lettura della formula del giuramento e invito il consigliere Lucianaz ad alzarsi:

"Giuro di essere fedele alla Costituzione della Repubblica e allo Statuto speciale della Valle d'Aosta e di esercitare il mio ufficio al solo scopo del bene inseparabile dello Stato e della Regione autonoma della Valle d'Aosta.

Je jure d'être fidèle à la Constitution de la République et au Statut spécial de la Vallée d'Aoste et d'exercer mon mandat dans le seul but inséparable du bien-être de l'État et de la Région autonome de la Vallée d'Aoste".

Lucianaz (LEGA VDA) - Je jure.

Il Consiglio prende atto.

Presidente - Con il giuramento del neo-consigliere, pongo al Consigliere gli auguri di un proficuo lavoro. Consigliere, se vuole intervenire brevemente, ne ha facoltà.

Lucianaz (LEGA VDA) - Je dis deux mots ou, mieux, quatre mots. Bonjour à tout le monde. Alors j'ai écrit quelques pages comme j'avais le temps de me préparer.

Collègues Conseillers, Nicoletta Spelgatti, après une passionnante compétition, a été élue au Sénat de la République. Il y a seulement 8 ans que dans un tout petit groupe d'amis bien déterminé elle a rejoint avant l'élection à la commune d'Aoste, après la Présidence du Gouvernement régional, le résultat historique de premier parti aux élections en 2020 et maintenant le Sénat. Chapeau. Nous connaissons très bien ses capacités et c'est sûr qu'avec le nouveau député Franco Manes à Rome elle fera de son mieux pour le bien de notre Communauté, à tous les deux mes souhaits sincères de bon travail.

Voilà donc repêché dans cette Assemblée prestigieuse que j'avais abandonnée il y a deux ans. Dans cette période j'ai été fortement occupé dans l'activité de mon entreprise. Les lourdes conséquences dues aux restrictions gouvernementales pour combattre l'émergence Covid qui ont touché le secteur du petit commerce et du tourisme ne me permettaient pas de dédier trop de temps au débat politique, ni aux rencontres du parti de la Lega, à laquelle je n'ai plus d'ailleurs renouvelé mon adhésion. J'ai toujours été en total désaccord surtout sur les DPCM adoptés pour l'émergence Covid. Je n'ai plus donc suivi l'activité de l'Administration régionale, mais si vous me permettez, l'observation de l'odyssée pour la substitution d'un Assesseur me fait imaginer que, au-delà du nombre des Assessorats, je ne dois pas m'attendre une particulière dynamicité de la part de ce Gouvernement. Au contraire, je ne me suis pas du tout désintéressé à ce qui est en train de se passer dans notre Communauté : deux ans de mesures imposées pour contraster la pandémie ont mis en crise l'économie de nombreuses entreprises valdôtaines, qui, à différence de ce qui s'est passé en France, n'ont pas reçu des aides financières assez réconfortantes, mais les blessures ont été très profondes, même sur le plan social, sur les lieux de travail, les rapports personnels. Je reviendrai peut-être à la fin sur cette question.

Messieurs les Conseillers, comme vous le savez bien, nous sommes dans l'œil du cyclone. La période est très difficile et économiquement dramatique. Les fortes augmentations des prix des mois de novembre et de décembre derniers annonçaient une prévisible période de hausse de prix généralisée, mais aucun d'entre nous imaginait des augmentations inouïes du prix de l'énergie électrique, du gaz, du carbone, le granulé, et cetera. Des prix que seulement une guerre pourrait justifier et voilà que même la guerre en Ukraine est arrivée, il ne nous manque rien. Les commerçants, les artisans, les entreprises en général reçoivent des factures avec des montants impressionnants qui peut-être n'arriveront jamais à rembourser. Les familles attendent angoissées la prochaine facture de l'électricité sans avoir aucune idée de ce qui les attendent et, pour le mois à venir, cela ira encore pire ? C'est un point de demande. Je crois que cette Assemblée devra fortement se pencher sur la crise contingente et devra, avec toutes les armes à disposition : législatives, économiques, fiscales, essayer de trouver des solutions utiles à délayer la situation. J'imagine même la convocation, par exemple, d'un Conseil monothématique, comme nous avons fait en 2020 pour la gestion Covid.

Tous les Valdôtains et pas seulement les habitués à recevoir les aides publiques devraient être aidés et surtout ceux qui possèdent peut-être une petite maison de propriété ont le droit ou, mieux, la nécessité d'obtenir des réductions sur leur facture électrique: par exemple, dimanche passé j'étais à Bionaz, qui est un Pays de belles personnes. Ils m'ont remarqué que chez eux il y a le plus grand barrage d'Italie et juste en bas il y a une grande centrale hydroélectrique : "pourquoi nous devons payer tous ces frais sur la consommation, tous ces frais de transport ?". Pour eux de Bionaz il n'y a plus le médecin, oubliés par la santé publique, mais au contraire tous reçoivent ponctuellement la facture gravée d'innombrables assises italiennes. Ils me disent : "les 35 assis là-bas que font-ils ? Est-ce qu'ils vont trouver des solutions ?".

Voilà le monde-là dehors, les Valdôtains attendent des solutions immédiates pour des problèmes concrets. Aux Valdôtains importe peu le nom du futur Assesseur aux transports, si jamais on en trouvera un. Vous savez, collègues, 150-200 euros d'augmentation par mois du prix de l'électricité pour vous peut-être ne représente pas grand-chose, mais je vous garantis que pour beaucoup de monde cela signifie un problème économique important, un vrai drame. Donc occupons-nous des Valdôtains s'il vous plaît, occupons-nous des solutions envisageables avec la Compagnie des eaux que rappelons-le bien, après une longue bataille contre les soi-disant autonomistes, l'Assemblée régionale a encore su garder entièrement de propriétés des Valdôtains. Étudions toutes les façons imaginables pour concrétiser l'article 14 du Statut d'autonomie, donc la zone franche et après la zone franche il y a le troisième point proposé par Pays d'Aoste Souverain et signé par les élus en campagne électorale Manes et Spelgatti, et aussi Rini, Girardini et Patrick Vesan. Ils ont su signer un engagement officiel pour développer la thématique de l'autodétermination et cela en attendant la souhaitée indépendance, au moins moi je souhaite une indépendance du Pays d'Aoste, mais bon cela signifie quand même un engagement pour une réforme constitutionnelle en sens fédéral de la République italienne et je n'ai aucun doute que les deux Parlementaires se battront dans ce sens.

C'est sur ces trois points que j'ai envie de concentrer mon travail à l'intérieur du groupe de la Lega Vallée d'Aoste dans ce Conseil qui partage d'ailleurs totalement ces objectifs. J'ai contracté ma position d'indépendant, donc je serai indépendant à l'intérieur du groupe de la Lega ou, mieux, indépendantiste si vous voulez, pour garder la liberté de travailler avec toutes les associations culturelles, tous les mouvements d'opinion, les groupes constitués qui prônent l'affirmation de la culture valdôtaine dans un monde en totale transformation peu sensible aux thématiques identitaires, à moins qu'elles ne soient pas fluides. Je serai là donc pour travailler sans préjudice avec tous ceux qui ont à cœur notre Pays, nos langues séculaires, notre histoire, nos mœurs, notre sentiment d'autogouvernement.

Il y a une deuxième raison pour laquelle j'ai adhéré au groupe de la Lega : c'est simplement la reconnaissance que je dois au parti, à la secrétaire Marialice Boldi, aux élus, à tous les volontaires qui ont toujours travaillé d'une façon admirable et aux Valdôtains qui m'ont voté dans cette liste, qui m'ont fortement convaincu de ne pas changer de groupe, de donner un message sérieux de la politique, de respecter les citoyens.

Je termine en vous rappelant que là dehors depuis une année, donc de l'institution du pass sanitaire qui a été introduit chez nous, il y a de plus en plus des citoyens, des Valdôtains qui résistent, qui ne veulent pas se plier aux mensonges officiels, qui s'informent, qui ont payé personnellement pour leur détermination, qui ont résisté aux files d'attente au froid tous les deux jours devant les pharmacies, devant la tente de l'IRV pendant des mois et tout cela seulement pour pouvoir accéder au travail. Messieurs, y a des personnes qui se tiennent debout là dehors, suspendues du propre travail qui ne gagnent plus d'argent dans une période économique terrible, mais qui luttent pour la propre liberté : liberté du propre corps, des propres idées. Écoutez, la grande mascarade de l'affaire Covid est en train de se terminer. Depuis lundi passé le dit, alors que la Direction de Pfizer a été convoquée auprès du Parlement européen dans la personne du PDG Albert Bourla, puis remplacé au dernier par Janine Small, Responsable des négociations avec la Commission européenne, on a appris que les vaccins n'ont jamais été testés, comme le marché les réclamait à grand voix... 71, je le dirais en suisse stante et un milliard d'euros est le montant de l'affaire, 4,5 milliards de doses achetées pour une population de 450.000.000 environ d'européens. Qu'est-ce qu'il y a là derrière ? Ce n'est plus une pandémie. Les personnes qui raisonnent le savent bien. Depuis 2 ans et demi nous sommes harcelés par l'infodémie. Même en Vallée d'Aoste nous avons le journal télévisé de la RAI qui n'arrête pas, avec son bulletin journalier des infectés. Je crois que c'est le seul cas au monde où on entend encore chaque jour le bulletin des malades, des infectés, et cetera. Les journaux locaux nous donnent la nouvelle d'une mémé de 102 ans décédée de Covid, je crois que ce n'est plus une nouvelle. Arrêtez ce storytelling s'il vous plaît, du moment que les malades continuent à attendre comme avant d'être soignés. Soignez les malades, s'il vous plaît, arrêtez cette colossale mascarade, la plus grande de l'histoire de l'Union européenne! Soignez les malades, laissez vivre les gens!