Oggetto del Consiglio n. 1384 del 23 marzo 2022 - Resoconto
OGGETTO N. 1384/XVI - Interrogazione: "Diffusione sul territorio regionale del canale "France 24"".
Bertin (Presidente) - Punto n. 6. Per la risposta il presidente della Regione Lavevaz.
Lavevaz (UV) - Avec cette interrogation, on demande: "se si consideri definitiva la rinuncia della nostra regione a France 2" et puis "se siano state fatte valutazioni e quali in favore della scelta di France 24 rispetto a France 2".
A' ce propos il y a eu des débats intéressants au cours des dernières semaines. C'est un sujet sur lequel il y a une confusion qui persiste ; je crois, en particulier, entre ce qui est le contenant et ce qui est le contenu, entre le réseau et la diffusion des chaînes et de télévision. La question de la couverture est une question qui est bien connue, qui dépend du fait que la condition minimale requise pour se voir attribuer les fréquences est - comme toujours dans ce type d'appel d'offres - de au moins 90% de la population, comme on le sait. Avec cette condition, en Vallée d'Aoste, des zones du territoire régional restent non couvertes. Mais ce qui peut être n'est pas complètement clair, n'est pas connu par tout le monde, c'est que c'était déjà comme ça avant, c'est depuis les années '80 que la Région a mis d'importantes ressources pour garantir une couverture complète du territoire, mais pas seulement, entre autres, pour la télévision mais aussi pour tous ce qui est téléphonie et d'autres services médiatiques, afin de garantir, pour ce qui est possible, à tous les Valdôtains et à toutes les Valdôtaines l'accès à certains services, surtout permettre ainsi de quelque façon à contribuer à contrer le dépeuplement des territoires de montagne.
Le passage à la télévision numérique et la séparation subséquente qu'on a dû faire des fréquences locales et des fréquences nationales, on peut ramener à l'arrière la situation, c'est à dire qu'on a dû faire face à une nouvelle question, c'est à dire que, pour faire un exemple qui est clair à tous : les chaînes Media 7 ne sont pas reçues dans la vallée du Grand-Saint-Bernard, mais elles ne l'étaient déjà pas avant. C'est à dire qu'il y avait eu des investissements qui avaient permis ça et, en particulier, c'était possible parce que la rediffusion était faite directement par la RAI. Comme vous savez, cette situation a changé, car c'est un nouvel intermédiaire qui s'occupe de la retransmission, en particulier, c'est Ei Towers avec lequel les compétentes structures de l'administration régionale et, en particulier, ce sont les structures de l'assesseur Marzi qui sont en train d'entretenir avec Ei Towers des rapports pour tâcher de reprendre un peu cette démarche de redistribution et je crois que cette situation va être résolue dans les prochaines semaines.
Pour ce qui est des contenus, par contre, l'innovation du système technologique a également entraîné la nécessité - après avoir tout de même, je dois le dire, assuré la continuité des émissions - d'actualiser de quelque façon les relations avec les médias francophones.
Alors on a tâché de faire ce qu'on pouvait faire en cette situation. C'est à dire qu'on a repris un peu là collaboration avec la chaîne généraliste de la francophonie, à savoir TV 5 Monde, a été renouvelé et nous avons lancé de quelque façon à nouveau un partenariat avec France 24 et évidemment pour ce qui est de la diffusion de France 2 on n'était pas dans la condition à ce moment de pouvoir la relancer. Mais ce que je voudrais qu'il soit clair, c'est qu'on n'a jamais pris en considération d'abandonner l'engagement pour tâcher d'obtenir cette retransmission. Au fait, on en a déjà discuté il y a des mois, l'année dernière avec l'ambassadeur de France en Italie, monsieur Masset, auquel on avait déjà parlé de cette difficulté ; on avait obtenu - on a obtenu parce que on en a parlé quand on s'est vu à nouveau à Rome - on a obtenu son engagement pour notre cause. On peut dire comme ça.
Donc on est, sur ce point, en train de tâcher de trouver des solutions, et je dirais même en tâchant de d'élargir un peu, même cette proposition de chaîne francophone parce qu'évidemment on sait très bien et on a très bien clair l'importance de ces transmissions francophones pour le maintien d'un côté, mais aussi pour l'épanouissement de notre francophonie. Donc, sur ce point, je veux rassurer madame Guichardaz, qui a fait de façon correcte cette relation qui a permis peut-être même d'expliquer quelque chose en plus, parce que d'un côté je suis quand même content qu'il y a eu un intéressement important dans ces semaines, même avec une pétition qui a été lancée en ligne, ce sont toutes des choses qui sont quand même importantes pour souligner la vivacité qui est encore présente de notre francophonie et surtout l'amour vers le français et je dirais même vers les chaînes francophones qui depuis des années sont retransmises.
J'étais en train de dire qu'on est en train de tâcher d'ouvrir un peu ce plateau en essayant d'avoir la retransmission aussi de France 3 qui a un caractère plus régionaliste, donc de la Savoie et de l'aire des Alpes, ce qui peut être intéressant, pour des raisons évidemment de proximité et transfrontalières, et de collaboration qui sont déjà en place sur différents niveaux.
Donc je crois que sur ce point on est absolument en train de tâcher de faire le mieux possible pour réobtenir ces transmissions de façon correcte.
Presidente - Per la replica, la consigliera Erika Guichardaz ne ha facoltà.
Guichardaz E. (PCP) - Già tempo fa eravamo intervenute rispetto alla questione dei canali francofoni, quindi tutta la prima parte del suo intervento ci era già stata spiegata dal collega Marzi in una precedente interrogazione.
È evidente che quest'interrogazione nasce dodici giorni fa, effettivamente da allora il dibattito è accresciuto e sono state anche diverse le interviste che le sono state dedicate e che un po' già dicevano quanto ha sostenuto quest'oggi.
Quello che ci preme rilevare è che spesso la lingua francese è stata utilizzata come un muro per escludere, per creare ulteriori confini, oggi invece si comprende, ed è evidente, che questa lingua invece dovrebbe essere considerata uno strumento di comunicazione importante e nel dibattito di queste settimane questo sta emergendo in maniera forte.
La lingua francese per noi è sicuramente un ponte verso altre culture francofone e un'opportunità in più per i Valdostani, anche sul piano lavorativo e della formazione.
La norma nazionale non prevede semplicemente la ridiffusione di trasmissioni in francese ma di trasmissioni di paesi confinanti, questo appunto per rendere poroso il confine e, come si diceva prima, noi siamo una regione transfrontaliera, quindi le trasmissioni di France 2 et de la Télévision Suisse romande non servono solo a praticare la lingua francese ma a integrare la nostra piccola comunità con quella delle comunità vicine.
In questo senso non è solo importante il mezzo, la lingua francese, ma i contenuti, e queste televisioni riportano in Valle la cultura, il giornalismo, l'intrattenimento di Francia e Svizzera e subito, vedendo la delibera, si era pensato che fosse una scelta, quella di optare per un canale rispetto all'altro, mentre oggi lei ha spiegato bene che non si è trattata di una scelta sotto questo punto di vista.
Anche il successo della petizione on-line lanciata dall'ex consigliere Barocco dimostra l'interesse per il mantenimento di quest'offerta culturale, iniziativa sicuramente lodevole ma forse, alla luce di quello che ha detto ancora oggi, i problemi non nascono oggi, forse nascono anche dai suoi predecessori e quindi forse il Consigliere poteva fare qualcosa in questo senso.
C'est évident que le gouvernement régional n'a pas réservé, selon nous, la juste attention à ce dossier, ni par le président Lavevaz ni par son adjoint Guichardaz, néanmoins par ses prédécesseurs. On l'a dit tout à fait, la langue doit être utilisée et non brandie comme un trophée quand cela vous convient. France 2 et la Télévision Suisse Romande sont des opportunités ; elles permettent à nos citoyens de participer à un monde francophone et de mieux comprendre la vie quotidienne de nos voisins du Valais et de la Savoie. France 24 ce n'est pas la même chose, vous l'avez dit. Si c'est vrai que la RAI et, malheureusement, Fininvest ont contribué à façonner l'Italie d'aujourd'hui, il est évident que la transmission de chaînes de télévision francophones pourra maintenir le particularisme valdôtain. Nous ne serons plus un îlot mais un carrefour.
Nous avons demandé pour ça la documentation sur ce dossier et nous ne nous ne lâcherons pas prise pour comprendre ce qui est arrivé.
Presidente - Possiamo sospendere i lavori del Consiglio di questa mattinata che riprenderanno alle ore 15:00.
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La seduta termina alle ore 12:59.