Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 1081 del 1° dicembre 2021 - Resoconto

OGGETTO N. 1081/XVI - Interpellanza: "Costruzione di una canna suppletiva al Tunnel del Monte Bianco al fine di garantire la continuità di percorrenza".

Bertin (Presidente) - Punto n. 19. Per l'illustrazione, consigliere Rollandin ne ha facoltà.

Rollandin (PA) - Abbiamo voluto riprendere due temi che sono particolarmente importanti per la nostra regione, si riferiscono al Tunnel del Monte Bianco e del Gran San Bernardo.

Ora, a più riprese, noi abbiamo avuto occasione di parlare sia con i Francesi che con gli Svizzeri per capire che anche da parte loro c'è un grande interesse per vedere che cosa si può fare nel breve tempo e nel futuro, sia per valutare i rapporti, non solo politici, Si è tenuto da poco un incontro in cui si è parlato di tanti temi: delle scadenze, del Gran San Bernardo, delle possibili attivazioni per mantenere un rapporto che sia il più possibile economico, suggestivo e soprattutto che possa rispondere alle esigenze sia della Valle d'Aosta sia del Valais.

Perché abbiamo voluto riprendere queste tematiche? Perché senza dubbio se per la parte del Gran San Bernardo ci sono lavori in corso che dovranno essere - speriamo -ultimati in tempi brevi, però anche qui è già passato tanto tempo prima di completare i lavori relativi a quanto iniziato tanto tempo fa, e questo è un punto sicuramente significativo.

Ora noi sappiamo che i rapporti con gli Svizzeri sono frequenti, non solo, ma sono legati a discorsi sia economici che culturali molto intensi, quindi ci sembrava importante capire se durante queste riunioni si è anche parlato di tempi che sono prevedibili per superare le esigenze che ultimamente hanno portato via tanto tempo e per riuscire a capire anche quali siano i loro intendimenti.

Per quanto riguarda il Monte Bianco, il problema si presenta in modo ancora più evidente, noi sappiamo che da tempo si discute sulla terza canna, quella che dovrebbe già essere costruita, perché c'erano già i fondi che poi non sono stati utilizzati, perché, riguardo alla sicurezza, noi sappiamo degli incidenti che ci sono stati, sappiamo che periodicamente c'è la sospensione del traffico: non solo il traffico dei TIR ma anche di tutti coloro che vengono in Valle d'Aosta o che sono diretti verso altre regioni d'Italia, Il traforo è costato tanto anche alla Valle d'Aosta e chiaramente non vogliamo che si perda nella situazione attuale senza intervenire e senza tener conto che, anche a livello europeo, questo è uno dei passaggi più importanti nel rapporto non solo con la Valle d'Aosta ma con l'Italia e con gli altri Stati vicini.

La faccio breve, credo che siano comprensibili tutte le ragioni e gli sforzi che sono stati fatti in questi anni, e non possono essere in qualche modo dimenticati e soprattutto che si faccia il possibile per accelerare i lavori, in modo da garantire il servizio anche per la Valle d'Aosta, anche se è parziale l'interesse della Valle d'Aosta, per noi comunque è molto importante.

Credo che sia doveroso avere la possibilità di sapere che cosa si può fare, come si può fare e con quali mezzi.

Presidente - Risponde il Presidente della Regione a cui passo la parola... Non funziona, c'è un problema di audio, il sistema è bloccato. Dobbiamo credo spegnere e riavviarlo.

Il sistema è stato riavviato, dovrebbe funzionare. Presidente Lavevaz a lei la parola.

Lavevaz (UV) - Merci, oui en effet c'est une interpellation qui permet de faire la clarté, de faire le point sur la situation, sur l'état de l'art par rapport au plan d'entretien du développement de nos tunnels. Comme le collègue Rollandin sait très bien, en connaissant très bien la matière, entre autres, les deux aspects sont très différents évidemment, par rapport même aux perspectives de développement, aux perspectives des travaux qui sont en plan et, disons, en programmation pour les prochaines années. Pour ce qui est du tunnel du Grand-Saint-Bernard, évidemment on en a parlé avec les collègues administrateurs du Valais lors d'une autre réunion que vous rappeliez tout à l'heure.

On a parlé évidemment des perspectives, des problèmes d'entretien et des problèmes d'investissement nécessaire. On connaît le problème de la couverture là aussi etcetera. Je crois que l'interpellation se concerne plus sur le tunnel du Mont-Blanc - évidemment là le problème comme le collègue Rollandin vient de rappeler est beaucoup plus compliqué - beaucoup plus difficile à envisager, pour des raisons différentes, dans les brefs délais, parce qu'il s'agit de projets qui ont une envergure évidemment sur des longues années.

Je vais invertir l'ordre des réponses, parce que je partirai du plan des travaux qui sont en programmation pour après faire quelques réflexions plus de perspectives futures. Pour ce qui est des travaux, en bref, je tâcherai de synthétiser le fait qu'il y a deux types d'intervention qui sont importantes qui sont dans la programmation. Une première qui a déjà commencé qui est la rénovation de la chaussée et la deuxième qui est la sécurisation de la route du tunnel.

Pour ce qui est de la rénovation de la chaussée comme vous le savez, ce sont des travaux qui ont déjà débuté en 2018 et qui prévoient fondamentalement le remplacement de la couche de base qui vient échanger un bout à la fois et successivement une pose du nouveau revêtement bitumineux. Sont des opérations que, comme vous savez, comportent des fermetures pendant la nuit, et faire une programmation qui permet de faire les travaux dans des périodes disons de faible communication entre les deux Etats et surtout des fermetures qui sont quand même d'une nuit et donc peuvent se déplacer pendant l'année selon les périodes.

Bien évidemment, le problème de l'assainissement de la route est un problème beaucoup plus compliqué qui concerne une intervention plus structurelle du tunnel, un problème qui a eu, comme dire... qui est dû d'un côté au fait que le tunnel a plus de 60 ans et de l'autre côté, évidemment, l'incendie de 1999, qui a donné disons un coup important au niveau des structures pour la chaleur qui s'est développée pendant l'incendie.

Pour ce qui est des travaux de la route il y a un appel d'offres que le GEIE a lancé et qui sera complété en 2022 et ce sera donc en ce moment qu'on aura la possibilité de connaître les modalités de réalisation de cette intervention et même les périodes de fermeture du tunnel qui seront nécessaires pour achever les travaux. J'ajoute aussi que la commission - il y a cette commission qui est intergouvernementale entre les deux gouvernements - a décidé la création d'un groupe de travail binational pour coordonner justement les opérations d'information et de communication à l'intention des usagers pendant et avant les travaux pour avoir une communication précise.

Pour ce qui est de la question plus ponctuelle que l'interpellation relance, c'est à dire d'avoir des nouveautés par rapport à la volonté du doublement du tunnel, je crois que là la question est bien plus compliquée, parce que réellement nous savons que ce n'est pas la Région en autonomie qui peut décider par rapport au futur.

Évidemment nous savons qu'il y a une nécessité, comme je viens de dire, d'entretien de la route, nous savons qu'il y a des ébauches de projet indiquant même des perspectives, des possibilités de réalisation de ces idées.

Ce que nous savons aussi c'est qu'il y a une inquiétude - je dirais par rapport d'un côté aux retombées socio-économiques sur la Vallée d'Aoste - de toute hypothèse de fermeture de notre voie de communication principale avec l'Europe, comme vous venez de rappeler, et aussi des préoccupations qui concernent plus le maintien et l'avenir d'un nouvel investissement d'une telle envergure. Ces décisions concernent le gouvernement français et le gouvernement italien: on a des rapports évidemment, on a même parlé récemment avec le ministre Giovannini de perspectives, d'idées d'hypothèses de développement d'un nouveau tunnel, mais ce sont des décisions qui concernent les plus hauts niveaux nationaux, en tant que Région on peut, on doit rester vigilant - et attentif je dirais même - par rapport à l'avancement des travaux qui sont les travaux d'entretien qui sont en cours et qui seront mis en calendrier dans les prochains mois, dans les prochaines années pour ce qui concerne la route et de l'autre côté avec les rapports avec le gouvernement italien comprendre où va aboutir le parcours d'hypothèse d'un nouveau tunnel.

Presidente - Per replica, consigliere Rollandin.

Rollandin (PA) - Je crois que les réponses pour ce qui est des rapports avec les Suisses sont compréhensibles, et je crois que là il n'y a pas de difficultés ou d'entraves sur le système de travailler et donc d'aboutir à des résultats sur ce que sont déjà en train de porter de l'avant d'une façon importante.

Plus difficile c'est la question du Mont Blanc. Là, comme vous savez, comme vous avez rappelé, depuis longtemps il y a des projets intéressants qu'on a faits surtout après qu'il y a eu le dégât de '99. Si d'un côté c'est compréhensible de faire les interventions rituelles ; mais, évidemment, on espère qu'il n'y a pas un autre accident tel que celui qui s'est passé à son temps, car autrement on arrêterait le tout pendant des périodes qu'on n'arrive pas à prévoir.

Le fait de prévoir cette quatrième intervention - comme avait déjà été préparée - vise justement à ne pas aboutir au résultat de fermer le tunnel, car là c'est le vrai problème, au-delà de tout ce qui peut se passer dans le cas, comme nous avions déjà vu. Alors c'est un problème important, comme vous savez on pourrait réaliser ce tunnel sans arrêter le passage optimal soit des poids lourds que des personnes, qui d'un côté qui de l'autre : soit les Français vers l'Italie soit les Valdôtains de l'autre côté, mais si on n'arrive pas à faire ça... compte tenu que même de la part de la communauté européenne il y a une disponibilité aussi de prévoir une intervention financière pour réaliser ce terme, car c'est l'unique intervention de toute la zone nord.

Alors c'est de l'intérêt de l'Europe entière, pas seulement, en premier de la part de la Vallée d'Aoste et de l'Italie, mais c'est un intérêt bien plus grand que ce qu'on pourrait imaginer.

Je crois que là il faudra prendre une décision car autrement on risque d'arriver à un point où on ne pourra plus intervenir pour les raisons que je viens de dire ; c'est un thème très délicat, très important, qui, comme vous venez de dire, est évidemment aussi intéressant pour les rapports entre les Valdôtains et les Français.

En plus je crois que c'est une intervention importante même du point de vue financier et qu'on ne peut pas soutenir d'une façon différente. Alors je me demande si c'est possible ou d'intervenir ou de faire une rencontre qui puisse solliciter, même au niveau national, les interventions, une rencontre qui puisse mettre ensemble les trois équipiers et, justement, porter de l'avant un projet qui existe déjà depuis des années et que, malheureusement, on n'a pas pu porter de l'avant pour toute une série de problèmes que vous connaissez.

Voilà, je vous remercie, j'espère qu'il y ait la possibilité de concentrer un peu et de réduire les temps : depuis de temps à autre si vous allez voir les interventions qui ont été faites... on a retenu pour un peu de temps.

Il faudrait revenir sur nos pas et aboutir à un résultat que je crois pourrait être apprécié, comme je viens de dire, de la part de tous.