Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 3280 del 7 marzo 2018 - Resoconto

OGGETTO N. 3280/XIV - Interrogazione: "Notizie sul funzionamento dell'Istituto musicale pareggiato".

Grosjean (Président) - Point n° 12 à l'ordre du jour. La parole à l'Assesseur Rini pour la réponse.

Rini (UV) - Je voudrais commencer par rappeler que l'agrément de l'Istituto musicale pareggiato, le Conservatoire de la Vallée d'Aoste pour l'Alta Formazione Artistica Musicale, ainsi que les financements attribués par le MIUR pour son bon fonctionnement, sont soumis à une réévaluation périodique. Cela notamment pour ce qui concerne les agréments les plus récents, comme est justement le cas du Conservatoire de la Vallée d'Aoste, qui est notamment soumis à la vérification de l'Agenzia Nazionale di Valutazione del Sistema Universitario e della Ricerca, ainsi que du Comitato Territoriale di Coordinamento, visé à l'article 6 du décret ministériel n° 14 de 2018. Ces évaluations portent sur l'existence des ressources nécessaires tant financières que structurelles en matière de bâtiments, d'instruments et aussi de l'organisation du personnel. Le nombre d'instruments doit être notamment stable et adapté au bon déroulement des activités didactiques, théoriques, pratiques et d'études autonomes, en relation avec le type de cours et le nombre d'élèves (il y a donc ces deux jugements d'évaluation). Il doit également permettre la réalisation des activités de recherche et de la production des institutions relevant de l'AFAM.

Pour ce qui est de la première question, les élèves actuellement inscrits à la classe d'orgue sont en nombre de cinq, alors que les élèves inscrits à la classe de piano sont quarante.

Pour ce qui est de la deuxième question, la dotation instrumentale actuelle du Conservatoire de la Vallée d'Aoste est de onze pianos droits et de cinq pianos à queue. Pour l'avenir ils essayeront de procéder à l'achat d'un piano à queue de concert, car le Conservatoire ne dispose actuellement d'aucun piano de ce type. Comme a déclaré le Directeur du Conservatoire aux organes d'information: "ce dernier piano doit être considéré à plein titre comme l'instrument dont l'IMP doit se doter" (je répète les mots du Directeur du Conservatoire).

Pour ce qui est de votre dernière question, vu que l'achat de l'orgue n'a pas encore été effectué, la classe d'orgue se tient jusqu'aujourd'hui à la SFOM, dans le cadre de la Fondation Musicale Maria Ida Viglino, à la Cathédrale ou bien à l'Église vaudoise, située aux environs de 150 mètres, 300 mètres et 400 mètres de l'Institut, donc elle est tout proche. Le nombre d'élève du cours d'orgue qui ont dû se déplacer pendant l'année n'as pas évidemment dépassé le nombre d'inscrits et, comme on disait avant, actuellement ils sont cinq, lorsque dans le passé le nombre a été parfois un peu plus important, comme pendant l'année scolaire 2015/2016 où le cours de trois années et celui de deux années étaient 18 au total. Tout comme le piano à queue de concert, l'orgue devrait être acheté conformément aux déclarations du Directeur du Conservatoire, et cela pour les raisons que je viens d'évoquer, donc sous sa responsabilité et sous ses évaluations.

Enfin, le chapitre sur lequel ont été engagées les ressources est le 20210 : "Achat d'équipements de fournitures et d'instruments musicaux", sur le macro-agrégat n° 202, investissement fixe, du budget triennal 2018/2020, exercice 2018, qui est destiné au Conseil d'administration de l'Institut (donc c'est un choix de l'Institut), lequel a approuvé l'engagement des dépenses à l'unanimité.

Président - La parole à la collègue Certan pour la réplique.

Certan (ALPE) - Merci Assesseur pour vos réponses. L'éducation musicale nous a été toujours à cœur, à mon avis il s'agit d'un secteur à ne pas sous-estimer, il faut bien le valoriser.

Je crois tout de même qu'il y a des problèmes à tout niveau dans le secteur de l'éducation musicale, il n'y a pas seulement celui du matériel, des instruments, et je pense que cette idée est partagée.

Il y a quelques années, le Conservatoire avait fait le choix de vendre des instruments. Ce sont les déclarations du nouveau Directeur dans un journal qui nous ont un petit peu convaincus d'analyser ce problème à nouveau. En effet, on a lu l'article: "Dimentichiamoci le divisioni e occupiamoci di musica" que je considère très intéressant, parce qu'il est stimulant pour tous; puis on en a lu un autre: "Trovati i soldi per l'organo, il prossimo obiettivo è l'orchestra d'archi".

Moi j'aime les projets en grand, j'aime aussi les grands vols, mais je crois qu'en ce moment nous ne pouvons pas nous le permettre. Nous avons des problèmes à l'Institut, au Conservatoire et à la SFOM qui sont beaucoup plus graves et qui demandent une intervention immédiate (je pense par exemple à gli organici, au nombre d'enseignants). L'année passée, premièrement vous et après nous aussi, nous avions entamé une discussion avec le MIUR pour comprendre quelles possibilités nous avions, parce qu'on a un Statut spécial pour l'éducation musicale qui empêche aux enseignants de demander les déplacements. Terminés les comptes, les comptes ne reviennent plus. J'ai lu cette intéressante nouvelle optimiste comme une accélération vers les belles choses, mais je l'ai lue aussi avec un peu de préoccupation, parce que je voudrais savoir par exemple qui est celui qui a promis d'acheter un nouvel orgue pour cinq élèves; tout de même, je crois 300-400 mètres peuvent être encore parcourus par cinq élèves avec l'enseignant pour la leçon d'orgue. Je pense qu'un nouveau piano à queue se situe autour de 1.000 euros, et en ce moment c'est un chiffre qu'on pourrait épargner.

Donc je me demande: est-ce qu'ils sont vraiment fondamentaux ces instruments ou ils ont été promis par quelqu'un en campagne électorale ? Je vous le dis sincèrement, nous nous sommes posés ce problème, nous devrions avoir des attentions. À mon avis ces instruments ne sont pas une priorité en ce moment. J'aimerais bien que le débat reprenne aussi des dimensions un peu plus sobrie et il serait intéressant de comprendre de quel côté arrivent les promisses, si de l'Assessorat ou d'autres étages.