Oggetto del Consiglio n. 2561 del 25 gennaio 2017 - Resoconto
OGGETTO N. 2561/XIV - Interrogazione: "Iniziative intraprese per garantire il coinvolgimento degli enti locali nel servizio di accoglienza dei migranti".
Farcoz (Président) - Point n° 7 à l'ordre du jour. La parole au Président de la Région.
Rollandin (UV) - Pour ce qui est de la première question, la procédure destinée à identifier les places disponibles sur le territoire régional pour l'hébergement des ressortissants étrangers demandeurs d'asile, qui s'est terminée le 14 décembre dernier, a permis de trouver 103 places supplémentaires potentielles, qui s'ajoutent aux 313 déjà disponibles, pour un total de 416 places. Ces nouvelles places ont été identifiées par les participants à l'appel d'offres dans les Communes suivantes: 25 places à Saint-Vincent, 25 à Champorcher, 25 à Saint-Rhémy-en-Bosses, 25 à Donnas et 8 à Pollein.
En ce qui concerne les mesures d'accueil durable, dans un premier temps la prévision de la capacité d'accueil minimale et maximale des structures identifiées (minimum 8 et maximum 25 personnes) a été confirmée. Cette capacité est considérée comme optimale, car elle répond à la fois aux exigences de contrôle et de surveillance et aux impératifs de gestion et d'intégration des migrants, ce qui a permis d'éviter jusqu'ici tout problème de sûreté publique.
Par ailleurs, des nouveautés ont été introduites dans le schéma de convention annexé à l'avis d'appel d'offres, telles la présence quotidienne d'au moins un opérateur dans les structures et l'obligation pour le gestionnaire du service d'accueil d'organiser un cours de langue italienne d'une durée minimale de cinq heures hebdomadaires. Le gestionnaire doit également s'assurer de l'assiduité aux cours des migrants hébergés dans ces structures, en signalant leur non-participation éventuelle à la structure Affaires préfectorales, en vue de l'application des sanctions prévues pour les personnes refusant de participer aux initiatives d'intégration mises en place.
Pour la deuxième question, quant à la participation des collectivités locales, il convient de rappeler que la Présidence de la Région a toujours œuvré dans ce sens. Dès 2015 la Présidence a demandé aux Communes de trouver des solutions pour accueillir les migrants dans leurs territoires respectifs. Cependant, aucune disponibilité n'a été signalée, ni à l'époque ni ultérieurement, et aucune Commune n'a activé de projets dans le cadre du Système de protection des demandeurs d'asile et des réfugiés (SPRAR), sauf tout récemment Saint-Vincent - je n'ai pas encore reçu d'annonce officielle, mais si j'ai bien compris il a été délibéré de présenter un projet SPRAR - dont les avis ont toujours été communiqués au Conseil permanent des collectivités locales et aux syndics. La Région a donc dû intervenir, dans le cadre de ses fonctions de Préfecture, pour repérer des structures d'accueil extraordinaire, en confiant aux opérateurs économiques intéressés et actifs sur le territoire la lourde tâche d'identifier ces structures.
Je tiens par ailleurs à rappeler que, justement, dans notre démarche de recherche constante de participation de la part des collectivités locales, l'avis d'appel d'offres 2017 a prévu que la signature de la convention avec les adjudicataires du service soit subordonnée à la preuve que ces derniers ont bien informé le syndic de la Commune où se trouve la structure d'accueil concernée, quant à la possible activation de celle-ci et aux détails du projet d'accueil envisagé. Cela se passe régulièrement et les administrations concernées, comme on l'a lu dans la presse, ont été contactées par les coopératives qui ont prévu d'intervenir. Il y a donc la conséquente approbation de la part des Communes intéressées.
Président - La parole au conseiller Roscio.
Roscio (ALPE) - Abbiamo ascoltato la risposta sui numeri e sulle convenzioni in atto. Ci è parso comunque opportuno ritornare sulla questione, anche perché immagino che lei, Presidente, sia meglio informato di noi che dobbiamo reperire informazioni dai giornali o da qualche indiscrezione.
Credo che quotidianamente emerga una grande preoccupazione soprattutto della popolazione per l'arrivo dei migranti. È una questione molto delicata e che evidentemente dimostra tutti i limiti, mentre invece lei poco tempo fa - e anche oggi - ci aveva rassicurati dicendo che la convenzione è adeguata, che vi sono degli obblighi da parte delle cooperative e che inoltre il sindaco viene informato. A noi questa cosa, già quando avevamo visto il bando, sembrava del tutto insufficiente a garantire un'adeguata accoglienza e oggi i fatti purtroppo sembrano darci ragione. Oltretutto avevamo allora presentato anche una risoluzione, come gruppo di minoranza, per garantire un maggiore coinvolgimento degli enti locali, affinché fossero non solo informati, ma perché vi fosse un'intesa e un loro maggiore coinvolgimento, proprio per evitare episodi che si stanno manifestando in questi giorni. Giusto quest'oggi sulla stampa veniva riportato il caso del comune di Champorcher.
Ci preoccupa il fatto che vi siano dei limiti nell'applicazione e nell'iter di questo bando. Noi vorremmo che vi fosse un maggiore coinvolgimento, ma ci preoccupa soprattutto il fatto che comunque la popolazione non si senta tranquillizzata, perché evidentemente i numeri che lei ci ha citato - più o meno 25 persone per ogni comune interessato - hanno un peso diverso a seconda di dove vengono inseriti. Un conto è un piccolo comune di montagna, un altro conto è invece un comune del centro valle.
Correttamente lei ha citato anche la possibilità dell'adesione al sistema SPRAR, che fino a oggi è rimasta abbastanza inesplorata e che ha dei vantaggi per gli enti che vi aderiscono, perché prima di tutto i numeri risulterebbero essere inferiori rispetto alle prospettive e inoltre è il Comune che gestisce direttamente, quindi può organizzare al meglio l'inserimento e valutare in modo migliore i progetti. Dal nostro punto di vista, il fatto che tutto sia gestito tra privati è un grosso limite e non fa altro che replicare, o rischiare di replicare, quello che è successo più volte a livello nazionale e che è stato denunciato diverse volte dalla stampa o da libri: si fanno interessi privati a danno delle collettività - è inutile ricordare tutti gli episodi che sono già successi - e si fanno sulla pelle dei migranti, ma il tutto viene fatto con soldi pubblici e difficilmente questo sistema potrà ancora andare avanti. Per cui, a noi le perplessità rimangono e gradiremmo che si intervenisse maggiormente in questo senso.
Lascio un po' di spazio alla collega Morelli, che è cofirmataria.
Président - La parole à la conseillère Morelli.
Morelli (ALPE) - Je crois que la situation de Champorcher crie vengeance: vingt-cinq personnes migrantes dans un village de vingt-cinq personnes résidentes, comme justement le fait remarquer le syndic de cette Commune. C'est évident que cela va déclencher des réactions de la part de la population, qui ne sont pas propres aux valdôtains et qui ont toujours démontré d'être un peuple accueillant. Évidemment, si on exaspère la situation, on va produire ces effets-là.
Notre sollicitation est celle d'introduire des critères de proportion entre la présence des migrants et les habitants, afin d'éviter des effets qui sont dévastateurs pour une petite communauté, et même les réactions inciviles deviennent compréhensibles.