Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 1553 del 4 novembre 2015 - Resoconto

OGGETTO N. 1553/XIV - Interpellanza: "Azioni da intraprendere per contrastare la presenza di infiltrazioni mafiose in determinate realtà operanti in Valle d'Aosta".

Président - La parole au Conseiller Laurent Viérin.

Viérin L. (UVP) - Merci Monsieur le Président.

Cette initiative, qui a été débattue dans différentes périodes ici au sein du Conseil de la Vallée, a l'intention de demander quelques renseignements: s'il est possible d'avoir...nous comprenons que souvent il y a des dossiers délicats et, pour ce qui concerne la criminalité organisée et pour ce qui est surtout de certains phénomènes, il y a des dossiers qui sont délicats. Nous avons été un peu soucieux d'apprendre, surtout dans ces derniers mois, les différents épisodes qui se sont produits ici dans notre région, qui ont vu l'intervention des forces de l'ordre et de la Direction nationale qui s'occupe de la criminalité organisée et qui ont même, d'un point de vue de notre région, créé une image qui est une image d'une région où, comme dans d'autres régions du nord, cette criminalité existe.

Le collègue Bertin depuis quelques années a sollicité ce thème et en Commission le dossier existe et nous sommes en train d'en discuter entre Conseillers pour voir, d'un point de vue de la forme et aussi de la substance, comment la Ie Commission peut travailler, car l'idée d'avoir une Commission spéciale ou, mieux, une Commission qui s'est occupée dans le temps du phénomène, a été une expérience qui n'a pas eu les instruments pour vérifier exactement ce qui se passait. La question d'un observatoire est une question qui est en discussion, mais qui n'a pas toujours la sensibilité. Aujourd'hui notre sollicitation va dans la direction de comprendre avant tout dans quelle entité effectivement ce phénomène se manifeste, c'est-à-dire que déjà différents épisodes dans ces dernières années avaient été relevés, mais nous croyons que des actions organiques et surtout dans des chantiers et sur certaines entreprises qui œuvrent en Vallée d'Aoste...c'est quelque chose d'encore plus embêtant et surtout qui nous tracasse.

La deuxième question est de savoir quelles sont les actions qu'on a l'intention d'entreprendre pour essayer de contraster ces phénomènes dans un moment où en effet les épisodes qui se produisent hors de notre Vallée ont une entité importante, mais nous aimerions, voilà, que notre Vallée d'Aoste soit un peu éloignée ou, mieux, très éloignée de certains phénomènes, car, en tant que valdôtains et en tant que Région autonome, nous ne voudrions pas que l'exemple des Régions à statut spécial s'ajoute à la considération que dans cette période on a à Rome sur nos Régions. Voilà, dans ces jours nous ne sommes pas trop contents de comment on généralise un peu sur les Régions. Les Régions à statut spécial ont une responsabilité encore plus grande, c'est-à-dire que nous gérons notre budget même s'il est réduit et nous le gérons avec des responsabilités de compétence et c'est sûr que les phénomènes surtout à la une à la presse nationale vont souvent mettre...sur ces problèmes...en racontant des Régions qui avec trop de responsabilité et trop d'argent sont encore plus exposées à certains phénomènes. Merci.

Président - Merci. La parole au Président de la Région.

Rollandin (UV) - Oui, merci Président.

Si je ne peux que comprendre et apprécier le fait qu'il y ait une sensibilité en particulier, justement, envers le fait qu'on parle aussi en Vallée d'Aoste de phénomènes que nous aimerions ne pas concerner directement...même si je dois avouer que je n'ai pas compris la raison pour laquelle on reprend des faits d'il y a 20-30 ans, du Casino, et cetera, et on republie pendant cette période sur la presse comme s'il c'était quelque chose d'actualité... Alors, nous comprenons quelle est la raison de cela, mais chaque semaine il y a un chapitre, des aspects dont personne est plus à même de dire la sienne, chacun raconte comme il veut et le résultat c'est qu'on donne l'idée qu'il y ait, par exemple, à nouveau des phénomènes comme...alors, vous comprenez... Et c'est justement la raison pour laquelle vous dites: "mais, en effet on ne voudrait pas qu'il y ait encore une fois que sur des phénomènes qui ne concernent pas la Vallée...tout de même, il suffit un ou deux phénomènes pour dire c'est en Vallée d'Aoste le même système". Là c'est paradoxal! On nous questionne: "mais c'est vrai? mais c'est...?" Ils sont des aspects qui sont passés dans les tribunaux il y a 30-20 ans et personne est a même de répondre...pour dire que vous avez raison de ce...

Venant à la discussion de cette interpellation, je voudrais avant tout souligner seulement un aspect plus de procédure: évidemment sur la question du Préfet qui exerce les fonctions on ne pourrait pas...dont la responsabilité revient...le raccord avec le Ministère, avec le Gouvernement national, comme Préfecture, évidemment. Au contraire, justement, en tant que responsable du Gouvernement, c'est évident qu'on a questionné sur ces thèmes le Questeur, qui est évidemment le point de repère sur ces sujets et on a fait...l'objet justement des précédents échanges et nous l'avons contacté pour savoir comment...quelles sont les questions qui se passent en Vallée d'Aoste en matière de lutte contre la mafia qui sont justement du ressort du Questeur au sens de la loi n° 963 de 1989.

Le Questeur d'Aoste nous a fait savoir que, depuis le 1er janvier 2015, la Section antimafia de la division de police criminelle a délivré 662 communications libératoires antimafia - c'est une des requêtes qu'ils font ainsi que 198 informations, adoptions sur la white list, informations libératoires et inscrit 42 entreprises valdôtaines sur la white list. La requête qu'ils font, à savoir la liste des fournisseurs, des prestataires de service et des maîtres d'œuvre opérant dans le secteur particulièrement exposés et pour lequel tout risque d'infiltration mafieuse a été préalablement écarté. J'ai voulu rappeler ces données pour dire qu'il n'y a pas eu jusqu'à présent des rapports qui aillent dire qu'il y a des sociétés ou des fournisseurs de services qui ne sont pas corrects. Durant la même période, à la suite d'enquêtes et de vérification des informations, le Questeur a émis des interdictions d'agir à l'égard de deux entreprises dont le siège social se trouve en Vallée d'Aoste.

Enfin, dans le cadre d'une surveillance constante visant à lutter contre le phénomène des infiltrations mafieuses dans le tissu socio-économique régional, le Questeur a décidé, de concert avec le Gruppo Interforze Antimafia, le contrôle sur deux chantiers. Comme il a déjà communiqué au sein du Comité pour l'ordre et la sécurité publique, le Questeur nous a aussi informé qu'aucun élément symptomatique indiquant la présence de criminalité organisée ou infiltration de celle-ci dans le tissu socio-économique régional n'a été relevé, bien que des personnes - je le souligne - ayant des liens avec des membres de la criminalité organisée se trouvent sur le territoire valdôtain, je crois que la différence soit importante dans ce sens.

L'autre question: "quali azioni si stiano intraprendendo e si intendono intraprendere...". En ce qui concerne cette question, je ne peux que réaffirmer que le Comité pour l'ordre et la sécurité publique porte la plus haute attention à ces phénomènes et le résultat que je viens de vous donner c'est justement les considérations qui se font à cette table interforze et donc avec toutes les communications qu'il est possible avoir, évidemment, pour ce qui concerne le Val d'Aoste, qui se reflètent dans ce que je viens de vous dire. Merci.

Président - Merci Président. La parole au Conseiller Laurent Viérin.

Viérin L. (UVP) - Merci Président. On remercie le Président de la Région pour ces réponses.

Alcune considerazioni. Intanto ringraziamo, attraverso lei, il Questore e le forze dell'ordine, il COSP per il lavoro importante, perché denota...i risultati importanti che sono stati citati, che erano stati riportati dagli organi di informazione andavano proprio nella direzione di un grande lavoro che investe le forze dell'ordine in un settore molto delicato, che non rileva solo della Regione, ma che vede infiltrazioni che arrivano da fuori e non solo, probabilmente nazionali ma anche a livello internazionale, assieme a tutto il lavoro, essendo noi una regione transfrontaliera, che si fa, e spesso si legge anche qui negli organi di informazione...è un grande lavoro per fermare certi passaggi essendo noi anche crocevia.

La nostra, come ho avuto modo di dire nella nostra illustrazione, è più una preoccupazione da un punto di vista politico. L'abbiamo anche esternato in Commissione, appoggiando l'iniziativa, che poi è stata trasversale nella Commissione, di agire in un settore che poi è sempre al confine fra politica e altri settori che non riguardano la politica e che quindi, al di là di tutto il lavoro che viene fatto dall'Amministrazione per sensibilizzare i giovani, nelle scuole: penso al percorso della legalità, piuttosto che tutta una serie di iniziative per sensibilizzare la comunità e in particolare i giovani...la domanda che ci siamo posti anche in Commissione è: che cosa effettivamente possiamo fare da amministratori? L'idea che ci era venuta quindi era quella di dire: "benissimo, intanto audiamo i responsabili delle forze dell'ordine, del COSP per riuscire a capire quale sinergia ci può essere tra di noi per unire le istituzioni, unire l'Amministrazione al lavoro, compatibilmente nel rispetto di una funzione di polizia che è molto delicata e quindi nel pieno rispetto della riservatezza e di tutto ciò che comporta...delle indagini piuttosto che delle azioni di chi ogni giorno rischia la vita. Quello che ci preoccupa è che effettivamente la Valle d'Aosta purtroppo, al di là, appunto, dei retaggi del passato...e concordo un'operazione mediatica che nasce spesso per farci del male, perché anche qui ci mettiamo noi stessi a rispolverare questioni che sono state risolte e che comunque fanno parte del nostro passato...sicuramente non diamo una fotografia se non sbiadita di quella che è la nostra Valle d'Aosta.

Al di là di questo, ciò che ci preoccupa è che effettivamente piccoli o grandi fenomeni, piccoli o grandi episodi fanno capire che...che siano poi episodi isolati e non organici in una regione come la nostra preoccupano, perché effettivamente c'è una percezione...magari più nei grandi centri urbani, in primis nella città di Aosta, meno magari rispetto ai paesi e alle valli...ma di una percezione di una comunità che si è fatta permeare da certi fenomeni e questo, secondo noi, è qualcosa di preoccupante, perché sono spesso gli atteggiamenti - questo lo insegniamo e lo veicoliamo spesso nelle scuole - anche quelli piccoli che poi generano deviazioni anche sociali che innestano certi meccanismi, basti guardare a livello nazionale certe trasmissioni che riportano dal sud certe testimonianze. Non più tardi di ieri sera c'erano delle testimonianze incredibili su persone che si sono ribellate al pizzo, su persone che si sono ribellate...e si parlava del fatto che il pizzo, che certi fenomeni esistono anche al nord e, in effetti, tutta una serie di azioni nelle regioni del nord esiste. Il nostro impegno quindi...ecco, la sollecitazione che noi raccogliamo, spronando quella che è un'idea di fronte comune su questo tema della legalità...è quella di un impegno costante, che si svilupperà sicuramente in I Commissione, ma che vuole sollecitare a mantenere l'attenzione molto alta, perché - ripetiamo - noi non è che non pensiamo alle altre Regioni, però ci sta a cuore la nostra Regione e tutto ciò che preoccupa da un punto di vista di infiltrazioni, soprattutto quelle legate alla mafia e in particolare alla 'ndrangheta...è qualcosa che ci preoccupa fortemente, perché la nostra comunità sicuramente deve essere completamente impermeabile da questi fenomeni. Grazie.

Presidente - Prima di procedere con il punto 27, come concordato, analizziamo i punti 7 e 18. Un po' di silenzio!