Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 696 del 24 settembre 2014 - Resoconto

OBJET N° 696/XIV - Interpellation: "Réalisation du Projet d'expérimentation "École VdA"".

Président - La parole à la collègue Chantal Certan.

Certan (ALPE) - Merci Monsieur le Président.

Un groupe de parents valdôtains a recueilli des signatures et il a présenté un projet pour la création d'une école plurilingue basée sur le principe de l'immersion des élèves dans un contexte où les langues véhiculaires seraient la langue française prioritairement et la langue anglaise. Ce projet demande l'activation d'une école maternelle et d'une école primaire qui est en particulier...dans le projet est bien indiqué, la liberté d'accès à l'école...(donc choisie par les parents en toute liberté) comme l'école publique, la gratuité du service, donc pas une école élitaire, je simplifie, et des enseignants de langue maternelle...où, d'abord, la langue française est langue d'enseignement avec une forte présence d'heures d'enseignement de la langue anglaise et de la langue italienne aussi. C'est un modèle d'école qui aurait, comme l'ont bien expliqué les parents venus en délégation en audition avec la Ve Commission...une école avec caractère d'expérimentation...donc l'initiative pourrait être mise au point tout de suite, en tenant même compte de tout le discours et le débat qui s'est ouvert sur l'expérimentation dans l'école et l'innovation aussi au niveau national. Il est clair et certain que ce projet d'école est sur le modèle des écoles en langue slovène du Friuli, immersion, nous disions avant, où on pratique l'enseignement linguistique qu'en Vallée d'Aoste n'a jamais été activé, ou, comme je disais avant, expérimenté, mais qui pourrait favoriser et garantir la réelle formation des jeunes dans les deux langues de la Vallée d'Aoste. Ce projet propose en effet une didactique et un enseignement linguistique différents par rapport à ceux que nous trouvons aujourd'hui à l'école valdôtaine, je pourrais dire complémentaires à l'offre culturelle, à l'offre qu'on donne aujourd'hui aux étudiants.

C'est un enseignement je dirais pédagogique, d'un point de vue pédagogique aussi, différent et alternatif. Il est évident que ce modèle d'école n'est pas contraire ou fermé au multilinguisme, aux langues de l'immigration, aux langues régionales. Il n'est pas contre le renforcement de la cohésion sociale, bien au contraire, il favorise le dialogue interculturel et surtout il permet de maîtriser parfaitement les deux langues, la française et l'italienne seraient sur un pied d'égalité réellement, d'un coté l'italienne est apprise dans le contexte social qui, nous devons en prendre acte, est italophone de prévalence, tout en considérant l'exposition aux médias, aux journaux, aux télés, aux langues parlées et entendues dans la journée. Il y a un plurilinguisme qui tend à une prévalence quand même italophone, c'est une prise d'acte peut être pas toujours intéressante, mais c'est ainsi et, de l'autre coté, la langue française qui serait langue d'immersion à l'école pendant la journée.

Cette formule favoriserait donc un équilibre, un vrai équilibre et la réalisation concrète du plurilinguisme, les articles 38, 39 et 40... Je cite, je prends un petit peu aussi, par exemple, la discussion, le débat qui s'est développé ce matin quand le collègue Donzel a posé le problème d'un point de vue universitaire, mais là c'est pour l'apprentissage de la langue, je dirais aussi de la pédagogie, parce qu'une chose est maîtriser une langue, autre chose est savoir l'enseigner. Il y a donc deux aspects qui, à mon avis, en Vallée d'Aoste n'ont jamais trop été trop pris en considération et peut-être qui est le plus important, sur cet aspect il me semble d'avoir vu toujours un partage de votre part. De tout ce projet, votre prédécesseur avait dit qu'il n'était pas possible de le réaliser. Il me paraît que c'était la réponse informelle, mais assez réelle...bon, la réponse officielle de votre prédécesseur. Vous, Madame l'Assesseur, après un premier moment de fermeture, il me semble que vous avez été mieux conseillée et je pense que vous êtes maintenant plus possibiliste, en suivant aussi la vague nationale où le multilinguisme, le plurilinguisme sont redevenus à la une, je dirais que le Ministre Giannini l'a mis entre les six priorités de l'école, donc c'est bien un discours et un argument à la une.

Dans un communiqué - je crois de juin ou juillet - vous dites: "nous sommes à l'écoute des parents des élèves et nous estimons que, dans le respect des normes en vigueur, leurs suggestions et leurs remarques peuvent nous aider à améliorer notre système éducatif". Vous ajoutez: "nous avons tous un objectif commun: celui de proposer une école de qualité qui permette à nos jeunes d'acquérir les compétences qui leur serviront pour vivre, étudier et travailler dans un monde de plus en plus complexe et globalisé". Nous le partageons, je donne...nous donnons pour escompté qu'améliorer le système éducatif soit un objectif commun en effet.

Compte tenu aussi des résultats OCSE-PISA et du pourcentage de dispersion et d'abandon scolaire - sur lesquels résultats nous nous rendons compte vous n'avez pas de responsabilités en tant qu'Assesseur sûrement pas, parce qu'il n'y a pas encore les résultats de la jeune période pendant laquelle vous avez conduit l'Assessorat -, ce que nous voulons savoir, au-delà donc de ces affirmations que, je répète, nous partageons - qui restent quand même des affirmations et des mots -, est si vous avez intention, comme Gouvernement, de proposer cette expérimentation et s'il y a aussi, comme il nous est paru être votre volonté, une disponibilité à lancer ce projet. C'est donc pour cela que nous avons posé une série de questions beaucoup plus précises sur les temps de réalisation du projet (le point 2), les points 3 et 4: "combien de classes on prévoit concerner dans le projet d'expérimentation; combien d'enseignants..." et si pour eux est prévu le cours de formation. Je mettrais le premier point en dernier: "quand seront fixées les dates d'échéance des inscriptions", parce que, en effet, nous sommes désormais au mois d'octobre, les inscriptions d'habitude se ferment au mois de janvier, donc c'est pour cela qu'on vous demandait si est possible démarrer pour 2015/2016.

Je termine, il y a des coquilles, des fautes dans l'interpellation, donc je m'excuse parce qu'en signant je n'ai pas contrôlé, quand même elles sont des petites choses qui quelquefois gênent, donc je m'excuse pour elles. Merci.

Président - La parole à l'Assesseur Rini.

Rini (UV) - Merci Monsieur le Président.

Avant tout je veux remercier la collègue d'avoir mis l'accent sur un thème qui nous tenons particulièrement à cœur. En effet, au cours des journées qui ont suivi ma nomination, j'ai rencontré un groupe de parents d'élèves sensibles, tous comme moi...tout comme nous je crois, au problème de l'enseignement précoce des langues et j'ai écouté avec attention leurs requêtes. À ce sujet j'estime que nous devons nous engager à vérifier, point par point, l'application des dispositions régionales et nationales en vigueur, aux termes desquelles l'enseignement du français et en français doit dès l'école maternelle représenter le cinquante pour cent du montant total des heures des cours, comme prévu par les adaptations régionales concernant l'école maternelle et primaire et l'enseignement de l'anglais doit commencer dès l'école élémentaire. Il est également important de mettre en évidence que, depuis plusieurs années, certaines écoles de base ont renforcé l'enseignement de l'anglais grâce surtout à des activités inscrites au Programme Uno, notamment à l'école maternelle, en fonction des ressources professionnelles disponibles et ce...dans le dernier cas avec la collaboration des parents dont l'anglais et la langue maternelle. Par ailleurs, cette initiative sera prévue d'un souhait de familles valdôtaines, à savoir l'insertion de l'enseignement de l'anglais dans les activités prévues par les programmes scolaires...et ceux des premières années de l'école maternelle. En effet, des nombreuses études scientifiques démontrent - l'a rappelé aussi le collègue Donzel ce matin - que l'apprentissage des langues est beaucoup plus rapide, plus simple, plus productif et plus efficace quand on est très jeunes, très petits.

Pour revenir au Projet École VdA, il faut signaler que, pour réaliser un projet expérimental de renforcement linguistique structuré didactiquement aux termes aussi de la loi régionale n° 19 de 2000, portant: "Autonomie des établissements scolaires", le projet en question doit être élaboré de manière détaillée du point de vue organisationnel et didactique. Il doit également être accompagné d'une étude sur les compétences linguistiques des enseignants...sur les écoles où l'enseignement aurait lieu et sur la disponibilité de ces enseignants à participer au projet en question, tout en tenant compte des conditions prévues par la législation et des conventions collectives en vigueur.

Une délibération du Gouvernement régional est sur le point d'être rédigée aillant pour objectif la promotion, en effet, du plurilinguisme, parce que je partage avec vous qu'il faut passer des mots aux faits. Elle envisagera notamment avant tout la création de deux groupes de travail: le premier groupe aillant pour mission celle de promouvoir l'enseignement précoce de l'anglais dans un contexte plurilingue et celui de l'école maternelle; le deuxième groupe aillant pour but de relancer l'enseignement du français à l'école secondaire, parallèlement au plan de renouveau méthodologique pour l'enseignement du français à l'école maternelle et élémentaire, qui a été lancé l'année dernière et qui se poursuit cette année et avec des retombées certainement excellentes, en particulier à l'école maternelle, et encore l'élaboration et la publication du matériel didactique, numérique adapté à un enseignement plurilingue, comme le prévoient, par ailleurs, les orientations nationales, ainsi que la législation actuelle en matière de manuels scolaires et, enfin, il faudra intervenir sur la formation linguistique des enseignants.

Ces groupes de travail rassembleront les inspecteurs compétents en matière, les dirigeants des établissements scolaires ayant déjà une certaine expérience quant à l'amélioration des programmes plurilingues, les enseignants spécialisés en didactique des langues, ainsi que des représentants de la société civile et des forces politiques. À ce propos, je voudrais remercier la Ve Commission, parce qu'on a déjà commencé à aboutir ce travail et je crois qu'on doit aller de l'avant sur ce sillon.

En guise de conclusion et comme je l'ai déjà fait lors de la rentrée scolaire, je profite de cette occasion pour réaffirmer fermement mon intention de travailler de façon concrète au but d'atteindre l'objectif fixé car si, d'une part, nous persévérons à croire et à investir pour le maintien et le renforcement de notre bilinguisme et de nos traditions comme l'ont, par ailleurs, très bien fait mes prédécesseurs, de l'autre, nous avons également l'obligation de donner à nos enfants une chance supplémentaire: connaître l'anglais et ce pour qu'ils puissent être vraiment les citoyens du monde du demain.

In conclusione quindi, anche un po' per riassumere questo tema, che è complesso e che credo anche, dopo l'audizione che abbiamo fatto in V Commissione, essere un tema condiviso e sentito da tutte le forze politiche presenti in Consiglio regionale...sarà nostra premura attivare subito questi tavoli di lavoro, che vedranno appunto la partecipazione di tecnici e di politici per garantire proprio, così come avevo già avuto modo di dire anche durante l'audizione in commissione, già a partire dall'anno scolastico prossimo, quindi 2015-2016, queste nuove sperimentazioni, facendo però attenzione a non mischiare cose molto diverse tra di loro. Il Progetto École VdA è un progetto singolo, portato avanti alla nostra attenzione da un gruppo di genitori, per il quale avremo la massima attenzione, che prevede però un'immersione totale nella lingua francese, quindi si potrà prevedere...stiamo studiando, grazie anche alle strutture dell'Assessorato, la fattibilità di questo progetto a partire dalla scuola con una sperimentazione su una classe della scuola materna. Altra cosa invece è il lavoro che dovremo fare tutti insieme per potenziare quello che è il plurilinguismo, perché lo abbiamo sentito, altre Regioni a statuto speciale - penso al Trentino, per esempio - stanno puntando molto su questo, perché creare e dare la possibilità ai nostri giovani di non essere bilingui come tutti gli altri giovani italiani, ma di poter vantare un patrimonio linguistico più forte significa proprio garantire ai nostri giovani un futuro diverso e aprirgli delle porte sicuramente importanti.

Président - La parole à la collègue Chantal Certan.

Certan (ALPE) - Madame l'Assesseur, je vous remercie parce qu'en effet vous avez déjà fait un partage vous des deux...d'une interpellation vous en en avait fait deux, disons, et vous avez répondu plutôt sur le plurilinguisme, le multilinguisme...parce que vous avez dit qu'on fera la création de deux groupes de travail. Je n'ai aucun doute de la validité des groupes de travail, j'y ai toujours participé, j'ai toujours favorisé les groupes de travail, ils sont très intéressants, mais dans cette interpellation on vous demandait un peu plus dans les détails s'il y avait déjà une idée, vous m'avez dit: "le projet, justement, d'un point de vue pédagogique, doit être un peu plus détaillé et structuré - peut-être de celui que vous avez - et il démarrera dans une classe d'école maternelle". Ce sont donc, disons, les deux points qu'on a aujourd'hui à la fin de septembre 2014.

Puis je partage avec vous le fait qu'on doit s'ouvrir, que l'école valdôtaine doit s'ouvrir, je continue à insister sur le fait qu'en Vallée d'Aoste on a souvent...on a toujours parlé de compétences linguistiques, de formation linguistique des enseignants et on est à nouveau là et on repart de là, peut-être... Je me permets de dire que la classe enseignante valdôtaine est assez bien préparée, mais elle n'a jamais été probablement concernée...souvent aussi pas écoutée et elle est un peu écartée les enseignants et ceux qui quand même seraient disponibles à travailler...selon les articles du Statut, les articles 38, 39 et 40 du Statut qui est quand même une loi, je crois, pour nous enseignants et pour les valdôtains. Ils sont donc un peu parsemés: il y a des enseignants qui travaillent dans l'école maternelle, primaire et même, je dirais, dans l'école moyenne, pour simplifier, pour faire comprendre, et même dans l'école supérieure il y a des enseignants très compétents, mais souvent ils ne sont pas mis en réseau, donc peut-être le groupe de travail devrait partir de là, un petit conseil que je peux donner est celui de mettre en réseau ces enseignants avant tout.

L'autre n'est pas seulement un aspect de formation linguistique, mais c'est un aspect de formation didactique et pédagogique. Je répète, je vous l'ai dit avant: une chose est la formation, savoir une langue, maîtriser les maths, maîtriser l'Histoire et maîtriser la géographie, autre chose est savoir l'enseigner en langue maternelle, qui peut être le français, l'italien ou l'anglais, parce qu'il y a des problèmes aussi dans l'enseignement de l'italien, par exemple, souvent le problème est posé seulement pour la langue française ou anglaise, mais je crois qu'il y en ait un peu partout...

L'aspect que ce matin a été souligné par le collègue Donzel à l'Université est un problème réel, parce que les enseignants et ceux qui sortent de l'école, de l'Université de la Vallée d'Aoste souvent ont appris le français en italien, en faisant langue italienne, donc il sera très difficile que ces enseignants soient sûr dans l'enseignement parce que ce matin vous avez dit: "ils sortent des enseignants très compétents, préparés"...oui, peut-être, mais ils ont fait une préparation de langue et pas d'enseignement de la langue, donc je crois que c'est là qu'on devrait insister.

Je ne peux pas dire d'être complètement satisfaite de votre réponse pour cette interpellation, parce que vous avez répondu un petit peu, j'ai dit qu'on a fait de deux interpellations une, donc je prends cet aspect positif, on a parlé même d'autre, mais pas dans les détails ce qu'on vous avait demandé Madame l'Assesseur. Merci.

Presidente - Punto 21 all'ordine del giorno.