Oggetto del Consiglio n. 349 del 15 gennaio 2014 - Resoconto
OBJET N° 349/XIV - Communications du Président de la Région.
Presidente - La parola al Presidente Rollandin.
Rollandin (UV) - Merci.
Avant tout je remercie les Chefs de groupe qui, dans la rencontre de hier, ont bien accepté de voir ce déplacement des points à l'ordre du jour, étant donné qu'il y avait cette rencontre à Rome, je les remercie comme je remercie les collègues pour cette attention vis-à-vis de cet engagement.
Comme communication je veux rappeler que lundi 6 janvier dernier nous avons appris le décès de Walter Riblan, ancien Syndic de la Commune d'Arvier, qui était âgé de 62 ans. Il n'avait que 24 ans lorsqu'il a été élu, pour la première fois, lors des élections communales de mai 1975. Reconduit à 7 reprises, il dirigea sa Commune jusqu'à 2010, ce qui fait de lui la personne ayant exercé les fonctions de Syndic le plus longtemps en absolu et qui atteste la profonde estime et l'affection que les arvelains avaient vers leur Syndic. Employé syndicaliste au sein du SAVT énergie, il fut pendant des années le Directeur des services d'assistance du syndicat et, après son départ à la retraite, il devint Vice-secrétaire du SAVT retraités. Bien connu en Vallée d'Aoste pour sa grande passion pour le théâtre populaire, il est l'auteur de plusieurs pièces mises en scène avec succès par la compagnie du Charaban. Grand altruiste, toujours prêt à donner de sa personne pour aider les autres - ce qui a été rappelé aussi pendant les obsèques - il a été et il restera pour nous l'exemple même du bon administrateur. Au nom du Gouvernement - je crois de tous les collègues - et en mon nom personnel, je tiens à renouveler l'expression de mes condoléances les plus sincères et émues à ses fils Arsène et François. Merci.
Président - Merci Président. Il y a des requêtes d'intervention? La parole à la collègue Morelli.
Morelli (ALPE) - Merci Madame la Présidente.
Le groupe de l'ALPE se joint aux condoléances sincères exprimées par le Président de la Région, Rollandin, pour la disparition de Walter Riblan, Syndic d'Arvier pendant 35 ans, des condoléances à sa maman Gilda, à ses enfants, Arsène et François, à son frère Franco, ainsi qu'à leur famille. Walter était un homme juste et honnête, que j'ai eu le privilège de côtoyer au sein de l'Administration communale, comme dépendante de la Commune, bien-sûr, mais surtout comme ami fraternel, avec qui j'ai partagé idées et projets, et que j'ai pu, naturellement, apprécier en tant que citoyenne dans son mandat de Syndic. Walter appartenait à une génération d'administrateurs pour qui l'esprit de service à la communauté devenait l'essence même de l'existence, outre que du mandat à proprement parler. Il n'a jamais fixé d'horaires pour recevoir le public, parce qu'il était disponible toujours et partout, et surtout il était prêt à écouter et aider tout le monde sans distinction de statut social ou d'appartenance politique, avec un soutien particulier aux plus faibles et aux anciens, qu'il aidait pour les difficultés d'ordre bureaucratique.
Il avait le sens de la justice et de l'équité sociale, qui lui venait de sa longue carrière à l'intérieur du syndicat, mais également de son origine paysanne. Il éprouvait un attachement profond pour son village natal, Petit-Haury, où, bien que sa famille n'y résidait plus et n'y pratiquait plus l'élevage depuis longtemps, il continuait à entretenir la maison, les champs et les prés. Ces prés en pente qui sont propres du territoire abrupt de la commune d'Arvier, qui étaient régulièrement soignés, fauchés et arrosés, malgré les difficultés et la peine de falloir presque tout faire à la main, parce que ces prés étaient le symbole du travail et de l'orgueil des vieux, et repoussaient l'avancée inexorable de la forêt et de l'inculte, "lo voco", son grand souci. Walter qui avait vécu enfant, le temps des moissons dans les champs de seigle qui caractérisaient jadis les pentes de la commune, souffrait de voir la végétation suffoquer les villages, et à chaque nouvelle élection communale le thème de la valorisation des villages revenait toujours. Mais son intérêt était aussi tourné vers la modernité et l'innovation, et il est juste de rappeler le projet de récupération de la centrale de Planaval, qu'il avait soutenu à une époque où la course à la production d'énergie hydro-électrique actuelle n'était pas encore partie et qui a produit des bénéfices retombant prioritairement sur la communauté.
Administrateur concret, très concret et constant, il avait déployé une action persévérante et prolongée dans le temps, afin d'obtenir l'attribution de la part de l'État de vieilles casernes situées dans le bourg d'Arvier, là où a été bâtie la nouvelle école, une réalisation dont à juste titre il était fier. Très discret, il n'aimait pas particulièrement apparaître dans les occasions publiques officielles, il préférait se mêler aux gens dans les rendez-vous communautaires et participer au travail de tous. Son objectif administratif prioritaire, partagé avec ses collaborateurs, était d'améliorer la qualité de la vie de ses concitoyens et de créer les conditions pour que la Commune d'Arvier soit dotée des services essentiels: la micro-communauté, la bibliothèque, la pharmacie, les espaces pour l'activité sociale, sportive, culturelle. Les rapports avec les membres du Conseil communal et de la Junte, ainsi qu'avec le personnel de la Commune, ont toujours été caractérisés par la franchise et la confiance, car Walter savait évaluer la valeur des personnes et reconnaître le mérite. Je conserve, comme tous ceux qui l'ont connu, le souvenir d'un homme droit, d'une franchise parfois à la limite de la brusquerie, mais profondément honnête et dévoué à sa communauté, à qui il va énormément manquer.
Président - Merci. La parole au collègue Perron.
Perron (UV) - Merci Madame la Présidente.
Le Président Rollandin, ainsi que la collègue Morelli, ont déjà exprimé les condoléances au nom des institutions ainsi que de tous les collègues pour le départ - je dirais beaucoup prématuré - de Walter Riblan. Le groupe de l'Union Valdôtaine, tout le groupe, se joint donc aux condoléances qui ont été avancées de la part du Président, ainsi qu'au profil très détaillé fait par une personne qui évidemment le connaissaut mieux que nous. Un homme qui a donné beaucoup à la communauté, un homme qui a été unioniste depuis toujours et je me permets, ici, de rappeler son long militantisme au sein de l'Union Valdôtaine; homme profondément attaché à la Vallée d'Aoste, homme profondément attaché à son territoire; homme - je dirais - profondément valdôtain, attaché à ses principes, qui, à travers son long engagement, son long travail au sein de la communauté, a su transmettre à la communauté même notamment à celle où il vivait. Notre groupe exprime à toute la communauté d'Arvier ses condoléances pour avoir perdu un homme qui à cette communauté a donné évidemment beaucoup, ainsi évidemment qu'à toute sa famille: à Arsène, à François, à son frère Franco, toutes nos sincères condoléances.
Président - Merci. Pas d'autres? La parole au collègue Gerandin.
Gerandin (UVP) - Merci Madame la Présidente.
Même le groupe UVP se joint aux condoléances pour le décès de Walter Riblan. Qui m'a précédé a très bien parlé de la figure et de la personne de Walter Riblan. Moi je tiens particulièrement à le rappeler en tant qu'Administrateur local, en tant que Syndic; il avait ses principes, ses idéaux, mais il avait avant tout les citoyens dans le c?ur, l'intérêt des citoyens dans le c?ur. Dans un moment très difficile comme le moment actuel, avoir une personne, une personnalité, un homme si lié aux Collectivités locales, qui a dédié toute sa vie, même avec les difficultés qu'il a eues pendant sa vie...il a été très touché pendant sa vie, toute une série de circonstances...mais il a eu l'intérêt pour les citoyens, il a eu l'intérêt pour les citoyens qui ont vécu près de lui. Il a toujours donné parole à tout le monde, il a été disponible pour tous, et ça c'est vrai, c'est vraiment l'image d'un administrateur, qui, avant tout, a fait l'intérêt des citoyens, de la Collectivité locale, de sa Commune, avant de faire son intérêt personnel.
C'est dans cette figure que l'UVP se reconnaît, dans cette figure qui doit être d'exemple en ce moment, en ce moment très particulier, même pour l'avenir de notre collectivité. Je suis sûr que Walter sera à même de donner une bonne direction - comme on dit - pour le futur de notre collectivité. Je suis sûr qu'il serait le premier à être content de voir un futur pour la Commune qu'il a représentée, et qu'il a si bien administrée, si bien aimée.
Président - Merci. Quelqu'un d'autre sur cela avant de passer aux communications sur la réunion de ce matin? La parole au collègue Ferrero.
Ferrero (M5S) - La ringrazio Presidente.
Com'eravamo stati d'accordo, solo 5 minuti... Questa mattina il Presidente era assente e, come ho fatto già presente a lei, volevo solo fare alcune rapide considerazioni che riguardano l'avviso di garanzia che mi è stato notificato il 19 dicembre e che riguarda dichiarazioni che io ho reso in Consiglio riguardo all'avvocato Andrea Giunti. La mia colpa è quella di aver evidenziato come il Giunti fosse stato condannato per vicende legate ai fondi dell'alluvione 2000, cioè una cosa che è stata pubblicata sui giornali, resa pubblica e che tutti sanno. Ho detto questo in Consiglio regionale e, per questo, sono stato querelato. Giunti è figlio di Paolo Giunti, dirigente regionale, uomo di fiducia dell'Amministrazione, Amministratore delegato di Finbard, ora amministratore della COUP S.r.l., attualmente indagato - assieme a lei, Presidente - per la questione del parcheggio dell'ospedale. Giunti ha ottenuto incarichi fiduciari dalla Giunta regionale: si parte dal 2000 con 74 milioni di lire, si va avanti a 38 mila euro, a 15 mila e avanti così, da Finaosta, per cause che riguardano Finbard e altro.
Nel corso dei miei studi di giurisprudenza - ahimè, purtroppo sospesi, mi sarebbero stati molto utili - mi è stato insegnato che gli atti della pubblica amministrazione possono essere visti sotto due aspetti: legittimità e merito. La mia censura su certi metodi evidenziata in Consiglio regionale è di carattere politico ed è di merito; è opportuno e conveniente ed equo che un pregiudicato svolga tutti questi incarichi per conto delle Regione? Secondo me, secondo noi, assolutamente è scandaloso...secondo qualcun altro, evidentemente, tutto va bene!
L'articolo 24 del nostro Statuto speciale recita che i Consiglieri regionali non possono essere perseguiti per le opinioni espresse o i voti dati nell'esercizio delle loro funzioni. Volevo chiedere se l'articolo è valido solo per i Consiglieri della maggioranza oppure anche per quelli dell'opposizione, perché non riesco più a capire che cos'è che posso dire in quest'aula e cosa non posso dire.
La domanda che faccio a lei, Presidente, è una domanda generica...stacchiamoci da queste cose, ma nell'ambito di una serie di iniziative che sono state intraprese da alcune persone e da alcuni personaggi, io chiederei di far cessare questa serie di minacce velate, di subdole intimidazioni messe in essere da alcuni "scagnozzi" del sistema...teneteli al guinzaglio. Alcune persone, dopo aver ottenuto incarichi, consulenze, posti di prestigio, immeritatamente e solo per raccomandazioni, parentele, tessere di partito o appartenenza ad associazioni più o meno segrete, pensano anche di essere diventate intelligenti? È questo il guaio, Presidente! Nel suo gregge di pecore fanno sempre più spesso clamore i ragli stonati di alcuni somari che si credono lupi. Voi, certo, avete il coltello dalla parte del manico, avete tanti soldi, avete i vostri avvocati, famosi o meno famosi, ma questo deve finire, i vostri soldi finiranno, il vostro potere verrà meno, la fede nei principi di onestà, di correttezza e di trasparenza rimarrà, ed è quella che presto vi farò scendere, qui, nella minoranza.
Presidente - Altri? Possiamo dare la parola al Presidente? No, ha chiesto la parola il collega Donzel...prego.
Donzel (PD-SIN.VDA) - Non sono intervenuto questa mattina sull'argomento, perché appunto aspettavo correttamente che ci fosse il Presidente, per ribadire come già in un'altra situazione avevo avuto modo di dire - e comunicare anche al collega Ferrero - che l'articolo 24 dello Statuto è ben valido e lo possiamo far valere; però, certamente, dal punto di vista psicologico qui una pressione viene esercitata su quei Consiglieri che provano a denunciare delle verità.
Personalmente, per fortuna, non in maniera singola, ma insieme al collega Caveri, ho vissuto quest'esperienza per aver denunciato in Consiglio regionale...diciamo delle situazioni che non mi erano gradite e ho vissuto l'esperienza della querela - piuttosto anche lunga e imbarazzante - che chiaramente condiziona psicologicamente...si può essere forti quanto si vuole, ma è un atteggiamento che cerca di limitare. Vorrei chiarire che la Procura, il Tribunale, ha il dovere di dare seguito a questi atti; noi, in qualche modo, siamo tutelati, ma certamente l'iter giudiziario va avanti e quindi è evidente che questo è un modo per intimidire i Consiglieri regionali.
Io vorrei però che da parte dell'Amministrazione ci fosse la presa di coscienza di una questione: che chi esce sconfitto da questi percorsi, cioè il querelante che non trova ragione nella querela, non debba poi però ritrovarsi premiato e avere altre opportunità di lavoro presso l'Amministrazione regionale, perché, se è un diritto querelare, è poi anche un'esigenza...cioè chi querela non è che poi continua a operare tranquillamente nell'Amministrazione regionale, soprattutto se esce battuto in giudizio, vale a dire se il Consigliere regionale in quest'aula ha detto la verità, come nel caso di Ferrero...questa persona smette di lavorare con l'Amministrazione regionale!
Presidente - Altri? Passiamo alla seconda parte delle comunicazioni. La parola al Presidente Rollandin.
Rollandin (UV) - Sì, grazie Presidente.
Per quanto riguarda la non comunicazione...questo era un punto di cui io non avevo ancora parlato perché ho sentito l'intervento del collega Ferrero. Vorrei solo specificare che non si tratta di un fatto relativo al Consiglio regionale, ma la questione è su mandato del Consiglio di amministrazione del Forte di Bard, e non si tratta di quello che è stato detto in quest'aula, e non si tratta di una persona, ma si tratta di un fatto specifico che è stato presentato fuori da quest'aula, con dei documenti che attestavano alcune cose - secondo il collega - e che, sulla base di quello che è stato detto, c'è la posizione che dissente...non credo che sia qui il dibattito, è scritto questo, quindi è nella querela. Questo è il motivo chiaro. Sul resto, sulla posizione...non credo che sia questo il momento per fare il dibattito; voglio solo specificare che non è relativo all'applicazione...com'è giusto, com'è stato ricordato qui...quello che viene fatto qui, in base all'articolo 24, non è suscettibile di attività di altro tipo e ognuno, prendendosi le responsabilità, dice quello che crede, ma fuori di qui ci sono altri sistemi, e uno, essendo Consigliere, ha delle responsabilità. Questo è quanto.
Per quanto riguarda invece la parte relativa all'aspetto, che credo sia importante, e che si riferisce all'incontro di oggi con il Ministro dei rapporti con le Regioni e le Autonomie, il Ministro Delrio...voglio ricordare: proprio in quest'aula avevo ricordato, in ritorno da Roma, la prima volta, che aveva promesso che avrebbe fatto l'incontro entro il 15 di gennaio, e quindi a gennaio ha fatto questo incontro sui temi che noi avevamo sollevato già allora, con particolare riferimento alla questione del Patto di stabilità, tema che è stato lungamente dibattuto durante il Consiglio per l'approvazione del bilancio 2014 e seguenti. Si tratta del Patto di stabilità 2013, perché noi abbiamo chiuso il Patto di stabilità 2012 già a fine anno, il Patto di stabilità 2013 non è ancora chiuso. Noi avevamo iniziato le prime pratiche il 25 marzo 2013, però purtroppo ci sono state le nostre elezioni, poi ci sono state le difficoltà e i cambiamenti di Governo, e così via, per cui oggi abbiamo avuto la possibilità, con il Ministro, di fare una disamina puntuale su quelle che sono le rimostranze che noi abbiamo già fatto, che sono conseguenti a quello che ho detto in quest'aula, e che credo fossero largamente condivise, cioè che nella contabilizzazione del Patto di stabilità ci sono una serie di voci che vanno ad appesantire il nostro...in rapporto alle altre Regioni a Statuto speciale. Questo è il primo punto. Poi vi è tutta una serie di argomenti che naturalmente sono: la pubblica istruzione, il tema dei trasporti...Tra l'altro sui trasporti c'è adesso una presa di posizione generale anche per il trasporto pubblico locale, proprio per toglierlo dal Patto di stabilità...voglio ricordare che per le Province è già stato tolto, e dato che noi svolgiamo le funzioni provinciali, l'abbiamo quindi voluto sottolineare, come ho già detto qui, perché questo è un punto determinante.
L'altro aspetto sostanziale che abbiamo fatto presente è la discriminazione, nell'ambito dell'applicazione della spending review, dei criteri che sono alla base del riparto tra Regioni a Statuto speciale. Solo per ricordare dei dati: all'inizio della prima applicazione della "95" noi avevamo avuto una riduzione di 35 milioni di euro; quest'anno siamo passati a 155 milioni, perché i criteri, perché non avendo trovato...perché lì si era trovato l'accordo con le altre Regioni a Statuto speciale, però, purtroppo, l'accordo non è stato una tantum, l'accordo per quell'anno ha funzionato, ma per l'anno dopo bisognava di nuovo trovare l'accordo. Sono cambiati gli scenari, sono cambiati gli attori, sono cambiati i responsabili delle Amministrazioni, questo accordo non si è trovato e noi abbiamo avuto un ricarico che la stessa Ragioneria, lo stesso Ministro ha avuto giustamente l'opportunità di dire che non era corretto, tant'è che, in uno dei riparti che hanno fatto quest'anno, il MEV ha messo non il 9,50 come ci è stato dato, ma il 2,36. Per dire...adesso questo chiaramente entrando di nuovo nel merito, ma lo rinfresco, perché è già stato detto in quest'aula, in occasione del bilancio; questo è un altro punto essenziale, perché sono 100 e più milioni in più nell'ambito di quello che è il carico sul Patto di stabilità.
Secondo: abbiamo posto il problema del rapporto, appunto, tra le Regioni a Statuto speciale, e quindi abbiamo sottolineato quali sono gli altri argomenti a nostro discarico. Rispetto alla sanità...per esempio noi paghiamo la sanità anche per la sanità nazionale, quando la sanità la paghiamo già tutta noi, con i nostri fondi. Queste sono le argomentazioni che abbiamo portato. Il Ministro si è preso carico di verificare questo con la Ragioneria dello Stato e con gli altri colleghi entro 8 giorni, per cui la settimana prossima vi sarà un nuovo incontro che è conseguente a questa verifica, perché si è naturalmente preso carico di verificare. L'altro aspetto importante è che poi aprirà un tavolo - perché questa è l'apertura di un tavolo diretto, con noi - con tutte le Regioni - e questo per noi è importante - per dirimere questo aspetto della ripartizione dei fondi tra le Regioni a Statuto speciale, per trovare dei criteri che non siano più quelli del SIOPE, a consumi intermedi, che ci hanno portato a questo disastro, ma si vada invece su dei criteri che siano omogenei e che portino...voglio ricordare che questi li abbiamo impugnati e abbiamo anche ricordato al Ministro che l'ultima sentenza della Corte costituzionale ha detto che non ci possono essere ulteriori aggravi rispetto a quello che è il riparto fiscale se non c'è l'accordo con l'interessato, quindi della parte interessata, e pertanto questo è stato il primo argomento. Il secondo argomento è stato...ci sarà un'interpellanza, non so se lo vogliamo trattare con il discorso delle norme di attuazione, comunque si è parlato anche del problema...dell'avere, primo, la nomina dei rappresentanti statali nell'ambito della Commissione Paritetica e, secondo, di dare seguito a quelle che sono le norme di attuazione, già approvate, ma che non sono state ancora portate al Consiglio dei Ministri. Questi sono stati gli argomenti che sono stati trattati.
Credo sia importante avere con celerità queste risposte con una logica prospettiva: di tener conto di questi fattori, che sono più che evidenti e il Ministro, quindi, si è solo riservato di fare questa verifica ulteriore; ha detto che la settimana prossima riconvocherà il tavolo solo con la Valle d'Aosta, dopodiché ci sarà il tavolo con le altre Regioni. Questo in sintesi è quello di cui abbiamo parlato nell'ambito di questo incontro.
Presidente - La parola al collega Ferrero.
Ferrero (M5S) - Grazie Presidente.
Per fatto personale. Trenta secondi, solo per leggere l'interno del documento che mi è stato notificato. Non ripeto ovviamente le parole che avevo detto in aula, per non incorrere nello stesso reato, ma a seguito del "affermazione fatta durante la seduta del Consiglio regionale del 23.10. 2013 nella quale l'indagato Consigliere del Movimento Cinque Stelle lamentava"...e bla bla bla...quindi io sono convinto che lei è in buona fede, Presidente, e, ovviamente, il documento che è stato stampato e che ha lei in mano è uscito dalla stessa stampante che ha fatto il contratto con il signor Tropiano, per il quale siete indagati con il padre di Giunti... Grazie.
Presidente - Ci sono richieste d'intervento? La parola alla collega Morelli.
Morelli (ALPE) - Merci Madame la Présidente.
Per permettere all'opposizione di fare una valutazione insieme sulle comunicazioni del Presidente, chiediamo una breve sospensione. Grazie.
Presidente - Il Consiglio è sospeso.
Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 17,34 alle ore 17,52.
Rini (Presidente) - Colleghi, possiamo riprendere i nostri lavori? Qualcuno vuole intervenire sulle comunicazioni del Presidente? Colleghi...nessuno? La parola al collega Chatrian.
Chatrian (ALPE) - Grazie Presidente.
Devo dire che è molto difficile intervenire, dopo le parole del Presidente Rollandin, su questo argomento; difficile per tanti motivi, ma soprattutto perché, da semplici Consiglieri regionali, in questa legislatura e in quella passata, più volte ci siamo scontrati con lei, Presidente, e con la maggioranza, sul modo di operare, sul modo di conoscere, sui metodi di lavoro, di confronto e di programmazione. Dico "difficile" perché, solo qualche settimana fa, questo Consiglio ha affrontato nel merito il bilancio 2014 e i gruppi di minoranza hanno presentato sul bilancio 2014 una controriforma, a mio avviso stimolante, interessante, forte e determinata...dico "metodo" perché, già nel lontano 2010, quando in solitaria il Presidente Rollandin firmò un accordo col Governo Berlusconi, questo Consiglio non fu assolutamente sentito, informato, audito - e non parliamo di confronto! - nelle sedi opportune...né Consiglio, né commissione consiliare competente, né I Commissione, né II Commissione, né la Conferenza dei Capigruppo! Questo per dirvi che il metodo e il modo diventano sostanza, e oggi, qui, siamo a discutere su un tema delicatissimo senza avere le bocce ferme, senza avere informazioni e, devo dire, anche con una certa souplesse, il Presidente Rollandin non ci ha detto granché: nulla di nuovo, tutto rimandato! La scadenza, da come abbiamo capito...non dal Presidente Rollandin, ma quanto meno dai funzionari, dai dirigenti o dagli organi di stampa...al di là del prossimo incontro, che auspichiamo sia un incontro, speriamo, che rappresenterà o che rappresenti tutto il Consiglio regionale, la prossima settimana...questo accordo dovrà essere sottoscritto entro il 31 gennaio 2014, riferimento: Patto di stabilità 2013.
Per le persone che ci ascoltano, però, probabilmente dobbiamo declinare meglio di cosa stiamo parlando. Il blitz fatto nel 2010, a conti nero su bianco, ha portato comunque un bilancio regionale che è stato ridotto di quasi 600 milioni di euro: da 1.650 milioni di euro a 1.077 per il 2014...e poi non voglio entrare nel dettaglio. Dico questo perché? Perché probabilmente queste decisioni devono essere assunte qua, in questo Consiglio regionale; forse gli accordi, e forse gli incontri, o forse le delegazioni, devono rappresentare tutto il Consiglio regionale. Quindi, vista l'incapacità, visti i risultati, viste anche le dichiarazioni che il Presidente Rollandin oggi ci ha illustrato ribadendo il concetto dei criteri rispetto alle altre Regioni...probabilmente adesso è colpa persino delle altre Regioni a Statuto speciale, che sono state più brave di noi a ridurre in maniera inferiore la possibilità o la contezza finanziaria...il Presidente ci ha annunciato che il tavolo è stato aperto.
Ebbene, anche a seguito delle aperture della Stella Alpina, nel momento in cui ci sono delle difficoltà, tutti dobbiamo assumerci delle responsabilità...ebbene, noi siamo pronti ad assumerci queste responsabilità se conosciamo le cose, se possiamo confrontarci e se, in delegazione, possiamo, insieme, raccordarci e confrontarci con lo Stato. Per confrontarci e raccordarci con lo Stato, però, noi Consiglieri di minoranza, dovremmo essere informati, dovremmo avere la possibilità di conoscere nel dettaglio i limiti, le potenzialità e i criteri da mettere sul tavolo. Noi, ad oggi, l'unico documento che conosciamo - oltretutto con un ritardo di quasi 8 giorni - è la delibera approvata dalla Giunta regionale il 31 dicembre 2013, che, al punto 8, limita "in via cautelativa, nelle more della definizione dell'accordo con lo Stato per il Patto di stabilità per gli anni 2013 e 2014, l'assunzione di nuovi impegni a valere sul bilancio annuale e pluriennale agli interventi con carattere obbligatorio e necessario, di volta in volta individuate dalla Giunta"...come per dire: "noi, oggi, non abbiamo nessun tipo di informazione, non abbiamo nessuna contezza di che cosa stiamo parlando".
Noi, in questo momento, proprio per ridare dignità a questo Consiglio regionale, auspicheremmo che non sia esclusivamente il Presidente della Regione ad andare a contrattare, a discutere, a confrontarsi con lo Stato, ma che sia tutto il Consiglio regionale, rappresentato da ogni singolo gruppo, a raccordarsi e ad accordarsi per quanto riguarda in primis il Patto di stabilità 2013 e poi il Patto di stabilità 2014. Sicuramente i criteri dovranno essere rivisti, sicuramente il conteggio e il nuovo accordo per quanto riguarda il Patto di stabilità dovranno essere ridisegnati.
L'Assessore competente Baccega, il 24 dicembre, quando discutemmo praticamente quella importante liquidità da conferire allo Stato, disse: "Urge un cambiamento. La forma di mediazione che abbiamo al momento con l'attuale Governo è a tempo; se necessario, cercheremo tutte le strade possibili affinché sia rivendicata con forza la nostra Autonomia". Ebbene, noi pensiamo che sia arrivato il momento che la strada da percorrere non sia quella della persona sola che va a trattare con lo Stato, noi pensiamo che sia finita l'era della persona sola che va a trattare con un blitz, perché i risultati li conosciamo, sono sotto gli occhi di tutti...ci ricordiamo gli interventi che facemmo nel 2009, nel 2010, nel 2011 e nel 2012 in quest'aula...non ci credevamo allora e non ci crediamo adesso.
Riteniamo quindi necessario che ci sia una presa di coscienza di questo Consiglio, delle forze che ci sono in questo Consiglio, per rideterminare il percorso, le azioni, i criteri e i metodi per poter confrontarci con lo Stato ed accordarci per quanto riguarda il Patto di stabilità 2013 che, oltretutto, andrà a ricadere sul 2014. Grazie.
Président - Merci. La parole au Vice-président Rosset.
Rosset (UVP) - Merci Madame la Présidente.
Presidente, spiace davvero constatare che la montagna - in questo caso lei e il suo viaggio - non abbia neppure partorito il topolino. Questo è il segno di come in questi anni lei abbia scelto il percorso solitario, quel percorso solitario anziché la strada che la sua carica richiederebbe, e cioè il coinvolgimento delle istituzioni, i rapporti con le istituzioni. Lei continua nel suo credo, quel suo credo che enuncia: "chi non sa non può obiettare, chi non conosce non può capire, chi non ha accesso alle informazioni non può cercare di utilizzarle per migliorare gli obiettivi".
Ora, il riscontro l'ha avuto oggi dal suo viaggio, crea la necessità di un cambio di passo, e lei, Presidente, deve prendere atto, e con lei i Parlamentari, di un'impotenza di fatto, un'impotenza che indebolisce e ferisce la nostra Autonomia speciale. Dico questo con vivo dispiacere, non c'è alcun compiacimento di questa situazione, non c'è nessun compiacimento su questi risultati negativi. Nessuno, credo, possa avere il desiderio di una sorta di autodistruzione della nostra Autonomia. Noi a questo ci ribelliamo e, quindi, se sbagliare è umano, perseverare è diabolico. E allora è per questo...non ritornerò su quanto già citato dal collega Chatrian...è per questo che invitiamo con forza a un serio cambiamento attraverso il coinvolgimento di quest'Assemblea, un coinvolgimento istituzionale che non sia soltanto a parole, ma sia fatto con i fatti. Grazie.
Presidente - Grazie. Altri? La parola al collega Cognetta.
Cognetta (M5S) - Grazie Presidente.
Anche noi, del Movimento Cinque Stelle, ci associamo a quanto detto già dai nostri colleghi di opposizione. Il momento ormai è chiaro, non possiamo esimerci dal cercare, tutti assieme, di trovare rimedio a questa situazione che avete creato, e soprattutto lei, Presidente, perché c'è da dire che, rispetto alla famosa delibera 2186 del 31/12, dove il passaggio è stato piuttosto faticoso, l'abbiamo aspettata per tempo, non è stato chiaro fino in fondo che cosa avevamo approvato, che cosa invece non avevamo approvato, e infatti poi lì è venuto fuori che c'è l'amministrazione controllata in Regione. Al punto 8 e al punto 9 di questa delibera appare chiaro che, di fatto, per autorizzare la spesa viene demandato tutto in capo alla Giunta, quindi in sostanza tutta la dirigenza, tutta l'Amministrazione è commissariata. Questo dato tecnico, che passa secondo uno schema poco chiaro, alla fine viene tradotto, in sostanza, nella situazione che stiamo discutendo adesso. Abbiamo lavorato molto sul bilancio, pensavamo di aver trovato una quadra...che a noi non andava bene, ma l'abbiamo votato, l'avete votato, noi abbiamo fatto delle proposte, ma voi non le avete accettate, e oggi ormai ci troviamo di fronte a una realtà che ci lascia sgomenti...eravamo preparati, ma non così repentinamente, cioè non pensavamo che succedesse in così breve tempo.
Perché qual è il punto, alla fine, signor Presidente? Il punto è che la sua gestione personalistica ormai è alle corde. È chiaro che, come avevamo già detto durante il bilancio, come avevo detto anch'io durante la discussione, era un bilancio che era figlio suo, e questa situazione ormai è insostenibile, è chiarissimo. Vivere senza la certezza per la nostra Amministrazione, per la nostra Regione...perché poi questa Regione, di fatto, è l'economia della Valle d'Aosta, diciamoci anche questo, l'economia della Valle d'Aosta, di fatto, si basa e si posa su quest'Amministrazione...bene, dicevo, vivere con questo clima d'incertezza, con queste risorse ormai scomparse, e soprattutto con il fatto che lei vuole ostinarsi a gestire le cose in maniera privatistica, senza rendere conto al Consiglio, senza spiegare...non sappiamo effettivamente neanche qual è la situazione reale! Adesso diamo la colpa alle Regioni...e vabbè, prima era Roma ladrona, adesso sono le altre Regioni più furbe, cerchiamo di deciderci anche su questo...comunque, dicevo, alla fine abbiamo capito che così non si può andare avanti. L'avevamo già detto all'inizio di questa legislatura che magari era il momento di farsi da parte, adesso glielo rinnoviamo con maggiore impegno, anche perché ormai penso che sia chiaro a tutti i valdostani che è giunta la fine, no? Che ormai è il caso che ci diamo una mossa, noi ci prendiamo carico, ognuno per la propria parte, di cercare di trovare una soluzione, per quanto possibile, per andare avanti. Se non facciamo questo, se lei non vuole fare questo, beh, ormai le conseguenze sono inevitabili, non avremo più nulla per gestire nulla! Non avremo più neanche l'ordinaria amministrazione, i conti sono chiari!
Noi siamo consapevoli che questo, per noi, come Movimento Cinque Stelle, è un grosso sforzo, però ci rendiamo anche conto che il bene superiore dei valdostani è più importante delle nostre questioni politiche, per questo ci stiamo prendendo questo impegno, che vorrei che voi accettaste, vorrei che, soprattutto, vi rendeste conto della portata di quello che vi stiamo dicendo. Quindi, al di là dei discorsi tecnici, al di là dei rimandi e al di là di tutto quello che è la questione politica attuale, vi esortiamo vivamente ad accettare la nostra proposta.
Presidente - Altri? La parole au collègue Donzel.
Donzel (PD-SIN.VDA) - Grazie Presidente.
Cercherò di essere sintetico, perché mi interessa molto anche capire qual è l'interpretazione che si dà al nostro giudizio su questa vicenda, qual è la voce anche della maggioranza, rispetto alla...si tratta di una vicenda molto complessa, questa che ha riguardato il bilancio regionale, per nulla lineare...forse di lineare c'è stato che a gestirla è stato soprattutto lei, Presidente, in perfetta solitudine.
Profondamente diverso è stato l'approccio dei primi tagli al bilancio, quando dovevamo dare attuazione a un percorso che era la legge sul federalismo; si trattava di un approccio completamente diverso, nel quale, in qualche modo, la maggioranza ci raccontava come fosse arrivato il momento di realizzare questo grande Stato federale, con piena fiducia nei confronti di Berlusconi e c'erano persone che naturalmente facevano da tramite tra la Valle d'Aosta e il Governo Berlusconi...oggi non siedono più nei banchi del Consiglio regionale...ma che molto si spendevano per questo accordo. Questo accordo poi arrivò con il Ministro Calderoli, e fu un accordo che qualcuno della maggioranza vide con molto piacere. Noi esprimemmo, da subito, le più grosse perplessità rispetto al fatto che la Regione Valle d'Aosta, al di là che acquisiva anche delle competenze, delle risorse, i 10 decimi...lo sappiamo, non abbiamo dimenticato quei passaggi...ma lasciava sul tavolo 300 milioni di euro, cioè un prezzo altissimo che nessun'altra Regione decideva sua sponte di pagare! Una scelta volontaria, certamente una contrattazione, e anche lì lo Stato chiedeva, ma fu un atteggiamento molto diverso. Poi ci fu un'altra fase, una fase molto più difficile, perché sebbene quell'accordo...come dire? qualcuno lo interpretò come un accordo tombale, si fa quell'accordo...almeno lo interpretò lei, Presidente, perché così ce lo venne a portare in Consiglio regionale, poiché noi non ne sapevamo nulla, e lei disse: "questo è l'accordo, è così, non avremo più nulla da dare allo Stato" e...io non so le clausole che lei firmò con Calderoli e con Berlusconi che valore hanno, se queste persone così cadute in disgrazia ancora contano qualcosa, ai fini di dire: "ma noi avevamo firmato un accordo con la Valle d'Aosta"...forse non erano gli interlocutori più affidabili...
Sta di fatto che il Governo Monti si trovò, invece, a gestire una situazione drammatica dal punto di vista finanziario, si rischiava veramente il tracollo dello Stato e, con una scelta che noi non abbiamo personalmente condiviso appieno, chiese di pagare un prezzo altissimo, soprattutto agli Enti locali, tra cui le Regioni...e qui entriamo in una spirale molto più difficile. Va però detto che la gestione temporanea dell'Assessore La Torre in qualche modo consentì qualche passaggio in più, qualche dato in più...non che l'amico Leonardo fosse, così, aperto alla minoranza, lo sappiamo, a volte ci scontriamo anche, però sicuramente ci fu un tentativo di dare qualche informazione in più, di farci capire dove stavamo andando, perché come minoranza è anche difficile confrontarsi se non si sa, non si conoscono le cifre, non si conoscono esattamente i passaggi e le conseguenze.
Adesso siamo entrati in un'altra fase, che è una fase che io direi di "nebbia fitta", anche se ultimamente magari le nebbie non sono così fitte come in passato, ma davvero "nebbia fitta in Val Padana" per noi, cioè noi non sappiamo nulla, non vediamo nulla, dobbiamo approvare dei bilanci in cui ci sono dei tagli drammatici, drammatici per il lavoro, per i servizi che mettono a repentaglio le famiglie valdostane, dopodiché ci si dice: "però la trattativa è ancora in piedi, noi siamo stati svantaggiati", c'è un balletto di centinaia di milioni di euro e non è un balletto così, da ridere, che per noi cambia parecchio nel nostro atteggiamento, perché se quei soldi li possiamo mettere sugli studenti, sugli anziani, sulle microcomunità è una cosa; se quei soldi, così, recuperati in fretta e furia, servono poi per far ripartire l'aeroporto e quant'altro...francamente noi vorremmo dire la nostra su come li volete utilizzare quei soldi che, eventualmente, recuperate. Ecco perché noi immaginiamo che sia finita l'era del tenerci all'oscuro, dell'agire...la maggioranza va avanti da sola, o addirittura un uomo solo va avanti da solo nelle trattative a Roma...che insomma questo Consiglio regionale sia consapevole delle cifre, sennò qui veramente rischiamo tutti di fare una brutta figuraccia, perché magari ci accapigliamo su dei numeri e poi scopriamo che i numeri non sono quelli...ma che senso ha? Non si può gestire un Consiglio regionale in queste condizioni!
Noi, a oggi, non sappiamo nulla di quello che sono i rischi... Cosa succede alla Valle d'Aosta se l'accordo non si trova? C'è un piano B, c'è un piano C? Qualcuno ne sa qualcosa? L'Assessore al bilancio ha delle strategie che non siano quelle tipo "speriamo che l'accordo vada in porto"? Questo è quello che va chiarito, secondo noi, e per farlo serve una gestione collegiale: questo è un po' l'intendimento su cui noi vogliamo confrontarci.
Président - La parole au collègue Bertin.
Bertin (ALPE) - Grazie Presidente.
Questa è una vicenda francamente un po' sconcertante; sono giorni che sentiamo voci di corridoio su presunti tagli alla finanza pubblica regionale, ma nessuna voce ufficiale ha detto niente, lasciando correre informazioni, non si sa quanto attendibili. Solo un giornale, lunedì, ha lanciato un titolo scrivendo: "200 milioni"; oggi, il TG3 delle 14, ha poi parlato di 140, ma in tutto questo tempo niente di ufficiale, a meno che il TG3 e la Gazzetta Matin non si possano considerare dei portavoce ufficiali del Presidente della Giunta...anche se a volte mi verrebbe quasi da pensarlo...ma non siamo riusciti neanche a capire quali solo i contorni della vicenda di questi giorni. In effetti, venerdì scorso, vista la situazione paradossale, avevamo anche proposto in I Commissione un qualche coinvolgimento dei Parlamentari e del Presidente della Giunta prima dell'incontro con il Ministro, per avere semplicemente qualche informazione, anche in ragione di un ragionamento che avevamo fatto con i Parlamentari riguardo ai rapporti tra la I Commissione e i rappresentanti al Parlamento e, più in generale, i rapporti tra la Valle d'Aosta e lo Stato...ma questa poi è stata lasciata cadere. Lo ripeto: è sconcertante che in questi giorni non si siano avute le informazioni necessarie per poter valutare quello che sta accadendo. In una situazione del genere, i cittadini devono sapere, devono essere informati, e pretendiamo che ci sia trasparenza.
Oggi, purtroppo, ci viene confermato quanto ripetiamo da tempo, da anni, cioè una mancanza di una strategia nel rapporto tra lo Stato e la Regione autonoma Valle d'Aosta. Questo è un argomento sul quale mi ero soffermato a lungo durante la discussione d'insediamento della Giunta, la discussione del programma di legislatura. Avevo dedicato attenzione a questo argomento, perché lo consideravo un grave elemento di debolezza. Oggi la debolezza si manifesta in tutta la sua gravità: mentre altre Regioni hanno dedicato tempo a questa questione, qui, da noi, si è lasciato un po' perdere. Da noi manca una visione dei rapporti istituzionali con lo Stato, manca una visione del ruolo istituzionale della nostra Regione all'interno del nostro Stato e dell'Europa, manca addirittura (purtroppo!) un'elaborazione politica in questo senso. Ce ne siamo potuti rendere conto anche venerdì, quando la I Commissione ha incontrato il gruppo di lavoro "Autonomie speciali" all'interno dell'Università di Trento, che abbiamo incontrato grazie al professor Louvin. Anche in quell'occasione ci siamo resi conto che noi siamo in ritardo, siamo rimasti fermi in questi anni, proprio adesso che ci sarebbe bisogno di avere anche un'elaborazione teorica in questo senso, non abbiamo niente! Non abbiamo neanche più gli strumenti per poter avere un rapporto diverso, perché non abbiamo una visione dei rapporti istituzionali. Ci siamo dedicati all'Amministrazione con risultati a mio avviso pure poco brillanti, un modello che ormai non regge più e che dovremo cambiare...un altro elemento di debolezza anche nei rapporti con lo Stato.
Ritorniamo a quanto dicevo prima: in questi anni abbiamo espresso..."avete" perlomeno espresso...un approccio con i rapporti con lo Stato legato essenzialmente a una visione di tipo...come dire? di mercanteggiamento; emblematico in questo senso è stato il famigerato "Patto di Palazzo Grazioli"...questa definizione ha avuto un certo successo, per cui la ripeto spesso, e ha avuto successo perché rende bene l'idea di cosa è stato quell'accordo: è stato un accordo politico tra il capo di una maggioranza con il capo di un'altra maggioranza, la maggioranza di Aosta con la maggioranza di Roma, tra Rollandin e Berlusconi, diretto, strettamente politico...niente di istituzionale c'è stato in quel rapporto! I risultati li abbiamo visti, non è stato un buon affare, ormai ne sono tutti consapevoli.
Oggi, però, dobbiamo uscire da questa visione dei rapporti con lo Stato, e certamente bisogna cambiare la situazione, che potrebbe anche essere drammatica per i nostri conti pubblici; pertanto in qualche modo bisogna cambiare, e crediamo che sia venuto il momento di cambiare questo atteggiamento, questo tipo di rapporti con Roma, bisogna uscire da questa visione per trovare soluzioni diverse. Grazie.
Presidente - Collega Fabbri.
Fabbri (UVP) - Merci Madame.
Signor Presidente, nel bene comune della nostra Valle, avremmo voluto...e mi sembra di interpretare anche un'esigenza di tutto il Consiglio...avremmo voluto che quest'Assemblea avesse avuto una qualche voce in capitolo, in quanto rappresentante dei valdostani, in questo frangente così importante e così decisivo per la nostra Valle d'Aosta. Non nego, essendo io all'inizio delle mia esperienza consiliare, di sentirmi alle volte alquanto imbarazzato, anche nel raffrontarmi con coloro che mi hanno votato e mi hanno eletto in quest'Assemblea, perché mi sembra tante volte di non riuscire a incidere su queste cose così importanti di cui si sta discutendo e di cui si sta decidendo in questo momento. Vorrei chiederle, Signor Presidente, se non le è mai sfiorato il dubbio che questa gestione solitaria, direi quasi eburnea, di temi così importanti, possa poi ritorcersi contro e che, invece, una condivisione con chi, come lei, ha la responsabilità della cosa pubblica, possa essere gestito in modo migliore ed evitare errori fatali per la nostra sopravvivenza, per la sopravvivenza della nostra economia e, conseguentemente, della nostra Autonomia. Sono mesi che chiediamo di ridare importanza a quest'Assemblea, di usare delle varie competenze presenti. La vicenda del Patto di stabilità del 2013 ha dei lati veramente oscuri, abbiamo presentato un bilancio che magicamente, con una delibera, in realtà poi si è dimostrato una costruzione non così veritiera.
Vogliamo che questi metodi cambino, che finalmente la condivisione, la trasparenza, non siano solo più delle parole vane, ma che diventino la stella polare del futuro. Vi chiedo di usarci, vi chiedo di farci partecipare a questi momenti che sono così importanti per la nostra Valle. Grazie.
Président - La parole à la collègue Certan.
Certan (ALPE) - Merci Madame la Présidente.
Non ripeterò quello che già i colleghi hanno detto, proverò a fare un percorso a ritroso. Partirò quindi da dicembre 2013. Tra i tanti numeri che ci sono stati dati in quei 5 giorni di Consiglio dedicato al bilancio, credo che i cittadini debbano ritenere un dato importante: che dopo un mese da questo bilancio, in cui ci è stato detto che comunque era...vista anche la situazione molto difficile, si erano comunque fatte molte scelte, anche drastiche, proprio per arginare e per riuscire poi a essere in qualche modo non sprovveduti, direi - uso la parola "non sprovveduti" - sul Patto di stabilità...ecco, dopo un mese, siamo punto a capo! Era un bilancio di buon senso...giusto, Assessore Baccega, ricordo bene? Perché spesso accusiamo i cittadini di avere poca memoria e diciamo "eh, non si ricordano"...beh, credo che a distanza di un mese i cittadini si ricordino benissimo che lei ci ha rassicurato tante volte, in quei giorni, nonostante i grandi pasticci che poi sono stati fatti riguardo ai vari fax arrivati da Roma, non giunti in tempo al CELVA, eccetera...comunque, discorso chiuso... Diciamo che in quei giorni lei però una cosa ce l'ha detta chiara: ci ha rassicurato che era un bilancio di buon senso, fatto veramente con i guanti di velluto e che eravamo quasi in una botte di ferro...quasi, perché oggi siamo, ripeto, punto e a capo!
Ecco, lo Stato cattivo ci toglie, così, come un fulmine a ciel sereno, altri 100 milioni, anzi, devo dire che raramente sono d'accordo con quanto viene affermato ultimamente dai vari movimenti di maggioranza, ma devo dire che ho letto con molta attenzione un articolo apparso su Gazzetta Matin, lunedì 13 gennaio, perché appunto in un articolo in cui il titolo era "Lo Stato chiede 200 milioni", il Presidente di Stella Alpina diceva: "Non voglio affatto contestare la composizione della delegazione che andrà a Roma a parlare col Ministro Delrio, anzi, ma vorrei che portassero la voce di tutta la comunità valdostana, maggioranza e minoranza, e il suo supporto, perché qui è in gioco il futuro della Regione tutta. In proporzione, pagano meno di noi il Trentino e il Friuli, noi chiediamo almeno un po' di equità". Ecco, guardi, io potrei quasi sottoscrivere, anzi, sottoscrivo interamente queste parole del Presidente Martin, perché ha centrato l'argomento e l'ha citato talmente bene e in modo talmente chiaro che non può che essere condiviso, ed è in questo senso che le forze di minoranza, noi Consiglieri di minoranza, abbiamo proprio, in qualche modo, anche valutato questo passaggio, non in modo opportunista e in modo canzonatorio.
Noi accogliamo questo invito a rappresentare, ad essere in qualche modo responsabili in questo momento di grande importanza per la nostra Regione in cui è in gioco il futuro della nostra Regione. Noi abbiamo scelto responsabilmente, in senso collaborativo e, proprio per andare in quel senso costruttivo che spesso molti cittadini ci chiedono, di non andare sempre a cercare il pelo nell'uovo, ma di provare ad essere costruttivi...ecco, credo che l'abbiamo fatto tantissime volte. Oggi più che mai ci mettiamo...come ha detto il collega Fabbri, e l'ho molto apprezzato...ci mettiamo a disposizione. Credo che tutti i Consiglieri e tutte le forze che sono rappresentate in Consiglio non abbiano problemi ad essere rappresentati da una persona, chiaramente, in questa delegazione, proprio perché ognuno possa portare non solo la voce, ma anche la forza del Consiglio regionale.
In questo senso, poi, va anche un piccolo...io devo dire un riconoscimento, da una parte, e, dall'altra, sicuramente una tirata d'orecchie, perché abbiamo apprezzato che ieri il Presidente Rollandin fosse presente alla riunione dei Capigruppo e avesse comunque in qualche modo fatto dei passaggi - che forse sono stati fatti per la prima volta in una riunione dei Capigruppo - annunciando comunque tutta una serie di azioni...che poi, probabilmente per essere incisivi, bisogna anche capire in che cosa queste azioni si concretizzano e bisogna poi saperne di più. Oggi pensavamo che in qualche modo, lei, Presidente Rollandin, avesse anche delle azioni e dei passaggi più concreti da portarci, ma la cosa è rinviata ancora al 31 di gennaio...ecco, io penso che sia importante anche con questo senso di responsabilità non lasciarla solo, cioè riuscire a dare veramente forza a questa azione, che sicuramente va verso il futuro della nostra Regione. Vorrei rassicurare i colleghi di Stella Alpina che noi siamo pronti ad assumerci le responsabilità, lo siamo sempre stati, e quindi uso un termine che è stato usato anche da una delibera: penso che "in via cautelativa" e in certi momenti sia proprio necessario fare anche delle azioni forti. Ecco, credo che questa sia un'azione che vada proprio in questa direzione della responsabilità. Grazie.
Président - Merci. Il n'y a pas d'autres? A demandé la parole le collègue Borrello.
Borrello (SA) - Grazie Presidente.
Il mio intervento sarà molto breve, perché, proprio in virtù del particolare momento che stiamo vivendo, e anche alla luce delle manifestate disponibilità prodotte dai colleghi della minoranza, io ritengo più che mai opportuna una sospensione. Chiedo una sospensione per un confronto in maggioranza, per poter fare una valutazione interna.
Presidente - Il Consiglio è sospeso.
Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore alle ore 18,33 alle ore 19,19.
Rini (Presidente) - Possiamo riprendere i nostri lavori. Ha chiesto la parola il collega Borrello.
Borrello (SA) - Grazie Presidente.
Abbiamo avuto modo di confrontarci, quindi ritengo opportuno chiedere la disponibilità ai Capigruppo per poterci riunire e fare un ragionamento insieme.
Presidente - Convochiamo quindi la riunione dei Capigruppo.
Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 19,19 alle ore 20,15.
Rini (Presidente) - Colleghi, riprendiamo i lavori. Passiamo, come da accordi presi durante la Conferenza dei Capigruppo, all'analisi del punto 40.