Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 56 del 25 luglio 2013 - Resoconto

OGGETTO N. 56/XIV - Interpellanza: "Iniziative per la diffusione del metodo Montessori nelle scuole della regione".

Président - Pour l'illustration, la parole à la collègue Certan.

Certan (ALPE) - Merci.

Chers collègues, Monsieur l'Assesseur, bonne journée. Cette interpellation est pour connaître quelles sont vos intentions par rapport à l'organisation de l'école valdôtaine et si le Gouvernement est disponible et à l'intention d'investir dans la formation et je dirais aussi et/ou dans la diffusion de nouvelles méthodologies éducatives, méthodologies didactiques qui, en effet, ne sont pas inconnues, peut-être elles le sont pour la plupart des citoyens, mais sont des pierres milliaires de la pédagogie et de l'instruction. En partant de l'article 33 de la Constitution italienne: "l'arte e la scienza sono libere e libero ne è l'insegnamento", de l'article 34 aussi: "la scuola è aperta a tutti" et après de la loi 62 du 10 mars 2000, où on reconnaît la parité aux écoles pas de l'Etat, qui quand même font requête et répondent à certains "requis", par exemple, à celui d'un projet éducatif avec les principes de la Constitution, avec un POF qui est quand même adéquat aux programmes de l'Etat italien et après toute une autre série que je ne détaille pas maintenant, mais toute une autre série de critères. En tenant compte de ça et en vertu aussi du fait de nos prérogatives statutaires qui garantissent de prendre des initiatives fortes dans le domaine de l'école, en tenant compte aussi que la méthodologie didactique de Maria Montessori est reconnue par nombreux instituts de recherche et elle s'est affirmée depuis des décennies dans toute Europe - je rappelle, par exemple, que dans les années '50 et '60 il y avait des enseignants valdôtains qui allaient à Florence se former chez les écoles Montessori -, en considération aussi du fait que l'Opera nazionale Montessori a été reconnue en 1987 par l'Etat italien, nous posons cette question pour ces motivations, parce qu'au mois d'avril les enseignants ont reçu une invitation à une journée de formation. Une circulaire de la Surintendante, bon après, je l'ai...je crois que vous la connaissez, quand même elle précisait qu'il y avait une rencontre au mois de juin avec "lo scopo di fornire approfondimenti utili per le conoscenze del metodo Montessori stesso e che a tale incontro erano invitati i dirigenti scolastici, i docenti, i genitori e gli operatori scolastici". Or, quand une Administration se décide à promouvoir une initiative, nous imaginons, en toute simplicité, qu'il y avait une planification en cette direction et que quand même (et surtout) qu'elle ne serait pas un spot publicitaire, surtout sur une des méthodologies d'école, je dirais aussi, si complexe. Voilà donc pourquoi nous vous adressons ces requêtes et je vous demande surtout pour la troisième question...je comprends que pour les premières deux est surtout un compte rendu que vous faites, donc vous vous n'avez pas fait vous ces choix...mais pour la troisième question, celle où on demande si vous avez l'intention de soutenir des méthodes différentes dans l'école valdôtaine, nous vous demandons vraiment de nous donner les adresses politiques et pédagogiques que vous pensez de soutenir. Merci.

Président - Pour la réponse, la parole à l'Assesseur Farcoz.

Farcoz (UV) - Oui, donc, bonjour à vous Madame Certan. Vous avez bien dit: les points 1 et 2 sont simplement des comptes rendus, tandis que le troisième c'est à moi de voir le futur de cette école Montessori.

Pour le premier point: "se vi sono gli atti di tale incontro formativo", par l'acte du dirigeant 2245 du 27 mai 2013, la Surintendance des écoles a confié à l'Associazione culturale MontessoriInPratica de Rome - qui fournit notamment une assistance technique tant aux écoles Montessori qu'aux projets de diffusion de cette méthode - le soin de soutenir l'organisation d'une rencontre en vue de la diffusion de la méthode Montessori sur le territoire valdôtain et, donc, de présenter aux dirigeants scolaires, aux enseignants, aux parents et, d'une façon générale, à tous les opérateurs scolaires des écoles maternelles et primaires, des éléments utiles à la connaissance et à l'approfondissement de cette méthode. Cette rencontre, qui a eu lieu le 19 juin dernier, avait un caractère purement informatif, il ne s'agissait pas d'un séminaire, ni d'un congrès et la publication d'actes n'était donc pas prévue.

Pour ce qui est du deuxième point: "se in tale incontro sono stati presi impegni ed eventualmente quali", le Président de la Région, dans le cadre de ses fonctions d'Assesseur par intérim, a affirmé à cette occasion que la méthode Montessori suscite depuis quelques années un regain d'intérêt dans les universités, chez les spécialistes de la formation et parmi les parents. Il a également signalé que c'est pour cette raison que l'Assessorat de l'éducation et de la culture de la Région autonome de la Vallée d'Aoste a soutenu l'organisation de cette rencontre, afin de faire connaître la méthode Montessori dans notre région aussi, surtout aux enseignants les plus jeunes et aux familles.

Pour ce qui est des intentions de l'Assessorat, cette rencontre, organisée à une date proposée par l'Associazione MontessoriInPratica, constitue une première étape de la démarche de l'Administration, qui entendait évaluer l'intérêt suscité par la question et a ainsi pu constater l'accueil positif du public visé. Pour ce qui est de l'éventuelle ouverture d'écoles régionales Montessori, je tiens à préciser que la convention MIUR-Opera nazionale Montessori du 20 juillet 2010 s'applique également à notre région. Aux termes de ladite convention, les institutions scolaires peuvent, dans le cadre de l'autonomie dont elles jouissent, ouvrir des sections d'école maternelle et des classes d'école primaire répondant à la méthode de différentiation didactique Montessori. Sur la base d'une demande spécifique des familles, le conseil des enseignants peut élaborer pour l'école un plan de l'offre de formation qui tienne compte d'un projet d'éducation Montessori. Ledit plan doit ensuite être soumis à l'approbation du conseil du cercle didactique ou du conseil d'institut. Une fois le projet approuvé, le directeur d'établissement peut, grâce à l'attribution du personnel enseignant muni du titre de spécialisation requis, lancer son application dans les classes et sections pour lesquelles une orientation didactique différente a été prévue; il doit, bien entendu, se doter des équipements et du matériel nécessaire.

Dans le respect de ladite convention, les sections et les classes susmentionnées doivent être confiées à des enseignants titulaires du diplôme de différentiation didactique Montessori, délivré à l'issue d'un cours spécifique organisé conformément aux dispositions en vigueur en la matière. Les enseignants de soutien pour les enfants handicapés dans des sections et classes appliquant la méthode Montessori doivent être titulaires tant du diplôme de différentiation didactique Montessori que du titre de spécialisation pour le soutien scolaire. À l'heure actuelle aucun enseignant figurant sur les listes d'aptitude régionales n'est titulaire du diplôme de différentiation didactique Montessori. C'est précisément pour cette raison que, en vertu de l'article 4 de la convention susmentionnée - selon lequel l'Opera nazionale Montessori et le Ministère peuvent organiser des rencontres, séminaires et congrès, au plan tant local que national, afin de promouvoir l'essor et la diffusion de la pensée et de la méthode d'enseignement de Maria Montessori, afin d'en assurer l'interprétation authentique -, l'Administration régionale a organisé la rencontre du 19 juin dernier et demandera aux conseils des enseignants, au cours de l'année scolaire qui vient, de lui indiquer si cette démarche les intéresse.

En revanche, pour ce qui est de l'éventuelle ouverture d'écoles agrées, je rappelle qu'aux termes de la loi 62/2000, les organismes privés gérant de telles écoles doivent présenter une demande visant à faire reconnaître la parité de l'enseignement qu'elles dispensent et le fait qu'elles respectent les mesures prévues par la loi, éléments qui doivent être vérifiés par un dirigeant technique ou un inspecteur. Merci.

Président - Pour la réplique, la parole à la collègue Certan.

Certan (ALPE) - Merci. Merci Monsieur l'Assesseur.

En effet vous nous avez donné des nouvelles que nous connaissions déjà et, en particulier, vous avez (je crois) fait un passage en plus sur lequel je m'arrête, dans le sens que vous avez dit: "C'est sûrement une méthode qui intéresse, il y a de l'intérêt par rapport à cette méthode", donc c'est important et intéressant l'approfondissement et il serait, pourquoi pas?, important que soit l'université qui s'en occupe. Vous avez un petit peu fait un passage sur la formation donc des enseignants qui pourraient s'en occuper et l'autre passage est que soient les institutions scolaires autonomement, dans l'autonomie scolaire: en effet c'est une des diatribes actuelles. Vous savez que les choses ont toujours deux facettes: une positive et l'autre négative, pour l'autonomie scolaire il y a celle que, d'un côté, on peut proposer, donc être des innovateurs, de l'autre, on doit un petit peu se débrouiller, j'emploie ce terme un peu trop...pas conventionnel. Moi j'espère que quand même l'Administration régionale, et en particulier le Gouvernement, s'en occupera et tiendra en compte le fait que, quand on organise des rencontres, même si ne sont pas des séminaires, mais sont quand même des rencontres officielles auxquelles on participe, en tant qu'Assesseur, le Président de la Région...ou d'autres charges institutionnelles...je crois qu'on soulève toujours un petit peu d'illusions qu'il y ait quelque chose de plus et déjà d'organisé. Je vous demande alors vraiment d'être très clair même dans un éventuel soutien, d'être très clair même avec les institutions scolaires, mais surtout avec les familles, parce que je crois que ce n'est pas un secret qu'il y a beaucoup de familles qui sont en train quand même de regarder à ce projet et à ce type d'école avec intérêt.

Alors je n'ai pas envie de remarquer encore ce que disait hier le collègue Donzel, mais souvent il y a des moments pré-électoraux où peut-être on passe des illusions, même aux familles, et après des moments post-électoraux où on rebrousse le chemin, parce qu'il n'y a plus de convenance. Voilà, moi j'espère vraiment que le Gouvernement régional ne traitera pas la culture de cette façon, la culture est liberté, je crois que, en tant que jeune, vous le savez très bien, vous savez que beaucoup de nos ancêtres et de grands et d'illustres valdôtains ont toujours vraiment demandé la liberté culturelle, donc je vous demande vraiment d'être très clair dans cette direction. Maria Montessori disait: "la scuola si può considerare secondo due punti di vista: o come luogo in cui si impartisce l'istruzione, o come una fase di preparazione alla vita, in quest'ultimo caso deve soddisfare tutti i bisogni della vita". J'espère donc vraiment qu'on tienne compte que la culture est celle qui va vers l'avenir et donc si on veut soutenir des méthodologies même pas nouvelles, parce qu'elles ne sont pas nouvelles (dans les années '50 il y avait des enseignants valdôtaines - je le répète - qui se formaient déjà chez Montessori), sont des méthodologies très déjà éprouvées, vraiment essayées et qui ont déjà donné des résultats. On doit quand même avoir le courage de soutenir et de ne pas décharger ni à l'université, ni aux institutions, mais de les prendre en charge aussi comme Gouvernement. Merci.

Président - Point 40 à l'ordre du jour.