Oggetto del Consiglio n. 2451 del 6 giugno 2012 - Resoconto
OGGETTO N. 2451/XIII - Interpellanza: "Iniziative per una soluzione positiva della problematica riguardante la vendita della struttura "ex hôtel Lanterna" in comune di Saint-Pierre".
Interpellanza
Richiamata la Deliberazione della Giunta regionale n. 281 del 6 febbraio 2009 con cui la Giunta stessa decideva di ricorrere contro il bando di asta pubblica indetto dal Ministero dell'Interno per la vendita del complesso immobiliare sito nel comune di Saint-Pierre, denominato "ex-hôtel Lanterna", facente parte della riserva Fondo lire UNRRA;
Constatato lo stato di abbandono e di crescente deterioramento in cui versa la struttura ex-hôtel Lanterna, situata in una zona caratterizzata dalla presenza di monumenti di richiamo turistico che risulta fortemente penalizzata dall'impatto visivo dato da questo edificio di notevoli dimensioni in situazione di evidente degrado;
Ricordata, altresì, la potenziale pericolosità dell'edificio, dal punto di vista della salute e dell'incolumità pubblica;
Sottolineato l'interesse che la struttura in questione riveste dato che, per ubicazione e per dimensioni, la stessa ben si adatterebbe ad un utilizzo pubblico;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
la Giunta regionale per conoscere:
1) quali sono gli sviluppi relativi al suddetto ricorso;
2) quali iniziative intende assumere onde pervenire ad una conclusione della problematica in questione;
3) se nel frattempo sono maturate decisioni in merito alla destinazione dell'immobile denominato ex-hôtel Lanterna.
F.to: Patrizia Morelli - Chatrian
Presidente - La parola alla Consigliera Patrizia Morelli.
Morelli (ALPE) - Merci M. le Président.
Ritorniamo su una questione che è stata sollevata più volte durante questa legislatura, quella riguardante un edificio che in tempi passati ha conosciuto fasti ben diversi dall'attuale degrado: mi riferisco all'ex hôtel Lanterna, che è un immobile di notevoli dimensioni (circa 7.000 metri quadrati) situato nel comune di Saint-Pierre in posizione strategica ben accessibile, nelle vicinanze dei Castelli Sarriod de la Tour e di Saint-Pierre, quindi interessante sotto molti punti di vista per ubicazione e per dimensione, quindi che ben si presterebbe ad un utilizzo pubblico. Da decenni sappiamo tutti che questo edificio versa in uno stato di abbandono e di degrado, che, oltre a rappresentare un pericolo per la salute e l'incolumità pubblica, perché è alla mercé di malintenzionati e di vandali, costituisce anche uno spregio al decoro di una zona che è densamente abitata, che vede la presenza non lontana di un nido e di una scuola, oltre che dei Castelli Sarriod de la Tour e Saint-Pierre, elementi di richiamo turistico di rilievo la cui immagine è sicuramente penalizzata da questa presenza ingombrante ed inquietante. Bene lo conoscono come me i colleghi dell'Alta Valle, che percorrono quotidianamente la statale n. 26 e che hanno modo di constatarne il degrado e come me anche loro sanno che nel 2009 la Giunta regionale aveva deciso di ricorrere al TAR del Lazio contro il Ministero dell'interno, responsabile di aver messo in vendita con un'asta pubblica l'immobile. Abbiamo visto di recente una delibera di Giunta che ci informa della sostituzione dell'avvocato di Roma che era stato incaricato del mandato difensivo della Regione, cosa che ci conferma implicitamente che il ricorso è tuttora pendente, ci chiediamo per quanto tempo ancora, se lo chiedono credo tutti i cittadini dell'Alta Valle che transitano davanti a questo edificio, e se nel frattempo sono maturate delle riflessioni in merito ad un possibile utilizzo futuro di tale struttura.
Presidente - La parola al Presidente della Regione, Rollandin.
Rollandin (UV) - Merci M. le Président.
Pour ce qui est de la première question: le recours formé devant le Tribunal administratif du Latium pour l'annulation de l'avis de procédure ouverte publié par le Ministère de l'intérieur, l'audience pendant laquelle ce recours a été examiné s'est tenue le 24 mai, à ce jour nous attendons le jugement relatif.
Deuxième point: en ce qui concerne toutes les phases qu'on a eues de l'affaire de l'ancien hôtel Lanterna, que nous avions déjà en partie rappelées le 11 février 2009 lors d'une requête d'éclaircissements à ce sujet, déjà pendant ce recours devant le tribunal que j'ai évoqué nous avions demandé au "Gouvernement Berlusconi", en octobre 2011 et puis en février 2012, au "Gouvernement Monti" d'évaluer la possibilité de transférer la propriété de l'immeuble à la Région en vue de sa restauration et de sa réutilisation à des fins publics. Nous avons rappelé au Gouvernement que depuis 1982, en application des décrets du Président de la République n° 616, n° 617 de 1977, une partie du patrimoine immobilier des fonds UNRRA a été attribuée aux Régions ordinaires en raison du transfert à celles-ci des fonctions administratives de bienfaisance et d'assistance. En particulier nous avons signalé au Gouvernement que le décret du Président de la République n° 182/1992, portant dispositions d'application de notre Statut spécial, étend à la Vallée d'Aoste les dispositions du décret n° 616 et prévoit, entre autres, le transfert à la Région des fonctions administratives d'assistance et de bienfaisance. Nous avons donc le même titre des Régions à statut ordinaire pour avoir le transfert des immeubles d'UNRRA. De plus le texte définitif étend également les modalités de transfert des biens situés en Vallée d'Aoste inhérents aux fonctions de l'ancienne administration, chargée des activités d'assistance italienne et internationale, qui gérait à l'époque le fonds UNRRA (propriétaire de l'ancien hôtel Lanterne), donc il y avait toutes les possibilités de faire ce transfert, mais là de la part des Ministères compétents il y avait une attitude contraire à ce passage. Nous avions demandé une procédure analogue, étant donné qu'on avait les mêmes droits des Régions à statut ordinaire pour les compétences afférentes au secteur de la bienfaisance et donc nous avions le titre pour avoir ce transfert, mais on n'a pas voulu faire cela, étant donné que la démarche était déjà prévue, il y aurait eu un précédent pour les autres Régions à statut spécial, bref, on n'a rien fait et on est aujourd'hui dans l'attente de la sentence.
Troisième point: il est encore tôt pour faire des hypothèses quant à la destination de l'immeuble; cela n'aura de sens que lorsque la question de la propriété sera résolue. Si la sentence va dire que la propriété est libre et sera mise aux enchères, comme les Ministères veulent, alors il faudra évaluer si de la part de l'Administration de Saint-Pierre, de la Région il y a des nécessités spécifiques. Il faut avouer que dans ces communes il n'y a pas d'exigences particulières; à son temps on avait imaginé pour la microcommunauté, maintenant il y a le problème des écoles, mais il est tout à voir étant donné qu'il y a le problème de refaire à Saint-Pierre...la question qu'on connaît. Il faudra donc évaluer avec la Commune et l'Association des communes quel but on pourrait donner et si on veut participer à cet appel d'offres, auquel on aboutira si le tribunal va dire que le Ministère de l'intérieur est libre de faire ce pas. On est dans l'attente et après je renseignerai la collègue sur la suite à donner à la décision du TAR de Latium. Pour l'instant je n'ai pas d'autres arguments à dire.
Presidente - La parola alla Consigliera Patrizia Morelli.
Morelli (ALPE) - Merci M. le Président.
Nous sommes donc encore dans l'attente de voir cette question définie. Je me rends compte que ce n'est pas de la responsabilité et du ressort de l'Administration régionale, mais qu'il faudra avoir la sentence du tribunal administratif.
Pour ce qui est de la possible destination, je pense qu'il ne serait pas superflu de commencer à raisonner de manière ouverte, avec les administrateurs de la Haute Vallée, de la communauté de montagne en particulier, car il s'agit d'un immeuble d'un grand intérêt pour la position et la surface qu'il occupe. Nous restons donc dans l'attente d'avoir des nouvelles nous espérons les plus positives possibles pour que cette question arrive à une conclusion. Merci.