Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2270 del 7 marzo 2012 - Resoconto

OBJET N° 2270/XIII - Question: "Promotion des sites culturels valdôtains".

Question

Vu la brochure "L'allegra spedizione!" tendant à promouvoir des sites culturels valdôtains, publiée par Priuli et Verlucca en janvier 2012, cofinancée par l'Assessorat de l'Education et de la Culture et distribuée en annexe à La Stampa;

les soussignés Conseillers régionaux

Demandent

à l'Assesseur compétent:

1) combien de copies ont été réalisées, en quelles langues et pour quel montant;

2) quels sont les destinataires, comment est organisée la distribution et si elle comprend le versant savoyard du Mont Blanc;

3) avec quel critère on a choisi les sites à promouvoir.

Signé: Patrizia Morelli - Bertin - Giuseppe Cerise - Chatrian - Louvin

Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Laurent Viérin.

Viérin L. (UV) - Merci M. le Président.

La publication "La joyeuse expédition" est le fruit d'une synergie à l'échelon transfrontalier, qui a fait appel à diverses compétences, notamment à celle d'une narratrice de la Haute Savoie, Martine Desbiolles, qui est aussi l'auteur de livres pour enfants, et à celle d'une illustratrice valdôtaine, Raffaella Moniotto qui, entre autres, a collaboré tout récemment à une publication dans le domaine scolaire très intéressante, pour créer un outil de valorisation des sites culturels à l'intention des enfants et de leurs familles. Un outil très intéressant, à notre avis, pour une promotion transfrontalière et à mesure d'enfants et de familles, pour promouvoir le tourisme culturel de proximité et renforcer la connaissance de l'autre côté du versant du Mont Blanc, de ce que la Vallée d'Aoste offre, et connaître, ici, ce que nos voisins proposent.

De Région en Région en effet - j'ai ici deux copies de la publication que je vous laisserai, la version française aussi - les petits visiteurs et leurs parents sont invités à découvrir de façon ludique et alternative, souvent aussi à travers certaines activités, des sites et des itinéraires culturels dont certains existent déjà, alors que d'autres ouvriront leurs portes au public au cours de l'été 2012. Certains sites sont objets du projet Interreg, la valorisation des sites, et surtout la question des animations est très intéressante, car ça donne des perspectives à des jeunes sur le territoire de se créer des animations, pour animer les sites qui ont été objet du projet transfrontalier et, cela, afin de faire connaître l'immense patrimoine culturel de la civilisation alpestre.

Les partenaires de la Vallée d'Aoste, qui sont chef de file du projet, la Savoie et la Haute Savoie, ont adhéré et ont manifesté à travers l'adhésion à un projet transfrontalier ALCOTRA 2007-2013 n° 100 Patrimoines en Chemin, projet qui ne voit donc pas de retombées sur le budget régional, mais qui est entièrement financé à travers l'utilisation des fonds européens. Ce projet comprend comme action transfrontalière, à conclusion de la valorisation des sites, le financement de la réalisation d'une publication, visant à promouvoir le parcours culturel créé dans le cadre de ce même projet, et la mise en réseau de ces sites culturels destinés en priorité aux familles comprenant des activités conçues spécialement pour les enfants. Je dis cela, car aujourd'hui ce qui manque, à mon avis, c'est d'un côté la valorisation en réseau chez nous de ces sites, qui ont fait l'objet des fonds européens et surtout la mise en réseau avec les sites de l'autre côté du Mont Blanc, et quand même avoir d'une certaine façon la possibilité de promouvoir un tourisme de proximité, qui - disons-le - surtout pour ce qui est du domaine culturel c'est le tourisme qui donne des résultats majeurs, car les présences sont plus...et, surtout, dans un moment de crise, sont liées aussi aux distances. Ici il y a la possibilité vraiment de faire connaître nos atouts. Donc le but de cette action est avant tout d'inciter les visiteurs, mais aussi la population locale, une réappropriation de ce patrimoine, lire et comprendre le territoire alpin avec un langage un peu différent et découvrir les trésors qu'il recèle, son passé, ses personnages historiques, ses activités artisanales, ancestrales, ses légendes liées à son histoire et aux événements qui s'y sont produits. Donc, ici, dans l'optique de l'accessibilité de la culture c'est à travers un langage simple, même d'un point de vue graphique, qu'on a utilisé ce moyen, mais il y a une recherche scientifique à la base qui a été très intéressante. Dans le cadre de ce même projet, des itinéraires culturels ont été mis au point et équipés pour répondre notamment aux attentes des familles et des enfants. Ils ont ensuite été mis en réseau à l'échelon transfrontalier, grâce à la création de cette publication. Les sites seront prêts pour le printemps-été 2012: c'est pour cela qu'à travers cette publication on commence à faire connaître la présence de ces sites à côté des sites qui déjà sont présents et ouverts.

L'impression de cette publication, d'un point de vue technique, sa diffusion et sa promotion à l'échelon transfrontalier dans les Régions limitrophes de la Vallée d'Aoste ont été effectuées par économie, conformément à la procédure prévue par la loi régionale n° 13/2005. Le 30 septembre 2011 un devis a été demandé à six maisons d'édition aux termes de cette loi; l'entreprise qui a remporté c'est la Priuli & Verlucca et a obtenu l'adjudication de ce service, car elle a présenté une offre meilleure parmi celles des soumissionnaires invitées à participer au marché non seulement d'un point de vue économique, mais aussi du contenu que, je vous dirai...qu'on a trouvé très intéressant. Impression de 34.000 exemplaires en langue italienne: 1.500 exemplaires à remettre à l'Assessorat avec le plan de distribution locale; 2.500 exemplaires à envoyer par l'éditeur aux clients déposant de commandes ou de requêtes à cet effet au cours de l'année 2012; 1.000 exemplaires à distribuer à l'occasion des manifestations du printemps et de l'été consacrées aux livres et 500 durant le Salon du livre de Turin; 25.000 à travers la diffusion à La Stampa en vue de la vente comme supplément aux éditions de ce quotidien distribuées au Piémont, en Vallée d'Aoste, en Ligurie, en échange d'espaces publicitaires ciblés; 4.000 exemplaires au journal Il Giorno en vue de leur vente comme supplément aux éditions en Lombardie, à Milan et dans la banlieue en échange d'espaces publicitaires ciblés. Le relevé du nombre d'exemplaires aussi distribués sera effectué six mois après le retrait de la brochure des points de vente. Impression de 12.000 exemplaires en langue française: 750 pour l'Assessorat, toujours pour un plan de distribution, par exemple la semaine prochaine nous serons à Paris pour la promotion des évènements et au Salon du livre, on aura la possibilité de véhiculer cette publication; 700 exemplaires dont 250 destinés aux trois partenaires du projet: Savoie et Haute Savoie; 7.000 exemplaires repartis entre les 30 sites de la Savoie et Haute Savoie - 250 chacun, là c'est très important - dont la distribution est définie directement par les sites concernés - la Maison du Salève plutôt que l'Ecomusée PAYSALP et tous ces sites qui sont déjà en réseau de leur côté -, de concert avec les partenaires du projet; 250 exemplaires à la disposition de l'éditeur, qui peut les mettre à disposition sur la base des requêtes; 250 exemplaires à offrir au Salon du livre de Passy; 2.000 exemplaires à offrir au diffuseur français La Fontaine en vue de leur distribution gratuite (une rencontre entre le responsable du Conseil général de Savoie et de ce diffuseur aura lieu prochainement). Coût global de l'opération 99.480 euros. Je tiens à préciser que l'appétibilité de l'opération avec les journaux découle du fait que, quand il y a des publications qui dérivent de l'utilisation des fonds européens, ne peuvent pas être mis en vente, donc la diffusion à travers ces opérations qu'on a essayé de mettre en place sur la base du devis, prévoit non seulement une distribution des partenaires, mais aussi des diffuseurs comme justement ces organes d'information.

"Quel critère"? Là, dans le projet, nous avions nommé un comité scientifique, bien évidemment, pour ne pas donner la discretionnalité sur ce sujet, donc le comité scientifique, compétent en matière de patrimoines matériels et immatériels, a suivi les opérations suivantes: pour la Vallée d'Aoste, recenser et examiner tous les sites culturels du territoire; pour la Savoie et Haute Savoie, examiner les sites culturels sélectionnés par le Conseil général, dresser une liste des sites réunissant les conditions suivantes; une fois fait le recensement: parcours ou sites nécessitant pas de la présence d'un guide touristique ou d'accompagnateur, parcours ou sites équipés de matériel didactique, pédagogique, ludique à l'intention des enfants, sites visitables sans réservation préalables, thèmes d'ordre culturel. Pour enrichir l'offre, chaque Région ou département a complété la liste des sites par des structures gérées directement qui répondaient à la partie pédagogique des enfants, car l'outil est fonctionnel au fait d'avoir la possibilité de retrouver après des parcours ou des animations didactiques et pédagogiques.

Voilà l'opération que nous jugeons non seulement pour le fait qu'elle rentre dans un projet européen, mais pour la validité du projet même, car ce qu'on est en train d'essayer - on a présenté trois autres projets dans la dernière partie d'ALCOTRA dont l'échéance était le 1er mars - c'est vraiment qu'il manque une mise en réseau et une promotion de ce qu'on a déjà restauré ou mis en valeur avec l'utilisation de ces mêmes fonds européens. Donc aujourd'hui il s'agit, une fois recensé le patrimoine existant, vraiment de travailler sur ce patrimoine qui existe, et de faire de façon qu'il y ait des retombées sur le territoire: sociales, culturelles, mais même économiques. Merci.

Président - La parole à la Conseillère Patrizia Morelli.

Morelli (ALPE) - Merci M. le Président. Assesseur, je suis d'accord avec vous, c'est un outil de valorisation du patrimoine culturel valdôtain, savoyard et haute-savoyard agréable, qui se présente très bien, attrayant même, avec des textes sympathiques, des illustrations très jolies. Je trouve peut-être quelques criticités du point de vue de la fonctionnalité et du fait d'effectivement rejoindre les objectifs que vous venez d'évoquer.

Si du point de vue de la présentation le texte se présente très bien, du point de vue de la fonctionnalité moi je le trouve un peu moins utile, dans le sens qu'il n'y pas, par exemple, une carte qui permette d'identifier tout de suite où se situent les endroits signalés. Il y a une carte, c'est vrai, à la fin, mais c'est une carte qui est juste ébauchée, de la Vallée d'Aoste il n'y a que marqué "Aoste", quand il y a toute une série d'endroits qui sont signalés qui vaudraient la peine de spécifier, car je crois que quand les familles préparent leur itinéraire, elles voudraient pouvoir être à connaissance d'où se situe l'endroit où elles veulent aller. Même du point de vue des renseignements qui sont donnés pour chaque site, pour ce qui concerne l'ouverture il n'y a pas d'horaire d'ouverture, même là où l'on sait très bien qu'il y a des horaires d'ouverture qui sont déjà fixés (comme pour les châteaux, par exemple). Assesseur, si vous permettez, je vous dis ce que j'ai pu constater dans cette brochure, que j'ai achetée avec La Stampa, donc si vous voulez l'objectif de la distribution est atteint.

Je vous demandais aussi avec "quel critère" les sites ont été choisis, car j'ai remarqué qu'il y a une large utilisation du patois, du franco-provençal et donc on veut, de quelque manière, mettre en évidence notre particularisme linguistique; j'ai remarqué qu'il n'y a pas signalé la présence en Vallée d'Aoste d'une vallée Walser. La culture Walser, les musées qui sont présents dans la vallée de Gressoney, qui ont un intérêt même pour un public jeune, ne sont pas signalés et - oubli qui d'après moi est plus significatif - le Centre d'études franco-provençales: partout il y a des renvois à la culture franco-provençale...le Centre d'études franco-provençales de Saint-Nicolas n'est pas cité! Evidemment je ne veux pas être plus savante que le comité scientifique, mais comme l'on utilise de l'argent public qui, c'est vrai, est mis à disposition par la Communauté européenne, ne pèse pas sur le budget de la Région...mais je crois qu'il faut toujours essayer d'optimiser la dépense d'argent public.

Donc vous venez de dire qu'il y aura d'autres publications qui sont prévues...

(interruption de l'Assesseur Laurent Viérin, hors micro)

...vous n'avez pas parlé d'autres publications qui sont prévues dans le projet...dommage, parce qu'autrement je vous aurais invité à veiller...alors j'ai mal compris, je m'excuse. Mais de toute façon, si j'apprécie la façon avec laquelle ce livret a été présenté et distribué, je crois que du point de vue des objectifs que cette initiative se pose, il aurait fallu un peu plus d'attention.