Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2081 del 23 novembre 2011 - Resoconto

OGGETTO N. 2081/XIII - Interpellanza: "Iniziative assunte dal gruppo europeo di cooperazione territoriale dell'Euroregione Alpi Mediterraneo-Eurorégion Alpes Méditerranée".

Interpellanza

Ricordata la l.r. 44/2009 "Istituzione del gruppo europeo di cooperazione territoriale Euroregione Alpi Mediterraneo-Eurorégion Alpes Méditerranée (GECT ALP-MED)";

Richiamata la nostra precedente interpellanza sull'argomento, discussa in occasione dell'adunanza del Consiglio regionale del 15 dicembre 2010;

Appreso che il 13 ottobre a Schloss Tirol - Castel Tirolo (BZ) si sono riuniti il Direttivo e l'Assemblea generale del Gruppo europeo di cooperazione transfrontaliera - Gect dell'Euregio Tirol-Alto Adige-Trentino;

Evidenziato che in quell'occasione si è approvato il programma di lavoro che vede, fra le priorità, la creazione di un corridoio verde lungo il Brennero e, in tema di energia, il passaggio a un sistema a più basse emissioni di CO2 sfruttando risorse locali e rinnovabili per avvicinarsi gradualmente all'obiettivo dell'autonomia energetica;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interpellano

la Giunta regionale per sapere:

1) se e quali sviluppi si stanno determinando in merito;

2) quali sono gli intendimenti e le valutazioni del Governo regionale relativamente all'Euroregione Alpi Mediterraneo-Eurorégion Alpes Méditerranée;

3) quali sono le iniziative politiche che si intendono mettere in atto per rendere effettivo ed operativo questo importante strumento per l'avvenire della Valle d'Aosta.

F.to: Bertin - Louvin

Presidente - La parola al Consigliere Bertin.

Bertin (ALPE) - Grazie Presidente.

Già l'anno scorso, più o meno in questo periodo, avevamo presentato un'interpellanza su questo argomento, per evidenziare l'atteggiamento del Presidente della Regione Piemonte, Cota, rispetto all'Euroregione e la sua predilezione per la Padania. In particolare le preoccupazioni per questo atteggiamento e per gli effetti che avrebbe potuto avere per l'Euroregione. Eravamo anche preoccupati da una certa inerzia politica da parte del Governo regionale rispetto all'Euroregione, che per una regione come la nostra è fondamentale, perché ci dà respiro ed una possibilità di azione che altrimenti una regione piccola come la nostra non avrebbe. In quell'occasione abbiamo ripercorso i vari iter, le difficoltà del GECT, eccetera. Contemporaneamente, in questo periodo, dall'altra parte delle Alpi, al contrario che da questa, all'Euroregione viene dato un certo sviluppo ed un'azione concreta; in effetti in quest'anno si è costituito il GECT Tirol-Alto Adige-Trentino e già si passa ad una fase avanzata di programmazione e di lavori concreti. Uno degli obiettivi è quello di creare un corridoio verde del Brennero con la finalità di prendere in considerazione, ad esempio, l'elettrodotto che passa in quella zona per un suo interramento e, in generale, affrontare le questioni come facciamo noi, ad esempio quella dei pedaggi autostradali, dalle due parti del valico. Questo evidentemente dà una maggiore efficacia a questa problematica ed un peso maggiore di contrattazione rispetto agli interlocutori con cui si ha a che fare. Insomma, si evidenzia che dall'altra parte delle Alpi c'è, ci si crede e si sa che questo strumento può avere uno sviluppo concreto e rappresentare anche la dimensione ottimale in un contesto europeo per riuscire ad ottenere qualcosa.

Pertanto con l'interpellanza chiediamo quali sono gli sviluppi della situazione rispetto al GECT Euroregione Alp-Med e capire quali sono le iniziative della Giunta in questa fase. Grazie.

Presidente - La parola al Presidente della Regione, Rollandin.

Rollandin (UV) - Merci M. le Président. Je remercie le collègue Bertin, qui a soulevé un thème sur lequel il avait déjà posé la question; en effet il n'a jamais cessé justement de mettre l'accent sur l'exigence de miser sur cet instrument, le GECT, que l'Union européenne pose à la disposition des Régions transfrontalières, pour essayer de retrouver une certaine cohésion et une adresse importante pour l'activité des Régions concernées. Il a rappelé les questions qu'on est en train de suivre avec attention, ce qui se passe avec l'autre GECT, qui était le même des organisations et qui, autrefois, s'appelait Alpe-Adria, tandis que maintenant on a trouvé un mécanisme différent.

Pour ce qui est des évaluations et des orientations du Gouvernement régional au sujet de l'Eurorégion Alpes Méditerranée, nous continuons à soutenir tant l'idée que le projet de cette Eurorégion, ainsi que l'intention de créer une structure dotée de la personnalité juridique, justement le GECT, qui facilitera la coopération transfrontalière internationale et interrégionale entre les cinq Régions situées sur la frontière italo-française. Dans l'attente de la création du GECT, la coopération entre les cinq membres de l'Eurorégion se poursuit en effet par la mise en œuvre de six projets stratégiques financés par le programme de coopération transfrontalière Italie-France. Ces projets, qui concernent les risques naturels, l'innovation, le tourisme, l'éducation, les énergies renouvelables et l'environnement, comportent un investissement global de plus de 41.000.000 d'euros, dont 8.000.000 portent sur le territoire valdôtain.

Pour ce qui est du GECT, et pour répondre à la première question de l'interpellation, je dois dire que les préfets des Régions Rhône-Alpes et PACA ont également achevé l'examen des textes de la convention et des statuts du GECT...le collègue rappelle qu'il y avait eu des difficultés...on avait, nous comme Région, la Ligurie et le Piémont à son temps, approuvé la loi et le statut qui avaient fait objet d'observations au préalable, mais la même chose devaient faire les préfets des deux Régions que j'ai rappelées. Malheureusement ils n'avaient jamais adopté cela, en plus lors qu'ils l'ont adopté on a à nouveau modifié le statut, donc il y a une nouvelle procédure. Il est maintenant nécessaire que les cinq Régions approuvent définitivement ces documents, qui maintenant accueillent les observations formulées par l'Italie dans un premier temps, puis par la France, par les préfets. En ce qui concerne la Vallée d'Aoste, la Ligurie et le Piémont, cette approbation suivra les modalités prévues par les lois régionales relatives à l'institution du GECT, à savoir, pour ce qui nous concerne, l'adoption par le Gouvernement régional d'une délibération, après consultation de la commission du Conseil compétente, aux termes du 2e alinéa de l'article 4 de la loi n° 44/2009. Dès que cela sera fait, il sera possible achever, côté italien, le cheminement bureaucratique pour la création du GECT auprès de la Présidence du Conseil des Ministres. Il faut reprendre donc toute la procédure.

Quant à la troisième question, quelles initiatives la Vallée d'Aoste a adoptées ou entend mettre en œuvre pour rendre opérationnelle cette structure appelée à jouer un rôle portant dans son avenir, je dois rappeler qu'à l'occasion de l'interpellation précédente, du 15 décembre 2010, on avait souligné que nous étions dans une impasse du fait des doutes du Président du Piémont, Cota, sur l'avenir de l'Eurorégion et du GECT. A ce propos j'ai eu l'occasion de rencontrer le Président de la Ligurie, Burlando, ainsi que le Président Cota et, au cours de ces entretiens, nous avons convenu qu'il nous fallait donner un nouvel élan aux activités de l'Eurorégion, en particulier la constitution du GECT. Le 10 août dernier je leur ai envoyé un courrier pour demander s'ils étaient disposés à rencontrer les Présidents des Région Rhône-Alpes et PACA afin de relancer notre engagement commun en faveur de l'Eurorégion et de régler les derniers détails en vue de la constitution du GECT. Le Président Cota, lors de notre rencontre à Aoste le 30 août dernier, m'a assuré qu'il adhérait totalement à cette initiative: c'est pourquoi le 27 septembre j'ai informé le Président de la Région Rhône-Alpes, qui assure ce semestre de Présidence tournante de l'Eurorégion, du fait que les Régions italiennes étaient toutes d'accord pour mener à terme la constitution du GECT. En réponse à ma lettre, le Président de la Région Rhône-Alpes a invité les Présidents des différentes Régions concernées à se retrouver le 19 décembre prochain à Lyon, afin de relancer la stratégie de l'Eurorégion et la procédure de constitution du GECT, en fonction aussi de la nouvelle programmation des fonds européens pour la période 2014-2020 qui est en cours d'élaboration.

Donc j'espère que le 19 décembre soit une occasion pour finalement nous retrouver, pour relancer comme vous souhaitiez cet organisation important et pour donner un nouveau projet à l'ensemble des possibilités de travail au niveau international. Merci.

Presidente - La parola al Consigliere Bertin.

Bertin (ALPE) - Grazie Presidente. Sono passati quasi cinque anni dalla costituzione dell'Euroregione, cinque anni che avrebbero dovuto essere l'occasione per costituire il GECT definitivamente; purtroppo una serie di impicci vari, oltre ad un atteggiamento piuttosto contrario da parte degli Stati centrali, ha impedito o rallentato questo procedimento.

Ma rimane il fatto che per una Regione come la nostra, piccola, che ha una vocazione particolare trovandosi interamente a cavallo fra le due Regioni principali e più grandi, bisogna sfruttare al massimo, dovrebbe essere la Valle d'Aosta il capofila di questa iniziativa, anche perché altrimenti la cosa non va avanti! Risottolineo quanto succede dall'altra parte, dove probabilmente sono più coscienti di quello che può rappresentare per l'avvenire questo strumento importante nell'integrazione europea, soprattutto nel ruolo che le Regioni potranno giocare in questa nuova fase dell'Unione europea.

Vi è una dimensione politica in parte sottovalutata qui da noi, mentre di là viene messa più in evidenza, e non sto qui a riprendere le dichiarazioni di Dellai o di Durnwalder o di Platter del Tirolo su quanto può rappresentare uno strumento come questo, rispetto alle problematiche legate alla montagna e soprattutto a fornire una sorta di stabilizzazione delle autonomie. Avendo un ruolo europeo, questo era un aspetto fondamentale e anche l'occasione per stabilizzare la nostra autonomia e per darle una prospettiva europea. È una dimensione politica che bisogna giocare in modo più convinto di quanto non si faccia adesso, perché per una Regione come la nostra il rischio è quello di scomparire dalle cartine geografiche e politiche. Pertanto l'azione deve essere più incisiva e bisogna avere una strategia più efficace di quella che abbiamo usato finora. Grazie.