Oggetto del Consiglio n. 2048 del 9 novembre 2011 - Resoconto
OGGETTO N. 2048/XIII - Interpellanza: "Riorganizzazione dell'assetto delle istituzioni scolastiche in applicazione delle disposizioni previste dal decreto legge n. 98/2011 sulla stabilizzazione finanziaria".
Interpellanza
Ricordato l'articolo 19 del D.L. 6-7-2011 n. 98, "Disposizioni urgenti per la stabilizzazione finanziaria", che ha disposto alcune misure di 'razionalizzazione' della spesa relativa all'organizzazione scolastica, prevedendo in particolare, al comma 4, che "Per garantire un processo di continuità didattica nell'ambito dello stesso ciclo di istruzione, a decorrere dall'anno scolastico 2011-2012 la scuola dell'infanzia, la scuola primaria e la scuola secondaria di primo grado sono aggregate in istituti comprensivi, con la conseguente soppressione delle istituzioni scolastiche autonome costituite separatamente da direzioni didattiche e scuole secondarie di I grado; gli istituti comprensivi per acquisire l'autonomia devono essere costituiti con almeno 1.000 alunni, ridotti a 500 per le istituzioni site nelle piccole isole, nei comuni montani, nelle aree geografiche caratterizzate da specificità linguistiche";
Atteso che con lo stesso provvedimento si è altresì stabilito che "Alle istituzioni scolastiche autonome costituite con un numero di alunni inferiore a 500 unità, ridotto fino a 300 per le istituzioni site nelle piccole isole, nei comuni montani, nelle aree geografiche caratterizzate da specificità linguistiche, non possono essere assegnati dirigenti scolastici con incarico a tempo indeterminato. Le stesse sono conferite in reggenza a dirigenti scolastici con incarico su altre istituzioni scolastiche autonome";
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
l'Assessore competente per conoscere:
1) se la recente normativa sopra ricordata è direttamente applicabile alla Regione e, in caso affermativo, quali e quante istituzioni scolastiche della Regione si trovano nella condizione di dover riorganizzare il proprio assetto in funzione delle disposizioni in questione;
2) quali intendimenti abbia maturato in proposito l'Amministrazione regionale;
3) se siano state raccolte indicazioni e di quale tenore da parte delle amministrazioni locali interessate e delle organizzazioni rappresentative degli operatori scolastici;
4) quale minor fabbisogno produrrebbero le modificazioni ipotizzate in termini di posti di lavoro.
F.to: Patrizia Morelli - Louvin
Presidente - La parola alla Consigliera Patrizia Morelli.
Morelli (ALPE) - Grazie Presidente.
La legge finanziaria dello Stato, il decreto 98 del mese di luglio scorso, prevede delle misure di razionalizzazione della spesa relativa all'organizzazione scolastica, in particolare al comma 4 dell'articolo 19 si dice che "a decorrere dall'anno scolastico 2011-2012 la scuola dell'infanzia, la scuola primaria e la scuola secondaria di primo grado sono aggregate in istituti comprensivi con la conseguente soppressione delle istituzioni scolastiche autonome, costituite separatamente da direzioni didattiche e scuole secondarie di primo grado, e che gli istituti comprensivi per acquisire l'autonomia devono essere costituiti con almeno 1.000 alunni, ridotti a 500 per le istituzioni site nelle piccole isole, nei comuni montani, nelle aree geografiche caratterizzate da specificità linguistiche" (è il nostro caso). Inoltre il comma 5 dello stesso articolo stabilisce che alle istituzioni scolastiche autonome con un numero di alunni inferiore a 500 unità, ridotto a 300 per le zone montane, non possono essere assegnati dirigenti scolastici a tempo indeterminato, ma solo dei reggenti.
Ora, la razionalizzazione delle spese è un obiettivo da perseguire in tutti gli ambiti, anche in quello scolastico; ma bisogna essere consci del fatto che l'applicazione di parametri rigidi in contesti come quello valdostano, caratterizzato da piccoli numeri e da un'articolazione complessa del territorio può essere molto problematica, con l'effetto magari di andare a sconvolgere un'organizzazione consolidata e funzionante, senza poi produrre gli effetti auspicati dal punto di vista della razionalizzazione.
Ho partecipato lunedì alla presentazione dello studio OCSE-PISA sulla scuola valdostana e ad un certo punto è stato messo l'accento sull'importanza dell'identità delle istituzioni, in quanto valore aggiunto di cui tenere conto. Ecco, la razionalizzazione e la riorganizzazione delle istituzioni potrebbe andare a disturbare anche queste identità consolidate, che sono un aspetto da non trascurare. Sono argomenti che stanno a cuore al nostro gruppo, su cui interpelliamo l'Assessore per sapere questa normativa - nell'eventualità che questa venga applicata dalla Regione -, quali effetti avrebbe sull'assetto attuale e quali intendimenti l'Amministrazione regionale ha maturato, tenuto conto delle indicazioni che enti locali o il mondo della scuola possono avere già fatto presente.
Presidente - La parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Laurent Viérin.
Viérin L. (UV) - Merci M. le Président. Je crois que ces questions sont des questions qu'un peu tous ont à cœur, donc je crois que l'attention a été posée sur un problème qui existe et qui se retrouve dans les normes qui ont été citées.
Conformément aux lois régionales, la législation en question s'inscrit dans le cadre des dispositions visant à limiter et à rationaliser les dépenses en matière d'emploi public, dont la partie relative aux communes de montagne concerne également le conteste régional. En Vallée d'Aoste deux institutions scolaires ne font pas partie d'un établissement regroupant école maternelle, école primaire et secondaire du 1er degré, organisation verticale, il s'agit des institutions scolaires Cerlogne de Saint-Pierre et de la Communauté de montagne Evançon 2 de Verrès, qui ne disposent pas d'écoles secondaires du 1er degré et donc ne rentrent pas dans cette typologie d'organisation verticale. Par ailleurs, aucune institution scolaire n'est constituée uniquement d'une école moyenne. Quant au nombre d'élèves des établissements regroupés, la législation régionale est conforme aux dispositions en la matière de la législation nationale récente, étant donné que le 2e alinéa de l'article 5 de la loi régionale n° 19/2000 définit les dimensions optimales des établissements scolaires régionaux, et donc nous avons nos prévisions, sur la base de l'indice équivalent à la population scolaire moyenne de 500 élèves. Le 3e alinéa du même article établit que, sans préjudice du nombre d'établissements scolaires visés au 2e alinéa, chaque établissement doit pouvoir compter sur une population scolaire consolidée et stable selon les prévisions, comprise entre 300 et 700 élèves pour 5 ans au moins. Je crois que cette prévision est encore très valable aujourd'hui. Je signale que la Conférence des Régions et des Provinces autonomes a approuvé, le 27 octobre dernier, un document à ce sujet qui a été transmis le 28 au Ministre Gelmini. La proposition de la conférence engage notamment les Régions à poursuivre le processus de rassemblement des directions didactiques et des écoles moyennes aujourd'hui dispersées dans des établissements regroupés, en tenant compte en priorité du fait que ce regroupement doit favoriser l'organisation verticale des parcours d'études et la continuité didactique, et ce en vue d'améliorer la qualité de l'offre de formation. En Vallée d'Aoste il ne s'agit pas de regrouper les directions didactiques et les écoles moyennes, mais seulement selon les souhaits de la conférence de parvenir à l'organisation verticale de toutes les institutions scolaires de base, objectif qui était déjà celui des opérations engagées en 2000. Dans la mesure où en Vallée d'Aoste l'entité de la population scolaire permet de conserver le nombre actuel des institutions autonomes, aucun regroupement ne sera donc effectué.
Deuxième point: étant donné que le plan actuel relatif aux dimensions des institutions scolaires régionales doit être redéfini pour la période 2012-2014, l'Assessorat a demandé aux administrations locales concernées de formuler des propositions, compte tenu des dispositions du 4e alinéa de l'article 19 du décret-loi n° 98/2011. Pour ce qui est des écoles secondaires du 2e degré la révision en question est actuellement étudiée par les bureaux compétents de l'Assessorat, et bien entendu ces dimensions respecteront les paramètres fixés par la loi régionale susmentionnée, afin d'éviter que l'institution de la seule institution scolaire présente dans le système scolaire valdôtain qui, sur une période de plus de 5 ans n'a pas atteint le seuil minimal de 300 élèves, passe sous l'autorité du dirigent scolaire d'un autre établissement, comme le prévoit l'article 19 du "98/2011".
Troisième point: les procédures sur les administrations locales...là, je crois que ça va sans dire, elles ne sont pas citées, mais aussi les organisations syndicales, l'Assessorat de l'éducation a avant tout rencontré, par le biais des bureaux compétents et de nos techniciens, les élus locaux des Communautés de montagne Grand Paradis et Evançon 2, ainsi que les dirigeants des institutions scolaires de ces Communautés de montagne, afin d'examiner ce problème et d'élaborer des solutions susceptibles de répondre aux souhaits de la Conférence des Régions et des Provinces autonomes, en accord aussi avec les souhaits du territoire, compte tenu du caractère financier de la législation nationale. L'Assessorat a ensuite demandé de manière formelle à toutes les administrations locales compétentes de présenter, avant le 23 novembre, des propositions en matière de révision des dimensions des établissements scolaires de base pour la période 2012-2014. Nous ne disposons pas encore d'indications à ce sujet; bien entendu, dès que les propositions des collectivités locales nous seront parvenues, elles seront élaborées sur un plan général et j'ai déjà convoqué pour la semaine prochaine les organisations syndicales pour un entretien d'information, n'ayant pas encore des données.
Dernier point: à l'heure actuelle le nombre des élèves et leur répartition territoriale permettent de ne pas envisager de diminuer le nombre des dirigeants scolaires en application de la législation nationale relative à l'organisation verticale des établissements sur la base de ce que je vous ai énoncé auparavant. Pour ce qui est du personnel enseignant, les critères de répartition de l'organigramme ne sont pas liés au nombre d'institutions scolaires existantes, mais bien à celui des élèves inscrits, donc là aussi c'est quelque chose de différent. Merci.
Presidente - La parola alla Consigliera Patrizia Morelli.
Morelli (ALPE) - Je prends acte, Assesseur, de votre réponse. Donc les institutions sur lesquelles il faudra raisonner, sont...enfin la Cerlogne de Saint-Pierre est de quel degré?
(intervention de l'Assesseur Laurent Viérin, hors micro)
...n'a pas d'écoles secondaires de 1er degré. Oui, donc c'est dans le sens de l'organisation verticale qu'il faudra travailler, afin de garantir la continuité didactique.
Evidemment les objectifs sont plusieurs, sont celui justement de garantir la continuité didactique et de rationaliser. Or, nous croyons que tous les efforts doivent être mis en acte pour garantir les deux objectifs de manière réelle, car si l'on irait simplement reconstruire une organisation avec un grand travail, avec l'effet de falloir remettre en discussion toute une organisation sans aller atteindre de réels objectifs d'épargne, évidemment toute l'opération serait inutile.
Nous estimons absolument important de concerner tous les acteurs et donc le fait de réunir les syndicats, les autonomies locales, les représentants des Communes et le monde de l'école. Nous attendons donc de connaître les développements futurs.