Oggetto del Consiglio n. 1933 del 27 luglio 2011 - Resoconto

OGGETTO N. 1933/XIII - Interrogazione: "Ipotesi di realizzazione di una nuova strada forestale nel comune di Brissogne".

Interrogazione

Constatata l'intenzione da parte dell'Assessorato regionale all'Agricoltura e risorse naturali di realizzare una strada forestale di collegamento tra le località Gramonenche e Bondinaz a monte dell'abitato di Brissogne;

Ricordato che la rete di strade interpoderali in Valle d'Aosta supera ormai abbondantemente i 2000 Km;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

l'Assessore competente per sapere:

1) a quanto ammonta la spesa complessiva per la realizzazione della suddetta strada;

2) quale finalità persegue l'intervento;

3) se sono state prese in considerazione ipotesi alternative alla costruzione della strada.

F.to: Bertin - Giuseppe Cerise - Chatrian

Président - La parole à l'Assesseur à l'agriculture et aux ressources naturelles, Isabellon.

Isabellon (UV) - Merci M. le Président. Avant de répondre aux questions posées, il est important de préciser que l'intention de réaliser la route forestière Gramonenche-Bondinaz dans la commune de Brissogne avait déjà été formulée lors de la rédaction du plan d'aménagement des biens sylvicoles de cette Commune en 1993. Après maintes requêtes avancées par la Commune de Brissogne, la Direction des forêts et des infrastructures a finalement décidé en 2008 d'engager formellement les procédures pour la réalisation de ladite route forestière. Le projet fut donc inséré dans le plan régional opérationnel des travaux publics. Actuellement nous avons atteint une phase procédurale très avancée, le projet définitif a obtenu l'autorisation de VIA et sera donc approuvé sous peu. Les démarches administratives, en vue de la publication...du marché public, auront donc lieu déjà à partir du mois de décembre 2011.

Quand on aborde le thème de la desserte forestière, il est également très utile de connaître le concept de densité du ressort des routes, qui est exprimée en termes de mètres à hectares des forêts; nous savons par exemple qu'en Autriche dans les années '90 la densité de la desserte forestière était de 40 mètres à hectare, dans la province autonome de Trente à peu près à la même époque la densité était de 27 mètres à hectare. L'IPLA (Istituto per le piante da legno e ambiente) nous apprend que 20-35 mètres à hectare peuvent être considérées des valeurs optimales dans les Alpes. Or il s'avère qu'en Vallée d'Aoste la densité de desserte forestière est largement inférieure à la densité préconisée, car seule une partie des 2.000 kilomètres de piste donne accès aux forêts valdôtaines. La Commune de Brissogne dispose de 3 kilomètres de routes forestières et de 467 hectares de forêts; à l'issue de cela il est évident que la desserte locale est insuffisante. Il fallait donc faire quelque chose pour exploiter la forêt et notamment les parcelles forestières 1, 2, 3, 4 et 5 du plan d'aménagement, qui ont une vocation productive et ce d'autant plus que les reliefs ici n'impliquent pas de contraintes particulières. La somme de 1.250.000 euros suffira pour la construction de 2.549 mètres de routes forestières le but étant celui de faciliter l'exploitation du peuplement productif de la commune de Brissogne.

L'étude d'impact sur l'environnement a été rédigé suivant les indications visées à l'annexe H de la loi régionale n° 12/2009. Par conséquent, toutes les options possibles ont été prises en considération, y compris l'option zéro. Quiconque a pu consulter le projet, l'étude d'impact y afférent et présenter d'éventuelles observations ou de nouveaux éléments de connaissance et d'évaluation.

Président - La parole au Conseiller Bertin.

Bertin (ALPE) - Grazie Presidente. L'intento di questa interpellanza era anche quello di sollevare un problema generale. Lei ci ha richiamato il fatto che tale intervento è stato pensato molti anni fa e in effetti, come si dice sovente, i tempi cambiano e, a mio avviso, è opportuno cercare di trovare delle soluzioni alternative rispetto alle strade, che fino a qualche tempo fa rimanevano l'unica opzione e la più semplice da realizzare, ma, vista anche l'abbondanza di strade di cui ormai la Valle d'Aosta si è dotata, sarebbe il caso di passare a sperimentare anche altre ipotesi, anche per lo sfruttamento del bosco. Abbiamo visto l'anno scorso che per la legge...che andava nella direzione della salvaguardia del bosco...legge assolutamente utile, perché la Valle d'Aosta ha bisogno di riscoprire il bosco e quello che può rappresentare anche in termini economici e di salvaguardia del territorio...poi alla fine gli interventi maggiori sono fatti per le strade.

In questo caso si vengono a spendere 1.200.000 euro per fare 2,5 chilometri di strada al fine di facilitare l'intervento nel bosco. Da adesso in poi bisognerebbe riflettere attentamente prima di fare nuove strade e nuovi interventi di questo genere; a mio avviso, si possono studiare ipotesi alternative, purtroppo la strada è la soluzione più semplice, ma non è al giorno d'oggi quella migliore. Grazie.