Oggetto del Consiglio n. 1810 del 18 maggio 2011 - Resoconto
OGGETTO N. 1810/XIII - Interpellanza: "Intendimenti in merito alla destinazione dei beni immobili della Cascina del Castello di Fénis".
Interpellanza
Richiamata l'interpellanza del dicembre 2008 riguardo la destinazione e l'utilizzo dei fabbricati e terreni della Cascina del castello di Fénis acquistati dalla Regione nel 2000;
Preso atto delle dichiarazioni dell'Assessore competente in risposta alla sopraccitata interpellanza;
Constatato che ormai due anni e mezzo sono trascorsi senza aver avuto alcuna informazione di eventuali sviluppi in merito;
Rammentando che l'acquisto dei sopraccitati immobili era giustificato dall'interesse dell'Amministrazione regionale di destinarli quale corollario per le attività del castello e manifestazioni culturali di grande rilievo;
Rammaricati che per un bene di così alto pregio costato all'Amministrazione regionale tremiliardicinquecentonovantamilioni più di 10 anni fa non vi siano ancora dei chiari indirizzi di destinazione e di utilizzo;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interpella
l'Assessore competente per conoscere:
1) quali sono gli intendimenti della Giunta regionale in merito;
2) quali delle annunciate iniziative sono eventualmente state avviate.
F.to: Giuseppe Cerise
Presidente - C'è un'inversione dell'ordine del giorno: vista l'assenza temporanea del Presidente della Regione, si passa al punto all'ordine del giorno n. 12.
La parola al Consigliere Giuseppe Cerise.
Cerise G. (ALPE) - Merci M. le Président. Il y a deux ans et demi à peu près nous avions présenté une interpellation pour connaître la destination et les éventuelles initiatives en cours concernant les bâtiments et les terrains ruraux constituant la ferme du Château de Fénis et acquis par l'Administration régionale en 2000. L'achat de ces immeubles fut à l'époque justifié par l'intérêt de l'Administration de les destiner à des usages complémentaires au Château. Dans votre réponse, M. l'Assesseur, après une série de considérations de caractère général, vous aviez aussi vous à grandes lignes confirmé que demeuraient encore d'actualité les raisons qui avaient justifié à l'époque l'achat. Onze ans se sont écoulés après l'achat, deux ans et demi encore après votre réponse à notre première interpellation, nous croyons donc que le temps soit suffisant mûr pour avoir des idées claires à propos. Nous souhaiterions donc connaître si des pas en avant ont été faits dans l'adresse de vos déclarations d'intention que nous avions appréciées, mais dont on n'a point de nouvelles. Nous vous serions grés, M. l'Assesseur, si vous pouvez gentiment nous mettre au courant sur les éventuelles initiatives déclenchées pour concrétiser les louables déclarations d'intention annoncées. Merci.
Presidente - La parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Laurent Viérin.
Viérin L. (UV) - Merci M. le Président. Avant tout une salutation aux écoles et aux enseignantes des écoles primaires de Saint-Vincent pour leur présence: il est important que les jeunes et les élèves s'approchent aux institutions et connaissent la salle du Conseil, c'est pour cela que nous avons, entre autres, profité de l'occasion pour leur faire avoir ce travail sur Emile Chanoux dans cette journée si importante.
Pour ce qui est de l'interpellation, avant tout je tiens à souligner que nous n'avons pas changé d'avis par rapport à 2008 quant à l'utilisation des terrains et des immeubles qui composent la propriété achetée par la Région, justement vos considérations déjà à l'époque, reprises aujourd'hui, allaient dans la juste direction. Deux choses: pour ce qui est des terrains, qui, entre autres, revêtent une importance considérable du fait de leur valeur environnementale aussi (car ce n'est pas toujours qu'autour d'un bien culturel on ait en effet une disponibilité de terrains si bien disposée) et paysagère, mais également dans la mesure où ils constituent le cadre du monument...l'accord conclu avec l'Assessorat de l'agriculture a permis d'en améliorer l'entretien, car, comme vous le savez, il y a eu la réalisation d'un système d'irrigation dont les travaux ont débuté en 2011, car cet espace agricole était encore irrigué par un système traditionnel des rus, qui ne garantissait pas un apport d'eau adéquat et homogène pour les terrains. A part cela, pour ce qui est des bâtiments ruraux, nous entendons toujours en faire essentiellement des espaces destinés aux activités de divulgation pour les écoles, ou encore y aménager des expositions temporaires, voire les activités liées aux divers événements organisés tant par l'Administration régionale que par le territoire.
Nous sommes en train pour ce qui est des fonds, car - je vous dirai quelle est la philosophie - Fénis est un château qui a été et qui est ouvert, qui compte plus ou moins 80.000 présences par année et aujourd'hui nous avons l'exigence aussi d'insérer les autres biens culturels dans un réseau plus homogène et donc nos ressources et nos efforts - je vous rappellerai les travaux - sont en train d'aller dans la direction, pour le budget régional, directe sur toute une série de biens culturels qui vont aller avoir une offre coordonnée de ces biens culturels, Fénis en effet...nous avons une partie qui est en plus et qui va améliorer l'offre. Nous sommes donc en train, comme nous l'avons fait pour Quart, de nous orienter sur des fonds européens, nous aurons une réunion à juin pour voir s'il y a la possibilité encore sur la mesure 2007-2013, car il y a des problèmes sur d'autres mesures qui ne sont pas la mesure culture, où des fonds n'ont pas été utilisés, pour voir s'il y a la possibilité...car nos efforts sont concentrés principalement maintenant sur les biens qui n'ont pas encore été ouverts au public et qui nécessitent d'importants aménagements fonctionnels et je vais rappeler: la Tour du Baillage, Maison Lostan, Palais Roncas et Saint-Martin de Corléans pour ce qui est de la partie liée à Aoste, le Baron Gamba de Châtillon, les Châteaux d'Aymavilles, de Quart et, avec des fonds européens, Graines et Saint-Marcel. Là pour dire que ce sont déjà des travaux pour lesquels les dotations financières ont été engagées et les travaux vont débutés ou sont déjà en cours de réalisation. Cela vraiment pour éviter qu'il n'y ait des sites ouverts...et le 90 pour cent des autres sites accessibles...ou quand même fonctionnels même à la valorisation de la zone de la plaine autour d'Aoste et quand même de Fénis ne soit pas accessible.
Les nouveaux investissements donc sûrement iront dans la direction que nous dirons, mais nous devons trouver ces ressources si possible, car la Porte Praetorienne, le Pont D'Aël en sont un exemple...qu'il y a la possibilité aussi de trouver pour les biens culturels des fonds dans une phase qui ne va pas graver sur le budget régional. Notre attention donc - et je vous remercie pour l'avoir sollicité - est quand même concentrée là; aujourd'hui il faut que nous fassions un raisonnement global. Des fois à Fénis nous avons même des difficultés car il y a trop de gens et donc sûrement l'offre fonctionnelle et la requalification pourra surtout pour les écoles être quelque chose d'intéressant. Quand même je m'engage et je vous tiendrai au courant aussi sur l'évolution de ce dossier, je voudrais aussi rappeler qu'à côté de cela nous avons eu l'acquisition du Château d'Arnad, qui est à côté de tous les travaux qui ont déjà été mis en chantier, une autre des priorités, car en effet pour la zone de la basse Vallée c'est quelque chose à côté du Fort de Bard qui pourra donner effectivement un essor intéressant pour le territoire et dans un sens plus ample pour la culture. Merci.
Presidente - La parola al Consigliere Giuseppe Cerise.
Cerise G. (ALPE) - Merci M. l'Assesseur pour votre réponse. Je prends acte avec satisfaction que le Gouvernement régional n'a pas changé d'avis pour ce qui concerne la destination de ces immeubles. Je regrette que l'Assesseur à l'agriculture ne soit pas là, car il vous a informé pas tellement justement pour ce qui concerne les terrains agricoles, l'implant d'irrigation n'a pas concerné les terrains agricoles de la ferme du Château, mais uniquement les terrains qui sont loués, qui sont de la propriété de Madame Béchaz et qui sont au nord du Château. Toute la partie concernant la ferme, ce qui est et était l'objet de notre interpellation, n'a pas été concernée par ce système d'irrigation. Voilà. Ce serait souhaitable, mais là je crois qu'il y a aussi le problème de la Surintendance et qui s'est déjà posé dans le temps pour ce qui concerne l'irrigation. Je voudrais rappeler que les frais soutenus pour l'achat des immeubles en question s'élèvent à 3.000.540.000 lires (c'était encore en lires à l'époque) pour l'acte du notaire. Vu que les choix sur l'utilisation demeurent toujours les mêmes, il serait souhaitable de voir quelque chose de concret. Vous avez dit que vous nous terrez au courant des évolutions de la chose, bien sûr, c'est l'argent qui fait la guerre! Mais au début de la législature nous avions présenté cette initiative et nous croyons qu'il était quand même une initiative d'intérêt général. Vu que les idées pour la destination demeurent toujours les mêmes, nous souhaiterions...je comprends l'aspect économique... mais avant de la fin du mandat de pouvoir voir quelque chose de concret en tant qu'étude préliminaire ou quelque chose du genre. Je remercie pour les réponses et pour l'assurance sur l'adresse qui demeure encore la même. Merci.