Oggetto del Consiglio n. 1805 del 18 maggio 2011 - Resoconto
OGGETTO N. 1805/XIII - Interrogazione a risposta immediata: "Disposizioni per l'attuazione del programma di accoglienza dei profughi provenienti dalla Libia".
Interrogazione a risposta immediata
Ricordata la disponibilità data dalla Regione all'accoglienza di un centinaio di profughi provenienti dalla Libia;
Atteso che nei giorni scorsi l'arrivo dei primi dieci profughi sembra aver creato qualche disagio per insufficienti misure organizzative, contrariamente a quanto ricordato dal Presidente della Giunta in sede di discussione di una risoluzione su tale argomento;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
La Giunta regionale per sapere:
- quali disposizioni abbia emanato per dare piena attuazione al programma di accoglienza dei profughi provenienti dalla Libia, alfine di garantire loro una dignitosa ospitalità.
F.to: Patrizia Morelli - Bertin - Giuseppe Cerise - Chatrian - Louvin
Président - La parole à la Conseillère Patrizia Morelli.
Morelli (ALPE) - Merci M. le Président.
"Se non potevate accoglierci, dovevate dirlo e lasciarci andare in altre regioni". Je crois que cette phrase que nous avons tous eu la possibilité de lire sur La Stampa exprime parfaitement la déception des dix réfugiés en provenance de la Libye qui sont arrivés en Vallée d'Aoste jeudi passé avec deux bus de la Protection civile régionale. D'après les nouvelles de la presse, nous savons que le programme d'accueil des réfugiés pour le moment s'est concrétisé par ce transport de Gênes jusqu'à Aoste et par l'accueil pour la nuit de six réfugiés auprès de la structure de la Caritas, avec la possibilité de consommer les repas à la Mensa amica de la Caritas. La survie est donc garantie. L'emploi du temps et celui que nous considérons un accueil digniteux l'est un peu moins. En effet le règlement de la structure de la Caritas prévoit que les personnes quittent la structure à partir de huit heures et demie du matin et ne puissent plus rentrer jusqu'à sept heures du soir. Nous nous demandons si l'accueil de la riche et solidaire Vallée d'Aoste se limite à cela, ou si nous ne pouvons et nous ne devons pas proposer un programme d'accueil qui garantisse véritablement une dignité à ces personnes.
Président - La parole au Président de la Région, Rollandin.
Rollandin (UV) - Merci M. le Président, j'espère de pouvoir éclaircir qu'une phrase ne signifie pas le résumé de ce qui a été l'accueil et de celle qui est l'action menée par la Protection civile dans ce cas et par les différentes organisations. Je regrette qu'on insiste sur une phrase pour faire dire quelque chose sur un thème très délicat, là où on sait qu'il y a une attention particulière. Tout de même, avant tout je tiens à souligner qu'à partir du 18 mai 2011, date de la première assignation, jusqu'à aujourd'hui le nombre total des réfugiés assignés à la Vallée d'Aoste est de 36 personnes. Ce nombre comprend aussi les émigrés qui ne relèvent pas de la procédure standard prévue et qui se sont présentés sur notre territoire de leur propre chef, en demandant directement assistance et pour lesquels une procédure ad hoc a été mise en place, de concert avec la celle d'urgence Afrique du nord du Département national de la Protection civile. Sur ces 36 personnes 10 ont renoncé dès le départ à l'assistance en Vallée d'Aoste et ont préféré gérer eux-mêmes leur séjour sur le territoire italien; 8 autres réfugiés d'abord pris en charge par la Région ont ensuite quitté la structure où ils ont été hébergés et ont passé la frontière, vous savez que le sens de rejoindre les parents est connu. Les migrants accueillis dans notre région sont au nombre de 18, y compris 5 réfugiés qui nous ont été destinés avant-hier lundi 16 et qui devraient arriver en Vallée d'Aoste aujourd'hui. Ils sont répartis dans les différentes structures sur le territoire régional, repérées de concert avec les collectivités locales.
Pour ce qui est des dispositions adoptées en vue de leur situation, la Direction de la Protection civile a élaboré sur la base de la planification nationale un plan de détail pour l'accueil des migrants et pour la gestion des problèmes et des difficultés résultant de cette situation et ce dans le respect de deux éléments fondamentaux: la sécurité et l'aspect sanitaire. Du point de vue pratique, en dehors de l'accueil - et j'entends par là l'accès à des structures où ils trouvent le gîte et le couvert, mais aussi l'aide d'un médiateur culturel - pour chacun des migrants accueillis en Vallée d'Aoste on procède à la prise en charge et à leur transfert dans la région, aux contrôles médicaux et sanitaires, à la délivrance d'un code fiscal, à l'attribution d'un médecin de base et à la fourniture de produits de première nécessité pour l'hygiène personnelle, ainsi que pour les vêtements. Sur les 18 migrants qui séjournent actuellement en Vallée d'Aoste, y compris les 5 dont je parlais, 15 personnes ont demandé le statut de réfugié international autrement dit le droit d'asile, ce qui les classent dans une catégorie différente de celle d'émigrants titulaires du permis de séjour temporaire de six mois.
Pour ce qui est des réfugiés, ainsi qu'éventuellement les mineurs, la différence de statut juridique ne signifie pas différence d'accueil. Je souligne donc que l'accueil a été pas seulement selon les règles, mais plus encore on a donné la disponibilité de toutes les infrastructures et les structures et les personnes adaptées. Je retiens donc qu'on a fait tout le possible pour les accueillir avec la dignité nécessaire. Merci.
Président - La parole à la Conseillère Patrizia Morelli.
Morelli (ALPE) - Merci M. le Président.
Presidente, prendiamo atto della sua risposta odierna, riferita alla situazione attuale. Prendiamo atto del fatto che sono state prese misure diverse in corso d'opera. Per quanto riguarda l'arrivo dei primi profughi, noi rimaniamo a quanto è uscito sugli organi di stampa e al fatto che comunque sei profughi hanno girovagato per la città di Aosta senza l'aiuto di un mediatore. Benissimo, adesso il mediatore è stato previsto, c'è, è stato messo in piedi un programma di accoglienza che sia veramente dignitoso, ma evidentemente non si era pronti sin dall'inizio, contrariamente a quanto ci aveva detto. Quando abbiamo presentato una risoluzione nel corso di una delle scorse adunanze consiliari, lei ci aveva detto: "abbiamo fatto tutto, è tutto pronto", poi però alla prova dei fatti non era tutto esattamente pronto. Bene, adesso prendiamo atto che finalmente il programma è stato approntato.