Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 997 del 27 gennaio 2010 - Resoconto

OGGETTO N. 997/XIII - Interpellanza: "Fornitura di libri non scolastici in lingua italiana per il Sistema bibliotecario valdostano".

Interpellanza

Preso atto del "Capitolato speciale d'oneri per la fornitura di libri non scolastici in lingua italiana per il Sistema bibliotecario valdostano (Biblioteca regionale e Biblioteche del territorio) per il 2010";

Atteso che l'importo ammonta a Euro 205.000,00;

Constatato che l'articolo 4 del suddetto capitolato prevede per la partecipazione alla Gara d'appalto l'offerta di uno sconto minimo del 25 percento;

Tenuto conto delle affermazioni del Presidente del Governo regionale nell'ultima seduta del Consiglio regionale del 13 gennaio 2010, che faceva esplicito riferimento alle difficoltà di insediare in Valle d'Aosta grandi stabilimenti e quindi di puntare sull'imprenditoria di piccole dimensioni nei settori industriale, commerciale e artigianale;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interpellano

l'Assessore competente per conoscere se si intende:

1) favorire la grande distribuzione di cui, a nostra conoscenza, non vi sono presenze imprenditoriali regionali;

2) o, almeno per il futuro, rettificare tale impostazione.

F.to: Donzel - Rigo

Président - La parole au Conseiller Donzel.

Donzel (PD) - Egregio Presidente, cari colleghi, anche quando svolgevo la mia professione di insegnante, uno dei miei crucci non era tanto quello di riempire i fogli di segni rossi, ma era quello di cercare di capire come si potevano migliorare alcune situazioni.

Lo spirito di questa interpellanza guarda molto a quello che potrebbe succedere negli anni a venire. Non è tanto nel merito di una gara d'appalto che, per quanto risulta a noi, è assolutamente regolare e trasparente, ma prende lo spunto dal fatto che esiste una realtà locale di librai, di artigiani, che impiegano anche persone, cioè parliamo di una realtà che ha delle decine di dipendenti che lavorano e, se andiamo a considerare anche dipendenti che magari lavorano solo per una brevissima parte dell'anno, come ormai può capitare in molti lavori, sono centinaia le persone che sono interessate da questa tipologia di lavoro. Quindi quello che preoccupa su un tipo di gara d'appalto come questo - che in altre circostanze ha visto anche manifestare pubblicamente dei consiglieri in piazza contro gli appalti che vengono affidati a grossi committenti esterni - è che con le condizioni che vengono poste qui, gli artigiani, i commercianti locali, i librai locali sono in estrema difficoltà, perché la base che viene posta all'articolo 4 dello sconto minimo richiesto del 25 percento li mette in estrema difficoltà. Sappiamo che ci sono dietro ragioni giustificabilissime di economicità, di praticità, eccetera, però vorrei che questo principio valesse non solo per gli appalti fatti da assessori che stanno nel centro-sinistra, ma valesse per tutti, cioè che si manifestasse il disappunto per l'economia locale in tutte le circostanze.

Ci rediamo conto che l'obiettivo dell'amministrazione pubblica è risparmiare il più possibile in questi appalti, quindi non è che rispetto alla realtà esistente di commercianti... che ognuno pensa al suo piccolo orticello, eccetera... probabilmente questa, negli anni, è stata la soluzione migliore e quindi l'Assessore non poteva che riconfermarlo. Però, alla luce del fatto che sta nascendo uno spirito - mi risulta - di cooperazione, di volontà di cambiare gli atteggiamenti, di rendersi conto che il mondo cambia e va in un'altra direzione da parte anche di chi fa commercio e si occupa di libri in Valle d'Aosta, quindi l'idea della possibilità di consorziarsi, eccetera, bisognerà prendere atto che si dovranno costruire dei meccanismi per cui queste realtà commerciali vengano prese in considerazione quando si fanno appalti di questo tipo.

Mi risulta che anche in città come Torino si apre qualche spiraglio per le singole librerie, questo lo dico perché queste librerie, almeno nel contesto di questa Aosta turistica di cui ci riempiamo tutti la bocca, se poi chiudono tutte le attività commerciali, si finisce per premiare soltanto la grande distribuzione, sappiamo che poi è difficile far vivere un centro storico di una città, farlo brulicare di persone se tutto si spegne, se si spegne anche quella competenza e quella capacità relazionale che è messa in atto quando si vende un libro.

Questo è lo spirito con cui abbiamo fatto questa interpellanza, quindi nessuna irregolarità, non si contesta nulla da quel punto di vista; si cerca di riflettere se, partendo da adesso con una riflessione, sia possibile non ritrovarsi con un meccanismo che favorisca la grossa distribuzione e non aiuti le realtà artigiane e commerciali locali, come mi pare invece sia intendimento generale dell'Amministrazione.

Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Laurent Viérin.

Viérin L. (UV) - Merci, M. le Président.

Sur les propos qui sont partageables du collègue Donzel, je veux quand même rappeler que, pour ce qui est de l'Administration, il existe des règles et il existe pour ce qui est de la fourniture de propres services, de l'acquisition des biens auprès des tiers, l'administration publique doit suivre des critères bien précis et des démarches qui l'engagent à rechercher la façon de fournir les meilleurs services au prix le plus bas. Ceci peut souvent, en ligne de principe, aller en contraste avec celle qui est une politique générale de valorisation du territoire, mais ce n'est pas le cas, dans le sens que... pas sur les appels d'offres qui sont organisés d'un point de vue technique par les services, pas par l'Assesseur... mais en analysant le cahier des charges pour la fourniture des livres non scolaires en italien, le rabais minimum sur le prix de couverture, à savoir le 25 pour cent que vous rappeliez, ne constitue que l'une des conditions imposées par le système bibliothécaire valdôtain... ce n'est pas la seule, il y en a aussi d'autres!

Les intéressés, en effet, doivent présenter une proposition économiquement avantageuse, mais il faut aussi garantir des prestations de qualité, parce que nous travaillons aussi et surtout sur la qualité de la fourniture, donc il n'y a pas seulement les éléments que vous avez fournis, mais il y a aussi la qualité du service, à savoir la possibilité pour toutes les bibliothèques du territoire de voir les nouvelles publications, ce qui permet de les analyser plus précisément, mais à garantir toutefois pas automatiquement l'achat, mécanisme qui comporte donc chaque semaine pour les fournisseurs le déplacement onéreux de caisses de livres, dont les volumes représentent près de 50.000 publications par an. Après aussi la gestion des réservations, des commandes, des factures à travers un site Internet qui est construit en fonction des exigences des bibliothèques, la fourniture de publications éditées non seulement par les grands groupes éditoriaux, mais aussi par des petits éditeurs ou par des entreprises de taille moyenne, ne disposant pas de circuits de distribution limitée.

Seuls des sujets disposant d'une entreprise qui est organisée d'une certaine façon et spécialisée dans ce type d'activité sont en mesure de faire face à ces exigences, ce qui ne signifie pas nécessairement que c'est la grande distribution, et ça ne signifie pas qu'on fait appel à la grande distribution, expression qui désigne en quelque sorte les grands groupes éditoriaux: Mondadori, par exemple. Ces grands groupes éditoriaux se soucient en effet principalement de l'aspect quantitatif et remplissent de leurs titres les grandes et petites librairies de toute l'Italie aux dépens des maisons d'édition de petite et moyenne dimension qui ne disposent pas de systèmes de distribution capillaire et sont peu visibles.

Les bibliothèques jouent également un rôle important dans le rééquilibrage des offres éditoriales et l'élargissement de l'éventail des ouvrages proposés au public et elles ne peuvent jouer ce rôle que si elles disposent de fournisseurs en mesure de proposer des services complexes, tels que ceux qui figurent dans le cahier des charges établi par la direction des archives et des bibliothèques. Rien n'interdit la constitution en Vallée d'Aoste de structures de ce type et dans ce cas l'Administration est bien volontiers contente de s'adresser à elle. Je tiens par ailleurs à souligner qu'à l'occasion des appels d'offres lancés au cours des dernières années les principales librairies valdôtaines ont été appelées, mais elles n'ont jamais présenté d'offres et elles ont été régulièrement invitées.

Pour ce qui est du rabais de 25 pour cent, je tiens à apporter quelques précisions. Compte tenu du fait que l'Administration entend bénéficier des conditions les plus avantageuses et que le nombre des entreprises spécialisées dans ce secteur est réduit, qu'il n'y a pas tellement d'entreprises spécialisées, il est fondamental de prendre des dispositions pour éviter tout risque de monopole - car il y aurait le risque de monopole - et de déterminer un chiffre propre à assurer une économie substantielle. C'est pour ça que le rabais minimum de 25 pour cent a été établi d'un point de vue technique sur le prix de couverture, qui est un seuil fixé au vu du fait qu'au cours des 10 dernières années le rabais obtenu n'a jamais dépassé 28 pour cent. Donc, autrement dit, un rabais correspondant à un quart du prix de couverture est considéré comme correspondant au seuil minimal équitable dans la mesure où il garantit la rémunération correcte du vendeur, qui peut aisément pratiquer ce genre de réduction, tant il est vrai que, quand nous achetons des livres comme Administration, nous demandons toujours un rabais et là principalement ce sont des maisons d'édition valdôtaines, tout en servant les intérêts de l'acheteur comme le démontre la formulation de cette interpellation, dont les auteurs en effet considèrent implicitement qu'un rabais de 25 pour cent est peut-être même un peu trop avantageux.

En tout état de cause je désire faire remarquer que le montant de la fourniture en question (205.000 euros) représente 50 pour cent, un peu moins, des fonds destinés à l'achat des documents dont dispose le système bibliothécaire valdôtain, c'est-à-dire 46 pour cent; le reste de la dépense est reparti entre un certain nombre de fournisseurs dont nombreux sont valdôtains, par exemple l'achat de périodiques ou de documents audiovisuels qui sont destinés au fond de conservation.

Voilà, d'un côté je partage le fait du territoire et des exigences du territoire... de l'autre côté, l'Administration a quand même un souci, surtout pour ce qui est de la Bibliothèque régionale, pour les aspects techniques que je vous ai énoncés, de faire face à une distribution à quelqu'un qui s'occupe de la distribution d'une façon techniquement spéciale et aussi sur le fait du rabais du prix. Donc, même en bypassant cet aspect de 25 pour cent, on ne résoudrait pas ce problème dont vous parliez, car ce n'est pas le seul aspect économique qui limite la participation souvent aux réalités.

Président - La parole au Conseiller Donzel.

Donzel (PD) - Siamo consapevoli, lo abbiamo detto, che c'erano tante questioni e non solo quella del costo. Indubbiamente quella del costo salta all'occhio, perché un libraio normalmente ha una riduzione del 30 percento lordo, quindi è chiaro che è già sul limite; poi ci sono dei testi particolari dove la riduzione è del 22 percento, quindi correre per un appalto significa già correre in perdita su molti tipi di testo.

Quello che invitiamo, accogliendo queste riflessioni dell'Assessore che in gran parte condividiamo, è a riflettere su possibilità future di gestire questa partita. Siamo anche al corrente che in alcune biblioteche periferiche questo servizio così efficiente non è poi così puntuale sui testi nuovi, in alcuni casi si arriva con sensibili ritardi rispetto al testo che arriva sul mercato a disposizione dell'acquirente normale. Il testo poi famoso, noto, non è a disposizione immediata nelle biblioteche periferiche. Però non è tanto una critica su questo sistema, che garantisce un'omogeneità, ma quella - rispetto ad un'esigenza soprattutto in un momento di crisi economica - di valutare se ci sono possibilità di mettere in competizione anche i nostri... il 25 percento era un esempio di quelle soglie che rendono praticamente impossibile entrare. Grazie.

Président - Collègues, ont été présentées à la Présidence 2 propositions de résolution, l'une présentée par le groupe Vallée d'Aoste Vive-Renouveau: "Solidarité à l'égard du peuple kurde suite à la reprise de la persécution ethnique par les autorités turques", et l'autre de la part de tous les Chefs de groupe et de l'Assesseur Lavoyer: "Iniziative finalizzate a una maggiore diffusione dei sistemi Wi-Fi in Valle d'Aosta". On les inscrira dans l'après-midi.

La séance est levée.

---

La séance se termine à douze heures et cinquante-neuf minutes.