Oggetto del Consiglio n. 996 del 27 gennaio 2010 - Resoconto
OBJET N° 996/XIII - Interpellation: "Organisation des services de l'Office régional du tourisme".
Interpellation
Rappelant la loi n. 9/2009 portant nouvelles dispositions en matière d'organisation des services d'information, d'accueil et d'assistance touristiques et institution de l' "Office régional du tourisme - Ufficio regionale del turismo";
Vu la délibération de la Junte régionale n. 3838 du 30 décembre 2009 qui renvoie au 1er février 2010 l'approbation de la dotation du personnel de l'Office régional du Tourisme et qui jusqu'à cette date établit le maintien du personnel des ex AIAT;
Estimant fondamentale cette phase de réorganisation des services territoriaux dénommés Offices du tourisme, pour qu'ils puissent remplir correctement la mission qui leur est assignée par l'article 4 de la loi 9/2009;
les soussignés Conseillers régionaux
Interpellent
l'Assesseur compétent pour savoir:
1) quelles sont les intentions du Gouvernement quant au nombre et à la dislocation des Offices du tourismes;
2) quelle dotation de personnel on pense assigner aux Offices mêmes, avec quelles caractéristiques et avec quel horaire d'ouverture, afin qu'ils puissent répondre au mieux à leur mission;
3) s'il pense concerner dans la discussion pour la réorganisation du système les représentants des collectivités locales et des opérateurs touristiques du territoire et avec quelles modalités.
Signé: Patrizia Morelli - Chatrian
Président - La parole à la Conseillère Patrizia Morelli.
Morelli (VdAV-R) - Merci, M. le Président.
Avant de commencer l'illustration, je vois que maintenant le thermomètre a baissé d'un degré, mais l'air est en train de devenir irrespirable à mon avis, dans cette salle, si on pouvait baisser le chauffage...
Dans une Région qui se veut à vocation touristique comme la Vallée d'Aoste il est fondamental d'avoir une bonne organisation des services d'information et d'accueil touristiques, afin de bien répondre aux exigences des touristes de manière ponctuelle, avec les mêmes caractéristiques sur tout le territoire et la même qualité. Je crois que tous les opérateurs qui travaillent dans le secteur du tourisme, ainsi que les administrateurs locaux, partagent cette nécessité. Or, la loi que nous venons d'approuver l'année passée, la loi n° 9, devrait donner des réponses concrètes à cette exigence, mais dans sa phase d'application nous savons qu'elle est en train de soulever des réserves de plusieurs côtés, essentiellement par rapport à deux arguments: la typologie, la dislocation et le nombre des offices territoriaux, et la destination et l'utilisation du personnel des ex AIAT, ainsi que les compétences du personnel qui ira gérer les nouveaux offices avec l'adoption du nouveau système.
La presse locale, avec un bon nombre d'articles, s'est chargée de mettre en évidence les difficultés de ce passage du vieux système à l'actuel, difficultés qui sont évidemment compréhensibles, car il s'agit de réorganiser tout un système, mais qui auraient dû être raisonnablement affrontées et surmontées pendant les six mois de transition qui voyaient parallèlement la préexistence des Présidents des anciennes AIAT et la nouvelle dirigeance de la structure. Cela n'a pas été pour différentes raisons, probablement il y a un manque de connaissance approfondie du territoire de la part de la directrice, probablement il y a eu aussi un manque de dialogue avec le territoire même, ce qui a été d'ailleurs souligné par plusieurs syndics lors d'une assemblée du CELVA.
Sur cet argument, donc, la situation actuelle voit un climat général d'incertitude et de grande préoccupation, que l'on peut vérifier sur le territoire en prenant contact et dialoguant avec les opérateurs touristiques et avec les administrateurs locaux. Et ceci dans un moment où il serait absolument plus que jamais nécessaire d'être prêts à faire face aux exigences du marché avec une organisation efficace, performante, et surtout une organisation qui jouit de la confiance et de la participation de tous les acteurs.
Nous croyons qu'il est absolument indispensable de faire équipe. Au contraire, ce climat d'incertitude touche d'abord le personnel des ex AIAT, chose qu'il ne faut pas négliger, personnel qui se sent un peu à la débandade, et qui ignore encore quel sera sa destinée. Mais il concerne également, comme je viens de le dire, les administrateurs publics, qui craignent qu'un patrimoine humain de compétences professionnelles puisse se perdre, être dispersé et de ne pas avoir la garantie que ce patrimoine soit remplacé par des opérateurs également préparés et compétents. Finalement il touche également les opérateurs touristiques, qui redoutent dans certaines zones la fermeture à jamais d'offices qui, pour le territoire, sont devenus des véritables points de repère.
Tous unanimement ces acteurs demandent plus d'attention et plus de dialogue, dans ce passage qui s'avère crucial et qui est nécessaire. Donc les questions que nous posons à l'Assesseur concernent justement le nombre et la dislocation des offices que l'on prévoit activer sur le territoire; quelles seront les caractéristiques du personnel, quel sera le rôle du personnel, quel sera l'horaire d'ouverture des offices; si le Gouvernement, l'Assesseur pensent concerner dans la réorganisation du système les représentants des collectivités locales et des opérateurs touristiques.
Président - La parole à l'Assesseur au tourisme, aux sports, au commerce et aux transports, Marguerettaz.
Marguerettaz (UV) - Merci, M. le Président.
Tout d'abord une petite question qui n'est pas présente dans l'interpellation, c'est-à-dire la référence aux journaux et aux articles; évidemment il est bien de lire les articles, mais il serait bien aussi de lire les documents, donc dans le CELVA il y a eu une bonne discussion, mais pour ce qui est du jugement et de l'avis du CELVA, c'est un jugement et un avis du plan à l'unanimité, où absolument il n'y a aucune polémique, aucune crainte; donc là il y a un raisonnement pour l'avenir qui est totalement différent de ce que vous avez lu, Mme Morelli, sur les journaux. Malheureusement les journaux on les laisse écrire, ils vont prendre exclusivement ce qui leur convient, mais ce n'est pas ainsi.
Pour ce qui est de la réponse, j'essaie de donner toutes les données. Après la suppression des agences d'information et d'accueil touristique le Directeur général de l'Office régional du tourisme a procédé à une première analyse de la situation et a pris les décisions suivantes: fermeture du chalet d'information de l'Arc d'Auguste à Aoste, au motif qu'il n'est pas aux normes hygiéniques et de sécurité, le bureau ne disposant pas de sanitaires, et en raison du prochain transfert du bureau de la place Chanoux à la Porte Prétorienne; fermeture des bureaux d'Antagnod et de Challand-Saint-Anselme, en raison des flux touristiques enregistrés, et du nombre excessif des points d'information situés dans la Vallée d'Ayas par rapport à ceux des autres domaines territoriaux. Avec la fermeture des bureaux d'Antagnod et de Challand-Saint-Anselme le nombre des bureaux dans la Vallée s'est réduit à 3: Champoluc, Brusson, Verrès, tout comme dans la Vallée du Gressoney, le Valdigne, la Vallée du Cervin.
Pour ce qui est des autres bureaux répartis sur le territoire, cette année sera consacrée au suivi constant et précis de l'activité menée par l'ancienne AIAT, avec une attention particulière au nombre total d'arrivées, à leur distribution sur l'année, sur la semaine et sur la journée, aussi qu'aux différentes catégories d'hôtes, eu égard à leurs pays de provenance et aux types d'informations demandées. Jusqu'à présent les activités de l'AIAT n'avaient jamais recueilli ces données. Un cadre complet et détaillé servira à étudier de manière objective et raisonnée la possibilité éventuelle de fermer, d'ouvrir et/ou de déplacer les bureaux d'information. Et cela en collaboration également avec d'autres sujets publics ou privés, pouvant déjà compter sur des bureaux ouverts au public et sur une fréquentation importante de touristes, par exemple: châteaux, Fort de Bard, thermes, centres de visiteurs des parcs. Donc là, parfois, il y a des doubles. Seront également envisagées d'éventuelles synergies avec les deux tunnels du Mont-Blanc et du Grand-Saint-Bernard.
Par souci de clarté et de simplification je résume synthétiquement ci-après la situation actuelle, en mettant en évidence certains points-clé, susceptibles de faciliter la prise de décisions futures quant au nombre et à la dislocation territoriale des bureaux d'information touristique. Donc là, Mont-Blanc, il y a 2 bureaux permanents, Courmayeur et La Thuile, et 1 bureau saisonnier à La Salle; Grand Paradis, 2 permanents, Cogne et Villeneuve; Aoste et alentours: 1 Place Chanoux, puis Porte des Seigneurs de Quart, 2 bureaux saisonniers: Château de Sarre et Pila; Grand-Saint-Bernard: 1 bureau permanent à Etroubles, 1 saisonnier à Valpelline; Vallée centrale, 3: Saint-Vincent, Pont-Saint-Martin, Verrès; Mont-Cervin, 3: Breuil-Cervinia, Valtournenche, Antey-Saint-André; Mont-Rose, 4, dont 2 dans la Val d'Ayas, Champoluc et Brusson, et 2 dans la Vallée du Lys, Gressoney-Saint-Jean et la Trinité.
Les bureaux gérés par les collectivités locales, Communes et/ou Communautés de montagne, par le biais des pro-loco et des consortiums des opérateurs touristiques sont au nombre de 6: Pré-Saint-Didier, Morgex, Torgnon, Châtillon (sortie de l'autoroute), Champorcher et Gignod, sur la route nationale 27 pour le Col du Grand-Saint-Bernard.
Les coûts fixes de fonctionnement d'un bureau d'information touristique sont importants: loyer des locaux, chauffage, électricité, eau, nettoyage, patrimoine, personnel; il importe de fixer certains paramètres: nombre d'usagers, localisation stratégique des bureaux, etc., permettant de déterminer la viabilité en termes de rapport coûts-bénéfices de chaque point d'information, ou bien de l'ouverture des bureaux toute l'année, car il existe par exemple des bureaux qui, dans certaines périodes de l'année ou certains jours de la semaine, n'accueillent qu'au maximum 5 touristes par jour. Donc là il faut quand même raisonner, parce que là - et puis j'en parle - l'enveloppe qu'on paie pour le personnel est assez importante.
L'introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication, ainsi que l'évolution des comportements des clients ont modifié largement l'accès au renseignement touristique, qui se fait désormais par une multiplicité de canaux, qui ont autant d'alternatives au dépassement d'un bureau d'information: Internet, portable doté de logiciel, smartphone, navigateur satellitaire, info point, centre d'appel.
Un bureau d'information touristique moderne et capable de répondre aux exigences effectives des touristes doit nécessairement pouvoir ressembler de plus en plus à un centre de visiteurs, un pôle au sein duquel il serait possible non seulement retirer des dépliants, mais également réserver un séjour dans une structure d'accueil, louer un appartement pour les vacances, acheter des skipass, des billets de bus, des tickets d'entrée pour les spectacles ou les châteaux, ou bien réserver des randonnées, etc.. Un bureau susceptible de rendre aux touristes les services dont ils ont effectivement besoin et au bon moment doit pouvoir être ouvert, selon les localités, le matin, dans la pause du midi ou le soir, pour ne pas entamer les activités sportives ou touristiques pendant la journée. Il y a parfois des bureaux où il serait bien d'avoir l'ouverture à 7 heures le matin, là où il y a des activités de trekking où les gens vont à la montagne... peut-être qu'à cette heure-là il est important d'avoir une voiture.
A cette fin la mise en place d'un centre unique de réservation sera particulièrement important, un projet dans ce sens est actuellement en cours de définition avec la Chambre valdôtaine des entreprises et des activités libérales, l'ADAVA, l'AVIF, le consortiums des opérateurs touristiques, les producteurs des produits agroalimentaires visant à développer la commercialisation en ligne du produit touristique Vallée d'Aoste. Ce centre sera par ailleurs supporté par un service téléphonique qui devra s'intégrer avec le numéro unique d'information touristique régional.
L'offre d'un plus grand nombre de services, ainsi que l'élargissement des plages horaires ou d'ouverture des bureaux au public est inversement proportionnelle au nombre des bureaux ouverts sur le territoire, si l'on tient compte que l'actuelle enveloppe financière de l'Office est de 3.700.000 euros par année et, partant de l'actuelle dotation du personnel, la dépense pour le personnel absorbe actuellement 70 pour cent du budget de l'Office. La redéfinition du montant global des ressources financières que la Région entend destiner à l'information et à l'accueil touristique est importante, évidemment, ainsi que la définition des priorités à parité des ressources affectées entre, d'une part, la couverture territoriale des bureaux dans le but d'assurer une présence constante sur le territoire et, d'autre part, la quantité et la qualité des services rendus, y compris l'amplitude des horaires d'ouverture au public des bureaux.
Pour ce qui est de la deuxième question, la première définition de l'organigramme de l'Office, qui sera soumise au Gouvernement régional avant le 19 février, tient compte des éléments suivants qu'à l'heure actuelle ne sont pas susceptibles d'être modifiés: les bureaux à couvrir au nombre de 20, les dotations des personnels au nombre de 55, dont 9 à temps partiel à 50 pour cent, 3 à temps partiel à 70 pour cent et 1 à temps partiel à 80 pour cent. Autre point, la nécessité d'assurer une répartition uniforme des personnels affectés à chaque bureau entre employés de la catégorie B et employés de la catégorie C: actuellement la situation des bureaux est très hétérogène, car certains bureaux sont dépourvus de personnels de catégorie B (par exemple les anciens employés de l'AIAT Mont-Blanc) et d'autres bureaux présentent un nombre élevé de personnels appartenant à la catégorie B (par exemple anciens employés de l'AIAT Mont-Rose); autre point, les contraintes et les règles qui régissent la définition de l'horaire de travail des employés publics: 36 heures hebdomadaires, 1 jour de repos par semaine et 28 jours de congrès par an, auxquels s'ajoutent 4 jours au titre de fêtes supprimées; autre point, une redistribution rationnelle et fonctionnelle des catégories professionnelles des employés de catégorie C2, interprètes et agents comptables, en raison de la présence de touristes internationaux dans les différentes zones, la situation personnelle des employés avec une attention particulière à l'ancienneté de service, au lieu de la résidence et aux exigences personnelles et familiales des travailleurs.
Par rapport aux horaires d'ouverture au public des bureaux dans cette phase de transition, dans laquelle, en raison des données incertaines et incomplètes, nous n'estimons pas opportun de procéder à une réduction du nombre des bureaux ou à de nouvelles embauches, sauf dans des cas exceptionnels et strictement indispensables; priorité sera donnée aux bureaux sis dans les localités les plus fréquentées: Aoste, Courmayeur, Cervinia, Valtournenche et Cogne, qui devront assurer un horaire d'ouverture au public de 9 à 10 heures par jour, 7 jours sur 7 en haute saison et au moins 7 heures par jour, 7 jours sur 7, en baisse saison. Les autres bureaux continueront d'observer les mêmes heures d'ouverture au public déjà assurées par les AIAT.
Troisième point: s'il pense concerner dans la discussion pour la réorganisation du système les représentants des collectivités locales et des opérateurs. A l'issue de la période du suivi de l'année 2010 seront formulées différentes hypothèses de réorganisation des bureaux, eu égard à leur nombre, ainsi qu'à leur emplacement et à leur horaire d'ouverture. Les différentes hypothèses seront soumises à l'examen des représentants des collectivités locales et des consortiums des opérateurs touristiques des différents domaines: Mont-Blanc, etc.
Sur ce thème je vous rappelle, collègue Morelli, que dans la loi il y a ce qu'on a appelé les "conferenze d'ambito"; donc il y a aussi la possibilités des Communes, des administrations publiques plutôt que des entrepreneurs de gérer leur futur, en faisant des propositions. Quant à nous, évidemment on va leur faire des propositions, mais eux aussi ont la possibilité de nous les faire. Les modalités d'organisation des moments de confrontation et de partage des choix avec les collectivités territoriales seront les suivantes: confrontation avec les conférences permanentes territoriales, où elles sont constituées, et confrontation au sein du Conseil permanent des collectivités locales dans tous les autres cas. Merci.
Président - La parole à la Conseillère Patrizia Morelli.
Morelli (VdAV-R) - Merci, M. le Président. Donc, si j'ai bien compris, la période de transition va durer encore une année, c'est-à-dire que vous prenez une année pour vérifier les données...
(interruption de l'Assesseur Marguerettaz, hors micro)
...mais ce n'est pas vraiment le nouveau système qui va partir, ce qui d'ailleurs me voit même assez favorable, je crois que le fait de vouloir y réfléchir et, comme vous l'avez dit en répondant à la 3e question, en dialoguant avec le territoire et les collectivités locales, soit à travers la conférence permanente territoriale, me voit d'avis favorable.
Pour ce qui est du personnel, les contrats du personnel on les connaît, ce n'est pas sur cela que l'on voulait avoir des informations, car le souci qu'il y a c'est que dans les différents bureaux d'information il y ait du personnel qui soit à même de répondre effectivement aux exigences et donc c'est un souci dont je vous fais part. Pour ce qui est de toutes les différentes fermetures et la réorganisation dans les détails que vous nous avez lues en peu en vitesse, je vous demanderais gentiment de me faire avoir le document. Merci.