Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 918 del 2 dicembre 2009 - Resoconto

OGGETTO N. 918/XIII - Reiezione di risoluzione: "Valutazioni in merito alla possibilità di trasformazione del corso di laurea specialistica in psicologia della facoltà di psicologia presso l'Università della Valle d'Aosta".

Risoluzione

Il Consiglio regionale

Appreso con viva preoccupazione della decisione annunciata dall'Università della Valle d'Aosta di non procedere alla trasformazione del Corso di Laurea Specialistica in Psicologia della Facoltà di Psicologia, decisione che implicherebbe la sostanziale chiusura della stessa Facoltà di Psicologia;

Constatando con apprensione l'elevata instabilità dell'offerta formativa complessiva dell'Ateneo valdostano quale si è manifestata nel corso degli ultimi tempi;

Attento alle inquietudini espresse dalla numerosa utenza della Facoltà di Psicologia ed alle aspettative che sono maturate all'interno della stessa sia tra gli studenti valdostani che fra i numerosi studenti provenienti da altre Regioni;

Considerata con preoccupazione l'inevitabile rilevante compressione del numero degli studenti che si produrrebbe proprio nel momento in cui la Regione promuove ambiziosi progetti di un nuovo campus universitario;

Invita

il Presidente della Regione, nella Sua qualità di Presidente del Consiglio dell'Amministrazione dell'Università della Valle d'Aosta, a riconsiderare l'opportunità delle decisioni assunte dal Consiglio di Amministrazione e dal Senato Accademico e a promuovere all'interno di tali organi una nuova e più attenta valutazione tecnica della possibilità di contemperare il soddisfacimento delle legittime aspettative maturate all'interno della Facoltà di Psicologia con gli obiettivi qualitativi e quantitativi dell'offerta didattica complessiva dell'Ateneo valdostano.

F.to: Louvin - Giuseppe Cerise - Chatrian - Patrizia Morelli - Bertin

Président - La parole à la Conseillère Patrizia Morelli.

Morelli (VdAV-R) - Merci, M. le Président. En fin de journée après le savoir-faire du metteur en scène, la modestie d'une comparse... L'Université de la Vallée d'Aoste reste à la une, malheureusement ce n'est pas encore pour concrétiser le méritoire projet de la majorité, qui voudrait une université de haut niveau d'envergure internationale, nous partageons évidemment. L'université reste à la une malheureusement encore une fois, parce que nous devons prendre acte des inquiétudes des étudiants de la faculté de psychologie cette fois-ci, qui risque la suppression si elle ne sera pas transformée selon l'indication du décret n° 270/2004. Alors force nous est de constater la préoccupation manifestée par les étudiants quant à l'instabilité de l'offre formative de l'université valdôtaine, qui s'est manifestée dans les derniers temps. Or je crois que nous avons tous le devoir d'être attentifs aux inquiétudes exprimées par les étudiants de la faculté de psychologie et nous devons répondre aux attentes qui ont mûri à l'intérieur de l'université parmi les étudiants valdôtains, mais également parmi les nombreux étudiants provenant de l'extérieur de notre région inscrits à la faculté de psychologie. Force nous est aussi de considérer avec inquiétude l'inévitable réduction du nombre des étudiants qui se produirait en ce moment à l'intérieur de l'université valdôtaine: en ce moment où nous assistons à la promotion de la part de la Région d'un projet ambitieux quant à la construction d'un nouvel campus universitaire.

Notre groupe a voulu présenter cette résolution pour inviter le Président de la Région, dans sa qualité de Président du Conseil d'administration de l'Université de la Vallée d'Aoste, à reconsidérer l'opportunité des décisions qui paraissent avoir été assumées par le Conseil d'administration et par le Sénat académique, chose qui nous a été anticipée par le Président lors des communications, mais que nous voudrions voir réaffirmée avec force. Nous invitons également le Gouvernement à promouvoir à l'intérieur de ses organes compétents une nouvelle et attentive évaluation technique quant à la possibilité de concilier avec le meilleur résultat possible les attentes qui ont mûri à l'intérieur des étudiants de la faculté de psychologie avec les objectifs qualitatifs et quantitatifs de l'offre didactique de l'université valdôtaine, que je crois nous nous souhaitons tous. Voilà donc nous soumettons cette résolution à l'attention du Conseil en vous invitant à y réfléchir et à l'accueillir.

Président - La parole au Conseiller Donzel.

Donzel (PD) - Il problema posto dai colleghi del gruppo Vallée d'Aoste Vive-Renouveau è molto serio e importante, va detto che anche a noi farebbe piacere non discutere solo quando si crea un'emergenza, ossia adesso ci sono gli studenti di psicologia che sono preoccupati, interveniamo su psicologia, domani saranno preoccupati quelli di scienze della formazione, poi scopriamo che succede una cosa per scienze politiche... a noi piacerebbe conoscere qual è il vero progetto dell'Università della Valle d'Aosta che andiamo a collocare dentro la nuova università. In questo senso fare chiarezza su psicologia, ribadendo quello che ho già detto... che bisogna affrontare con coraggio... se si toglie ad una facoltà la possibilità di avere la specialistica, bisogna rendersi conto che quello diventa un super liceo. Serve alla Valle d'Aosta un super liceo? Questa è una domanda: vogliamo un'università che sia un super liceo come sono certe università di Udine e altrove, dove tanti ragazzi prendono delle lauree brevi e poi non vanno da nessuna parte, o ci convinciamo che un'università che ha dei costi ha un senso se porta alla laurea specialistica gli studenti, perché lì si può realizzare qualcosa? La domanda allora è e rimane questa.

Président - La parole au Président de la Région, Rollandin.

Rollandin (UV) - Merci, M. le Président. Je remercie la collègue pour l'illustration qu'elle a faite de cette résolution. Je regrette qu'il n'y ait pas eu la possibilité d'insérer les communications que j'avais faites, car peut-être la résolution avait déjà été prédisposée, mais j'estime qu'ici on reprend certaines données, mais on ne parle pas de ce que j'avais dit dans cette salle, car justement j'avais mis au courent le Conseil qu'il y avait eu une rencontre avec le Recteur et le Directeur administratif, avec une délégation des étudiants, avec lesquels, suite à un débat sur le thème qui concerne cette résolution, on s'était donnés une semaine de temps pour y réfléchir. Il est déjà prévu pour vendredi à seize heures et trente une rencontre à l'université avec le Conseil des étudiants. On a des données supplémentaires et on a la possibilité d'aller préparer cette rencontre en trouvant la solution qui puisse aller dans le sens de prévoir qu'il y ait la specialistica pour les deux années à venir, compte tenu qu'il n'y aurait pas par la suite le numéro nécessaire pour continuer.

Je ne veux pas entrer dans les détails, la collègue a très bien dit sur ce qui est le thème qui concerne cette requête. Je demanderais à la collègue de retirer cette invitation en disant que, si par hasard dans la semaine on n'arrive pas à une solution qui soit positive, on reprendra cette invitation pour le prochain Conseil. J'avais déjà dit qu'on essaie de trouver toutes les possibilités d'aboutir à un résultat qui aille dans cette direction souhaitée par les étudiants, les étudiants avaient accepté de prendre ce temps de réflexion pour se coordonner entre eux, pour expliquer quelles étaient les raisons des choix qui allaient justement à échéance, que pour psychologie n'était plus possible d'avoir la laurea magistralis pour l'avenir sans limites, il faudra aboutir à un résultat. Ce n'est même pas vrai ce qu'on dit dans les prémisses que, s'il n'y a pas la laurea magistralis, devient obligatoire que la chose va terminer; on avait débuté par psychologie en sachant qu'il y avait les 3 années par la suite on avait décidé, compte tenu du numéro, de maintenir la laurea magistralis, mais ce n'est pas une conséquence directe. Jusqu'à présent j'avoue qu'il n'y a pas eu des sessions au niveau d'université, l'unique cours qu'on avait arrêté c'était le SSIS à cause du fait qu'au niveau national on avait arrêté ce cours, pour le restant on n'a jamais pris des décisions dans ce sens.

Pour ce qui est des considérations du collègue Donzel, on pourra, si la commission retient nécessaire, faire une illustration du procès prévu pour les prochaines années au niveau des différents cours et de ce qu'on pourrait imaginer au niveau d'université. Je répète, tout cela a été approuvé au niveau du Conseil d'administration de l'université avec l'approbation du Sénat académique, donc ce n'est pas quelque chose qui a été inventé à la dernière minute: on a fait une réflexion attentive qui a donné comme résultat ce que je viens de dire. Par conséquent si les collègues acceptent cette proposition, la rencontre est déjà prévue pour vendredi je viendrai relater, je dirai au Conseil ce qui se passe et après je suis prêt à intervenir, dans le sens qu'il y aura une réponse, mais bien sûr je crois que le minimum, compte tenu de ce que j'ai dit au Conseil, c'est d'attendre ce passage, autrement on s'abstient sur l'ordre du jour.

Président - La parole au Conseiller Louvin.

Louvin (VdAV-R) - Grazie. L'autunno è sempre caldo anche dal punto di vista universitario, l'anno scorso ci siamo trovati in quest'aula a discutere una questione delicata come quella della compressione del numero delle facoltà, questione molto delicata e sulla quale la Presidenza della Regione aveva già dovuto riposizionarsi dopo un primo momento nel quale era emersa un'apparente necessità di ridurre fin da subito il numero. Ci troviamo di nuovo, per effetto di situazioni normative esterne, ma anche di una confusione interna che si sta creando all'università, a valutare e rivalutare questioni sulle quali apparentemente una linea di marcia era stata individuata. Proprio in quella stessa seduta del Consiglio di facoltà nella quale si discusse la questione della riduzione del numero delle facoltà, parlando della facoltà di psicologia, il Consiglio dell'università indicò la necessità di perfezionare e sviluppare l'offerta formativa in atto nell'ambito della triennale e di valutare l'opportunità di attivare un secondo curriculum nell'ambito del corso di laurea specialistica in psicologia. Di questo si stava discutendo 12 mesi fa in università, oltre che di attivare un master di primo livello in sviluppo e gestione delle risorse umane e di aumentare l'organico dei docenti - sto citando testualmente il documento dell'epoca - di ulteriori 5 posizioni. Non mi avventuro oltre nel contesto tecnico della questione, ma vogliamo sottolineare come rispetto al suo impegno di ieri, Presidente, qui siamo in una necessità leggermente diversa e più sostanziale.

Lei ieri ci ha informati e noi abbiamo atteso le sue comunicazioni sul punto e le abbiamo valutate prima di presentare questa risoluzione, non c'è stata sfasatura temporale, avevamo pronto un documento, ma abbiamo ascoltato con molta attenzione e d'altra parte abbiamo potuto poi verificare il testo delle sue dichiarazioni, perché lei si è impegnato solo a riaprire un tavolo tecnico e ha fatto una sottolineatura di scarsa lungimiranza da parte della facoltà di psicologia al Senato e al Consiglio, perché questa ipotesi intermedia sulla quale si starebbe lavorando in questo momento non è stata finora presa in considerazione, in quanto mai giunta da parte della facoltà di psicologia al Senato e al Consiglio di università. Volevamo darle un aiuto, Presidente: vogliamo che quest'aula le dica di andare avanti con convinzione nello stabilizzare al momento l'offerta formativa dell'università, perché, al di là del merito delle valutazioni, dell'approfondimento della discussione, sappiamo che è una questione complessa, che le oscillazioni continue che ci sono nell'offerta formativa... di dire: "si va avanti", "non si va avanti", "questo apre", "questo chiude", in un momento in cui già l'impatto pesante della questione di Verrès, del Politecnico di Torino non getta una luce di particolare fiducia sul quadro universitario della Valle... ci preoccupa molto un'idea di non dare completezza all'offerta formativa in questo momento rispetto a degli impegni assunti. Noi le veniamo a sostegno, con la preoccupazione del ruolo che lei gioca nello snodo fra il Governo regionale, il Consiglio regionale e l'università, perché riteniamo che tali questioni più opportunamente debbano essere discusse all'interno dell'università e le decisioni prese in quella sede senza necessariamente implicare il tavolo della Presidenza della Regione... ma, siccome lei ha scelto di essere presente in prima persona, è una sua facoltà questa di andare a presiedere personalmente e di fare anche da ammortizzatore di queste tensioni, noi le diciamo su tale terreno che la posizione del nostro gruppo e l'auspicio che rivolgiamo è che ci sia fermezza nel riconsiderare l'opportunità delle decisioni assunte dal Consiglio di amministrazione. Le diciamo quindi: "vada tranquillo" se deve fare una correzione di rotta rispetto a quello che ha fatto lei, o parlarne perché anche il Senato lo possa fare... e promuovere quella attenta valutazione tecnica che possa contemperare le varie esigenze. Non la volevamo sminuire nella sua funzione, non riteniamo che il suo impegno generico che è stato preso nei confronti degli studenti sia sufficiente al momento, chiediamo che quest'aula le dia un sostegno più deciso e la indirizzi in modo più fermo in questa direzione. Grazie.

Président - Je soumets au vote la résolution:

Conseillers présents: 29

Votants: 4

Pour: 4

Abstenus: 25 (Agostino, Bieler, Alberto Cerise, Comé, Crétaz, Donzel, Empereur, Carmela Fontana, Hélène Impérial, Isabellon, La Torre, André Lanièce, Lattanzi, Marguerettaz, Pastoret, Prola, Rigo, Emily Rini, Rollandin, Rosset, Salzone, Tibaldi, Laurent Viérin, Marco Viérin, Manuela Zublena)

Le Conseil n'approuve pas.

Président - Chers collègues, nous avons achevé nos travaux, la séance est enlevée.

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La réunion se termine à vingt et une heures.