Oggetto del Consiglio n. 414 del 11 marzo 2009 - Resoconto
OGGETTO N. 414/XIII - Interrogazione: "Realizzazione di cucine presso il Forte di Bard per l'attivazione di un servizio di ristorazione".
Interrogazione
Premesso che alcuni anni fa, presso il Forte di Bard, sembra che, secondo alcune informazioni pervenute, siano state costruite delle cucine al fine di attivare un servizio di ristorazione o di catering a beneficio dei visitatori del Forte o in occasione dell'organizzazione di eventi in loco. Pare inoltre che, tali cucine non siano mai state utilizzate perché nessun ristoratore si è mai proposto di prenderle in gestione, anche perché, sempre secondo tali informazioni, le cucine non possiedono nessun certificato di agibilità;
tutto ciò premesso, il sottoscritto Consigliere regionale
Interroga
l'Assessore competente per sapere:
1) qual è stata la spesa complessiva per la realizzazione delle suddette cucine;
2) come vengono gestite o con quali procedure si intende darle in gestione;
3) se corrisponde al vero la notizia per cui tali cucine sono prive della certificazione di agibilità.
F.to: Zucchi
Président - La parole au Président de la Région, Rollandin.
Rollandin (UV) - Je remercie le collègue Zucchi pour avoir soulevé ce thème, qui nous permet d'éclaircir une question importante pour l'organisation et le fonctionnement du Fort de Bard, c'est-à-dire la partie liée à une structure qui a eu des problèmes, donc la question nous permet aussi d'analyser les raisons qui sont à la base de ça.
Le plan de rénovation et de valorisation du Fort de Bard, qui a été approuvé entre septembre 2004 et juillet 2005, a procédé à l'aménagement des boutiques d'établissements d'accueil et des restaurants destinés à la location, qui comprennent notamment quatre cuisines, dont trois situées dans le fort lui-même: la cuisine du restaurant "La Polveriera" a environ 100 couverts sur deux étages reliés par un monte-plat et un ascenseur; la cuisine destinée à la préparation des petits déjeuners à l'hôtel Cavour et des Officiers, 10 chambres et une suite; la cuisine de la cafétéria de la fortification Gola environ 100 couverts; la quatrième cuisine située dans le bourg est celle du restaurant Henri Beyle environ 60 couverts. Ce sont les quatre dont je parlais.
"Qual è stata la spesa complessiva per la realizzazione delle suddette cucine": la dépense supportée par la réalisation de ces cuisines, déduction faite du rabais proposé de 15 pour cent lorsqu'il y a eu l'appel d'offres, et IVA inclusa 20 pour cent, est la suivante: pour la cuisine du restaurant La Polveriera, 190.000 euros, dont 86.000 euros pour la partie située à l'étage du restaurant (zona cucina) et 103.372 euros pour l'espace situé à l'étage juste au-dessus; pour la cuisine destinée à la préparation des petits déjeuners de l'Hôtel Cavour et des Officiers 21.216 euros; pour la cuisine de la cafétéria de la fortification Gola 61.000 euros; pour la cuisine du restaurant Henri Beyle 81.000 euros.
"Come vengono gestite o con quali procedure si intende darle in gestione": les établissements d'accueil, les restaurants et les commerces situés dans le Fort et dans le bourg de Bard ont été entièrement aménagés en vue de leur gestion par des tiers, c'est-à-dire pas gestion directe, mais ils sont loués à d'autres, dans le but d'assurer l'homogénéité qualitative de l'offre et d'éviter ce qui pourrait se produire avec un simple contrat de location, qu'un éventuel gérant ne respecte pas les conditions requises et puisse occuper les lieux pendant une période allant de 12 à 18 ans.
Dans ce but Finbard (la société qui a prévu les travaux) entre décembre 2005 et février 2006, sur mandat de la Région, et en lieu et place de l'association qui venait d'être constituée, a fait un appel d'offres européen pour l'attribution de la gestion des structures en question. Ce marché européen a été déclaré infructueux et selon certains candidats ayant procédé à la visite du lieu prévue à cette occasion, l'absence d'offres est attribuable au fait que le montant des loyers exigés était trop élevé.
Conformément aux dispositions du marché public, Finbard a ensuite lancé une procédure négociée et a réduit le montant des loyers d'environ 25 pour cent par rapport au premier appel d'offres, modification non substantielle des paramètres du marché. A ce stade une offre a été présentée pour la gestion de l'hôtel Stendhal du bourg, mais celle-ci n'a pas été retenue par l'association Fort de Bard, le soumissionnaire ne répondant pas aux conditions de moralité requises.
Pour ce qui est de la restauration, le Fort propose à l'heure actuelle deux services à ses visiteurs: une cafétéria qui utilise les cuisines suitées au niveau de la fortification Gola, en proximité de la zone bar, pour la préparation des plats froids, des sandwiches et des plats réchauffés; un service de restauration géré par les entreprises qui utilisent les cuisines de la zone Polveriera, lesquelles étaient initialement destinées à un restaurant pour préparer les aliments, les réchauffer, les répartir en portions et compléter donc la cuisson. Les niveaux souterrains des cuisines, conçus en réalité par Finbard, sont à l'heure actuelle utilisés pour entreposer des denrées alimentaires dans la chambre froide et sur des étagères de température ambiance, toujours liés avec la cafétéria dont je parlais. Quant à la cafétéria elle est gérée directement par l'association pendant l'horaire d'ouverture du Fort: il a en effet été constaté que la cafétéria et le service de restauration sont des structures essentielles pour établir un contact avec les visiteurs et permettent de créer une synergie avec d'autres activités, qui relèvent de la communication et du marketing, telles que la distribution des questionnaires, l'établissement des menus ayant lien avec les manifestations, qui ont lieu au Fort, et l'organisation des dégustations par les producteurs locaux.
Le personnel est recruté sous contrat à durée déterminée et sur convention. On est lié au projet formation, qui sur contrat donne des personnes qui peuvent suivre ces données. La cafétéria propose des plats fortement caractérisés par des saveurs valdôtaines et des vins provenant exclusivement de notre région. Quant aux déjeuners, dîners et vins d'honneur organisés à l'occasion de manifestations promotionnelles (colloques, mariages, séminaires, conférences) le Fort permet aux promoteurs de choisir leurs sociétés de restauration préférées (le catering qui est organisé par ceux qui demandent d'avoir un service dans le Fort de Bard). Celles-ci peuvent utiliser les structures du Fort, il lui suffit pour cela de verser à ce dernier le 15 pour cent du montant qu'elles facturent et de permettre la disposition d'un responsable chargé de contrôler cette activité.
Les appels d'offres européens et les marchés négociés lancés pour l'attribution de la gestion de la cafétéria des restaurants n'ont pas encore abouti, faute de soumission valable.
Pour ce qui est des activités commerciales situées dans le passage du Fort, même si les marchés lancés par Finbard ont été déclarés infructueux, l'association a procédé à l'attribution en concession de la gestion de la librairie du Fort et de la chocolaterie du Fort, ainsi que des boutiques saveurs du Fort et artisanat du Fort. L'hôtel Cavour, situé dans la fortification Gola, héberge les relations d'affaires, journalistes, consultants et artistes. Le fort peut ainsi être utilisé 24 heures sur 24.
Les services de restauration sont assurés par la cafétéria.
Dès que le transfert de la Commune à la Région de la propriété des biens du bourg sera achevé, l'association reprendra les pourparlers pour l'attribution et la concession de la location des activités commerciales qui y sont situées.
Troisième question: "se corrisponde al vero la notizia per cui tali cucine sono prive della certificazione di agibilità", ça ne correspond pas au vrai. Les cuisines disposent de certifications de conformité et d'habilité, ces derniers ont été délivrées par le syndic de Bard le 28 et le 30 septembre 2005, tant pour celles du bourg que pour celles du Fort.
J'espère avoir répondu aux différentes questions et je donnerai quand même une copie, afin d'avoir dans le détail l'ensemble. Ce qu'on regrette - c'était le tracas aussi du collègue - c'est que malheureusement pour ce qui est de l'hôtel on n'a pas encore eu la possibilité de trouver une gestion. On avait même proposé dans l'attente une collaboration avec l'école hôtelière, pour voir si c'était possible d'avoir une liaison avec l'école, afin de mieux utiliser la présence des jeunes qui sont en train d'avoir une maîtrise. Il y a cette possibilité, lourde pour le Fort, mais là il faut avouer que jusqu'à présent il n'y a pas eu une réponse aux appels d'offres qu'on avait faits même au niveau européen. La chose évidemment nous tracasse, car ça signifie qu'on n'a pas la possibilité de valoriser un bien qui a été proposé et que jusqu'à présent n'est pas utilisé de la façon qu'on voudrait et qui serait la meilleure.
Président - La parole au Conseiller Zucchi.
Zucchi (PdL) - Grazie, Presidente, anzi, grazie Presidenti. Nel pomeriggio avrò modo di sviluppare, nella discussione di un'interpellanza che è sempre sullo stesso tema del Fort di Bard, gli aspetti più generali di questo importante investimento che ha impegnato decine di milioni di euro negli ultimi dieci anni da parte del denaro pubblico. Per il momento mi soffermo soltanto sull'argomento in questione, che è legato alle cucine. Devo registrare purtroppo l'amarezza nel constatare che le informazioni che erano pervenute, a parte il punto 3 che si è rilevato infondato, per quanto riguarda un discorso sostanziale erano purtroppo fondate.
Vede, Presidente, i tempi - lo ha ricordato un attimo fa il collega Tibaldi - non consentono più delle spese così allegre, senza che ci sia preventivamente una organizzazione e una programmazione che consentano e giustifichino determinati investimenti importanti come in questo caso. Questo è un caso di nicchia, stiamo parlando di semplici cucine, cucine che farebbero invidia ad Allein Dukas piuttosto che a Gualtiero Marchesi: credo che gli stessi maestri della cucina mondiale non abbiano a disposizione delle strutture del genere, perché stiamo parlando di investimenti, solo su cucine, di 350.000 euro, se ho capito bene i numeri. Ho fatto fatica a comprendere - pas pour la langue, mais pour le bruit qu'il y avait dans la salle; ce n'est pas une question de langue -, però mi è sembrato di percepire che nella sommatoria delle quattro cifre che sono state spese, siamo intorno a 350.000 euro, di cui la prima, la più importante, va sui 180-190.000 euro.
Questo fatto pone l'accento, credo di fronte alla evidenza di tutti, che una situazione del genere non è una bella situazione. È una situazione che è stata programmata nel 2005, ho sentito che è un piano di sviluppo che è stato articolato negli anni 2004-2007, l'agibilità (la risposta al n. 3) è stata data nel 2005, vuol dire che almeno tre anni pieni sono passati senza che questi investimenti siano stati messi a frutto. Questa è una situazione intollerabile, non si può pensare di continuare nel fare questo tipo di iniziative. Questo vale per il Forte di Bard, come vale anche per altre iniziative, il Presidente sa bene dove voglio andare a parare, tipo Saint-Vincent; cioè, dobbiamo uscire da questo meccanismo di spese finalizzate a loro stesse, senza che ci siano delle ricadute positive e benefiche a fronte degli investimenti fatti. Nessuno - privato non ne parliamo, ma tanto meno il pubblico - si può permettere più di effettuare degli investimenti, senza che ci siano degli effettivi ritorni, intendendo anche occupazione, perché se si fanno degli investimenti del genere, si fanno con l'obiettivo di generare occupazione, economia, volano, cosa che nel frattempo non è avvenuta.
Questo, caro Presidente, è il segnale di discontinuità che chiediamo, perché si vada ad una inversione di rotta sostanziale nella gestione della cosa pubblica. Lo impone il nuovo secolo, lo impone la crisi che ci sta toccando tutti quanti, i cui effetti sono ancora incerti.
Pertanto su questi piccoli segnali che però sono grandi, attendiamo delle risposte che ci rendiamo conto possono essere anche rese difficili da un fatto che purtroppo è contingente, perché è già stato attuato, ma ci auguriamo che nella soluzione delle questioni che si sono determinate nel passato e ancor più nell'affrontare i problemi che ci troviamo di fronte, nei punti vitali della nostra regione si adotti un nuovo criterio: di programmare e di preordinare in partenza quello che dopo difficilmente si riesce a controllare. Naturalmente attendo i dati per poterli analizzare meglio.