Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 384 del 25 febbraio 2009 - Resoconto

OGGETTO N. 384/XIII - Interrogazioni: "Verifica dell'effettuazione di investimenti di denaro provenienti da attività illecite".

Interrogazione

Appreso che nella conferenza con gli studenti delle scuole superiori valdostane, organizzata dall'Assessorato regionale Istruzione e Cultura e dal Sap, nell'ambito degli incontri sul "Percorso alla legalità", il giornalista Lirio Abbate e Giovanni Impastato hanno evidenziato che in Valle ci sarebbe una significativa presenza di investimenti di denaro provenienti da attività legate alla mafia;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

Il Presidente della Regione per sapere:

1) se le informazioni riportate corrispondono al vero e quali località o settori sarebbero interessati da tali investimenti;

2) se siano stati confiscati sul territorio valdostano alla mafia o ad altre forme di criminalità organizzata beni immobili e quale destinazione sia stata ad essi attribuita o si intenda attribuire.

F.to: Bertin - Cerise Giuseppe - Chatrian - Louvin - Morelli Patrizia

Interrogazione

Ricordato che il 26 gennaio 2009 al Teatro Giacosa di Aosta, con gli studenti delle scuole secondarie di secondo grado, nel corso dell'incontro sul tema "Libertà di espressione e diritto di vivere" organizzato dall'Assessorato regionale istruzione e cultura e dal SAP (Sindacato Autonomo di Polizia) in occasione del quarto incontro del "Percorso della legalità", uno dei relatori, il giornalista dell'ANSA Lirio Abbate, nel suo intervento rivolto agli studenti ha affermato "Aprite gli occhi, ragazzi. Il clan dei Casalesi e dei Corleonesi ha investito molto in Valle d'Aosta. Qui ha ripulito il denaro della mafia, sporco di sangue";

Evidenziato che a queste parole forti, questo messaggio, per quanto di nostra conoscenza, nessuno (istituzione, organo, associazione) ha sentito il dovere di rispondere o di precisare in merito e tenendo presente che il diritto alla legalità si afferma anche attraverso la cultura della responsabilità;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

il Presidente della Regione per sapere:

1) se le affermazioni fatte dal giornalista corrispondono alla realtà e in questo caso che cosa è stato fatto nella logica della legalità;

2) se invece le affermazioni fatte non hanno riscontro alcuno perché non è stata avvertita la necessità di informare gli studenti che hanno partecipato e la popolazione che ha letto i giornali.

F.to: Rigo - Donzel

Président - La parole au Président de la Région, Rollandin.

Rollandin (UV) - Merci, M. le Président. Je remercie les collègues qui ont posé ces questions, car je crois en effet c'est utile de donner quelques réponses face à ce qui s'est passé vis-à-vis des étudiants. Les affirmations rapportées par ces deux interpellations doivent être considérées dans leur contexte, il s'agit de déclarations de grand impact destinées à sensibiliser les jeunes valdôtains sur un sujet sans doute difficile qui peut leur paraître éloigné et dont ils ont certainement plus de difficultés à comprendre les retombées sur la vie quotidienne que leur camarades des régions du sud. La question de la criminalité organisée et de son infiltration dans le tissu économique fait l'objet d'une attention constante des autorités compétentes, ainsi que de la Région dans le cadre du Comité chargé de l'ordre et de la sécurité publique. Cette attention porte notamment sur les aspects mis en évidence par le dernier rapport de la Commission parlementaire d'enquête sur le phénomène de la criminalité organisée de type mafieux ou similaire et qui concerne les liens entre finance légale et finance criminelle. En effet, il ressort dudit rapport que les organisations mafieuses constituent aujourd'hui des systèmes qui sont en mesure de tirer profit des opportunités offertes par la globalisation via la gestion d'importants flux d'argent et le contrôle d'entiers secteurs du tissu productif. Le recyclage des capitaux d'origine illicite est le pivot essentiel de ce système, car il constitue le point de raccordement entre criminalité et tissu économique et légal, le moment où l'économie criminelle fait émersion. Le recyclage et l'utilisation des ressources financières illicites représentent autant de maillons stratégiques de la chaîne criminelle et permettent de consolider la croissance économique du crime organisé. En effet il ne suffit pas à ce dernier d'accumuler des ressources, qu'il lui fait aussi procéder au blanchiment de l'argent avant d'effectuer des choix de consommation ou d'investissement. Dans notre région les secteurs productifs les plus à risque de ce point de vue sont ceux qui ressortent du rapport 2007 de la Commission parlementaire d'enquête, à savoir le tourisme, le bâtiment et, pour ce qui est du recyclage d'argent, le Casino de la Vallée d'Aoste. A cet égard on ne peut que réaffirmer que les Autorités compétentes, la Magistrature et les Forces de l'ordre veillent avec la plus grande attention au contrôle et à la répression de ces phénomènes, des contrôles et des enquêtes précises et approfondies sont effectuées en liaison avec les structures de lutte contre la mafia œuvrant à l'échelon national et international. Il ressort de toutes les enquêtes effectuées à ce sujet, depuis la première au moitié des années '90, qu'aucune manifestation tangible de l'activité d'organisation criminelle de type mafieux n'a été constatée en Vallée d'Aoste, même si quelques personnes en rapport avec des associations mafieuses, du fait des complicités ou bien des liens de parenté ou de proximité, sont présentes dans notre région. Par ailleurs aucun véritable groupement de type mafieux se livrant aux activités criminelles typiques de ces organisations telles que la contrebande de tabac, le trafic de stupéfiants, le racket des opérateurs économiques ou l'exploitation de la prostitution n'a été découvert. De même, sur la base des éléments disponibles, les autorités n'ont détecté aucune manifestation importante de l'activité de certaines associations criminelles composées des ressortissants des Pays n'appartenant pas à l'UE, qui sont actifs dans d'autres zones d'Italie et connues par la brutalité et la cruauté de leurs méthodes. Enfin, pour ce qui est de la question ponctuelle quant à l'éventuelle confiscation des biens situés en Vallée d'Aoste et appartenant à des membres de la mafia ou d'autres organisations criminelles, selon les données officielles mises à jour au 30 juin 2008 par l'Agence des biens domaniaux, aucune entreprise, ni bien immeuble n'a été confisqué sur le territoire de notre Région.

Je crois d'avoir répondu pour ce qui est des questions importantes, pour ce qui est du fait qu'on n'a pas donné aux étudiants une contre réponse, pour le faire il fallait être sur place et la donner tout de suite, autrement il faudrait à nouveau faire une rencontre et, si on le juge utile, on pourrait le faire en donnant des informations telles que celles que je viens de donner de manière synthétique. Il serait possible et, on pourrait organiser avec les écoles, avec les proviseurs un débat sur les mêmes questions en donnant les résultats à ce jour des rapports officiels et qui nous portent à dire ce que je viens de signifier en répondant aux questions. Pour l'instant nous n'avons pas d'autres nouvelles et j'estime important, si par hasard devrait y être quelque chose, de faire rapport pas seulement aux collègues qui ont soumis la question, mais à la Commission ou bien au Conseil directement.

Président - La parole au Conseiller Bertin.

Bertin (VdAV-R) - Prendiamo atto delle dichiarazioni del Presidente della Regione. Riteniamo questo fenomeno preoccupante, è un fenomeno che va seguito con estrema attenzione in tutti i suoi aspetti. La nostra Regione si presta particolarmente ad investimenti di questa natura proprio perché situata a migliaia di chilometri di distanza dal territorio tradizionalmente legato a tale particolare fenomeno criminale. Un'economia turistica ancora in espansione in Valle, l'edilizia che altrove è in declino qui rappresenta ancora una parte significativa dell'economia valdostana. Questi sono settori tradizionali, abituali che vengono utilizzati dalle organizzazioni mafiose per riciclare e investire i benefici delle proprie attività illegali, non a caso il solo Comune sciolto per infiltrazione mafiosa nel nord Italia è Bardonecchia, una cittadina turistica in forte espansione edilizia; insomma l'attenzione deve essere sempre mantenuta ai massimi livelli. Se consideriamo poi, come diceva il Presidente, la presenza del casinò che inevitabilmente esercita una certa attrazione per i capitali di dubbia provenienza, l'attenzione deve essere mantenuta altissima. Basta ricordare, in merito, l'inchiesta della direzione investigativa antimafia nel 2006, che rilevava un'ampia e consolidata attività di riciclaggio di denaro sporco collegata agli ambienti della mafia siciliana. Esiste poi anche una presenza diretta sul territorio di esponenti della 'ndrangheta calabrese, la Commissione antimafia aveva identificato in qualche modo la presenza di diverse cosche e, come diceva anche il collega Caveri qualche tempo fa, almeno due esponenti in Valle sono direttamente legate alla 'ndrangheta calabrese. A questo proposito vi sono poi state in passato diverse inchieste su attività legate direttamente o indirettamente alla 'ndrangheta in Valle d'Aosta, fra queste una anche piuttosto inquietante riguardante il voto di scambio che vedeva tra i principali protagonisti ... anche un presunto affiliato alla 'ndrangheta di origine calabrese, ma residente a Saint-Vincent. Senza dimenticare gli episodi delle faide sanguinose che all'inizio degli anni '90 ad Issogne e Pont-Saint-Martin videro l'assassinio di due presunti mafiosi dalla 'ndrangheta. Insomma è un fenomeno inquietante che non va in nessun modo sottovalutato, ne va dell'avvenire della nostra Regione; fra l'altro, ultimamente si è anche costituita un'associazione in Valle per sensibilizzare a queste problematiche, speriamo che possa servire a qualcosa.

Président - La parole au Conseiller Rigo.

Rigo (PD) - Grazie, Presidente. Prendo atto delle risposte date dal Presidente della Regione. Concordo con alcune delle considerazioni fatte a proposito di un'organizzazione che ormai è ramificata e che diciamo che è parte dell'apparato economico e finanziario dello Stato o, meglio, degli Stati di questa nostra Europa, anzi di questo mondo. Quando ho letto i giornali, sono stato turbato non solo per le dichiarazioni fatte dal giornalista dell'ANSA (dichiarazioni che sono state più volte riprese in questi giorni), ma per il silenzio successivo a cui si è richiamato anche il Presidente e sono stato confortato nel mio sconcerto dal fatto che persone semplici (dal panettiere, dal macellaio, alcuni clienti) avevano manifestato la loro incredibilità. Incredulità non sul fatto che ormai la mafia fa parte di questo mondo globalizzato, ma incredulità nel fatto che nessuno si sia preso l'onere di precisare, di almeno dire che seguiamo con attenzione tale fenomeno. Questo è stato il motivo che ci ha spinti a presentare tale interrogazione, che anche lo stesso Presidente forse ha ritenuto utile per chiarire alcuni toni che sono apparsi sui giornali. È evidente che non si poteva dare la risposta immediata agli studenti, non c'era nessuno, come non dovevano essere presenti i membri del Governo o di altre organizzazioni, ma credo che una risposta poteva essere data attraverso i comunicati stampa, un'intervista, una precisazione del Presidente della Regione anche nelle sue qualità di Prefetto. Credo che si debba continuare con l'attenzione continua degli apparati preposti alla vigilanza. Ritengo anche che occorra convincere e convincerci tutti che la mafia non è intoccabile.