Oggetto del Consiglio n. 287 del 8 novembre 1967 - Resoconto
OGGETTO N. 287/67 - Esame e discussione del progetto di bilancio di previsione della Regione Autonoma della Valle d'Aosta per l'anno finanziario 1968.
Assessorato alle Finanze - Sezione prima...(legge) categoria prima... (legge)... Categoria II (pagina 37).
Andrione (U.V.) - Moi je voulais remarquer que, quand la Commission pour le personnel avait commencé son travail, les traitements pour le personnel ne dépassaient pas un milliard de lires et que, une des grosses questions qu'on avait soulevées, avait été de savoir combien la nouvelle plante du personnel, la nouvelle stabilisation aurait pu couter. Et on nous avait assuré que cela n'aurait pas représenté une dépense nouvelle da pas plus de 200 millions de lires par an. Monsieur Dujany je crois s'en souvient assez bien, parce que nous avons passé quelques heures à discuter de ceci. Or, de la relation et même de ce budget, il appert qu'on arrive presque à deux milliards de lires, un milliard 900 millions, c'est-à-dire que l'on a redoublé, pratiquement les frais pour le personnel régional. À part les embauchages faits de la façon dont nous avons dit avant, et on ne veut pas répéter, moi je me demande et je vous demande, si tout cet argent qui est quand mémé quelque chose d'énorme parce que, si l'on prend comme référence ce qu'on dépense pour l'école, on verra que les traitements régionaux sont plus hauts. Eh bien, je me demande si tout cet argent que vous trouverez à la relation annexe aux objets n. 8 à page 13, donnée comme 1.921.000.000 si tout cet argent est dépensé pour une vraie nécessité régionale, c'est-à-dire pour des services qui rendent quelque chose, ou si au contraire la question du personnel s'est traduite en réalité en une immense affaire assez bien conduite, mais une affaire qui se passe malheureusement aux frais de la Région, pour des résultats qui ne sont certainement pas, et je parle à titre personnel, mais qui ne sont certainement pas satisfaisants.
Si la Junte à ce propos a quelques idées ou si au contraire on veut continuer dans cette route, et peut-être y ajouter le nom de planification pour justifier des frais qui sont, pour un bon 40% parfaitement inutiles.
Dujany (D.C.) - Puisque le Président de la Commission n'est pas présent, je me permets de dire deux mots sur cela. Je crois que de la relation présentée au budget on peut se rendre compte, à la page 13, on peut se rendre compte que la dépense en plus pour le personnel régional est de 147 millions.
Andrione (U.V.) - Mais aussi en relation au fait que la nouvelle plante est entrée en vigueur au mois d'août et on a payé déjà la dépense en plus de 147 millions ne concerne que les sept premiers mois du 1967 parce que la plante est entrée en vigueur le 8 du mois d'août, si je ne me trompe pas comme date, c'est le huit du mois d'août.
Dujany (D.C.) - Alors évidemment on devrait déduire que l'augmentation du personnel, puisque la nouvelle plante a eu le débat depuis le mois d'août 1966.
Andrione (U.V.) - D'environ 300 millions de lires.
Dujany (D.C.) - Non, c'est moins, c'est moins...
Andrione (U.V.) - Hélas...
Dujany (D.C.) - On n'a pas encore les compte-rendus du 1966, cela doit être à peu près sur les 300 millions l'augmentation.
Andrione (U.V.) - En tout cas, mettons que ce soit 300 millions. Moi je tiens à le dire, mon discours est le même, cela ne change pas la substance de ce que j'ai dit.
Dujany (D.C.) - Je ne voudrais pas polémiser mais une des questions que moi j'avais posée, lorsqu'on discutait le règlement du personnel, d'avoir un chiffre exact du montant de la dépense en rapport au nouveau règlement du personnel. Malheureusement, je n'ai jamais eu en Commission des données précises sur le montant de cette dépense en rapport à la nouvelle plante. Alors je crois que c'est un reproche, si nous devons nous faire un reproche, c'est un reproche réciproque.
Andrione (D.C.) - Je m'excuse, je demande la parole pour répondre à ceci. Je vous dirai que, à ce moment-là, je me suis intéressé plusieurs fois, et je m'appelle au témoignage de Monsieur Brero, et je suis descendu plusieurs fois chez lui pour savoir exactement combien on dépensait et combien on prévoyait qu'on aurait dépensé davantage. J'en ai parlé avec Monsieur Colombo qui alors présidait cette commission et tout le reste.
Ce qui me préoccupe et je le dis très sincèrement, ce qui me préoccupe c'est qu'avec ces luttes politiques qui concernent des gens qui vont et qui viennent, parce que ces bancs changent assez souvent de titularité, il y a quand même une classe, comme on dit au point de vue marxiste, une classe qui, ne changeant jamais de titularité, se trouve énormément avantagée et, chose étrange, finit par englober le plus clair des ressources régionales. Parce que, quand, même, rendons-nous compte que en 1948 le Président de la Junte je crois gagnait 120.000 lires par mois et les assesseurs 70.000. On a changé quelque chose en Vallée d'Aoste et qu'en continuant de cette façon, nous finirons pour être un très grand Institut de bienfaisance, peut-être bienfaisance un peu sectaire, mais toujours bienfaisance, et les résultats? Voilà.
Maquignaz (D.C.) - Io penso che, riguardo a questo aumento per il personale, si deve tenere conto anche dei regolamenti speciali che sono adesso in corso, quello del personale forestale, quello della maternità e del laboratorio di igiene e profilassi, quindi si sono già previsti anche questi aumenti che senz'altro nel 1968 avranno corso.
Cifra precisa non gliela posso dire perché questi sono gli Uffici del personale.
Andrione (U.V.) - Cela est écrit à page 12 plus ou moins à la sixième ligne "services forestiers", cela augmente de 40 millions de lires. C'est écrit là 162, 202.
Ce qui fait cette différence c'est, d'un côté, le nombre des employés régionaux, ici et à l'extérieur, et, je le répète encore une fois, je ne crois pas que ce nombre est toujours utile. De l'autre côté, c'est dû au fait que, et là, je me répète, et je répète ce que je disais autrefois en Commission, nous avons une armée de généraux et nous manquons tragiquement de troupe et les B1, comme cela, courent les rues. Et puis quand, quand même, il faut faire du travail, on s'aperçoit que ce n'est pas toujours les B1 ou les A4 qui le font.
Evidemment il n'y a que, je me donne tout seul la réponse que cette Junte très aimable, et puis nous sommes dans l'après-midi, peut-être ce n'est pas le cas de faire de polémiques mais il est évident que la lutte politique, notre lutte politique, du moins, n'a pas été faite pour transformer l'autonomie en quelque chose qui n'a rien à que voir avec les populations et qui devient un immense appareil burocratique où toutes les énergies se dépensent à l'intérieur de ce Palais et rien ne ressert au dehors, n'arrive pas à toucher cette réalité de la vie culturelle, économique et sociale de la Vallée d'Aoste, ce qui serait le principe même de notre autonomie. Et là il y a une des grosses pierres d'achoppement du programme, que du moins, sur le papier, nous avons en commun, même si par les moyens nous différons et d'une façon très nette.
Mappelli (D.C.) - Moi je voulais simplement dire à Monsieur Andrione que je crois que tout le monde soit d'accord lorsqu'il dit que la Région ne doit pas être un Institut de bienfaisance, c'est exact?
Andrione (U.V.) - Je croyais que vous vouliez dire que je suis un merle.
Mappelli (D.C.) - Non, alors je voulais dire cela: vis-à-vis de ce problème que j'avais, que je me permettais de souligner ce matin, si tout le monde est d'accord de suivre que ce sont déjà les lignes, moi je l'appelle "mansionario", comunque l'organico qu'on a fait sur la Région, vis-à-vis des places disponibles, eh bien moi je crois qu'on n'a plus grand-chose à dire dans ce domaine. C'est vrai aussi une autre chose, Monsieur Andrione, c'est vrai qu'il y avait longtemps que le personnel de la Région n'était pas en place. Maintenant nous sommes arrivés à une étape, il faut voir tous ensemble, de marcher dans ce sens, c'est-à-cela, le discours des chiffres, le discours des places, tous ces discours moi je crois qu'ils viennent automatiquement réglés avec ce comportement.
Bordon (D.C.) - L'ami Conseiller Andrione à un certain moment il a compris que probablement je disais quelque chose que je ne pouvais pas dire fort. Ce n'est pas tout exact; je pense que à tous nous, il arrive quelque fois de pouvoir rien que dire à moitié ce qu'on pense, pour des nécessités qui se vérifient pour tous.
Je voudrais dire deux ou trois choses. Naturellement, quand on a la tache en Junte d'examiner le budget, à un certain moment se sont les augmentations surtout qui préoccupent parce que les dépenses de l'année précédente on les connait, on les a déjà prévues et alors on s'arrête particulièrement sur ce que de nouveau vient dehors. Naturellement tu as bien fait de faire noter, parce que à un certain moment nous avons des augmentations de 300, 400 millions pour le personnel. D'ailleurs même si personnellement je ne condivisais pas certaines questions, je suis content que ces questions soient arrivées à bout parce que c'était nécessaire qu'ils arrivent à buona fine. Mais, par exemple, parmi les augmentations, regardez qu'ici vous en trouverez encore l'année prochaine parce que vous le prévoyez déjà. D'ailleurs il ne faut oublier que nous avons le plan, l'organico, le plan du personnel de la maternité, nous avons le plan du personnel de la forestale, du Corps forestier, nous avons encore d'autres petits organici, le personnel de Saint-Vincent, qui, naturellement il attend, en ayant vu que le plan du personnel pour la Région est passé. Ils ont des justes aspirations pour voir aussi leur position qu'elle soit aussi réglementée.
Naturellement je voudrais faire noter une chose qui n'a pas beaucoup d'importance mais, si vous voyez, à tavola 7ter, in un allegato, à un certain moment il y a: "classificazione economica delle spese effettive in valori assoluti e in percentuali, in relazione alla ripartizione" et vous voyez pour le personnel "che grava sopra il bilancio della Regione in percentuale del 1.07". Mon ami et votre ami chef comptable, Peretto, qui lit les statistiques plus souvent que ce que nous faisons nous, il nous console, il nous conforte en nous disant que c'est "una percentuale che è ancora una delle più basse" et je suis content que ce soit comme cela. Naturellement, pour continuer, pour ne pas faire de la politique, moi je me suis permis un jour de faire "un auspicio" di augurare che, con il nuovo piano organico della Regione, che è stato fatto, io mi auguro, bene, sia questo nuovo organico la base sulla quale dobbiamo rimanere, che non ci siano più delle scappatoie per poter venir via da quel piano organico, perché con un piano organico che è nuovo, che è recente, dovrebbe essere, non dico perfetto, perché la perfezione non è di questo mondo, ma io mi auguro che, là dove noi abbiamo visto che ci sono 639 impiegati, mi sembra, mi sembra, a memoria, e abbiano a rimanere così per qualche anno perché, se fra quattro anni dovessimo vederne 800, 850, e allora veramente ci sarebbe da preoccuparsi perché non so che cosa accadrebbe del bilancio regionale.
Quindi, chiudo con quell'augurio.
Andrione (U.V.) - Deux très courtes remarques. Bordon m'excusera de lui dire qu'il est en contradiction. Malheureusement cela arrive, avec ce qu'a dit, il n'y a pas très longtemps sur la question du personnel, c'est-à-dire que, sur un petit papier qu'il a lu, on a remarqué que ce personnel continue d'augmenter et il augmente d'une façon que nous jugeons absolument incongrue, même après que le nouveau plan du personnel a été approuvé.
Mais, ceci, le nouveau plan du personnel a été approuvé, je crois, au mois d'août du 1966, donna que 'en 1967 on doive déjà augmenter de 40 unités. Ce qui préoccupe dans cette histoire c'est que pour des raisons qui sont très souvent démagogiques ce personnel est embauché et pour des raisons qui sont tout aussi démagogiques, même si la Junte devait changer, il est difficilement licencié. C'est-à-dire là se forme une incrustation de gens qui sont entrés dans l'administration régionale au début, ils ont pleuré pour entrer, après un mois, ils s'aperçoivent qu'ils ont des droits et autre chose de ce genre. Par conséquent il faut varier le plan du personnel, il faut découper le costume selon les nécessités des différentes personnes qui se trouvent hors de place ou plus ou moins exploitées d'une façon injuste, de façon que c'est comme une éponge qui s'imbibe toujours plus et, à un moment donné, cela devient une pieuvre qui absorbe l'administration régionale.
Cette dernière remarque, cette table 7 qui a été citée, en réalité, que se passe-t-il? Que, quand l'administration concède une fidéjussion de trois milliards de lires pour l'autoroute, le pourcentage du personnel diminue parce que le budget augmente et on arrive aux 24 milliards de lires et, par conséquent, ces 24 milliards de lires, la somme qu'on dépense pour le personnel, parait inférieure. Mais en réalité, si l'on prend l'argent, c'est-à-dire les sommes qui sont exactement versées, non pas les budgets qui sont faits de voix, comme les parties qui se compensent comme la fidéjussion et autre chose, qui sont faits de voix où il y a un mouvement de capitaux, mais il n'y a pas d'argent réel qui est créé par un travail ou par une rente, si on enlève tout cela, et on en reste exactement à ce qu'est un budget que tout le monde fait quand il s'agit de penser de l'argent, eh bien, à ce propos, là nos dépenses pour le personnel augmentent d'une façon qui est préoccupante parce que, dans ce même tableau 23, le personnel scolaire figurerait passé du 22% au 16%, alors que nous savons que, en réalité, et je le dis très, très rapidement, sans cette mauvaise impostation de l'article 12, en réalité l'histoire financière de la Vallée d'Aoste est de cette façon: 1956 une loi de répartition insuffisante, 1955, depuis cette date, une augmentation continuelle et surtout, pendant les années 1959/1963, une augmentation continuelle des revenues du Casino de Saint-Vincent qui ont sauvé l'administration régionale. Moi, je me souviens personnellement, que pendant plusieurs fois, au mois de novembre, nous sommes venus, en tant que Junte régionale, ici, variation en augmentation du budget régional. Cette augmentation a été faite par de l'argent, de l'argent qui venait de la maison de jeu. Maintenant que la maison de jeu plafonne et qu'il y a une augmentation qui n'est pas proportionnelle, mais il y a une augmentation de deux impôts, des impôts, qui est vastement compensée par la perte de valeur de la lire. Mais, à part cela, vraiment, je dis, les comptes que toute bonne peut faire en matière d'argent, le budget régional devient de plus en plus rigide et, contre cette rigidité, on pourrait diminuer les frais; au contraire. Les frais pour le personnel augmentent de plus en plus, autrement dit nous nous transformons, et je le regrette, je le répète, et c'est la dernière fois, nous le transformons en une institution bureaucratisée qui n'a plus d'essor, n'a plus de possibilité de transformer la réalité extérieure, de créer de nouvelles sources de richesse mais qui est simplement repliée sur son aile et qui transforme notre autonomie et notre idéal en quelque chose qui peut-être ne mérite pas certaines luttes et certains sacrifices.
Germano (P.C.I.) - Al capitolo 33 "Stipendi, retribuzione..." vediamo la cifra di 14 milioni con aumento di 6 rispetto allo scorso anno che aveva già avuto un aumento di 8 rispetto all'anno precedente.
Al 34 vi sono indennità, rimborso spese di trasferta..., 3 milioni. Al 59 abbiamo spese per cancelleria 8.000.000, nuova voce. Complessivamente sono 25 milioni, quelle che ho trovato io.
Volevo chiedere quanti e chi sono i dipendenti che sono staccati a Roma, quali stipendi percepiscono e quali risultati hanno dato, danno a giudizio della Giunta l'Ufficio di Roma.
Bordon (D.C.) - Vorrei soffermarmi un minuto ancora sul personale. Non mi ricordo in quale occasione e chi fu a parlare del personale che è stato assunto al Casinò di St. Vincent durante questo ultimo periodo. Se non sbaglio è Manganoni. Ad ogni modo non ha importanza chi può essere, volevo soltanto dare delle cifre, come avevo promesso stamane o ieri.
Il personale addetto alla Casa da Gioco di St. Vincent era al 15 giugno 1959, era in servizio, chi era in servizio erano i seguenti: Clos, Gastaldi, Vallet, Ducugnon, Retegno, Luboz, Rosset, Fosson, controllore di fine settimana, Vuillermoz, Bich e Pellissier.
Quindi erano 10. C'era in più Grogno, che poi qui non figura più, perché è andato in pensione.
Naturalmente, si diceva allora, siamo arrivati a 22 o 23, è esattissimo. Allora vediamo un po', ed è questo che io sostenevo, come sono stati e quando sono stati assunti questo personale.
Il Sig. Vevey Renato è stato assunto il 1.6.1962, Porliod Camillo il 1.5.1964, Ghiso Luigi il 1.5.1964, Girod Giuseppe, controllore fisso, sempre, il 1.5.1964, Lillaz Luciano, controllore fisso, il 4.4.1966, il Sig. Rodà Giuseppe e il Sig. Clos Luigi il 1.10.1966 quando c'eravamo ancora noi, il Sig. Blanc Leonardo, il 4.4.1966, il Sig. Real Piero, il 6.4.1960 e il Sig. Chenal Armando nel 1967.
Per cui, da 11 individui che avevamo in servizio, siamo passati veramente a 23 con le assunzioni che io vi ho citato, citandovi anche le date di assunzione. Non ho altro da aggiungere.
Per quanto riguarda la richiesta del Consigliere Germano, devo dire che la nota è questa, ad ogni modo... (voci).
Caveri (U.V.) - Une autre précision, Réal Pierre a été nommé il y a beaucoup de temps et pas dans les formes que vous dites, bien avant 1960.
Bordon (D.C.) - Les bureaux n'ont écrit ici: 1960, Parello, oui, je l'ai bien dit, non alors Parello, le 1er décembre 1966 quand nous étions nous, bon. Mais écoutez, la discussion est celle-ci, sur douze individus d'augmentation, nous en avons quatre après notre insediamento à la Junte, c'est-à-dire Parello, Rodà, Clos et Chenal. Quatre, dans un an, mais, si tu me permets Andrione, le premier mai du 1964.
(...voce...et Vuillermoz)
Bordon (D.C.) - Pardonnez-moi, mais Vuillermoz il était en service avant.
Caveri (U.V.) - No, no, vous l'avez pris vous Vuillermoz, d'ici 10 ans vous en aurez nommés cinquante.
Bordon (D.C.) - Ecoutez, c'est facile de le dire parce que, quand les noms sont ici, on ne peut pas le soutenir.
Monsieur Vuillermoz Faustino, personale addetto alla Casa da Gioco di St. Vincent, in servizio alla data del 15.6.1959, ed è qui, Vuillermoz Faustino.
Caveri (U.V.) - Vuillermoz vous l'avez repris vous.
Bordon (D.C.) - Pourquoi, vous l'avez licencié vous?
Caveri (U.V.) - Il n'existait plus.
Bordon (D.C.) - Bon, quelqu'un doit l'avoir licencié, s'il n'y était plus et ici on me le donne en 1959, alors cela suffit pour moi... (richiamo del Presidente) ...Per quello che ha detto Germano, per quanto riguarda l'Ufficio di Roma, il personale che abbiamo a Roma deve essere distinto in due categorie, un personale che riguarda l'Ufficio di Roma. In questo Ufficio di Roma noi abbiamo un bravissimo ragazzo, un funzionario, che ha come titolo di studio l'ultimo anno di ragioneria, che è veramente prezioso per noi, checché voi ne diciate, in quanto ha un'ottima introduzione presso i vari ministeri, è un ragazzo che ci fa tutti i servizi necessari per quell'ufficio della Valle e quindi, su questo... (risate) ...io fossi, tutti quelli di interesse della Regione... (richiamo del Presidente) ...Naturalmente non so a quali servizi alluda Manganoni perché non credo che voglia alludere a certi servizi, va bene tutti quelli d'interesse degli uffici della Regione, ho precisato questo.
Secondo punto pardon, in questo ufficio abbiamo due impiegate che non ci soddisfano molto, sempre, per gli uffici della Regione, questo soddisfare molto, perché sono a metà servizio, cioè una viene al mattino e l'altra viene al pomeriggio.
Cosa posso aggiungere per il resto? Per il resto, abbiamo un ufficio che è la rappresentanza dell'artigianato e dell'assessorato al turismo e su questo io non posso dire come funziona, che personale ci sia dentro, perché non sono a conoscenza del funzionamento del personale. Io posso rispondere per quello che è l'ufficio. Le somme che ha visto qui, naturalmente abbiamo un incaricato che è Ramera, che ha uno stipendio che vi verrà messo su un foglio, su un elenco, come da voi richiesto, appena possibile. Per il resto dell'ufficio, par artigianato e turismo non posso rispondere io.
Montesano (P.S.D.I.) - Manganoni, poi Balestri. Manganoni, vuole che sia data la risposta per quello che riguarda...?
Allora, ora, Balestri oppure Manganoni.
Balestri (P.C.I.) - Nell'ufficio di informazioni in Roma, ci sono due signorine, ultimamente, per coordinare il servizio o che, è stato dato un incarico al Sig., come si chiama? - Gagliardini, che è stato tanti anni in Valle e che quindi conosce molto bene l'ambiente della Valle, ma non c'è nessuna assunzione...è solo stato dato un incarico e noi lo paghiamo solo su presentazione di fattura peri servizi, massimo che noi corrispondiamo, massimo, sono 100.000 lire al mese.
(voce...) Una si chiama, una Ciocchetti Vilma e un'altra, Morinello Ida, mi sembra, sì, Ida.
(voce di Germano in lontananza...). Sono tutti qui, però sono divisi ora, come mansione laggiù, perché all'inizio facevano un po' l'uno e l'altro e poi si è visto che andavano divise ognuna per il proprio servizio. Vi posso dire solo che, a fine settembre, l'ufficio di Roma aveva procurato 22.000 giornate di presenza per gli alberghi della Valle d'Aosta. Questi sono i dati che io ho di settembre.
Manganoni (P.C.I.) - Io chiedo e prego di prenderne nota, di rispondermi senza le chiacchiere ma con delle cifre. Primo: controllori al Casinò di St. Vincent, anni 1959, quanti erano? Giugno, primo giugno 1966, quanti erano? Oggi, quanti sono? Prima domanda.
Secondo: Roma, noi a Roma avremmo due signorine, più un altro, più un altro, più Ramera, 7 dipendenti a Roma. Perché ne pigliamo due metà. Pigliamone una intera e chiuso, perché dobbiamo andare a frazioni? Se voi, anziché pigliare due metà, pigliate una intera, diventano sei, per oggi sono sette. Allora, anzitutto a me piacerebbe sapere perché ne pigliate due a mezza giornata e non ne pigliate una per una giornata intera. Io, forse, lo capisco, si tratta di favorirne due, ma noi dobbiamo guardare, non di favorire, ma, allora, perché ne avete due a meta? Ecco, me lo direte perché due metà.
(richiamo del Presidente) ...Poi cosa ci fanno sette dipendenti a Roma? Allora, se loro effettivamente svolgessero delle mansioni a favore dell'amministrazione regionale, i pellegrinaggi degli assessori a Roma dovrebbero diminuire, mentre invece aumento. Se noi vediamo il numero dei viaggi fatti da questa Giunta a Roma e il numero dei viaggi fatti dalla Giunta precedente, che non avevano un ambasciatore con 6 funzionari e funzionarie, mezze, intere, ecc.... non le avevamo noi allora a Roma, per nostra fortuna, perché era un risparmio per la Regione, invece adesso li avete. Quindi, io mi domanderei quali funzioni, ma quali lavori effettivi fanno perché, quando mi dicono, effettivamente rendono dei servizi alla Regione, ma quali, come, in che senso, dove? Citate dei dati, fate qualche cosa; uno.
In secondo luogo, quali sono i rapporti di impiego di questi cinque, più due metà, cioè, sono pagati, come? Come avventizi sono di ruolo, sono come, sono giornalieri? Questo che noi intendiamo sapere, cioè se sono accollati sul groppone di modo che quelli non li liquidiamo più e dobbiamo sorbirceli finché campano? Questo io chiederei.
Terzo, o quarto o quinto: tre milioni di trasferta, ma, tre milioni di trasferta, perché questi signori devono andare a spasso, dove? Pagherete mica la trasferta quando devono partire dal loro ufficio che è sito, in via non so come, per andare al Ministero. Io penso: è vero che l'anno scorso avete pagato i viaggi per visitare la Regione, con macchine della Valle a disposizione, albergo Europe pagato per quelle figliuole che venivano da Roma a girare la Valle, ma quelle, ha pagato la Regione, l'anno scorso; quindi non dovrebbero più essere sul bilancio del 1968. Ora tre milioni di trasferte, io mi chiedo: io chiedo dove devono andare in trasferta questi cinque e mezzo...
Montesano (P.S.D.I.) - Allora c'è ancora...
Bordon (D.C.) - Allora, penso di avere i dati sufficienti per accontentare nella sua prima richiesta il Consigliere Manganoni.
Personale addetto alla casa da gioco di Saint-Vincent, in servizio alla data del 15.6.1959: Gastaldi Francesco... numero totale? Prendi nota di quello che ti do coi dati che mi hanno pagato gli uffici: sono questi 11, perché fra poco mi dirai che ho detto 36, perché ti è comodo dirlo adesso, salvo addirittura che siano gli uffici che ci danno i dati falsi per farci una cortesia. Personale addetto alla Casa di Saint-Vincent, assunto dal 1959 a tutt'oggi, e qui mi spiace, ma leggo i nomi e leggo le date, perché così non facciamo confusione. Allora: Vevey Renato, 1° giugno 1962, Porliod Camillo 1.5.1964, Girod Giuseppe 1.5.1964, in un giorno se ne sono assunti cinque, per far rilevare quello che diceva Andrione, Lillaz Luciano 4.4.1966, Parello Federico, assunto da noi, uno, Rodà Giuseppe, assunto da noi il primo ottobre del 1966, Clos Luigi, assunto da noi nel 1966, Artaz Carlo Emiro, 4.4.1966, (voce di Manganoni...) allora, ci tengo a dirtelo, assunto da voi, tenevi a questa precisazione, perché il 4 aprile non sapevi più dove eri tu. Il Sig. Blanc Leonardo, assunto il 4.4.1966, non va bene neanche questo? Da voi, Real Piero, assunto da voi il 6.4.1960, se questo dato è giusto, ma per me è scritto così, qui, e non posso inventarmi altro, io non ho la memoria che ha Lei, avvocato Caveri.
Andrione (U.V.) - Il est passé de ceux qui faisaient le samedi et le dimanche à ceux qui faisaient toute la semaine.
Bordon (D.C.) - Et, pour finir, en 1967, il Sig.Chenal Armando. Di Vittone Ottavio, che era stato assunto il 15.4.1966, 1960? Da voi, da voi, perché al 15.4.1960 c'eravate voi, è sospeso dal servizio, ma perciò non ha importanza.
Quindi praticamente, come dice Fosson, praticamente, dal 1959 sono stati assunti da voi e quattro li abbiamo assunti noi ultimamente. Volete farmi una proporzione tra gli anni, fatela pure, ma naturalmente voi li avete aumentati perché questi, signori, io penso perché c'era necessità di servizio laggiù, come li abbiamo aumentati noi i nostri, non c'è? E con le presenze che ci sono adesso, che sono aumentate di molto, non c'è questo rapporto? Gliel'ho letto questa mattina il rapporto delle presenze. Naturalmente qui si possono fare tutte le discussioni che si vuole fare, noi non siamo qui per questo, è soltanto per dirvi che, se ci sono 22 o 23 controllori, e forse saranno troppi, non lo saranno, questo ne parliamo poi quando faremo l'organico, noi ne abbiamo assunti quattro e gli altri li avete assunti voi.
Non c'è la proporzione? Lo so che non c'è la proporzione, quando non quadra per Lei, la proporzione non c'è mai.
(voce di Caveri).
Caveri (U.V.) - ... sono toccati i cinque miliardi di gettito.
Bordon (D.C.) - Sissignore e questo non ho niente da dire.
Seconda fase: mi sembra che si ribadisce di nuovo sull'ufficio di Roma; perché ne prendiamo due e non una? Allora chiedevo al Presidente, perché è persino ridicolo entrare in questo particolare. Noi abbiamo a Roma un valdostano che, se non sbaglio si chiamava Cometto e che era il marito di un'altra valdostana si cui mi sfugge il nome, ma che tu forse sai ma non credo che abbia importanza.
Ultimamente, qualche mese or sono il Sig. Cometto, purtroppo, è venuto a mancare e ha lasciato questa vedova con due o tre bambini piccoli. Questa signora si è rivolta alla Presidenza della Giunta per cui, quando ad un certo momento l'unica impiegata che avevamo lasciato il servizio, ha inoltrato una domanda per essere assunta. Abbiamo creduto di fare cosa saggia e ne siamo convinti ancora oggi, oltre che ad un'opera buona, di averla assunta per quella mezza giornata che può venire in servizio perché voi sapete perfettamente che al pomeriggio non potrebbe farlo, avendo due o tre figli a casa. Ecco la mezza giornata da dove viene fuori. Naturalmente, facile fare dell'ironia, con gli harem... non vorrei aggiungere altro perché non ne vale, ne parla uno, parla l'altro, ma non ha importanza neanche in questo, non ci tocca, preferiamo ancora parlare di harem che non di eunuchi, questo valga per chi può servire!
Seconda impiegata, ho guardato da ben altra parte... (voce in lontananza) ...adesso non fatemi dire a chi pensavo perché non lo posso dire... (richiamo del Presidente) ...quindi, vedete che in fondo questo mezzo servizio l'abbiamo giustificato in questo modo e credo che abbiamo fatto molto bene perché anche se voi foste di parere contrario, insisteremmo ugualmente.
Invece, per quello che riguarda l'altro ufficio, io sull'altro ufficio, sono addolorato di non potervi spiegare tutto questo perché, mentre per l'ufficio della Regione, per quell'ufficio, diciamo amministrativo, insomma, desidero metterci il naso dentro, invece, per quello che è il servizio di industria, commercio, artigianato e turismo, io di più non posso dire quali sono i servizi, quali sono le esigenze, io su questo non posso intervenire.
Andrione (U.V.) - Je dois dire que je reconnais une grande vertu à Monsieur Bordon. Il aurait dû être un chroniqueur sportif parce que dans son exposé on pourrait dire Lion bat D.C. 9 à 4, ou quelque chose. Cependant ton exposé n'était pas complet parce que, comme d'habitude, malheureusement dans ces polémiques qui deviennent un peu trop après, il y a l'habitude d'oublier un peu trop de choses.
Nous avons, par exemple nous, embauché Monsieur Cavagnet, dans ton rapport ils n'étayent pas cités et vraiment les noms que tu as faits, moi je ne fais pas de polémique sur les noms parce que je n'aime pas, mais les noms que tu as faits démontrent, si cela était nécessaire, l'objectivité de notre Junte... (voix) ...Oui, je te permets, mais tu fais, tu connais aussi bien que moi Monsieur Renato Vevey, tu connais aussi bien que moi Monsieur Blanc Léonard, tu connais aussi bien que mon Monsieur Ghiso, oui, d'accord, mais moi j'ai fait trois noms de suite, parce que vous savez, si l'on veut de la polémique, on peut en trouver. Mais, vraiment ceci c'était entre parenthèse, parce que je n'aime pas. J'ai remarqué avec plaisir, Monsieur Bionaz me permet c'est vraiment comme cela, entre nous deux, mais c'est vraiment entra amis, à l'article 11, je vois "frais pour les élections du Conseil régional". Je me souviens que l'année dernière il y avait un vide et je m'étais plaint de ce vide, et Monsieur Bionaz m'avait répondu qu'il n'y avait pas de symptômes, qu'à son temps il n'y avait pas de symptômes pour qui y ait des élections. Alors je me réjouis en ce moment, parce que finalement, évidemment vous êtes bon médecin. On voit que comme disait Page, finalement, finalement, vous avez eu des symptômes favorables, oui, oui, et alors, ces symptômes étant bons, finalement ces 30 millions pour frais électoraux sont inscrites et je dirais que nous y préparons avec joie et que nous voudrions vous prier, comme cela dépend de vous, de l'accélérer vraiment au maximum... (Voix dans le lointain) ...Non, je dis seulement que notre désir est dans ce sens.
Manganoni (P.C.I.) - Dalle informazioni, cioè, dai dati citati, cosa risulta? Noi, al Casinò, come controllori, ne abbiamo assunti nove in sette anni, nove in sette anni. Voi ne avete assunti quattro in un anno e mezzo, percentuale: noi uno e un quarto all'anno, voi tre all'anno.
E da quando voi siete subentrati i gettiti, voi dovete accontentare la clientela elettoralistica, voi, questo è il vostro dinamismo, quindi, allacciandomi a quanto detto questa mattina, con parola di allarme di Andrione e giustificate, perché, se andiamo di questo passo, noi, fra un po' di tempo, gli introiti della Regione serviranno par pagare i dipendenti, se continuiamo di questo passo. Ecco una dimostrazione: tre e mezzo ogni anno voi, uno e un quarto all'anno noi. Queste sono cifre, non sono opinioni, Bordon, qui arrampicati sui vetri fin che vuoi, però le cifre sono quelle e tu non venire a raccontare. Dice, adesso è aumentata l'affluenza, dal 1959 al 1963, qui non c'è il Presidente Marcoz, che se la ricorda meglio, gli introiti del Casinò sono quasi, mi pare, raddoppiati, quindi era giustificato l'aumento del personale. Dal 1966 ad oggi, sono rimasti stabili, non hanno aumentato. Da quando voi siete subentrati ad oggi, dall'anno scorso ad oggi, sono rimasti quasi come prima e, neanche nel 1968, non si prevede un aumento perché sul bilancio voi lo prevedete come l'anno scorso. Quando Bordon viene a dire; "sono aumentate il numero delle presenze", i tavoli sono oggi quelli di allora, su cui si gioca e, anche allora, anni addietro, quelle poche volte che io ho avuto occasione di andare al Casinò, una volta sono andato sopra che giocavano e francamente, se non c'era Gastaldi che mi faceva strada, non si poteva entrare perché era tutto zeppo attorno a quei tavoli. Quindi, le punte di afflusso c'erano allora come adesso. Francamente, diciamo la verità, la clientela elettoralistica da accontare ed allora quattro in un anno, mettiamoli là dentro.
Roma: Presidente io mi rivolgo a Lei, Presidente del Consiglio, io avevo posto queste domande; quali sono i loro rapporti di impiego con la Regione? Qual è il loro stipendio? Cosa fanno questi sette signori? Cosa servono tre milioni di trasferte? A queste quattro domande non mi si è risposto. Io l'avverto Presidente, che, fin quando non mi si risponderà, io Le ripeterò, a costo di ripeterlo 100 volte. Lei però non accusi me se le discussioni vanno per le lunghe, perché io non ho fatto della polemica, ho posto delle domande, non mi si risponde. Ripropongo queste stesse domande e, se non mi si risponderà, le riproporrò chissà quante volte, fin quando mi si risponde.
Benzo (D.C.) - Volevo solo fare una precisazione, per quanto riguarda sia l'ufficio turistico che il negozio di Roma. L'Assessore Balestri vi ha già precisato esattamente, però un anno ci sono stati questi due addetti, diciamo, non si possono suddividere quale facesse la parte dell'ufficio turistico e quale facesse la parte di vendita, cioè, cosa fanno, quando passano i clienti, come in tutti i negozi, vendono questi oggetti. La licenza è dell'artigianato, noi siamo i controllori dell'ente. Per quanto riguarda quindi il negozio e la vendita di oggetti dell'artigianato, devo dire anche che ha dato dei buoni risultati l'ufficio di Roma per la parte turistica. Avete già sentito dall'Assessore Balestri quello che vi ha detto. In più c'è stata questa, questo incarico per il coordinamento, se ho ben capito, di quello che riguarda la parte turistica per riversare sulla Regione questo flusso turistico di clientela che l'Ufficio stesso, attirato, e bisogna dire la verità che, per quanto riguarda il negozio dell'artigianato, perché è dell'artigianato, è dell'ente la licenza, ha dato dei buoni risultati, c'è un forte afflusso, questo permette di fare conoscere indubbiamente la nostra Regione e di prendere dei contatti. Per l'ufficio romano, anche se poi risponderanno meglio il Presidente e gli altri, ma mi permetto di dire che per tutte le altre, le volte che ho dovuto andare a Roma, mi pare che sia una domanda che ha fatto il Consigliere Manganoni, si possa rispondere anche noi. Lui forse non c'è stato, il Consigliere Germano so che è stato a Roma e l'Ufficio romano è configurato come Ufficio distaccato della Regione, ha questo funzionario e queste due, alternativamente, diciamo, dattilografe, più il direttore, beninteso dell'ufficio che svolge quei compiti che gli uffici distaccati, che io conosco, della Venezia Giulia, del Trentino e della Sicilia svolgono a Roma. Tutte quelle pratiche che necessitano, sia per la Giunta regionale stessa, sia per i contatti che si devono avere, sia per quello che riguarda i Sindaci dei comuni, anche per gli stessi cittadini valdostani, vengono sviluppate dall'Ufficio, in quanto sarebbe inutile che si continuasse veramente a correre personalmente o a fare correre dei nostri funzionari, quando magari con questi addetti all'Ufficio si possono ottenere determinate risoluzioni di pratiche direttamente in loco. Ecco, questo per quanto mi consta in questo lavoro. Per quanto consta specialmente tutte le partite che riguardavano, per esempio, il mio assessorato, effettivamente sono state svolte bene e bisogna dare atto, tempestivamente, anche specialmente da quel funzionario, cosiddetto tuttofare che ha veramente una facilità e una sua signorilità nel tratto e una buona conoscenza dei vari ambienti ministeriali per cui gli è molto facile penetrare e portarci certe piccole situazioni a risoluzione.
Bordon (D.C.) - Signor Presidente del Consiglio, mi rivolgo anch'io a Lei. Pregavo, stavo pregando il Presidente della Giunta, uomo di legge abituato a cercare gli articoli, di voler vedere perché, se non sbaglio, c'è un articolo del regolamento, che Lei certamente conosce meglio di me, che dice che, quando un Consigliere regionale chiede qualche cosa durante una seduta ad un Assessore, l'Assessore si può anche riservare, non avendo naturalmente tutto il materiale sottomano, di rispondere alla seduta susseguente.
Se quanto io ho detto è esatto, io prego quindi e questo l'ho già fatto altre volte in precedenza, prego il Consigliere Manganoni di voler mettere per iscritto queste domande perché è già accaduto di dover preoccuparsi, come era giusto che da parte nostra ci preoccupasse di fornire le richieste, informazioni e sentirsi dire che avevamo risposto in un modo diverso dalla domanda fatta.
Quindi, allora, prima domanda, per cortesia, pormele per iscritto, che così io risponderò per quelle che è possibile, subito, e per quelle che non sono possibili, avvalendomi del regolamento, al prossimo Consiglio regionale.
Per quelle che è possibile, nelle domande che mi ha chiesto Manganoni, se non sbaglio, parla di ruolo, ecc.... No, sono tutti giornalieri, quindi non hanno nessun vincolo con la Regione. Per le altre domande, mi riservo di vedere, se sarò in grado di rispondere subito, bene, se no, in base al regolamento, risponderò. Non si può prevedere tutte le richieste che vengono fuori. Lei sì, perché è preparatissimo, noi un po' meno. Lei ha una vecchia esperienza.
Montesano (P.S.D.I.) - Ora, permette Manganoni, che io dica un punto, dica una parola su questo argomento.
Ora, i consiglieri di opposizione hanno tutti il diritto di chiedere delle notizie ai componenti della Giunta e ai componenti della Presidenza del Consiglio. Però questo non ha implicitamente, comprende il fatto che le risposte possono essere date immediatamente, anche per difficoltà che nella domanda ci possono essere, oppure per riferimento di dati. Effettivamente il regolamento comporta la facoltà all'Assessore di rispondere nella seduta seguente ma quando, quando effettivamente la risposta non può essere data sul momento perché hanno i dati a sufficienza, oppure non si hanno i dati precisi. Quindi, perciò, io aderisco a questo concetto esposto dall'Assessore Bordon e prego il Consigliere Manganoni di formulare queste richieste, queste domande alle quali naturalmente l'Assessore Bordon dovrà dare risposta, o adesso, oppure nella seduta seguente.
Consigliere Manganoni, Lei si rivolge a me sempre per dire: guardi, se mi rispondono... Io non sono responsabile delle risposte che ci danno o meno, che si danno in un modo o nell'altro, Lei, ad un certo momento, può dire: non mi ha risposto, sono insoddisfatto, può protestare, ma più di questo non può andare, non è che può riproporre una domanda fino a quando l'altro non sia costretto a dare la risposta. Non so se esprimo il mio concetto. Quindi perciò, Lei aderisca alla richiesta di Bordon di formulare queste richieste e poi si vedrà lo sviluppo.
Manganoni (P.C.I.) - Ha detto Benzo: svolgono tutte le pratiche dell'Assessorato quei signori di Roma, allora cosa ci vanno a fare gli assessori a Roma? Io ho l'impressione che, se dovessimo guardare un po' le trasferte, i pellegrinaggi degli Assessori a Roma, non so, da quando c'è la Regione Autonoma, nessun Assessore, nessuna Giunta ha peregrinato a Roma tanto come l'attuale. Prima non c'era questa ambasciata valdostana a Roma, oggi che c'è questa ambasciata che svolge tutte le pratiche e voi cosa ci andate a fare, allora? Prima cosa.
Questo per Benzo.
Per Bordon, gli do atto che questa volta ha risposto alle domande, a modo suo, come al solito, però ha detto: il Consigliere Manganoni ha fatto queste domande, prima invece le ha ignorate. Però, sempre al Presidente del Consiglio, voglio porre un quesito; io il regolamento non lo so a memoria, no? Chiedo scusa di non averlo studiato a memoria. Il regolamento dice che io le domande devo porle per iscritto?
Montesano (P.S.D.I.) - No.
Manganoni (P.C.I.) - Ecco, ecco, benissimo, perché in fatto di domande scritte.
Montesano (P.S.D.I.) - Io ho detto formulare, non ho detto scrivere.
Manganoni (P.C.I.) - Ecco, io le ho formulate verbalmente. Voglio solo fare presente una cosa: che io di domande scritte ne ho già fatte per, dopo quattro mesi, io non ho ricevuto risposta. E devo dare atto di una cosa e mi dispiace, e prego Maquignaz di scusarmi di questo, perché lo prenderanno di punta. L'unico assessore che in otto giorni mi ha risposto per iscritto, a domande fatte per iscritto, è Maquignaz, e non erano domande semplici, perché bisognava andare a sfogliare tutto il consorzio, tutte le pratiche del 50, 52, 54. Gli ho fatto una domanda scritta, entro otto giorni, ho ricevuta la risposta completa di tutti i dati chiestigli.
Da parte degli altri Assessori, del Presidente della Giunta, domande inoltrate dopo mesi e mesi, e sollecitate, non hanno avuto risposta. Questo...
Allora, vediamo queste domande.
Primo: sui loro rapporti di impiego, mi è stato risposto, giornalieri, quindi nessun impegno, da un momento all'altro possono essere sostituiti o....bon...
Secondo: stipendio. Pregherei però di aggiungere, oltre allo stipendio netto che prendono, stipendio netto e tutto il resto, quanto costano alla Regione al mese. Stipendio netto, lire x, più tutto quanto grava sulla Regione, assicurazioni, pensioni, tutto quello che è, al mese, costo alla Regione.
Poi l'attività svolta da questi sette dipendenti, sette, cioè cinque più due mezzi, attività svolta.
Poi, cosa fanno, sette dipendenti, tutto il giorno a Roma?
Cosa fanno? Io mi domando? (si sente la voce in lontananza di Bordon ma non si capisce) Grazie Bordon, se sarai così preciso, ti dirò bravo.
Come si fanno a spendere tre milioni di trasferte, cioè, e questo non metterlo come domanda, ma se, per caso, quando vanno a fare una passeggiata al parco, come si chiamava, Villa Borghese, se per caso si mette quello sulla trasferta.
Bordon (D.C.) - Dice Bionaz al Consigliere Caveri: "come conosce bene Villa Borghese", per forza, è stato deputato a Roma, e ti garantisco che gli unici posti che visitava, erano i vecchi monumenti, e Villa Borghese, tutto ciò che poteva entrare in architettura. Quindi non mi stupisce che tu conosca così bene Villa Borghese. Rispondo a Manganoni... (voce di Manganoni) ...Vieni con noi, ti facciamo vedere dove andiamo, partiamo al mattino, rientriamo alla sera. Ma quando voi andavate a Roma, dove andavate voi. Non ci andavate perché laggiù era inutile che ci andaste perché abbiamo visto i risultati che avete sempre portato.
Bionaz (D.C.) - Bordon, stavamo 39 giorni senza essere ricevuti da un Ministro, 39 giorni.
Manganoni (P.C.I.) - La nostra attività la svolgevamo qui in loco, non andando a spasso a Roma, nel Canada o alle cascate del Niagara...
Bordon (D.C.) - Se non quelle del Niagara, andavate a vedere quelle del Caucaso, ti porteremo l'elenco dei viaggi, ma non ha importanza. Questo è solo per movimentare un po' la seduta e chi è andato per le cascate del Niagara ti risponderà quando è andato e perché è andato, io non ci sono andato.
Allora, cosa fanno? Chiedeva come terza cosa, che cosa? (voce di Manganoni: ...tre milioni all'anno di trasferte...) ...Guardava il ragioniere Peretto, adesso dice che effettivamente, grazie a Dio, aggiungo io.
Manganoni (P.C.I.) - Guarda che, se Dio ti sente, ti manda all'inferno.
Bordon (D.C.) - No, lasciatelo dire, ci vuole un po' di movimento, queste sedute diventano monotone. Io ti ho già detto che Dio mi ascolta, perché io ho pochi peccati, sono piccoli i miei, ma se fossero tuoi, caro mio, ti garantisco che tu non dormi più la notte, questo altro argomento.
E allora dicevamo, il ragioniere Peretto ha detto che effettivamente è uno stanziamento sballato questo, cioè abbiamo messo di più di quando si doveva mettere, perché? Perché forse si prevedeva una cosa che invece non è accaduta. Ma a tutt'oggi, fino a metà novembre circa, metà novembre, abbiamo speso, dice, 250.000 lire, quindi è uno stanziamento che non...
Montesano (P.S.D.I.) - Allora, sono iscritti... Io voglio soltanto elencare se mi sono dimenticato di qualcuno, allora mi viene richiesto. Manganoni ha parlato: Balestri, Germano, Dujany, Benzo.
C'è qualcun altro?
Balestri (P.S.I.) - Per quanto riguarda il Niagara, non ci sono stato al Niagara io, a New York, sì, ho combinato qualche cosa di buono, quello che voi non avevate mai combinato, e ne vedremo i risultati. In ogni modo, ricordati che ho fatto più ore di volo di quello che ci sono stato. Quindi, siccome voi avete paura a volare, voi non avete mai fatto niente, proprio per quello...
(Montesano richiama Manganoni che si sente in lontananza)
...Vedremo i frutti poi, vedremo i frutti, il tempo sarà galantuomo.
Ad un certo momento, sai... In ogni modo, quelle due signorine, che sono assunte a Roma, fanno l'orario completo, hanno lo stipendio delle interpreti, perché tutte sono, una sa quattro lingue: italiano, francese, inglese e spagnolo; un'altra sa due lingue; italiano e francese, con tanto di certificati ecc... e quindi hanno lo stipendio delle interpreti. L'altro signore, assunto da pochi mesi, è il Signor Gagliardini, che è stato quindici anni all'Ambrosetti, cinque anni è stato ad Aosta, a Saint-Vincent, ad Aosta, per quella società turistica... Poi, per condizioni di salute, si è ritirato. Siccome ora sta bene, ci ha offerto la sua opera e ha una grande conoscenza del mestiere e noi speriamo, attraverso questo, di poter organizzare delle cose perché veramente è molto introdotto, sia nelle aziende turistiche, sia nei Ministeri o che, e il suo lavoro lo fa da 20 anni. Quindi è stato assunto di sei mesi in sei mesi e paghiamo, come massimo, 100.000 lire su presentazione di fattura, nella forma come sono state assunte tante altre persone presso tanti altri uffici. Questi sono...
Germano (P.C.I.) - Io volevo vedere l'aspetto del regolamento a cui si è riferito Bordon. L'aspetto del regolamento a cui si è riferito Bordon riguarda le interrogazioni e le interpellanze, non riguarda la discussione del bilancio. Per le interrogazioni e le interpellanze l'Assessore può riferire alla seduta successiva, alla fine dell'adunanza, o alla seduta successiva.
Ma quando discutiamo del bilancio...
Montesano (P.S.D.I.) - Permette Germano, permette che faccia anch'io una precisazione su questo? Lo spirito di questa facoltà o necessità da parte dell'Assessore qual è? È quello che non può, può anche non avere i dati di cui dare risposta. Quindi, perciò, io intendo che, anche in sede di interrogazioni fatte in occasione del bilancio, si possa avere questa possibilità. Mica detto che l'Assessore debba avere i dati immediatamente, se vi può dare risposta immediatamente, sì, ma se non ha i dati, come ha fatto anche Lei avvocato Caveri, dice, me li porti domani e naturalmente ve li porterà o questa sera o domani.
Germano (P.C.I.) - Guardi, siamo noi stessi quando comprendiamo che, ad una determinata questione, non si può rispondere subito, diciamo, può anche rispondere successivamente.
Montesano (P.S.D.I.) - Ma è quello che volevo dire io.
Germano (P.C.I.) - Ma le questioni che noi poniamo continuamente alla Giunta, qui non si risponde, non sono questa, è che la Giunta non vuole rispondere, questo è il problema. Com'è la Giunta? È la Giunta che, quando non può farne a meno, nomina le Commissioni ma poi non le riunisce.
E le cose continuano ad andare avanti come la Giunta vuole, questa è la situazione. È questo il rimprovero che noi facciamo perché così stanno le cose.
Poi io volevo chiedere al Presidente, se discutiamo per categoria, la discussione che stiamo facendo arriva fino al punto 34, o andiamo più avanti?
Montesano (P.S.D.I.) - 34.
Benzo (D.C.) - Consigliere Manganoni, siccome non permetto che le mie parole siano, non dico travisate, ma che Lei mi faccia dire quello che non ho detto, io ho voluto, per chiarezza, perché rispondo sempre, dirle, per quanto mi consta personalmente come Assessore, perché siamo membri della Giunta, siamo membri dell'Amministrazione regionale e andando a Roma, come ho detto prima, c'è stato anche Germano, mi pare che ci siano anche altri, hanno visto, indubbiamente passando negli uffici della Regione quello che c'è e indubbiamente i compiti che svolgono. Per quanto mi concerne, non ho detto che svolgono le pratiche dell'Assessorato. L'Ufficio a Roma, come gli Uffici delle altre Regioni a Statuto speciale, che sono molto ben funzionanti come adesso lo è anche il nostro, permettono a noi, certe volte non tanto l'Assessore che è un politico, ma ai nostri funzionari, di non essere a correre dietro e fuori alle pratiche, che, diciamo, necessitano in certi momenti di avere tempestivamente. Per esempio, faccio un caso, quello dei servizi dei contingenti. Ad un certo momento, a noi necessita, ogni quattro mesi di avere determinate licenze tempestive e bisogna andare al Ministero, all'industria e commercio e ottenere questo, per fare che da un ufficio all'altro vengano, e lo fanno anche molto bene. E perciò, non faccia dire quello che non si è detto, l'assessorato svolge tutti i suoi compiti qui, l'Assessore lo svolge qui e dove deve svolgerli fuori, ed a Roma, a tutti i livelli. Ma, per quanto riguarda l'Ufficio, Lei ha chiesto, ed io parlo come membro della Giunta, ritengo che quell'Ufficio non solo sia idoneo, sia opportuno avere a Roma, ma dia delle dimostrazioni effettive di quanto può servire avere in loco la possibilità di un intervento diretto, certe volte, per lo smistamento, per l'accelerazione di determinate pratiche, nell'interesse proprio dell'Amministrazione regionale. Questo è quanto io avevo detto e questo volevo precisare.
Caveri (U.V.) - Intendo fare una precisazione per quanto riguarda la facoltà del Presidente del Consiglio, del Presidente della Giunta e degli Assessori di differire la risposta alla fine dell'adunanza, o ad una adunanza successiva e leggo quindi l'articolo 34 del regolamento, il quale articolo 34 dice: "All'inizio dell'adunanza, il Segretario del Consiglio dà lettura, secondo l'ordine di presentazione, delle interrogazioni scritte, delle interrogazioni iscritte all'ordine del giorno" e poi si dice: "Il Presidente del Consiglio, il Presidente della Giunta e gli Assessori possono rispondere immediatamente oppure dichiarare di dover differire la risposta alla fine dell'adunanza o all'adunanza successiva".
Ma il secondo comma evidentemente, è in relazione al primo e il primo comma dell'articolo si riferisce, con tutta chiarezza, alle interrogazioni, da intendersi, questa parola "interrogazioni", in senso tecnico giuridico, proprio. Ma come hanno già osservato altri Consiglieri, le domande che noi poniamo agli Assessori, al Presidente della Consiglio, al Presidente della Giunta, ma mi correggo, al Presidente della Giunta e agli Assessori, in tema di discussione del bilancio, non sono da considerarsi come interrogazioni, sono domande che si riferiscono al bilancio, pertanto, in questa sede, il Presidente della Giunta e gli Assessori sono tenuti a rispondere e rispondere subito, e se non sanno rispondere, noi siamo autorizzati a concludere che non sono preparati, ma costoro non hanno la facoltà di differire alla fine dell'adunanza o all'adunanza successiva perché l'articolo che voi invocate è un articolo, ripeto, che si riferisce alle interrogazioni. Ora noi, in sede di discussione di bilancio, non facciamo delle interrogazioni, facciamo delle domande, il che è una cosa ben diversa.
Montesano (P.S.D.I.) - Consigliere Caveri, io volevo precisare bene il mio pensiero, il quale si riferisce, è ben vero quello che Lei dice dell'articolo 34, ha quel contenuto e quel significato, riferito alle interrogazioni, però, quello che io ho voluto dire è questo: che la Giunta o gli Assessori o il Presidente, possono avere delle domande. Lei distingue fra domande ed interrogazioni, delle domande da parte dei Consiglieri su argomenti che interessano il bilancio o sui dati che essi, in questo momento, possono anche non avere e chiedere, all'interrogante o a chi domanda, la possibilità di rispondere, come si è fatto, d'altra parte, anche in sede di bilancio, di rispondere quando i dati sono da essi acquisiti. Questo è stato il mio concetto, cioè a dire, riferendomi a dati che non sono del bilancio, come può essere, ad esempio, il numero degli impiegati del Casinò. Se io fossi un Assessore, sono costretto ad andare a vedere o farmi ragguagliare su questo dato, quindi non ha nulla di, diciamo così, differire una risposta e Lei stesso ha acconsentito a questo, differire una risposta al pomeriggio o al mattino quando esistono dei dati che devono essere reperiti negli uffici. Soltanto a questo riguardo io ho fatto la mia precisazione. Quando poi non si voglia rispondere, beh! Quello non dipende dal Presidente del Consiglio, oppure si risponde in un modo o in un altro, ma quando si tratta di dati che devono essere reperiti, bisogna dare il tempo di farli reperire.
Caveri (U.V.) - Io intendo replicare, intendo replicare per ribadire che la citazione fatta dall'Assessore Bordon dell'articolo... del regolamento..., insomma, ha voluto riferirsi a questo articolo. Ora, questa citazione è una citazione che non è calzante perché io non dissento dalla sua opinione nel senso che un Consigliere possa consentire sua sponte a che un Assessore, che non sa rispondere, chieda del tempo a rispondere. Se crede, il Consigliere può accordare questa facoltà, ma se non c'è il consenso del Consigliere, l'Assessore è tenuto a rispondere e semmai l'Assessore potrà sempre dire: io non dispongo in questo momento dei dati. Poi il commento che potrà fare il Consigliere o tutti i Consiglieri sulla preparazione o meno dell'Assessore, questo è un altro paio di maniche. Ma io voglio dire, la facoltà di differire alla fine dell'adunanza o all'adunanza successiva è una facoltà che compete, che spetta ad un Assessore soltanto in tema di interrogazione, siamo in tema di domande che si riferiscono alla discussione del bilancio pertanto, in questa sede, questa facoltà non spetta, non compete all'Assessore.
Bordon (D.C.) - Una volta ancora, come sempre, quando si vuole spaccare il capello in quattro e si vogliono fare delle discussioni lunghe, probabilmente per fare perdere il tempo, si possono dire e fare tutte le considerazioni che ha fatto il Consigliere Caveri in questo momento. Naturalmente, stiamo cadendo nel regno del Paviolo, un'altra volta, per cui intende l'avvocato Caveri, io, guai, se non m'inchinassi davanti a tanto maestro, intendo l'avvocato Caveri, dice che, nell'articolo 34, si riferisca soltanto alle interrogazioni. Io intendo quell'articolo invece come il buon senso di tutti quelli che hanno da trattare con quel Regolamento. Siccome, dice l'avvocato Caveri con la testa, che il buon senso non esiste per lui, io credo che per certi Consiglieri, il buon senso esista ancora... (si sente Caveri) ...scusi, Lei ha parlato e io l'ho ascoltato con maggior o minore attenzione, ma con quel rispetto e quell'educazione che cerco sempre di avere e che Lei non ha mai, sia chiaro.
Quindi, abbia pazienza, senta anche quello che dico io perché mi deve pazientare, perché Lei qui dentro crede di essere un piccolo Padreterno ma non lo è, Lei è un Consigliere come tutti gli altri. Lei crede di essere salito su un piedistallo, un monumento per il suo passato. Se Le dovessimo fare un piedistallo, glielo faremmo con una sostanza che non Le sarebbe gradita. Io faccio perdere del tempo ma è bene che risponda a certe insinuazioni, a certe cattiverie.
Allora dico che il buon senso mi fa dire: abbiate pazienza, tu e Germano che sei quello che, in questo momento, discutevi con me perché io ti vorrei qui seduto al banco, non lo auguro mai questo, ma ti vorrei qui al banco, ad un certo momento, vorrei che ti dicessimo, in tema di bilancio, ma in tema di bilancio c'è tutta l'Amministrazione regionale, è vero? È indubbio, ad un certo momento, arriva il buon Consigliere Manganoni che ti dice: io voglio sapere lo stipendio che percepiscono questi ma io dovrei dire: lo stipendio è quello che vi abbiamo segnato in bilancio, visto che siamo in tema di bilancio, perché, se noi abbiamo previsto stipendi, retribuzioni e altri assegni fissi al personale addetto agli uffici distaccati di Roma, 14 milioni, mi sembra di aver risposto a questo, se siamo in tema di bilancio, perché mi potreste dire: sono troppi, noi chiediamo all'Assessore che giustifichi perché sono arrivati a tanto. Ma allora entriamo in fatto di bilancio consuntivo, entriamo in amministrazione. Ma vorrei chiedere un'altra cosa, perché si rifiuta di dare questi dati? Ma io vorrei sapere chi si aspettava che Manganoni chiedesse a noi lo stipendio del personale di Roma perché, se me lo fossi aspettato, arrivavo a lui con le tabelle dell'Ufficio personale, che io non posso avere in tasca perché sono voluminose, e mi sembra che il buon senso supplisca a questo. Se, per esempio, quando discuteremo delle strade, pungesse la... ad uno di voi, chiedesse a Colombo: "hai fatto la strada di Valsavarenche, a che punto siamo coi pagamenti?".
Manganoni (P.C.I.) - E Colombo lo sa?
Bordon (D.C.) - Glielo auguro, sono contento, si vede che è stato a contatto con te, sa tutto, come te. Ma io credo che il buon Colombo, che è veramente abile, lo sappiamo, e che non critichiamo noi, voi criticate spesso, noi non lo critichiamo, quel buon Colombo, che è veramente abile, ad un certo momento, ci possa rispondere, ma è certo che non può avere a memoria tutti i dati di tutte le strade, quindi vuol dire che la Giunta non vuole rispondere? È inesatto, la Giunta adesso prende questo papiro, lo manda all'Ufficio personale e, appena ha i dati, ve li legge.
Manganoni (P.C.I.) - D'accordo, non insisto per avere i dati subito, sono d'accordo che me li dia con comodo. Constato solo che purtroppo Bordon si è fatto battere da Balestri, Balestri che non dà mai risposte a nessuna domanda, oggi ha saputo dirle 100.000 lire al mese. Bordon ci hai fatto una pessima figura.
Bordon (D.C.) - Io sono veramente lieto che tu oggi abbia fatto un complimento a Balestri, sono veramente soddisfatto di questo, perché, purtroppo, Balestri molte volte viene attaccato ingiustamente, il perché non lo so. Ma è indubbia una cosa, che non sono qui per avere i complimenti di Manganoni o dell'opposizione. Finché non avrà i vostri complimenti, è segno che mi sto battendo bene e che sto facendo il mio dovere, perché, quando voi mi applaudirete, è segno che avrò fatto molto male, perché tornerà a vostro vantaggio, invece, noi vogliamo che torni a vostro svantaggio.
Montesano (P.S.D.I.) - Allora, passiamo alla categoria IV.
Categoria V.
Germano (P.C.I.) - Per quanto, per tutta la sparata che ha fatto prima Bordon ..., è una cosa molto semplice. Il ragioniere che ha al suo fianco ha il consuntivo del 1967 e sa di ogni capitolo tutte le spese fatte, quindi, gli è comodissimo, se vuole essere così gentile da rispondere, di chiedere e di dirci, non so la spesa oggi, ma nel 1966 abbiamo speso tanto. Quindi è una cosa molto semplice, invece lui fa tutte le circonvoluzioni di questo mondo.
Io mi riferisco al capitolo 62. Lo ha già detto? Mi pare, ieri l'onorevole Caveri, ci troviamo di fronte a questa sorpresa che una voce, che ha sempre fatto parte dell'Assessorato al turismo, improvvisamente diventa una voce delle finanze, che come istituto non c'entrano per niente, per niente.
Noi avevamo l'anno scorso fatto delle osservazioni su questa voce perché avevate già fatto l'anno scorso la scoperta di travisare le cose aggiungendo "costruzione di nuove chiese". Avevamo fatto i rilievi l'anno scorso per dirvi che è un compito del Governo, che vi è uno stanziamento previsto nel Ministero degli Interni, e che non fa parte dei compiti di Istituto della Regione, mentre invece la Regione ha, come compito di Istituto, la sovraintendenza alle antichità e belle arti, che la deve curare nel settore delle chiese, delle cappelle, di tutte queste cose, tutte quelle che hanno determinato valore artistico, restaurando, mantenendo in condizioni buone e così via.
Ora, queste osservazioni dell'altro anno, che quest'anno si ripetono, noi dobbiamo aggiungere come mai queste voci sono state messe nell'assessorato alle finanze, che le finanze non c'entrano niente? Le finanze hanno l'attrezzatura, hanno come organico il personale adatto, il Sovraintendente alle antichità e belle arti viene staccato alle finanze, che cosa si crea? È una cosa che è incomprensibile, una spiegazione non c'è, a meno che Balestri o Bordon ci dicano i motivi di questo fatto. Certo che noi ci troviamo di fronte ad un cambiamento che non corrisponde alla realtà della situazione e trasforma un assessorato, che era un assessorato al turismo e alle antichità e belle arti, per quello che riguarda i castelli, per quello che riguarda le altre cose e non per quanto riguarda le chiese, le cappelle e così via.
Caveri (U.V.) - Mi permetto di usurpare le funzioni di Assessore per dare una spiegazione al Consigliere Germano e cioè: noi credevamo che le cappelle fossero un monopolio di Balestri, adesso vediamo che ne è diventato competente l'Assessore Bordon.
Germano (P.C.I.) - Io ho posto delle domande all'Assessore Balestri e all'Assessore Bordon, chiedo che mi si risponda e non facciamo gli spiritosi.
Bordon (D.C.) - Credevo che fosse stata sufficiente la spiegazione del Consigliere Caveri e quindi lo ringraziavo e invece così non è.
Allora dirò che, indipendentemente dalle osservazioni date sull'ammontare dello stanziamento dei 50 milioni, che, gentilmente, il Consigliere Germano ha voluto non ricordare qui perché non erano altro, probabilmente, che la ripetizione dell'anno scorso, la mia risposta è molto semplice. L'Assessore Balestri ve lo confermerà, ad un certo momento, dice: ma voi qui, nelle discussioni, quando vi dovete ridurre al bilancio, tenete conto di questi 50 milioni che io ho, per cui vorrei non averli più in quanto che non è una funzione diretta di quello che può essere l'assessorato al turismo.
Allora, in Giunta ci siamo consultati, come era doveroso, e ci siamo detti: ma, in fondo, questo stanziamento se fosse in campo nazionale, farebbe parte del Ministero dell'Interno, grosso modo, e quindi facciamolo entrare nell'Assessorato alle finanze, in quanto che, generalmente chi tratta questo è il Presidente della Giunta e non sono gli Assessori.
Naturalmente, per fare contento il Consigliere Germano, e se questo potesse tranquillizzarlo maggiormente, io non ho niente in contrario a ripassare questa voce al bilancio del turismo e di toglierlo alle finanze. Non c'è niente di giallo qui sotto, non c'è nessuna suspense. Se vi piace meglio che sia nel turismo, lo ripassiamo nel turismo. Se vi piace un po' meno che rimanga qui, probabilmente a voi piacerebbe un'altra cosa, a voi, e qui non è polemica, ed è solo precisazione, per voi il desiderio sarebbe che le togliessimo e noi non le togliamo.
Manganoni (P.C.I.) - Io darò un'altra spiegazione che io suppongo corrisponda alla realtà. Un socialista, che una volta i socialisti si ispiravano ai principi marxisti, oggi si ispirano ai principi della greppia, naturalmente, come un ateo, un barbet che costruisce delle chiese. Questo non può poi acquistare dei meriti per il paradiso. Un democristiano, anche se una volta era un barbet, ma poi si è convertito alla democrazia cristiana, costruendo chiese e riparando chiese, può dire: beh, avrò delle indulgenze ed ecco perché oggi, ad ogni piè sospinto invocava Dio, lo invocava male, parlando del Casinò. Ad ogni modo, forse questo spiega ma io voglio porvi un altro problema: 50 milioni. Io penso che, quando si fa un bilancio e su un capitolo si stanzia una cifra determinata, ci sia un certo programma in base al quale si stabiliscono queste cifre. Qui avete previsto 50 milioni e sono tanti, e sono tanti, con questi 50 milioni, cosa intendete fare? Avrete un programma di larga massima, cioè quali chiese intendete costruire, quali chiese intendete riparare? E qui mi permetto di attirare la vostra attenzione su un fatto. C'è una chiesa in Valle d'Aosta, in un comune della Valle d'Aosta, che è stata chiusa, non so se voi lo sapete, ad ogni modo ve lo dico io... (voce: St. Denis...) ...No, ecco che non lo sapete, male, voi democristiani non sapete che c'è una chiesa oggi chiusa al culto, e io lo so, ci fate delle pessime figure e ve lo cito "Grand Brissogne".
Bionaz (D.C.) - Non c'è chiesa a Grand Brissogne!
Manganoni (P.C.I.) - Allora, la chiesa si trova sulla strada da Neyran, ecc. andando a Grand Brissogne, si troverà a circa 800 metri da Grand Brissogne. Prima vi era anche il Municipio appiccicato alla chiesa... alla canonica, esatto, per la verità la canonica, vi sono state, allora, vi erano delle crepe, naturalmente, hanno fatto istanza all'Amministrazione regionale e l'Amministrazione regionale di allora, di cui facevano parte gli Assessori atei, come il sottoscritto, ha stanziato quattro milioni per riparare questa chiesa, su istanza del Presidente Marcoz. Premetto che io Assessore ho detto: sta bene, si sono presi i quattro milioni, però la chiesa è ancora chiusa, momento, momento. Ed allora, il bravo parroco di Grand Brissogne, deve alla domenica celebrare la messa alla Cappella di Neyran, cioè Neyran giù, giù, un villaggio, passato il ponte di Quart. Allora io mi sono preoccupato delle anime, delle buone anime delle brave beghine che lassù di Grand Brissogne, perché gli altri vanno a messa a Neyran, ma quelli di Grand Brissogne non possono andare a messa a Neyran, è lunga. Ed allora io, preoccupato di questo, segnalo alla Giunta che non lo sapeva, che non lo sapeva, che lassù c'è una chiesa piena di crepe e le brave beghine non possono più andare a messa lassù.
Bionaz (D.C.) - Manganoni, mi consenta, Lei non è mai andato a Brissogne da molti anni o non sa dove è perché la chiesa, è vero che ad un certo momento è stata dichiarata pericolante dal Genio civile, ma la chiesa è stata, da quello stanziamento, rifatta, messa a posto. Non so se era il Leone e di quale qualità di Leone si trattava, o erbivoro o carnivoro, non lo so, è stata messa su di nuovo nelle sue strutture e l'Assessore Colombo ha ultimato, non so se cinque o sei mesi fa, anche di ritinteggiarla e di rimetterla a posto nell'interno e la chiesa funziona perfettamente. Manca ancora qualche cosa per rifarle il campanile che è stato distrutto da un fulmine nel 1932, che è rimesso su così alla buona. La chiesa funziona perfettamente. La chiesa funziona perfettamente da circa due anni, due anni, ci si dice la messa regolarmente, il sacerdote, il parroco di Brissogne, che è mio fratello, per favorire quelli di Neyran, dice anche la messa a Neyran, questo per comodità, come quello di St. Christophe dice la messa a Senin. E tu che hai sposato una di Senin, ma tu non ci vai in chiesa, non sai neanche questo? Ed io non pretendo che tu lo sappia ma, quando tu fai queste questioni, documentati meglio, documentati meglio. La chiesa di Brissogne è completamente funzionante, perfettamente, non solo, ma il Comune ha aiutato anche lui con uno stanziamento per rifare i pavimenti, per rimettere...
Manganoni (P.C.I.) - Sull'esempio della nostra Giunta.
Bionaz (D.C.) - Non so su quale esempio, no, non credo che abbia preso esempio dalla vostra Giunta. Comunque perfettamente, la chiesa funziona perfettamente e non è più pericolante. Purtroppo è pericolante la canonica perché non ci si può più abitare e il parroco abita in un altro posto.
Germano (P.C.I.) - La risposta dell'Assessore Bordon non soddisfa perché ai fini del lavoro, dell'organizzazione dell'apparato dell'organico della Regione, non risolviamo nulla. Se volesse separare la costruzione da restauri, conservazione e manutenzione, che potrebbe anche accettare, ma è chiaro che, se c'è da sistemare, restaurare chiese o cappelle, che siano monumenti nazionali, che siano di competenza della sovraintendenza alle antichità e belle arti, quindi è un non senso che questi aspetti siano all'assessorato alle finanze.
Caveri (U.V.) - Io rinuncio alla parola perché volevo appunto dire quanto è andato dicendo un momento fa il Consigliere Germano, cioè io volevo dire questo: sia la costruzione, sia il restauro delle cappelle e delle chiese sono un compito di istituto della sovraintendenza antichità e monumenti. Immaginiamo noi l'Assessore alle finanze che convoca il Sovraintendente alle antichità per sapere se una cappella deve essere restaurata in un modo o in un altro. Evidentemente ciò è di competenza dell'Assessore al turismo che ha alle sue dipendenze il servizio di antichità e belle arti.
Andrione (U.V.) - Je voudrais ajouter simplement deux paroles à ce qu'on vient de dire, c'est-à-dire, de ne pas faire ici une question religieuse, parce que, vous me permettez, c'est dans méchanceté. Mais je crois que le débat entre Manganoni et Bionaz, s'il avait été publié sur le "Canard enchainé", il aurait été vraiment à sa place. Mais je voulais simplement dire ça: je crois, et peut-être là nous sommes tous d'accord, qu'il s'agit d'une question de défense de certaines œuvres d'art, avant tout, et puis d'empêcher, comme du reste vous avez reconnu, que l'on construise des églises comme à Champoluc ou ailleurs qui ne nous plaisent pas.
Or, vous savez mieux que moi qu'en Italie, et il suffit de lire n'importe que journal, il y a des centaines d'églises qui sont déclarées monument national et qui tombent en ruines. Et même on dit que Santa Maria dei Fiori à Florence et la Couple du Brunelleschi menacent de s'écrouler. Or, il s'agit d'un problème technique.
Nous pensons que ce problème technique peut être résolu mieux par la Surintendance des antiquités et beaux-arts, et comme Monsieur Bordon a dit, que si nous désirons, on redéplace ce chapitre. Nous ferions une demande formelle, du moins je pense, au nom du groupe de l'Union, une demande formelle pour ce qui concerne les œuvres d'art soit de compétence de la Surintendance aux antiquités et beaux-arts.
Bionaz (D.C.) - Volevo dire questo: che qui, è vero che abbiamo, il Consiglio ha deliberato, nella seduta scorsa, se non sbaglio, di dare 13.500.000 a Champoluc. È un'eccezione perché la questione di Champoluc si poneva in termini di urgenza, perché si doveva fare il tetto a questa... Courmayeur, d'accordo, però si tratta, in genere, non di stanziamenti di quella natura, di stanziamenti minimi, di 500, 600.000 lire, massimo un milione, un milione e due, un milione e mezzo, perché? Per contribuire alle spese dell'impianto di riscaldamento, alle spese del restauro, magari di rifare un pavimento, le spese di illuminazione, le spese per, diciamo così, le spese minute. Per cui non vedo che ci sia questa difficoltà e che si debba, diremmo, ricorrere ad un organo tecnico, perché si tratta di piccoli e modestissimi contributi. Ora, io non mi oppongo alla proposta che ha fatto Bordon, per carità, perché si tratta di piccoli contributi che vengono dati e che servono più che altro perché la popolazione abbia maggiore, diciamo, un comfort maggiore quando si reca in chiesa. E la spesa principale vi dirò che è il riscaldamento e anche, per esempio, quella dell'elettrificazione delle campane, i restauri in genere, ma non di costruzione, perché di costruzione, effettivamente, si potrebbe anche dare un contributo per le costruzioni però si tratta di casi piuttosto eccezionali. Questa è la spiegazione che volevo dare.
Caveri (U.V.) - Nous ne sommes rien du tout d'accord avec ce qu'a dit Monsieur Bionaz jusqu'à présent, soit en thème, en matière de construction, soit de restauration des églises, évidemment il y a un côté, il y a un aspect artistique qui échappe évidemment à Monsieur Bionaz. Et je cite seulement un exemple. Notre Junte a pourvu à restaurer l'église d'Arnad, cela a été un grand travail, parce que nous avons redonné la dignité, et disons l'aspect archaïque, l'aspect ancien, à l'église d'Arnad. Or, je ne sais pas comment l'Assesseur aux finances aurait pu s'occuper de ces choses. Evidemment la restauration de l'église d'Arnad était un gros problème artistique et alors il est clair que c'était la Surintendance qui, en ce cas, comme en d'autres cas du genre, devait s'en occuper. Et alors il est clair que la compétence est de l'Assesseur au tourisme; et alors qu'on ne dise pas que c'est seulement question de cloches, de plancher ou de chauffage parce que le problème, soit de la construction des églises, soit de la restauration des églises, est un problème typiquement artistique et, par conséquent, compito d'istituto de la Surintendance aux antiquités et aux beaux-arts. Il me semble qu'on ne peut pas soutenir décemment une thèse contraire.
Andrione (U.V.) - Deux mots pour ajouter ceci: que Monsieur Bionaz peut avoir raison pour ce qui concerne d'autres travaux, mais que certainement, sans trop de difficulté soit dans le budget direct de la Présidence de la Junte, qu'ailleurs, dans les plis du budget, on peut trouver de l'argent, comme nous l'avons fait nous-mêmes, pour des œuvres de ce genre, mais que l'article 62 dit spécifiquement "construction, restauration, sistémation" et ce n'est pas la quatrième voix qui dit "et entretien des églises". Or, sur ce qui concerne l'entretien des églises, à part le fait que je crois que, en Vallée d'Aoste, les églises du moins celles que je connais, ne sont pas dans un très mauvais état et le chauffage, regardez qu'il y est presque partout, mais en tout cas je dis, tout ce qui concerne la construction et surtout la restauration de ces églises, je vous cite un exemple. L'église d'Excenex, où il y a bien de temps j'étais en nourrice, l'église d'Excenex avait des peintures qui étaient remarquables et, jusqu'à ce que l'Abbé Trèves a vécu, si M. Berthet était là, il pourrait le confirmer jusqu'à ce que l'Abbé Trèves a vécu, il s'est opposé à ce que on touche à ces fresques. Maintenant elles sont repeintes d'une façon absolument indigne. Moi je ne dis plus, mais là chacun peut avoir ses idées. Moi je demanderais que dans toutes ces choses il y ait, même si ce n'est qu'un avis, après évidemment la Junte peut faire ce qu'elle pense, mais quand même qu'il y ait de compétence l'avis de quelqu'un qui est compétent en matière, en particulier la Surintendance aux antiquités et beaux-arts. Moi je ne connais absolument pas, je ne sais pas qui c'est, je sais et j'ai été voir ces fouilles qu'on vient de faire. Il y a un archéologue maintenant de très grande valeur. Nous avons un personnel qui peut, même en Vallée d'Aoste, donner quelque chose. Vous savez mieux que moi, cela a été commencé par notre Junte. Mais je ne sais pas si vous avez été à Saint Ours et vous avez vu les fresques hautes de Saint Ours, c'est quelque chose de très beau qui remonte très haut dans le temps. Et alors, comme on dit "construction, restauration", mettons cela sur la planche de quelqu'un qui du moins soit en principe compétent en matière. Moi je n'ai rien absolument contre les finances, mais on pourrait faire là des dégâts et nous ne voudrions pas que demain sur les journaux paraissent "on vient d'assassiner telle ou telle église", parce que, quand même, nous vivons en Europe et ces problèmes culturels ont leur importance et leur poids même au point de vue du tourisme.
Bordon (D.C.) - Je me suis borné, n'est-ce pas, à vous donner des explications, n'est-ce-pas, sur la destination de ces subsides. Je ne vous ai pas dit qu'en principe vous n'aviez pas raison, d'autant plus que Monsieur l'Assesseur a dit qu'il ne s'opposait absolument pas que le chapitre soit de nouveau remis à l'Assessorat au tourisme. Sur cela je suis d'accord avec vous. Je me suis borné à vous dire, n'est-ce pas, qu'il s'agit plutôt de petites allocations, de petites contributions qu'on donne pour ces dépenses et je vous dirai, n'est-ce pas, que les 50 millions sont très peu, sont très très peu, parce que toutes les églises manquent de chauffage, toutes les églises ont besoin de restaurations et malheureusement elles sont pas tellement bien comme vous pensez, elles sont dans un état pitoyable, n'est-ce pas, elles en ont vraiment besoin.
Je m'étonne plutôt, moi j'aurais proposé de mettre quelque chose de plutôt.
Andrione (U.V.) - Je précise seulement que nous ne nous opposons pas, absolument pas à ce que, par exemple, ailleurs, l'entretien, cela ne nous concerne pas, jusqu'à ce qu'entretien cela veut dire... Attendez, moi je parle évidemment à titre purement personnel, ce qui me préoccupe c'est que dans l'article il est dit: "construction et restauration". Or, si sur ce point vous êtes d'accord, faites des propositions et puis nous sommes ici pour en discuter.
Bordon (D.C.) - Si vede che ho fatto male fin dall'inizio, dovevo lasciare parlare delle chiese al Presidente perché forse sapeva spiegare le cose meglio di me. Ad ogni modo, una prima parte, brevissima, una prima parte che dovrebbe continuare a facilitare il Consigliere Manganoni in quella comica che persegue da stamattina, o meglio da ieri mattina, quindi vorrei aiutarlo a continuare a nuotare in questo mare. Però ti aiuto, a fare questo, però vedo che come allievo ne vali poco. Allora, vorrei, innanzitutto, non so a chi hai attribuito quel barbet, non ho capito se era l'Assessore Balestri.
Manganoni (P.C.I.) - Quando una volta ti atteggiavi a socialista...
Bordon (D.C.) - Dunque, guarda, anche su questo punto qui, se si dovesse fare del personalismo, potremmo scherzare fin che si vuole perché io penso che un socialista, che oggi faccia parte di un centro sinistra, è perfettamente a posto. L'essenziale è di non andare troppo a sinistra e su questo ti garantisco che non mi accadrà mai.
Manganoni (P.C.I.) - Lo so.
Bordon (D.C.) - Stabilita questa piccola precisazione, allora, il barbet era per me. Allora, io non mi sono mai permesso di giudicare la tua posizione religiosa, di ateo o non ateo, e questo rientra sempre in quelle... (voce di Manganoni) ...ma lo sappiamo, lo sappiamo, tutto quello che hai fatto attraverso tanti anni, più che ateo non puoi che essere. Voglio solo seguirti, guarda che è un augurio che ti faccio, fra tanti anni, il giorno in cui sarai qui che tiri le ghette, vorrei vedere cosa farai, se chiami il prete o no. Perché è strano, ma no, cosa c'entra il barbet con il bilancio? Germano, mi spiace, tu sai dove voglio arrivare, l'arrivo mio è questo. Si sarebbe visto un barbet che è diventato democristiano, ma si sono visti dei seminaristi che sono diventati comunisti. Quindi, guarda, nel mondo tutto è possibile. È vero Germano, tu mi hai fermato a tempo, è vero e non è vero... (si sente la voce di Germano) ...quando gli tocchi la pelle fai perdere del tempo. Quando loro sono qui a lapidarti, a dirti che sei un imbecille, che non fai niente, che porti miliardi, ma che quello..., va tutto bene, li dobbiamo aspettare. Ma quando te li tocchi un po' lì, nella parte delicata, sta tranquillo che facciamo perdere del tempo.
Allora ripeto, ci sono dei barbet che diventano democristiani come ci sono dei seminaristi che diventano comunisti.
Stabilito questo, per la parte più seria e avrei ancora voglia di fare perdere del tempo, cinque minuti, perché ieri l'avvocato Caveri ha fatto perdere anche lui cinque minuti di tempo, tirando fuori una boutade su Bordon, facendogli dire delle cose mai dette, anche lì per dimostrare che un barbet era diventato democristiano. E in questo modo, diceva Caveri, Bordon sperava di farsi perdonare dei peccati o qualche rapporto con il clero che non erano confacenti.
E allora io vorrei dire a Caveri che i peccati che mi deve perdonare il clero sono solo dei piccoli peccati veniali ma, se dovesse guardare i tuoi, sono dei peccati capitali. Tu sei nato all'ombra del campanile di S. Orso, tu dimentichi che chi ti ha tirato su è Mgr. Stevenin, perché tu sei nato in quel momento lì, bravo, tu sei arrivato dalla Svizzera... lo cacciamo ancora valdostano adottivo. Guarda non voglio essere cattivo così ma, quando lui viene a fare queste discussioni, qui è un po' incauto perché dovremmo dire che, non so, se c'erano dei rapporti col clero, l'Union li ha avuti subito dopo la guerra, quindi lo sappiamo tutti il passato. Non vorrei fare perdere più tempo ma certi apprezzamenti sulle persone io prego sempre di non farli perché poi chiedono un altro apprezzamento.
Stabilito questo e parlando invece sul serio di bilancio, come è nato questo articolo? E qui mi rivolgo a Andrione che ha parlato molto meglio, più tranquillo, più serio. Andrione dice: ma, la mia preoccupazione per la sovraintendenza che segua queste cose. Come è nato questo nel bilancio, questo capitolo per i 50 milioni? Ma, ad un certo momento, ci siamo accorti tutti che l'Assessorato al turismo ha uno stanziamento per le chiese, lo ha per lo più per le chiese che sono monumenti nazionali, per le chiese che hanno un passato storico, diciamo, che hanno un valore forse più importante di quelle che trattiamo noi qui. Però, a me pare, come è parso a tutti, che tutte le chiese, tutte le piccole cappelle, io vorrei dire addirittura gli oratori, che noi abbiamo attraverso la Valle d'Aosta, fanno parte di questo paesaggio perché noi sappiamo che, quando dobbiamo spostare un oratorio, per esempio, non so ricordo quello tra Saint-Barthelemy e Saquignod, mi viene in testa quello, perché è un po' il posto nostro, ebbene, la popolazione. Noi abbiamo degli oratori che sono in completa decadenza, noi abbiamo delle chiese dove giustamente il parroco fa il riscaldamento, fa il riscaldamento, perché? Perché non abbiano a soffrire il freddo e forse sacrifica quella che è invece la muratura.
Quindi noi abbiamo degli affreschi, che non saranno tutti come quelli storici, di cui parlavo prima di valore, ma abbiamo degli affreschi di una certa importanza in tutte le chiese della Valle d'Aosta. Ed allora ci siamo detto: oh, ma non è possibile che si stanzi una certa somma a questo scopo?
Naturalmente, mi riallaccio a quello che ha detto il Presidente della Giunta. Se si tratta di un pavimento, di una riparazione semplice, ma io credo che un milione, 500.000 lire di spesa, non posso pensare che sia la sovraintendenza che possa intervenire. Ma a me solo questo che mi preoccupa, è più che sicuro che, se domani dovessimo intervenire presso la costruzione di una chiesa o per la riparazione di una chiesa, a me pare che sia più che logico che intervenga la sovraintendenza, sovraintendenza che interverrà, forse con quei risultati di cui parlavate voi qualche volta della chiesa di Champoluc, che è dispiaciuto a noi, come dispiace a voi. Ma in questo giudizio sulla sovraintendenza io non voglio esprimermi, voglio soltanto dire, ma se è solo questa la preoccupazione, ma è logico che, se un lavoro è di una certa importanza, io credo che sarà la sovraintendenza che viene interessata. Naturalmente, dove sono rimasto molto stupito, è quando l'avvocato Caveri dice: ma, io vorrei vedere Bordon, Assessore alle finanze, che manda a chiamare la sovraintendenza. Ma io credo che la sovraintendenza sia, innanzitutto, alle dipendenze del Presidente della Giunta, quindi, se non la chiamerà Bordon, lo chiamerà il Presidente della Giunta. Ma io credo che la sovraintendenza, domani, in una costruzione di una chiesa, se ne parlerà in Giunta, si sentirà pure il parere della sovraintendenza. Ma scusate, in Giunta si parlerà di questa chiesa con l'Assessore, io non vedo questa difficoltà. Io non ho mai saputo, e veramente riconosco che Balestri è stato sempre molto gentile con me, perché tante volte sono venuto, dicevo, guardate c'è una casa lassù che non mi va e si sta facendo questo progetto, Balestri avrebbe dovuto rispondermi: ma tu vai a quel paese perché la sovraintendenza è tutta mia. Ma se questo è il concetto dei rapporti che ci devono essere in Giunta fra Assessori e Assessore, ma la cosa che mi colpisce di più, che se è questo il concetto che si deve avere, fra Giunta e Sovraintendenza, allora ho ragione io quando dico che la sovraintendenza è quella che amministri la Regione della Valle d'Aosta, e non siamo noi, perché, se arrivati ad un certo momento, un Assessore o il Presidente della Giunta, non può mandare a chiamare il sovraintendente, ma lo può fare soltanto l'Assessore al turismo, ebbene, io riconosco di essere sempre stato in errore fino adesso e di aver sempre giudicato erroneamente.
Però, ripeto, tranquillizzati su quello che può essere l'impostazione della Sovraintendenza, che è più che logica, perché mai nessuno di noi andrebbe a prendersi una responsabilità di modificare una chiesa o di costruire una chiesa senza sentire la Sovraintendenza. Se è solo questo, potete stare tranquilli ma, se invece avete altre preoccupazioni che si abbiano troppi meriti, ma io li lascio tutti a Balestri i meriti per andare in paradiso perché io ci vado lo stesso, non sono come il Presidente Caveri che non ci andrà certamente.
Andrione (U.V.) - Deux mots seulement, au fait et sans polémique, on peut, vous êtes d'accord de transporter cette diction "frais et contribution pour construction et restauration", parce que ce qui est dit ici ce n'est pas de réparation, ce n'est pas de refaire des murs ou des planchers, ou autre chose, c'est écrit "restauro", ce qui implique un concept artistique. Alors au fait on transforme cela parce que dans notre pratique, dans notre administration, en plus de la signature du Surintendant, il y avait la signature de l'Assesseur au tourisme; comme il s'agit d'une responsabilité spécifique, nous vous demandons: "êtes-vous d'accord de transporter" - je laisse tomber les polémiques parce que vraiment, eh bien, nous transportons ceci? Oui ou non sur le tourisme? Répondez-nous.
Caveri (U.V.) - Je veux ajouter simplement ceci, à propos de la thèse de Monsieur Bordon. Il me semble que, quiconque est en bonne foi dans cette question, doit reconnaître que seul l'Assesseur au tourisme a la faculté de convoquer le Surintendant aux antiquités et d'examiner avec lui le problème de la construction et de la restauration des églises. Cela est un principe de tout évidence et je ne conteste pas que le Président de la Junte puisse, à son tour, convoquer le Surintendant. Le Président de la Junte a la faculté de convoquer tous les employés et tous les fonctionnaires qu'il croit de l'administration régionale, quel que soit l'assessorat, mais l'Assesseur aux finances n'a aucune compétence en cette matière.
Et alors je répète la conclusion de Monsieur Andrione: nous voulons savoir si la Junte est d'accord de restituer à l'Assessorat au tourisme ce chapitre qui, cet article qui est de sa compétence.
Je demande pardon au Conseil si, tiré par les cheveux par Monsieur Bordon, pendant deux jours sur la question du Valdôtain ou du pas Valdôtain, je, jusqu'à présent, je n'ai pas répondu, parce que ce serait ridicule que je vienne à parler de l'arbre généalogique de ma famille en Conseil, ce serait la chose la plus ridicule de ce monde. Mais à Monsieur Bordon je me limiterai à dire ceci: deux membres de ma famille, au 18ème siècle, sont ceux qui ont continué l'historique de De Tillier après la mort de De Tillier. Je dis seulement cela.
Savioz (P.C.I.) - Io volevo solo aggiungere una questione in merito a questa faccenda qui che si sta discutendo in questo momento. Il pericolo sussiste in questo modo, che purtroppo, da parte del clero della Valle d'Aosta, fanno le riparazioni e poi vengono a chiedere il contributo. È così che abbiamo avuto lo scempio della chiesa di Etroubles, un danno gravissimo alla chiesa di Nus, un altro danno, più grave ancora, a quella di St. Marcel e mi limito solo a questo.
Quando sono venuti da noi, le cose ormai erano fatte e quegli affreschi, che erano molto belli, almeno per gli storici erano belli, della chiesa di Etroubles sono scomparsi definitivamente e non ci sono più. Perciò, non solo la competenza è del Sovraintendente ma bisognerebbe proprio partire col principio di non dare i sussidi, se prima non vengono sottoposte le richieste con la spiegazione di quello che si vuole fare, previo sopralluogo del Sovraintendente. Solo allora si deve concedere il contributo perché, da quando abbiamo applicato questo principio, siamo arrivati in tempo a salvare molte opere della Valle d'Aosta e ne citerò una sola: la chiesa di Fontainemore. Combinazione il Parroco non aveva abbastanza soldi per fare quello che voleva ed è venuto a chiedere dei contributi. Cosa abbiamo fatto? I sopralluoghi a questa chiesetta, avevano iniziato una demolizione di opere importantissime che sono state rimesse al loro stato primitivo. È una delle chiese visitate e veramente bellissima, con addirittura delle pietre secolari.
Ma io vedo più lontano, non è vero che una pavimentazione non ha la sua importanza: andate a vedere lo scempio che è stato fatto nella chiesa di St. Vincent, andate a vedere lì, l'hotel come l'hanno ridotto, sembra il banco di un macellaio ed allora vi renderete conto del pericolo che c'è, non tanto per quella che può essere la competenza dell'uno o dell'altro o dell'altro Assessore ma proprio per quel principio cui bisogna informarsi e di cui il Sovraintendente indubbiamente è al corrente quanto il sottoscritto e meglio ancora del sottoscritto. Quindi io sono d'accordo che la competenza debba rimanere all'Assessorato al turismo in quanto che, fino a quando il Sovraintendente dipende dall'Assessore al turismo; il giorno in cui non dipenderà più da quell'assessore, ma l'importante è che nulla venga speso in questi momenti, anche se non sono momenti nazionali, senza che prima sia stato fatto un sopralluogo da parte del Sovraintendente.
Balestri (P.S.I.) - Volevo dire che veramente questa era una richiesta partita da me in quanto, in questo capitolo, si intendeva mettere tutte quelle chiese che non avevano un'attinenza storica e archeologica. E quindi noi abbiamo i nostri capitoli, lo capisco il suo discorso avvocato Caveri, lo capisco, lo posso anche condividere in parte. Però, ad un certo momento, non tutte, per quelle altre ragioni che diceva Savioz, che sono successe anche volte o che, quindi non avevamo la possibilità, certe volte, di controllare. Trattandosi di chiese in cui non rientravano proprio sotto la giurisprudenza del Sovraintendente, avevamo preferito scantonare... Se desiderate, perché ci sia il controllo del Sovraintendente, questo capitolo ce ne occuperemo noi. Però, mi dice il ragioniere Peretto, che ora cambiare il capitolo per rimetterlo lì gli porta tutto un divario in quello che è la cosa. Resta sottinteso per questo capitolo sarà di pertinenza dell'assessorato al turismo e che il Sovraintendente potrà così controllare.
Caveri (U.V.) - Je fais une remarque en répondant à ce que dit Monsieur Balestri et j'espère que pour une fois Monsieur Balestri et moi nous serons d'accord. C'est-à-dire, ce n'est que la Surintendance, évidemment, sous le contrôle de l'Assesseur au tourisme et du Président de la Junte, qui peut établir si une église est historique ou non, ou si une église a des qualités artistiques, ce n'est que la Surintendance qui peut, comment on peut, n'est-ce pas Monsieur Balestri, qui c'est qui peut dire si l'église a des qualités artistiques ou non, la Surintendance. Voilà pourquoi ce service doit dépendre de vous, c'est clair.
Fosson (U.V.) - Moi je voulais seulement dire, en complétant ce qu'avait dit Andrione, que pour mon compte je retiens que aussi l'entretien il faut qu'il passe, c'est tout le chapitre entier qui passe au tourisme parce que, quand Monsieur Bionaz nous dit, que bien des fois il s'agit de chauffage ou de refaire les planchers, si on fait le chauffage dans certaines églises et on commence à faire des canaux dans les murs, cela peut porter des dégâts portés quand on refait un plancher, comme a dit avant l'ex Assesseur Savioz. Voilà, donc, je retiens, sens dire de plus, parce que nous avons déjà dit tout ce qu'il y avait à dire sur ceci, que tous les chapitre devaient passer au tourisme.
Andrione (U.V.) - Un mot simplement pour ce qui Monsieur Balestri vient de dire. Il y a dans le budget des numéros qui sont libres. Ce matin, et du reste je crois que du 104 on saute au 115, au 111, et d'autres choses de ce genre, le numéro 62 est abrogé ici, et il sera repris en son temps et lieu dans le budget du tourisme et il y aura quelques variations arithmétiques à faire.
Montesano (P.S.D.I.) - Categoria X - Partite che si compensano nell'entrata.
Fillietroz (U.V.) - Articolo 79, 900.000 milioni, questo solo? Non per fare una discussione profonda su questo articolo, prima erano 400? Cioè nel 1966, 400, prima mi pare 200; ora non so se proprio la gestione di questo articolo comporta questa somma. Si potrebbe magari ridurla a 500 milioni, perché se no si gonfiano le cifre del bilancio.
Fosson (U.V.) - Je voulais dire justement, répéter maintenant parce qu'il n'y avait pas Monsieur Bordon quand j'ai fait la requête je pense que la requête que j'ai faite elle intéressera aussi le Conseiller Fillietroz, c'est-à-dire, j'ai dit, pour des raisons d'opportunité de ne pas faire une discussion dans cette salle et qu'il nous donne à un certain moment les données, soit pour cet article, soit pour d'autre.
Fillietroz (U.V.) - Moi je dis seulement ceci, on pourrait le diminuer, ce n'est pas nécessaire de mettre la somme de 900.000.000.
Montesano (P.S.D.I.) - Consigliere Caveri ecco un esempio di richiesta di una domanda fatta questa mattina che viene data proprio per ragioni di reperimento di dati rimandata al pomeriggio. A proposito di quella discussione che abbiamo fatto. Dico, è così, nel senso della..., va bene, io volevo dire soltanto, mi riferivo a questo caso.
Andrione (U.V.) - Posso dire una sciocchezza inglese: al n. 76 scrivere tory, con la y ... (risata).
Caveri (U.V.) - L'osservazione fatta da Lei un momento fa non ha nessun nesso con la tesi che ho sostenuto io. Io ho sostenuto che l'articolo 34 si riferisce solo alle interrogazioni. Solo questo.
Montesano (P.S.D.I.) - Ha ragione, io Le ho dato ragione.
Altri che chiedono un intervento?
Sezione III - Azione e intervento in campo sociale.
Sezione IV (legge).
Andrione (U.V.) - La prévision n'augmente que d'un millions cinq cents mille pour ce qui regarde les recettes. Pour les recettes augmente d'1.600.000 et pour les frais cela augmente de trois millions. C'est un peu les affaires de Gribouille, si vous me permettez.
Manganoni (P.C.I.) - Riferendomi sia al capitolo 88 che al 91, e poi ce ne sono altri capitoli che riguardano la funivia di Chamois, io chiederei questo: quanto spende la Regione all'anno, quanto introita e a quanto ammonta il disavanzo. D'accordo, ma io chiedo... (si sente la voce di Bordon).
Bordon, se io avessi un ufficio di ragioneria, ma io, fra l'altro devo anche lavorare e, se io devo sfogliare tutti questi capitoli, che fra un anno e l'altro cambiano sempre di numero e per raccapezzarsi ce ne vuole, perché non hanno mai lo stesso numero, io penso di poter porre questa domanda... Se non me lo puoi rispondere subito, me lo dirai fra mezz'ora, un'ora. Ho detto bene Presidente? Se non mi può rispondere subito, mi può rispondere fra un'ora.
Bordon (D.C.) - Allora, al capitolo 88, si prevede 15 milioni, al capitolo 91? Scrive il Ragioniere Peretto, 8 milioni. Quindi la spesa è prevista in 23 milioni. L'entrata è prevista in 7 milioni, come l'aveva visto Dujany lo potevi vedere anche tu. Il passivo fa 16 milioni... (si sente la voce di Manganoni) ...Come l'abbiamo ricavato noi lo potevi ricavare anche tu.
Dujany (D.C.) - Qui non vogliamo fare delle grosse discussioni, qui si tratta di leggere il bilancio. Nella parte entrate "funivie di Chamois", parliamo di gestione: è previsto 7 milioni di entrata, per la parte uscita, sono previsti quindici milioni per la parte gestione, cioè spese di personale, retribuzioni ed altri assegni fissi al personale. Quello che è previsto nel capitolo 91 sono spese di gestione per la manutenzione della funivia, quindi per la manutenzione, quindi vorrei precisare: 7 milioni di entrata, scusatemi, 15 milioni di uscita per quanto riguarda il personale, cioè 7 milioni di entrata per quello che s'incassa, diciamo, per la gestione della funivia, 15 milioni di uscita per quante sono le spese di personale e otto milioni per la manutenzione della funivia Buisson-Chamois. Speriamo che con la nuova costruzione questa manutenzione riesca a diminuire in un modo sostanziale.
Andrione (U.V.) - Io solo due parole, très simples. Il faut lire parce qu'il dit "spese di gestione e manutenzione" non per "gestione e", deux choses séparés. Alors que la prévision de ce qui entre... c'est différent, parce que c'est deux choses, parce que probablement dans la gestion il y a les amortissements, il y a autre, impôts et tout le reste. Mais ce qui à mon sens négatif dans cette histoire, c'est que nous nous ne pouvons pas augmenter parce que nous avons encaissé 5 millions de lires, probablement en terme de (???) puis nous le reverrons dans quelques temps. Mais ce n'est pas qu'un téléphérique plus grand et plus moderne rend de plus, au moins, c'est une question de rente. Ici nous avons fait une question qui, en général, pour la Région est en pure perte, et pour quelqu'un qui aujourd'hui n'est pas ici est un pur gain parce qu'il avait des terrains à Chamois.
Manganoni (P.C.I.) - Rivolgendomi a Dujany, voglio fare osservare questo. Quando io ho posto questa domanda, tu hai detto: ma come, non sai fare i conti, ecc., hai fatto i conti..., il disavanzo di sette milioni. Senonché il tuo collega Bordon, che li ha fatti meglio, con l'aiuto del ragioniere Peretto, ha detto: il disavanzo è di 16 milioni, il che dimostra che tu hai preso una solenne cantonata. E allora, un'altra volta, anziché dire a me, fai i calcoli come li hai fatti tu e poi li sbagli, rivolgiti anche tu all'Assessore Bordon che, aiutato dal Geom. Peretto, ti darà dei dati esatti. Ho finito.
Montesano (P.S.D.I.) - Altri interventi? Della quarta abbiamo già parlato. A chiarimento, vorrei aggiungere una cosa: che nelle spese di gestione va inteso anche il consumo di energia elettrica di tutti i carburanti, gli olii, ecc... Quindi questo è naturale che sia...
Categoria V - Trasferimenti - 47.190.000.
Germano (P.C.I.) - Al capitolo 94, c'è un aumento di 22.500.000, cioè si raddoppia la cifra; da 22.500.000 si va a 45.000.000, perché?
Bordon (D.C.) - Nel susseguente ordine del giorno c'è una pratica che verrà portata al Consiglio. Se il Consiglio la vorrà approvare, il comune di Saint-Vincent ha un'entrata che gli è stata concessa di 22.500.000 fin dall'inizio del Casinò, che tu ben conosci e ha chiesto, tenuto conto di tanti fattori, delle maggiori spese del comune e, vorrei dire anche della svalutazione della moneta, di voler portare questi 22 milioni a 50 milioni. Noi abbiamo ritenuto di portarlo al raddoppio cioè a 45 milioni, ma verrà qui in Consiglio perché c'è all'ordine del giorno.
Manganoni (P.C.I.) - Saint-Vincent percepiva 22.500.000, mi pare, di quota fissa in base ad un vecchio contratto, fin dall'apertura del Casinò. In più prende il 5%, che fa 3... circa 140, 150 milioni, 140+22 fa 162 milioni. Saint-Vincent, che ha già il privilegio di avere il Casinò, con tutti gli annessi, le attrezzature e gli alberghi, per l'incremento turistico, che dovrebbero portare un vantaggio, un introito alle casse del Casinò, Saint-Vincent che si può permettere il lusso di spendere, adesso non mi ricordo, 400 milioni, mi pare, per costruire quell'orrore che è il nuovo municipio. Ma perché Saint-Vincent deve essere un comune, lo era già, privilegiato? Voi volete ancora aumentarne i privilegi nei confronti degli altri comuni. Su questo non sono assolutamente d'accordo, io qui parlo a titolo personale, ma, a questi 150 milioni all'anno, 162 circa, voi volete aumentarne di altri 20. Ma gli altri 73 comuni della Valle cosa sono? Sono le cenerentole quelli? Quelli che non hanno già il vantaggio di avere il Casinò nel proprio comune e tutto quanto detto, alberghi e tutto! Che non hanno già il vantaggio che noi adesso a Saint-Vincent, che noi dovremmo spendere noi, in seguito agli accordi con la SITAV, li spenderà la SITAV, non importa. Ma, in seguito agli accordi per il rinnovo del Casinò, mi pare due miliardi circa, nello spazio di cinque o sei anni, si dovrà spendere a Saint-Vincent, con tutti i vantaggi che ne trarrà il Comune perché c'è l'imposta sui, sulle costruzioni, c'è l'imposta si materiali, ecc... Quindi già degli altri introiti notevoli per Saint-Vincent e gliene diamo ancora? E qui, e qui, aveva chiamato Germano, aveva chiamato Dujany. Quando Dujany era all'opposizione, diceva: "noi, di Châtillon, no", non te lo ricordi più o sì? Se no tiriamo fuori i verbali, no? Noi di Châtillon, che il Casinò non ci porta nessun vantaggio, ma porta degli oneri, questo era vero, a noi niente, a noi niente, a noi gli oneri sì ma i vantaggi no. Oggi, da quando ti sei seduto lassù, cambiate completamente le note, oggi zitto, oggi va bene, non ti senti più in dovere di difendere il tuo comune, come ti sentivi quanto eri all'opposizione? Noi non aumentavamo ancora, invece voi aumentate ancora a Saint-Vincent, altri 22 milioni a Saint-Vincent all'anno. Quindi io vi dico, io personalmente, non sono d'accordo su questo, perché si aumenta la sperequazione del trattamento della Regione a Saint-Vincent nei confronti degli altri 73 comuni della Valle. Anche gli altri 73 comuni della Valle d'Aosta hanno dei bilanci molto più ristretti, hanno delle entrate molto più limitate di Saint-Vincent e si trovano in maggiori difficoltà per chiudere alla fine dell'anno. Ma noi non pensiamo agli altri, noi pensiamo solo e sempre a Saint-Vincent, questo non è giusto.
Germano (P.C.I.) - Ma, anche qui, mi rivolgo anche a Lustrissy. I criteri stessi della programmazione non prevedono il comune ma prevedono la zona, il centro di sviluppo. Allora qui, invece, agiamo proprio in senso contrario. Se guardiamo, per esempio, al Casinò di San Remo, al Casinò di San Remo c'è una parte al Comune, una parte alla Provincia, una parte agli altri comuni attorno che fruiscono tutti di questo vantaggio per adeguare la zona al turismo. Ma ora, perché, dove noi siamo già concentrati, perché diamo già il 5%, più questo una tantum, dobbiamo ancora raddoppiare e non tenere conto dei comuni. Cioè, agiamo proprio in senso inverso a quello che si fa. Io sentivo a Taormina, quando sono stato a Taormina, che nel progetto che loro portavano avanti per avere il permesso del Casinò, l'avevano per risolvere il problema di una lunga vallata dove la situazione era grave dal punto di vista economico e dal punto di vista finanziario, dal punto di vista della miseria diffusa. Cioè, noi traiamo questi fondi, questi soldi e li dobbiamo utilizzare perché ne beneficiano tutti. Ora, è giusto, più o meno, secondo me che sia data una attenzione particolare a Saint-Vincent, perché è il punto dove si munge la vacca grassa e quindi dobbiamo metterla in condizioni perché renda di più, ma se noi dimentichiamo la zona, se noi dimentichiamo le zone più povere che ci sono attorno, non molto distanti a Saint-Vincent e continuiamo a insistere invece nell'investire lì, siamo contro ogni criterio di programmazione, siamo in un punto di vista che è sbagliato.
Bordon (D.C.) - Uno degli argomenti che è giusto che si discuta ed è anche molto semplice discutere. Tutte le idee sono opinabili, attraverso tanti anni di amministrazione regionale, di sedute di Consiglio abbiamo sentito dire allora, come oggi, le stesse osservazioni. È una fortuna per Saint-Vincent, parlo di amministrazione comunale, l'avere il Casinò o no? È indubbio che è una fortuna perché la posizione, i locali, tutto quello che ha potuto aiutare ha fatto sorgere questo complesso. Però io ritengo, e su questo sono d'accordo con gli amministratori del comune, che questa situazione crei per Saint-Vincent delle difficoltà che molti altri comuni non hanno, in quanto che io ritengo che Saint-Vincent, con l'afflusso di persone che vengono a giocare non siano solo quelli che entrano nel Casinò ma ci saranno pure delle persone che accompagnano questi giocatori, che vivono in Saint-Vincent, che vanno a passeggio in Saint-Vincent. Per cui io ritengo, con tutta tranquillità, che il comune di Saint-Vincent abbia degli impegni amministrativi superiori a molti altri comuni. Però mi sembra che si sita esagerando qui quando si dice: ma come, date tutto a Saint-Vincent e non date agli altri comuni? Si sta discutendo di una somma di 22.500.000, una somma che è stata riconosciuta valida quando è stato iniziato, se non sbaglio nel 1947/1948 e a allora è sempre continuata con quella stessa aliquota. Io non credo che possa essere una cosa di grande discussione il volergliela raddoppiare, tenuto conto dei costi che hanno tutti i lavori, la svalutazione della moneta, ecc... Però io non insisto su questo, io vi dico che, in una delle prossime riunioni di Consiglio, noi porteremo questa proposta. Se, per esempio, la programmazione, d'accordo con voi, riterrà che, ad un certo momento, questo sia un investimento non produttivo, il Consiglio è sovrano, la boccia e noi tireremo via 22.500.000.
Fosson (U.V.) - Però, in questo momento, cosa si pensa di fare allora? Ecco, perché il discorso che è stato fatto su questo punto mi pare che non calzi troppo, perché non è che è stata una quota fissa fin dall'inizio, questa è stata la quota fissa fin dall'inizio ma che è compensata da quell'altro 5% che, giustamente, segue quello che è l'andamento della casa da gioco e quelli che sono i proventi. Quindi il correttivo a questa prima quota fissa, che si dava al comune di Saint-Vincent, è venuta attraverso quell'altro provvedimento che praticamente abbiamo rinnovato tutti gli anni e che è stabilito in una percentuale degli introiti netti. Quindi io non penso che, in questo momento, si debba andare a toccare questa cosa. Ritengo che sia il momento meno opportuno e riterrei anche, per conto mio, che si debba mantenere quella che era la situazione di prima. E quando avremo visto un po' attraverso la programmazione quello che si potrà fare, eventualmente potremo anche vedere se ci sarà da ritoccare ma non mettere i carri avanti i buoi e dire: "noi cominciamo a toccare adesso e poi vedremo se per caso si stabilità in modo diverso". Non è una cifra che sposterà le cose perché sono 22.500.000 ma, anche qui, ad un certo momento è la questione di seguire un certo filo logico, una certa logica o no? Perché, di questo passo, mi sembra che il correttivo a questo è stato immediatamente, il correttivo si era trovato in quella percentuale variabile, cioè variabile, percentuale fissa sugli introiti e che quindi ha continuato a salire con l'aumento dei proventi della casa da gioco. Mi sembra che...
Dujany (D.C.) - A me pare che questo aumento son sia oggetto di tanto scandalo, come ha voluto parere da parte degli interventi di qualcuno. Qui si tratta di aggiornare un contributo fisso dato al comune di Saint-Vincent, fissato nel 1949. Dal 1949 ad oggi, indiscutibilmente tutte le spese sono aumentate, la moneta è svalutata e si tratta di adeguare questo contributo alle, alla svalutazione odierna. Se vogliono fare questa discussione di carattere molto più ampio, di carattere programmatico, potremmo eventualmente farla nell'alto stanziamento, nello stanziamento del 5% e, soprattutto, nelle opere del programma dei lavori che si devono fare in questo contributo del 5% che sono regolarmente approvate di anno in anno dal Consiglio regionale. Quindi mi pare che questo contributo sia semplicemente un adeguamento di un contributo fisso, fissato nel 1949, che è stato, naturalmente, rivalutato in rapporto alla svalutazione della moneta. L'altro discorso, a cui è stato accennato poco fa, qui da parecchi membri del Consiglio regionale, dovrebbe essere tenuto presente eventualmente nell'altro stanziamento, in sede di programma di lavori.
Manganoni (P.C.I.) - Saint-Vincent ha maggiori impegni degli altri comuni, è vero, ma Saint-Vincent ha, oltre ai 22 milioni, ha anche 140 milioni circa ogni anno sul 5%. Quindi io penso che, con 140 milioni si può fare fronte ai maggiori impegni. Ma c'è un fatto: avrà anche maggiori introiti degli altri comuni, perché se tutta l'attività turistica di Saint-Vincent non rende al comune, io mi chiedo allora, beh... Quindi, maggiori oneri e maggiori introiti, già come comune, come tasse, imposte e dazio, tutto quello che segue, in più questi 140 milioni, svalutazione e la svalutazione per gli altri comuni non vale? Solo Saint-Vincent ha bisogno di maggiori contributi perché c'è stata la svalutazione? E per quei disgraziati del comune di Emarèse, che si trova sopra a Saint-Vincent, la svalutazione non c'è per quello? No?
Dujany, non è uno scambio dici tu, ma, senti un po', innanzitutto, qui nessuno ha parlato di scandalo. Io ho solo detto che era questione di equità e che i 74 comuni della Valle, noi Regione, dobbiamo trattarli con lo stesso metro e non usare un metro per Saint-Vincent, un altro metro per gli altri comuni, prima cosa.
In secondo luogo, vedi Dujany, tu mi dai, mi dai questa impressione, di rassomigliare molto a quel Dio romano, che mi pare si chiamava Giano, deve essere il Dio della guerra, aveva due facce, la faccia della guerra e la faccia della pace. Quando Roma era in guerra, giravano Giano con la faccia della guerra davanti e la faccia della pace dietro. Quando Roma era in pace, allora lo giravano con la faccia della pace davanti e la faccia della guerra dietro.
Dujany (D.C.) - Non è proprio così.
Manganoni (P.C.I.) - Quasi, perché tu, quando sei Consigliere, hai una faccia e sostieni una tesi. Quando sei Assessore, con una disinvoltura che io non avrei mai creduto, pur conoscendoti, tu sostieni le tesi esattamente opposte a distanza di un anno e mezzo, di quelle che sostenevi quando eri là. Ma, Dujany, io capisco che, beh, sedendoti là, ti senti un altro, però, che tu debba smentire te stesso, rinnegare tutto quanto hai detto un anno e mezzo fa, quando eri seduto lì, ma non ti pare che sia forte? È la tua dignità, non so, ma non ti senti un po' uomo, un po' di amor proprio? Ti smentisci così, da un momento all'altro, è una constatazione, non è una lezione.
Dujany (D.C.) - Insomma, io prego Manganoni di voler usare un linguaggio un po' più serio in questo Consiglio.
Manganoni (P.C.I.) - Più serio di così!
Dujany (D.C.) - Allora, si vede che la tua serietà è veramente poca. Io ho ritenuto di dover intervenire su questa voce di bilancio e ho ritenuto di dover giustificare questo argomento dando dei motivi e non mi pare che sia il caso di urlare e di strepitare e di tirare in ballo la mitologia, per dare, per épater la tribune o qualcosa del genere, e per un adeguamento di importo. Perché, se voi aveste sostenuto fin dall'inizio questo adeguamento in tutti i comuni che oggi tu blateri con tanta facilità in questo Consiglio, avreste già dovuto rivedere voi questo problema perché questo è un contributo che è sempre stato dato e di cui oggi si chiede un adeguamento in relazione alla svalutazione. Ripeto, il problema non si pone su questa voce, il problema si potrebbe porre, eventualmente, sull'altra voce, che è molto più sostanziale, ed è una voce sulla quale il Consiglio regionale ha la possibilità di intervenire nei particolari e con un programma di lavori concordato di anno in anno.
Bordon (D.C.) - ... è breve Bordon, lasciando da parte Giano bifronte o non bifronte, io volevo dire una cosa semplicissima. Mi sembra, e mi ripeto, che qui, cioè, anticipiamo una discussione. Signori, io vi ho già detto che, in una delle future riunioni di Consiglio, si porterà questa proposta. Noi Giunta la proponiamo con quell'allegato che vi manderemo. Il Consiglio, ripeto, è sovrano, lo boccerà, non lo boccerà, noi l'abbiamo messo in bilancio, perché? Se passa, che è approvato, abbiamo i denari, se invece non passerà, cancelleremo questi 22.500.000, non c'è niente da discutere. Io vi prego soltanto, oggi come oggi, è anticipare quello che ha detto Manganoni, Manganoni anticipa, fa già la discussione su quelli che sono i 5%, Fosson dice quello che è l'introito futuro ma qui noi dovevamo pur metterla questa somma se passa. Se passa in Consiglio, nella futura seduta, noi non avremo avuto lo stanziamento. Qui la discuteremo, vedremo allora che cosa accadrà perché è strano, tutte le volte che si sono portati questi argomenti si sono discussi per due o tre ore, per il comune di Saint-Vincent, poi, caso strano, tutti hanno votato a favore. Io penso che anche allora accadrà la stessa cosa, il perché non lo so, lo lascio indovinare a voi. Io sono molto ingenuo ma, vi dico solo, non perdiamoci dietro a questi 22.500.000, verrà portato in Consiglio. Lo discuteremo, se non passerà verrà cancellato. Discuteremo allora quello che si ha da fare. Vedrete che alla vigilia delle elezioni passano, ve lo dico io perché ci sono dei voti a Saint-Vincent, voterete a favore anche voi.
Germano (P.C.I.) - È un modo di concepire la discussione del bilancio proprio, non so, alla Bordon si può dire. Si dice: lascio perdere questo... non è pane al pane, io dico pane al pane quando Bordon dice: tutte le idee sono opinabili. Io dico, sono d'accordo, però questa idea della Giunta è un'idea che contrasta con ogni principio di programmazione e contrasta con un principio di equità sociale nei confronti degli altri consumi.
Tu ne hai un'altra, esponila, dì che è giusto, io ti dico che questo non è giusto, è il ragionamento che fate di dire: è per adeguare ma adeguiamo una cosa non giusta, perché gli altri comuni hanno avuto un aumento delle spese come l'hanno avute Saint-Vincent. Se voi ritenete, avete ritenuto di portare e poi pensiamo di fare un'altra discussione, faremo un'altra discussione però permettete che vi facciamo rilevare che facciamo le nostre osservazioni su queste impostazioni.
Sezione VII - Oneri non ripartibili; categoria VI.
Germano (P.C.I.) - Ci troviamo di fronte a 24 milioni in più, se non mi sbaglio, questa è la voce che, da una parte, vede la restituzione dei mutui e su anticipazione di cassa. Quindi noi prevediamo che questi 24 milioni servono a pagare delle anticipazioni di cassa. Non voglio aprire la discussione, voglio solo avere la conferma se è così o no.
Bordon (P.C.I.) - Questi 400 milioni che sono qui, non i 24, i 400 milioni, servono: 370 milioni per interessi passivi sui mutui e gli altri 30 li prevediamo per eventuali interessi passivi su anticipazioni di cassa. Questa è la previsione.
Categoria VII.
Germano (P.C.I.) - Volevo solo chiedere: l'aumento di 20 milioni alla voce 101 a cosa è dovuto? Il raddoppio, a cosa è dovuto? Se vuole rispondere il ragioniere, sono d'accordo.
Bordon (D.C.) - Sulle quote fisse, ci sono delle esenzioni e tutti gli anni lo Stato ci chiede dei contributi, tutti gli anni, sono dei rimborsi che ottengono i contribuenti dallo Stato. Una certa quota, dobbiamo pagare anche noi le nostre quote, quindi...
... momento, Germano ha parlato del 101, ma forse c'è... ma noi abbiamo risposto per quell'articolo lì.
Capitolo IX - somma non attribuibile - totale 233 milioni.
Germano (P.C.I.) - Volevo ancora chiedere. Nel capitolo prima, vi è una previsione di aumento del 103 e del 104, una diminuzione, a cosa è dovuto? Al fatto che noi abbiamo dovuto anticipare delle cose arretrate?
Bordon (D.C.) - Voi vedrete qui nell'allegato che era pertinente a questo Consiglio, all'ordine del giorno, una liquidazione di somme dovute alla SITAV per delle extra manifestazioni dal 1961, in più questo allegato che basta. Ad ogni modo, volevo solo dire che questo allegato, che non avete, lo avrete con il prossimo Consiglio e queste somme qui sono previste in meno perché non le pagheremo più perché si riferiscono a quegli anni.
Assessorato alle finanze - Riepilogo - Titolo I - 5 - Titolo II.
Manganoni (P.C.I.) - Spese per acquisto di beni patrimoniali, 150 milioni - n. 112. Ora, io chiedo che mi si specifichi esattamente come si spenderanno questi 150 milioni. Ma in linea generale, se avete stanziato 150 milioni per acquisto di beni, avrete un certo orientamento, no? Quindi, io vi chiederei quali sono questi vostri orientamenti, in linea generale, anche in linea di massima.
Bordon (D.C.) - Una domanda alla quale potrei rispondere...
Montesano (P.S.D.I.) - Bordon, scusa un momento.
Andrione (U.V.) - Je voudrais prier Monsieur Bionaz, mais je voudrais prier Monsieur Bionaz de ne pas nous dire de ne pas embêter. C'est vraiment une demande, non, je voudrais vous prier de ne pas me dire que j'embête parce que je suis ennuyeux. Je voudrais vous prier de vous intéresser personnellement du château St. Pierre de La Tour, personnellement, parce que c'est un an et demi que cela dort. Vous avez, je suis insistant, je le sais, j'embête, mais malgré cela c'est un an et demi que ce château est là en vente et je voudrais vous prier de vous intéresser personnellement de la chose et de la faire.
Bordon (D.C.) - Manganoni, 150 milioni, che cosa prevediamo? Potrei rispondere che tu lo sai quanto me, che molte volte vengono ad offrire dei terreni alla Regione perché siano acquistati, di interesse regionale. Però qui potremmo dirti che noi prevediamo l'acquisto dei terreni per gli ospedali, perché i denari per gli ospedali serviranno per la costruzione, non è per l'acquisto dei terreni. Per esempio io, ci sono dei terreni che io non dovrei nominare, che stiamo vedendo un grosso complesso già trattato prima, qui, oltre le Porte Pretorie, che potrebbe interessare alla Regione, e abbiamo creduto di stanziare questi 150 milioni, mantenendo lo stanziamento dell'anno scorso.
Balestri (P.S.I.) - Vorrei rispondere a Andrione. Io, due giorni fa, ho ricevuto la risposta: hanno acconsentito alla nostra richiesta e così io porterò quanto prima... (non si capisce).
Andrione (U.V.) - Per una volta, il tempo ha giocato a nostro favore, però non li lasciamo perdere.
Categoria II.
Andrione (U.V.) - La mia domanda riguarda Bordon, c'era qui ancora una rata della meccanizzazione degli uffici finanziari? Al n. 117 les machines Bull Général Electriques... Non, parce que nous on les avait louées, après on nous avait demandé à les acheter. On s'était exprimé nous dans un sens contraire. Ici vous payez encore ces machines?
Bordon (D.C.) - Donc, il dit Monsieur Peretto qu'il est en train de définir la question. On voit qu'elle n'est pas encore définie. Alors nous prévoyons de pouvoir, en tous les cas, réduire de 46 millions à 30 millions mais la question n'est pas encore définie.
Andrione (U.V.) - C'est-à-dire, pour le moment, nous sommes toujours des locataires? Parce que tu sais qu'on avait fait la discussion, nous on était contraires.
Sezione IV - Azione ed interventi in campo sociale - Categoria I - Beni e opere immobiliari a carico della Regione -
Berthet (D.C.) - 123 - Spese per lavori di sistemazione, ampliamento dei fabbricati dell'ospedale di Grugliasco per la quota a carico della Regione. Io gradirei appunto, in merito, sapere se il progetto di cedere la quota parte di fabbricati regionali dell'ospedale, psichiatrico di Grugliasco alla Provincia di Torino ha fatto strada oppure se è rimasto arenato. Se si è arenato, se non si vede l'opportunità di riprenderlo in considerazione e, nello stesso tempo, studiare una soluzione radicale per venire incontro a quella disgraziata categoria e, in particolare, ai loro familiari che li devono andare a visitare.
Bordon (D.C.) - C'è una pratica, che penso la abbia non so quale Assessore in questo momento, che riguarda proprio Grugliasco. Ad un certo momento, erano venuti per vedere se volevamo sottoscrivere degli aumenti per delle riparazioni, ecc. e noi non abbiamo voluto aderire subito, riservandoci di poterlo studiare, e abbiamo messo questo milione per memoria perché intendiamo esaminare quel problema.
Sezione IV.
Manganoni (P.C.I.) - 135 capitolo - Contributo al Comune di Aosta per il finanziamento di spese relative ai lavori di pubblica utilità: 40 milioni. Questa mattina o ieri avevo chiesto, Colombo non c'è, a Colombo, come mai questo piano di lavori da finanziarsi con questi famosi 40 milioni all'anno che la Regione versa per il Comune di Aosta, come mai questo piano era stato variato da parte dei comuni. Cioè, la Giunta porta in Consiglio la proposta di stanziare 40 milioni all'anno per 19 anni, mi pare, adesso sono 40 questi. Ecco, esatto, e per giustificare questi stanziamenti, presenta un piano di lavori che dovrebbe eseguire il Comune di Aosta con questi finanziamenti. Stamattina o ieri, forse ieri, ho posto delle domande a Colombo il quale mi ha detto: sì, effettivamente, il Comune ha apportato delle variazioni su questo piano. Al che io ho protestato perché ho detto: ma, il Consiglio regionale approva un piano di lavori da finanziare con questi 40 milioni annui della Regione e poi il comune, così, di sua iniziativa, lo cambia senza avvertire nessuno. Ed allora, noi Consiglieri regionali, cosa ci stiamo a fare? Perché ci presentate un piano? Al che, dice Colombo, va bene, l'ha fatto il comune. Ad ogni modo, io ti farò avere una copia del nuovo piano del comune che è questo. Però qui non si tratta di variare il piano, qui si tratta di ignorare il piano presentato in Consiglio e di farne un altro. Cosa ho osservato io, confrontando questi due piani? Che la prima, il primo capitolo, la prima voce "collegamento stradale del nuovo quartiere Dora con la strada di circonvallazione sud", 80 milioni, sull'allegato che il Consiglio ha approvato, di qua sono scomparsi, è scomparsa completamente la voce, quindi quest'opera non si fa più.
Secondo: costruzione del nuovo mercato per il bestiame, 70 milioni, qui; nuovo piano non se ne parla più; costruzione strada lungo il torrente Buthier per il collegamento della strada di circonvallazione con la piazza Arco d'Augusto; 50 milioni - quello approvato da noi - qui scomparso, non se ne parla più. Quarta voce "costruzione di nuovo acquedotto a gravità per la città di Aosta", 600 milioni, qui non se ne parla più, io mi chiedo, ma allora, noi in Consiglio, cosa..., ma allora ditecelo, questa è una presa in giro, perché noi non intendiamo assolutamente fare questo ma intendiamo fare tutte altre cose. Ora, io vorrei chiedere alla Giunta cosa ne pensa di questo nuovo piano presentato dal comune di Aosta e se è d'accordo che non si facciano più questi quattro lavori che ho accennato prima. Poi, queste sono voci principali, io non ho confrontato tutto, perché non ho avuto il tempo, ma le prime quattro sono completamente falsate. Per sei, dunque, l'acquedotto, la strada lungo il torrente Buthier, il mercato del bestiame e il collegamento del nuovo quartiere Dora.
Germano (P.C.I.) - Io volevo chiedere delle spiegazioni a questo proposito. Mi pare che le osservazioni che ha già fatto Manganoni sono pertinenti. Quando noi contraiamo un mutuo, precisiamo nel mutuo quali opere intendiamo finanziare con questo mutuo e quelle opere, se la richiesta noi la facciamo alla Cassa Depositi e Prestiti, quei soldi, non possono essere spesi per nessun'altra opera che per quello. Qui ci troviamo di fronte ad una prima richiesta di un mutuo, non so neanche come chiamarlo, perché non è un mutuo, è un'anticipazione di cassa cioè la Regione si impegna a dare 20 milioni per 20 anni e il Comune sconta con le banche questo impegno dalla Regione. Adesso ne abbiamo un altro, per questo anno, in modo che il comune abbia di nuovo 400 milioni ma noi chiediamo: per che cosa? Per quali opere? A parte che non vedo sia una buona amministrazione quella di impegnare il bilancio di 20 anni. Per la Regione, secondo me, era molto più giusto fare una legge che desse al comune di Aosta una somma ogni anno, ogni anno, per coprire un determinato piano di pubblica utilità e non impegnare il bilancio della Regione per 20 anni e adesso è la seconda volta e non è il sistema più giusto. Ma quello che chiederei proprio a Colombo è di sapere con chiarezza se non facciamo come l'anno passato se, per il nuovo stanziamento disponibilità di 400 milioni che il Comune può avere, noi sappiamo e vogliamo sapere cosa si intende fare.
E poi vi è un'altra considerazione, questa è di carattere finanziario. Il Comune, questi soldi se li fa anticipare dalla banca. Il costo è molto più alto, il comune potrebbe accedere, con le garanzie della Regione alla Cassa Depositi e Prestiti, le somme costerebbero, come prezzo del denaro, molto meno, molto meno, molto meno. Non si vuole fare questo perché la Cassa Depositi e Prestiti li dà solo per finanziare determinate opere e non altre e il comune quindi ha 400 milioni da spendere come vuole? È questa la ragione per cui si fa l'anticipazione della banca, che costa di più come interesse, che costa il 3% di più, che non è una cosa da niente, costa molto di più? Io vorrei vederci chiaro in queste cose, come vorrei sapere perché nel capitolo 184 è per memoria. Forse questo si riferisce a quell'impegno che avevamo di contribuire a determinati interessi passivi, non so quanti erano e perché adesso, per memoria, abbiamo già finito?
Bordon (D.C.) - ...Perché allora ti potremo dare...
Pagina 156: Disegno di legge regionale concernente: "Concessione di contributi al Comune di Aosta a titolo di concorso regionale nelle spese per anticipazione di fondi e per ammortamento per l'anno 1968 di mutui passivi", quindi sempre i soliti 150 milioni che abbiamo messo in questi fondi di riserva perché, quando passa la legge, noi glieli diamo. Deve passare la legge per darglieli.
Andrione (U.V.) - Chapitre 133. Je pense qu'il s'agit du 5% que nous donnons à la Commune de Saint-Vincent sur les entrées du Casino. Or, comme plus tard dans l'ordre du jour, il y a un projet d'œuvres publiques, il y a un projet d'œuvres publiques pour Saint-Vincent. Moi je voudrais faire une simple recommandation. Si cet argent, que nous donnons à Saint-Vincent, doit être concordé à la Région, alors moi je voudrais dire que ces 140 millions qui sont inscrits ici devraient être concordés et intégrés dans ce plan dont on parle après. Tu comprends ce que je veux dire? C'est-à-dire que ce ne soit pas une somme donnée pour les frais courants de la Commune de Saint-Vincent, mais comme il y a un plan que nous critiquerons après et c'est à part, mais que ces 140 millions, dès le départ, soient étudiés dans un plan global pour la Commune de Saint-Vincent en relation à ce qu'on veut faire.
Colombo (P.S.I.) - Non rispondo per quanto concerne il problema, dico appunto, di ricorso alle banche perché qui certamente la risposa la darà l'Assessore Bordon. Rispondo sul problema appunto, dico, della, dell'elenco dei lavori che il comune intende fare per quanto concerne l'impiego dei 430 milioni. Io voglio ricordare al Consiglio che la nostra delibera di impegno dei 40 milioni nei confronti del Comune di Aosta all'ultimo comma dice esattamente: "Fra i numerosi lavori pubblici che il comune di Aosta deve eseguire, si citano, ad esempio, i seguenti...". Passato quindi quello che è stato l'intervento della Regione nei confronti dei Comuni, a me risulta che il Comune ha deliberato di utilizzare poi, esemplificandolo attraverso l'elenco che io ho prodotto qui in Consiglio regionale, questi lavori che rispondono esattamente ai 430 milioni. È pacifico che il Comune, oggi come oggi, è impegnato all'utilizzo di questa somma nel compiere questi lavori che sono stati demandati alla Regione, attraverso la delibera che è stata eseguita da parte del Comune. Per quanto concerne gli altri 40 milioni, è chiaro che, appena il Consiglio, gli altri 40 milioni che abbiamo in bilancio per il 1968... (si sente sottovoce) ...sono 40, per quanto concerne appunto gli altri 40 milioni, corrispondenti a un capitale di 430 milioni, il Comune si è riservato, appena approvato dal Consiglio regionale, anche qui, di deliberare, come Consiglio comunale, quelle che sono le opere da fare per l'utilizzo di queste somme. Io non posso aggiungere altro.
Germano (P.C.I.) - Manutenzione e sistemazione straordinaria degli stabili comunali, 45 milioni. Acquisto beni immobili diversi per attrezzature uffici, 10 milioni. Acquisto attrezzature scolastiche, 6 milioni. Sono lavori di pubblica utilità? Cioè la concezione di lavori di pubblica utilità, di lavori pubblici?
Colombo (P.S.I.) - Insomma, noi tutti sappiamo, Germano, le condizioni finanziarie nelle quali sta camminando il Comune di Aosta e non è in grado assolutamente di affrontare nessuna spesa perché le spese ordinarie sono superiori alle entrate, voi lo sapete meglio di me. Quindi, qui, purtroppo, ci sono anche delle piccole cose che dovrebbero fare parte di un bilancio ordinario, su questo sono perfettamente d'accordo con voi altri, però la situazione è quella che è, non so, obbliga anche il Comune a fare delle cose che, a rigore, non dovrebbero essere riportate così, questo, questo posso anche essere d'accordo con voi su questo.
Manganoni (P.C.I.) - Io ripeto questa domanda: il collegamento stradale del quartiere Dora, il nuovo mercato del bestiame, la strada lungo il torrente Buthier e l'acquedotto a gravità... no, perché è inutile che parli, perché poi non capisce niente e poi devo ribadire un'altra volta, e poi Lei dice che io sono lungo, no. Allora ripetiamo: collegamento stradale. Alle volte io ho l'impressione che sia un maestro dell'asilo, ma abbiate pazienza, no, sentendo me, do l'impressione di essere una maestra dell'asilo, ma..., con quella Giunta, cosa volete... non si può fare altrimenti, se non si ripete sempre la stessa cosa, non capiscono niente, non rispondono o rispondono di traverso. Allora, ricominciamo, ma Colombo, se tu chiacchieri, non capisci, come fai a capire e come fai a rispondermi, o no?
Collegamento stradale del nuovo quartiere Dora, mercato del bestiame, strada lungo il torrente Buthier, dalla circonvallazione sud alla Piazza Arco d'Augusto, nuovo acquedotto a caduta a gravità per la città di Aosta. Questi quattro lavori che non sono più riportati, che non sono stati riportati su questo piano che tu hai letto questa mattina, ieri, stamattina o ieri, non ha importanza. Questi quattro lavori il Comune intende ancora eseguirli, se non quest'anno, l'anno venturo, intende ancora eseguirli, sì o no, e quando? Questo che io domando.
Colombo (P.S.I.) - È una domanda che tu devi fare al Comune di Aosta, caro Consigliere Manganoni. Insomma, io ho detto prima, no, quando noi abbiamo approvato il mutuo al Comune di Aosta di 40 milioni, loro ci hanno dato una elencazione di opere per un totale di oltre un miliardo e mezzo, mi pare. Se veniamo a fare le somme qui, da queste opere, hanno stralciato per 430 milioni questo elenco.
Manganoni (P.C.I.) - L'abbiamo capito...
Colombo (P.S.I.) - Se adesso le vogliono fare oppure no, non te lo so dire. Vuole dire che naturalmente, adesso, sulla scorta della decisione oggi del Consiglio regionale, sentiremo quali saranno le proposte che il comune di Aosta ci farà per l'utilizzo degli altri 430 milioni. Non è che possiamo, insomma, su questo problema, io ti posso anticipare quelli che sono i pensieri e le volontà del Consiglio comunale di Aosta. Veramente tu mi chiedi delle cose che assolutamente io non ti posso rispondere. Ti posso dire che so che è intenzione di fare l'acquedotto, che è intenzione di fare tutte queste cose, però io non so se sono in grado, già quest'anno, per esempio, per l'acquedotto, di avere la disponibilità delle acque e quindi di impegnare delle somme da spendere e di non tenere lì a residuo, a danno, naturalmente del fondo stesso che viene, ad un certo momento, sprecato.
Manganoni (P.C.I.) - Abbi pazienza Colombo, ma le tue risposte sono deprimenti... (si sente Colombo in lontananza) ...L'Amministrazione regionale finanzia, cioè caccia fuori i soldi, al Comune di Aosta e dice al Comune di Aosta: cosa ne vuoi fare di questi soldi? Il Comune di Aosta presenta un elenco e dice: fra le altre opere, intendo eseguire questo, cioè quelle quattro opere che io vi ho elencate. La Giunta porta in Consiglio, il Consiglio prende visione di queste opere e dice: sta bene. Oggi io chiedo alla Giunta: il Comune ha sempre intenzione di attuare questo piano? Colombo mi dice: ma, io non lo so, chiedilo al Comune. Ma noi i soldi li diamo o non li diamo? E, se noi diamo i soldi perché il Comune faccia questo, se il Comune intende non più fare questo, deve dire alla Giunta: guardate che noi abbiamo intenzione di non più fare queste opere e, in sostituzione di queste opere, noi intendiamo fare queste altre. Ma non che il Comune faccia quello che vuole di queste nostre centinaia di milioni, ignorando, calpestando completamente le decisioni del Consiglio, regionale. Ma allora, noi siamo ridotti a che cosa? La voce dei consiglieri comunali, la voce del Consiglio regionale nei confronti del Comune di Aosta conta quanto la voce di un spazzino? Io non so a che punto di degradazione voi prendete, pensate di trattare il Consiglio regionale. Se il Comune di Aosta, dopo questi impegni e con i soldi nostri, faccia quello che vuole, se ne infischi dei suoi impegni, se ne infischi di quanto è stato approvato dal Consiglio regionale? È quello che vi dico, Colombo, sono deprimenti le tue risposte. Ma se noi arriviamo a questo punto, è inutile che il Consiglio regionale approvi piani, ecc. Dica al Consiglio: noi abbiamo bisogno di, uno, due, tre miliardi per fare quello che a noi o al Comune di Aosta pare e piace, in barba al Consiglio regionale, abbiate pazienza.
Colombo (P.S.I.) - Caro Manganoni, mi pare che sono deprimenti le tue richieste perché, ad un certo momento, vieni proprio, dico, a sollevare delle cose, non tenendo conto di quelle che debbono essere le procedure. Insomma, per quanto concerne i 430 milioni, una volta deliberati dal Consiglio regionale, il Comune ha fatto il programma dei lavori che intende fare con quei 430 milioni. Oggi noi deliberiamo altri 40 milioni; non è che il Comune in questo momento possa dirmi esattamente con quei 430 milioni quello che fa, noi stiamo deliberando. Cosa farà poi il Comune di Aosta, quando noi notifichiamo di aver deliberato questo intervento nei confronti del Comune? Delibererà quali sono le opere che naturalmente vorrà fare con quei 430 milioni. Io ritengo che, secondo me, e naturalmente non posso dare nessuna assicurazione in merito, quei 430 milioni farà le opere che di massima ha elencato quando naturalmente abbiamo fatto il primo finanziamento. Cioè qui abbiamo opere per un miliardo e mezzo, mi pare, certamente includerà, per questi 430 milioni, queste opere che sono elencate, che noi abbiamo già approvato. Io più di questo non ti posso dire. Vuole dire che, in sede di tutela, l'Amministrazione regionale si cautelerà perché, quando ci sarà questo nuovo elenco, se vede che ci sono delle cose che non vanno, o respingerà al Comune di Aosta e gli dirà: attenetevi a quelli che sono stati, naturalmente, i programmi che voi avete mandato all'Amministrazione regionale. Più di questo non ti posso dire, Manganoni. Ritengo che con questo però noi siamo cautelativi. Devo dire questo, ad onore del vero, perché naturalmente, spetta a noi, in sede di approvazione di tutela, di approvare o non approvare eventualmente il programma con il quale si vuole utilizzare il mutuo che oggi noi approviamo.
Fosson (U.V.) - Io dico, noi non siamo niente cautelati, perché io vorrei intervenire brevissimamente sul sistema e sulla procedura di questo perché effettivamente noi non abbiamo niente in contrario di dare questi fondi al Comune di Aosta perché sappiamo in quale posizione si trova finanziariamente il Comune di Aosta. L'abbiamo già fatto in passato, però c'è una cosa che mi sembra che sia logica in tutto questo: che, siccome noi diamo questi finanziamenti per lavori di pubblica utilità, è logico che si chieda quale programma di lavori il Comune vuole svolgere attraverso questo finanziamento. Questa è una cosa che si dovrebbe chiedere preventivamente e non avere un elenco di un miliardo e mezzo di opere dove la priorità non viene stabilita assolutamente dalla Giunta, perché, se vengono mandate avanti, abbiamo visto attraverso l'elenco che è stato dato, ci sono diverse piccole cose a cui normalmente il Comune può fare fronte con i suoi, con il suo bilancio e noi dobbiamo dare i 430 milioni non cambiano, perché sono sempre 430 milioni, però che questi 430 milioni, che vengono dalla Regione, siano indirizzati per dei lavori di pubblica utilità che la giunta e il Consiglio devono sapere preventivamente quali sono, perché eventualmente, se diamo questi fondi, e anche qui viene sempre la parola "programmazione", noi li dobbiamo dare con una certa priorità perché certe opere piuttosto che per altre, e non dobbiamo, secondo me, non li dobbiamo dare al Comune per delle piccole spese che vengono completamente suddivise in tante voci alle quali il Comune può fare fronte tranquillamente col bilancio. Questo dovrebbe essere il principio, perché non è una somma indifferente. Quindi io non discuto sulle utilità, perché siamo perfettamente d'accordo, però su questa questione di principio bisognerebbe avere le idee chiare, perché altrimenti capita quello che ha sottolineato Manganoni, che, ad un certo momento, si può essere perfettamente d'accordo di fare alcune opere e poi si fa il finanziamento e quelle opere non si fanno perché si trova più comodo spendere in diversi altri rivoli.
Questo, io raccomanderei proprio, dovrebbe essere l'accordo che si dovrebbe tenere presente.
Manganoni (P.C.I.) - Vedi Colombo, alle volte, quella bambina che ho io, mi dice: papà, dammi cento lire che devo comprare la matita, e io do le 100 lire e poi compra il gelato. Ma si tratta di cento lire, si tratta di una matita e di una bambina di 11 anni. Qui non si tratta di una matita e di una bambina di 11 anni. Qui si tratta di centinaia di milioni e si tratta di una amministrazione comunale che non è una bambina di 11 anni. Ora, io vorrei che tu ti rendessi conto di questo fatto, che è una questione di principio che è grave perché ora noi non contiamo più niente. Il Consiglio regionale che finanzia, che caccia fuori centinaia di milioni, per fare un piano di opere, poi il Comune se ne fa un baffo del Consiglio, del piano e fa tutto quello che vuole. Ora, le risposte che mi hai dato in un secondo tempo, sono un po' meno deprimenti perché, prima, mi hai detto: io non so niente, chiedilo al Comune di Aosta, mi hai detto così. Nel secondo intervento, hai detto: le includerà forse in un futuro piano, cioè nel prossimo. Beh, allora, io la domanda che ti avevo posto era questa: ha il Comune di Aosta l'intenzione di imporre al Comune di Aosta di rispettare i suoi impegni, cioè di costruire queste quattro opere? Questo il punto che io avevo posto... (Si sente in lontananza Colombo) ...Già perché eri via, ma poi te l'ho ripetuto dopo quando eri qui. Allora, tu dici, le includerà, così, ma io chiedo che questo sia un impegno della Giunta, di farle includere, non le includerà, con un punto interrogativo, così, se piace al Comune di Aosta. Il Comune di Aosta deve rispettare gli impegni. Ha detto: voglio questo miliardo per fare queste opere, e faccia queste opere, non le fa quest'anno, beh, dirà: le faccio un altro anno, ma noi vogliamo sapere questo, che, se il Comune di Aosta poi non avesse intenzione di farlo? La Giunta ha intenzione di fare rispettare questi impegni? Almeno per queste quattro opere principali? Fra le quali c'è l'acquedotto a caduta... quattro primi punti... (voce di Colombo in lontananza e richiamo del Presidente) ...collegamento stradale nuovo quartiere Dora, primo, secondo, costruzione del mercato del bestiame, terzo, strada di collegamento lungo il Buthier, terzo, acquedotto a gravità, cioè quarto, sì.
Caveri (U.V.) - Les dernières remarques de Fosson et de Manganoni sont confirmés par un fait qui s'est vérifié dans l'administration de la Ville d'Aoste, les organes délibérants de la Ville et de la Vallée avaient établi que l'on trace la route parallèle à la rue, la rue parallèle à la Rue Prétorienne, afin qu'il soit possible de rendre piétonnière la rue des Portes Prétoriennes.
Or, de cette rue parallèle à la rue des Portes Prétoriennes, on ne parle plus et on a, il semble qu'on a dépensé la somme qui était nécessaire pour tracer la rue parallèle à la rue des Portes Prétoriennes, qu'on prévoit de dépenser cette somme pour des égouts d'un quartier périphérique d'Aoste. Et la Ville d'Aoste a fait la découverte de l'Amérique, l'actuelle administration, de rendre piétonnière la rue des Portes Prétoriennes en déviant le trafic de rue St. Anselme, dans un premier temps, vers la Rue Plouves, en insérant ainsi la circulation de la Rue Saint Anselme dans la Rue Festaz et dans un deuxième temps, dans la Rue Vevey.
Ora, je ne sais vraiment pas qu'est-ce qu'il faut penser de ces administrateurs communaux d'Aoste qui ont le courage de faire passer la circulation de la Rue Saint Anselme, des voitures; non seulement des voitures de la Vallée, mais aussi des voitures de touristes italiens, français, suisses, etc., de faire passer cette circulation, en partie aussi internationale, dans la Rue Plouves qui semble, qui est une des ruelles les plus néfastes d'Aoste. Je ne sais pas où irait à finir le prestige de la Ville dans ce cas.
Remarquez qu'insérer la circulation de la Rue Saint Anselme à travers la Rue Plouves c'est un autre problème très grave, parce que s'insérer dans la circulation de la Rue Festaz est un problème déjà remarquable, surtout parce que la Ville d'Aoste a fait la bêtise de permettre de parquer les voitures à côté du magasin de la VéGé, évidemment à faveur de cette entreprise, de telle sorte que les piétons doivent passer au centre de la rue, avec les risques d'être tamponnés par des voitures qui proviennent de la droite et du coté en direction Arc d'Auguste, Avenue de la Gare.
Et, pire encore, vouloir insérer la circulation de la Rue Saint Anselme dans la Rue Vevey c'est une chose vraiment tout à fait incompréhensible pourquoi? Parce que je voudrais vous prier d'aller mesurer avec un mètre combien de mètres est large la Rue Vevey à un certain moment, entre le moulin d'Entrèves et la maison en face, il n'y a pas même trois mètres de largeur. Et alors je me permets, trois mètres, Monsieur Colombo, on voit que vous ne connaissez per la rue Vevey, du reste cela est à votre honneur, parce que la Rue Vevey est assez mal habitée surtout du côté droit, elle est habitée par le soussigné du côté gauche, mais du côté droit c'est assez mal habité. En tout cas, vous n'êtes jamais passé par cette rue, on voit que vous êtes un homme des mœurs austères, et je vous assure que cette rue n'est pas large de trois mètres entre le moulin d'Entrèves et la maison qui est située en face.
Et alors je me permets de faire un appel à la Junte régionale, parce que la Junte régionale a la faculté d'exercer la tutelle sur toutes les communes de la Vallée et aussi sur la Ville d'Aoste. Je prie la Junte de vouloir rappeler à l'attention de l'administration communale sur le problème de rendre piétonnière la Rue Prétorienne mais non pas en déviant la circulation en Rue Plouves, ce qui est absurde et incompatible avec le prestige d'une ville de frontière, parce que je voudrais savoir ce que pourraient penser les habitants de Chambéry, de Lausanne et de Genève de passer dans la Rue Plouves, qui est une ruelle tout-à-fait néfaste, avec des maisons délabrées, c'est une rue, ce n'est pas nécessaire que je la décrive parce que je pense que vous savez ce que c'est Rue Plouves, de manière que cette idée est tout-à-fait une idée an grenue et qui démontre l'incapacité des administrateurs actuels de la Ville d'Aoste. Et, d'autre part, et d'autre part encore, si on ne fait pas la rue parallèle à la Rue des Portes Prétoriennes, et alors le fameux parking, que vous ne voulez pas faire, d'autre part, et je reviendrai là-dessus, mais je n'en parle qu'en passant. Le parking, que nous avions appelé des Portes Prétoriennes, ne pourra pas fonctionner s'il n'y a pas une ruelle parallèle qui mette en communication le parking des Portes Prétoriennes avec la Place Narbonne et cela s'est évident. Je demande des explications à cet égard.
Bionaz (D.C.) - Moi, j'estime qu'on pourrait être d'accord avec Monsieur Caveri sur la nécessité de rendre piétonnière la Rue des Portes Prétoriennes et de construire la rue parallèle. Je peux partager votre avis mais ce n'est pas de cela que nous discutons, nous discutons sur le plan de travail de la Ville d'Aoste. Or, il me semble que tout le monde a oublié que dans la loi n. 12 il n'est pas du tout dit quelles sont les œuvres que la Commune d'Aoste doit accomplir avec l'argent de la Vallée, il n'est pas du tout dit. Il y a eu une communication de la part de la Ville d'Aoste, avec une, un tas d'œuvres que l'on entend construire, mais je ne vois pas pourquoi, de quelle façon on pourrait obliger la Ville d'Aoste à adopter un plan pour lequel elle n'a aucune obligation et aucun engagement. Voilà, la question est toute là. Je veux bien convenir avec vous qu'on peut demander à la Ville d'Aoste de ne pas oublier certaines œuvres, n'est-ce-pas, les plus importantes, qui font part de cette note, je suis d'accord avec vous, mais sur la loi il n'est pas du tout dit qu'elle doit construire ces œuvres. On parle simplement "delle spese relative a lavori di pubblica utilità". Or, je pense qu'il serait bien de ne pas sortir de cette ornière parce que autrement nous perdons seulement du temps. Or qu'on puisse naturellement exprimer un avis sur les nécessités de la Ville, qu'on puisse demander à la Commune de tenir compte de ce qui est le plus nécessaire et même de l'avis de la Région. Je suis d'accord avec vous mais je ne vois pas où est l'obligation et comme c'est nécessaire de faire tout ce cancan, n'est-ce pas, car la loi de tout ceci n'en parle absolument pas. Voilà.
Berthet (D.C.) - Io rinuncio perché quanto volevo dire l'ha detto il Presidente.
Maquignaz (D.C.) - Io volevo dire semplicemente due parole sul mercato del bestiame. Non è vero che il Comune non intende realizzarlo, anzi, sono venuti da me e avevano parlato di un'area per la costruzione. Solo che quest'area, giù vicino alla Dora, presso il campo di aviazione, noi abbiamo avuto delle perplessità perché ci sembrava un po' troppo isolato, un po' troppo fuori dalla città. Quindi, se non si è fatta quest'opera, se non si intende realizzarla subito, è perché si cerca una area più idonea.
Caveri (U.V.) - Je réponds à ce qu'a dit Monsieur Bionaz à propos de ma remarque sur la rue parallèle à la Rue des Portes Prétoriennes. Il est évident que la loi qu'il a citée est une loi qui établit un cadre, n'est-ce-pas, en rapport à l'emploi des sommes qui sont allouées par ce bilan, par les bilans précédents et des bilans qui suivront. Mais évidemment, rien n'empêche, au contraire, il est toujours normal que, dans l'exécutions de cette loi, la Junte régionale, qui a la tutelle sur toutes les communes et par conséquent aussi sur la Ville d'Aoste, je ne dis pas, et je n'ai jamais dit que la Junte, dans l'exercice de sa faculté de tutelle, doive obliger la Ville d'Aoste à, faire une rue plutôt que l'autre, une œuvre publique plutôt que l'autre. Mais la Junte régionale évidemment peut exercer son activité de persuasion et de signaler au Syndic d'Aoste et aux adjoints de la Ville d'Aoste la nécessité de tracer la rue parallèle à la Rue des Portes Prétoriennes. Alors il me semble que, en, je ne dis pas, en précisant ceci, pas en modifiant ce que j'ai dit avant, mais en précisant de plus ce que j'ai dit avant, il me semble au fond qu'il n'y a pas un contraste entre ma thèse et la thèse de Monsieur Bionaz.
Cependant sur la question, ceci comme question de procédure, sur une question de régularité administrative, parce que personne ne nous dit de violenter la volonté de l'administration communale d'Aoste, parce que nous sommes respectueux du principe de l'autonomie des communes. Mais, sur la question du mérite, je voudrais avoir des engagements un peu plus précis par, de la part de la Junte. Or, je me réserve de parler de cet argument s'il est nécessaire, d'en reparler quand nous parlerons des parkings mais, vu que nous parlons de la rue parallèle à la Rue des Portes Prétoriennes je demanderai à la Junte et à Monsieur Bionaz avant tout de vouloir me préciser quelle est votre pensée à cet égard. Parce que regardez que cette question de la rue parallèle à la Rue des Portes Prétoriennes est une question vitale à la Ville d'Aoste parce que à Aoste on ne circule plus, on ne circule plus surtout dans la Rue des Portes Prétoriennes et, entre autre, nous remarquons que l'Administration de la Ville d'Aoste permet aux camions de toute sorte, surtout aux camions, il y a une quantité de camions maintenant à Aoste qui transportent des bières et des eaux minérales et ces camions s'arrêtent toujours de 8 à 9 heures du matin et alors la circulation devient quelque chose de fou dans la Rue des Portes Prétoriennes. Au moins la municipalité d'Aoste pourrait établir que ces camions qui transportent, ces camions qui sont très encombrants devraient circuler de six heures à sept en Rue des Portes Prétoriennes, on ne devrait pas être permis à ces camions de stationner pour décharger leurs marchandises dans les magasins de la Rue des Portes Prétoriennes. Mais, à part ce détail, regardez que cette question de la Rue des Portes Prétoriennes est une question vitale parce que toute la circulation du centre passe par la Rue des Portes Prétoriennes, sauf celles qui passent par la Rue Festaz ou par l'Avenue Frédéric Chabod, de manière que c'est une question très importante et j'insiste pour savoir quels sont les engagements. Moi j'ai l'impression, j'ai l'impression qu'il y a des mains très puissantes à Aoste, qu'il y a des intérêts financiers très précis qui sont contraires, soit au parking de la Cathédrale, soit au parking des Portes Prétoriennes et qui ont arrêté tout cela, qui ont mis les bâtons dans les roues. Je retournerai plus tard sur ce problème mais il y a quelque chose de mystérieux et il y a aussi quelqu'un qui, on voit, il est contraire à cette rue parallèle à la Rue des Portes Prétoriennes et qui a mis les bâtons dans les roues. Qu'est-ce que c'est qui empêche d'aller en avant dans cette question de manière qu'on trouve plus important de faire les égouts dans un quartier périphérique d'Aoste? Moi je ne discute pas sur l'opportunité de faire ces égouts mais s'il y avait une raison de priorité sur l'opportunité de tracer cette rue. Je désirerais avoir des explications précises, des engagements précis de la Junte sur cet argument très important pour la Ville d'Aoste. Si je n'aurai pas des engagements précis de la Junte, je ne répliquerai plus, mais je me réserve, bien entendu, de reprendre la parole sur l'argument quand nous parlerons de la question des parkings parce que, d'autre part, la question des parkings, de la rue parallèle à celle des Portes Prétoriennes est étroitement liée avec la question du parking des Portes Prétoriennes.
Bionaz (D.C.) - Monsieur Caveri, je vous assure que je suis tout-à-fait d'accord avec vous sur la question de la rue parallèle à la rue des Portes Prétoriennes et je vous assure que non seulement je suis d'accord avec vous mais est d'accord avec moi Monsieur Colombo, et on a déjà parlé de cela, c'est absolument nécessaire, c'est absolument nécessaire.
Or, moi je faisais une autre question, je vous donne raison sur cela, c'est absolument nécessaire qu'il y ait une rue parallèle à la Rue des Portes Prétoriennes, moi je faisais une question de procédure, de principe parce qu'on a dit: mais comment, la Ville d'Aoste ne fait pas les œuvres pour lesquelles elle s'était engagée? Oui, oui, il y a ici, je dirais une, il y a une note de, d'œuvres, n'est-ce-pas que la Ville veut accomplir et je lis tout au fond: fra i numerosi lavori pubblici che il Comune di Aosta deve eseguire si citano, ad esempio, i seguenti. Mais il n'y a aucun engagement, pardonnez-moi, et d'abord, si vous lisez la loi n. 12, il est dit simplement, n'est-ce pas: a titolo di intervento regionale nelle spese relative a lavori di pubblica utilità, et c'est tout. Il n'y a rien de plus et, pour ce qui vous regarde, je vous assure que, n'est-ce pas, je vous donne ma parole que, soit de la part de Monsieur Colombo et soit de la mienne et je pense de toute la Junte, nous ferons vraiment ce que cette œuvre de conviction vis-à-vis de la Commune d'Aoste pour que ce travail, n'est-ce pas, cette construction de la rue parallèle soit accomplie au plus tôt parce que c'est absolument nécessaire. Voilà, je ne peux rien vous dire d'autre.
Fosson (U.V.) - Moi je voudrai seulement dire à Monsieur Bionaz, aussi sur la question générale et de principe que j'avais posée, si elle n'est pas en contraste avec la loi parce que j'ai parlé d'œuvres publiques, d'œuvres publiques et je prierais vraiment que, maintenant, les œuvres c'est vous qui devrez voir et voir aussi ensemble, d'accord avec la Commune, à laquelle il faut donner une priorité. Mais moi je disais, les fonds qui viennent de la Région, qui vont à la Commune de la Région devraient être dépensés en base à ce que dit la loi même pour des œuvres publiques. C'est-à-dire qu'elles ne soient pas gâchées comme nous avons vu maintenant, comme nous avons vu maintenant, moi je n'ai pas sous-main ce qu'à Manganoni, mais j'ai entendu, c'est pour cela que je suis intervenu. Je dis, comme principe, il devrait être dépensé pour des œuvres publiques parce que c'est la finalité de la loi et je voudrais un peu sur ce point avoir aussi votre avis, voilà.
Bionaz (D.C.) - Le texte de la loi est très précis. Naturellement nous devons examiner si la Commune d'Aoste, je dirais, a respecté la loi, quand nous jugerons, quand nous examinerons les délibérations de la Commune, en tant que organe de tutelle, n'est-ce pas, comme j'ai donné des assurances à Monsieur Caveri, on fera de tout pour que la Commune construise la rue parallèle aux Portes Prétoriennes, naturellement, nous surveillons, n'est-ce pas, les délibérations qui vont être adoptées pour que toutes les œuvres soient conformes au texte de la loi, c'est-à-dire que ce soit des œuvres d'utilité publique.
Fosson (U.V.) - Dans le sens que ces fonds, que nous mettons à disposition pour des œuvres publiques, en base à la loi, ne se transforment pas dans une pure et simple intégration du bilan parce que si on prend...
Bionaz (D.C.) - Le texte de la loi ne permet pas d'échapper à ceci c'est clair, ce sont des œuvres d'utilité publique, c'est tout.
Manganoni (P.C.I.) - Et il y a des raisons précises pour lesquelles je ne renonce pas. D'ailleurs, quand Maquignaz nous a précisé qu'ils sont en train à discuter pour acheter des terrains pour le marché du bétail, c'est très bien. Si la Junte m'avait répondu au début, comme a répondu ensuite Maquignaz, toute la discussion serait tombée. Mais, quand au début on me répond: nous n'en savons rien, adresses-toi à la Commune d'Aoste, eh bien, c'est naturel que, vis-à-vis de réponses du genre, je réagis et je proteste, cela c'est clair. Mais il y a une chose qui n'est pas claire parce qu'il dit le Président de la Junte: les ouvres que j'ai citées ne sont pas prévues dans la loi. C'est exact, mais ces œuvres sont prévues dans la relation qui accompagne la loi parce que cette loi, et si vous prenez "allegato all'oggetto n. 17 du Conseil régional du 6 juin du 1967", il y a le texte de la loi et il y a la relation à la loi. Dans la relation il dit.
Bionaz (D.C.) - Lisez au fond de la première page.
Manganoni (P.C.I.) - Oui, je l'ai eu tout-à-l'heure, je l'ai déjà lu une fois, je la lis pour la deuxième fois, fra i numerosi lavori pubblici che il Comune di Aosta deve eseguire si citano, ad esempio, i seguenti... Allora, se si citano fra i lavori pubblici che il Comune deve eseguire, si citano questi, selon moi la Commune deve eseguire questi et aussi d'autres, d'accord.
Bionaz (D.C.) - Je dis tout de suite, je veux seulement vous préciser ceci. Si nous devions suivre exactement cette note, nous ne pourrions pas faire, par exemple, la rue parallèle à la Rue des Portes Prétoriennes, par exemple. Or, voilà qu'il en ressort de la description de la nécessité de construire cette rue si on devait adopter, exactement, n'est-ce-pas, cette note que, qui est comprise dans la relation que nous avons lue. La rue ne devrait pas se faire, parce qu'elle n'est pas comprise dans ces œuvres. C'est à titre orientatif que la Commune nous a donné cette note.
Manganoni (P.C.I.) - Alors, quand moi je pose la demande: est-ce-que vous avez intention de réaliser ces quatre œuvres? Au lieu de me répondre: je n'en sais rien, si vous me dites, à la place du marché du bétail, par exemple, non, nous avons intention de construire la route parallèle à la Rue Portes Prétoriennes, nous nous disons cela va bien, c'est très bien. Mais alors dites-nous quelque chose, mais, jusqu'à ce que vous nous dites: nous n'en savons rien, adresse-toi à la Commune d'Aoste, moi je pense que ce n'est pas une réponse sérieuse celle-là. Moi c'est pour cela que j'ai protesté, parce que si vous, vous me dites: nous avons jugé, la commune a jugé, la Junte est d'accord que la rue parallèle à la Rue Portes Prétoriennes elle est plus urgente, qu'une de ces quatre œuvres, nous nous pourrions vous dire: puis, mais, jusqu'à ce que vous nous dites: nous n'en savons rien; mais écoutez, mais cela c'est prendre par le derrière les Conseillers, quand vous dites: nous n'en savons rien, le Conseiller régional doit s'adresser à la Commune.
Bionaz (D.C.) - Moi, je ne vous ai pas dit cela.
Manganoni (P.C.I.) - La Junte, la Junte, Monsieur Bionaz, un de vos Assesseurs m'a dit cela, un de vos Assesseurs.
Germano (P.C.I.) - Io ho chiesto l'utilizzazione, il modo finanziario di utilizzazione di questi fondi. Colombo ha detto: "per questa parte, risponderà Bordon". Io aspetto.
(Si sente la voce di Colombo ma non si capisce.).
Bordon (D.C.) - Dunque, mi sembra allora di dover rispondere questo. Il suggerimento che ci ha dato il Consigliere Germano, i suggerimenti, dovrebbero essere questi, mi sembra: anziché portare questi 40 milioni annui, così come avete portato, per cui il Comune di Aosta ha ritenuto bene di fare un mutuo con le banche, pagando un tasso troppo forte, perché noi non lo facciamo per legge mi sembra che abbia detto: dando annualmente un certo importo, una certa somma al Comune, oppure, addirittura, perché il Comune non ricorre al mutuo della Cassa Depositi e Prestiti? Mi sembra che era questo il discorso. No? Allora dimmi qual era.
Germano (P.C.I.) - Io ho detto questo: noi forniamo al Comune, con una legge, il modo per scontare presso una banca questi soldi. Noi abbiamo fatto una legge e diciamo: per 20 anni daremo 40 milioni, il Comune va in banca con questa legge, la banca gli sconta questi anticipi che prenderà per 20 anni. Questo però che cosa porta? Che la banca gli dà 430 milioni. Se noi questi 40 milioni all'anno li dessimo alla Cassa Depositi e Prestiti, in pagamento di un mutuo del Comune, il Comune, invece di 430, incasserebbe 470-480, non ho il calcolo preciso, cioè incasserebbe 50 milioni di più; 480, non ho la cifra precisa. Quindi sono 50 milioni per l'anno passato, ormai quello è andato, 50 milioni per l'anno che verrà. Non è più giusto fare così?
Bordon (D.C.) - Allora mi sembra che, innanzitutto, si debba correggere una cosa. Noi diamo alla banca 40 milioni perché non li diamo alla Cassa Depositi e Prestiti. Io, tanto per cominciare dico che noi diamo i 40 milioni perché è il Comune di Aosta che ci dice: datelo a quella banca, perché, nel provvedimento di legge che noi abbiamo preso qui, noi siamo d'accordo di dare 40 milioni per 20 anni al Comune di Aosta. Questo è il punto base. Il Comune di Aosta, naturalmente, che cosa fa? Farebbe bene a trattare con la Cassa Depositi e Prestiti perché, mentre per la Regione non è di nessun aggravio che lo tratti con una banca o con la Cassa Depositi e Prestiti, perché noi paghiamo sempre 40 milioni per 20 anni, il Comune, effettivamente trattasse con la Cassa Depositi e Prestiti, secondo il mio modesto parere, perché noi qui nella legge non abbiamo fissato questo. Noi abbiamo detto al Comune di Aosta: noi ti diamo questi 40 milioni ma il Comune di Aosta, io penso, se fosse interpellato da noi a questo riguardo, ma ci risponderebbe semplicemente: guardate, probabilmente, se ce lo date ancora l'anno venturo, noi lo trattiamo, oppure già quest'anno noi lo tratteremo con la Cassa Depositi e Prestiti, ma io penso che la Cassa Depositi e Prestiti dia i mutui non con molta sollecitudine per cui il Comune di Aosta, che ne ha veramente bisogno, preferisce forse avere 40 o 50 milioni di meno ma poter avere i denari subito. Non è vero che paghiamo noi, disgraziatamente lui realizza di meno. Ma adesso, che Germano mi dica: perché noi non lo diamo alla Cassa Depositi? No, noi quest'anno, per esempio, questi 40 milioni, che sono qui che avrebbero dovuto essere, non motivo di questa discussione, perché mi sembra che i 40 milioni per la discussione sono poi quelli che diamo quest'anno, perché questi li abbiamo discussi l'anno scorso, questi vengono versati e li versiamo direttamente all'Istituto S. Paolo, perché? Perché il Comune ci ha detto: versateli pure lì. L'accordo che noi abbiamo fatto per il valore attuale della somma è questo. Ma noi potrebbe darsi benissimo che il Comune dica: per l'anno 1968 non versateli all'Istituto S. Paolo, perché io ho trattato con la Cassa Depositi e Prestiti. Ma è il Comune che ce lo deve dire questo.
Montesano (P.S.D.I.) - Io voglio soltanto dire una cosa. Effettivamente è un qualche cosa di competenza del Comune questo argomento qui, cioè quello che vuole fare il Comune nell'ambito, noi abbiamo una legge, io vi prego quindi di tener conto di queste cose.
Germano (P.C.I.) - Mi pare che noi non viviamo nel mondo della luna, siamo su questa terra, il Comune di Aosta ha 50 milioni all'anno in più da disporre, credo che non faccia dispiacere a nessuno di noi, a nessuno di noi. Io so che c'è una difficoltà in questo, c'è una difficoltà in questo e bisognerebbe superarla questa difficoltà, perché il Comune non fa con la Cassa Depositi e Prestiti? Perché con la Cassa Depositi e Prestiti deve dargli l'elenco delle opere che intende fare e fare quelle e niente altro, mentre invece una parte di questo al Comune di Aosta non servono per le opere, servono per pareggiare il bilancio, per tappare determinati buchi e quindi non è che sia una cosa. Ma io dico, troviamo il modo perché tappino questi buchi in un modo diverso però utilizziamo i fondi in modo che il denaro costi il meno possibile e sia possibile fare di più. Mi pare che è una raccomandazione questa, va bene, è da discutere poi quando parleremo dell'elenco F, se volete ne parliamo anche allora, ma mi pare che questa sia la soluzione logica.
Caveri (U.V.) - Je voulais tout simplement poser une question. Je voudrais savoir si c'est vrai ou non, je ne sais pas si c'est vrai, mais j'ai entendu dire et je demande à vous, comme Junte, afin que vous m'illuminiez à cet égard, si c'est vrai que l'Administration communale d'Aoste, surtout un certain Assesseur, pense avec une partie de ces fonds de faire un bureau communal de la programmation avec huit chambres, avec huit locaux.
Bordon (D.C.) - Si c'est moi qui doit répondre, je vous dirai qu'il ne me résulte absolument pas et pour d'autre, je ne sais pas quoi vous dire.
Caveri (U.V.) - En tout cas, là aussi, vu que vous êtes autorité de tutelle, je vous prie de vouloir veiller à cet égard parce que ce serait absurde que ces fonds extraordinaires de l'Administration régionale aillent à finir dans les questions d'aménagement des bureaux et vu que la programmation régionale n'a pas besoin de huit locaux, mais la programmation régionale dispose de locaux bien plus modestes. Je ne sais pas vraiment pourquoi les grandes têtes programmatrices de la ville d'Aoste ont besoin de huit chambres faire un bureau de la programmation. On veut faire alors n Ministère, ce serait absurde.
Bionaz (D.C.) - Nous tenons compte de votre suggestion.
Categoria IV - Partecipazione azionaria.
Caveri (U.V.) - L'article 139 du bilan 1968 correspond à l'article 137 du bilan de prévision du 1967. Sauf erreur, de l'article 137 du bilan de l'année passée, qui prévoit une dépense de 330 millions, on est descendu à la somme de 110 millions. C'est une diminution très forte et je demanderais à l'Assesseur au tourisme de vouloir m'expliquer pour quelle raison il y a cette diminution de 220 millions sur cet article.
(Si sente sottovoce Bordon)
Balestri (P.S.I.) - Le previsioni per il 1968, secondo le richieste, ci sono in previsione 50 milioni per l'Alpila, 40 milioni per Gressoney, 20 milioni per le Alte Vette di Valtournanche e per le altre società diverse, per diverse richieste che possono essere... dipende anche dalle possibilità di bilancio. Se io potevo avere delle disponibilità maggiori, ne avrei messe di più. C'è qualche progetto che ci può essere così largamente in vista ma, praticamente, delle richieste vere e proprie per ora non ne abbiamo.
Fillietroz (U.V.) - Io vorrei chiedere: quei 20 milioni per le Alte Vette di Valtournanche a che somma corrispondono di capitale e di opere da eseguire.
Balestri (P.S.I.) - Non sono 20 milioni per le Alte Vette di Valtournanche, mi sembra che per Valtournanche ci siano 8 milioni. Abbiamo messo 20 milioni per quelle altre società per il caso che ci siano delle richieste.
Fillietroz (U.V.) - L'importo previsto per quella funivia di Valtournanche, come mi avevano indicato, è molto superiore.
Balestri (P.S.I.) - Otto milioni di contributo, ma mi sembra sulla spesa di 17, non vorrei sbagliare, ma la richiesta era su 17.
Lustrissy (D.C.) - Costruzione di due sciovie nella zona di Champlève.
Fillietroz (U.V.) - Io so che quella società pensa di fare una funivia che va su alle Cime Bianche per rendere indipendente dalla società Cervino anche un po' le attrezzature turistiche di Valtournanche, quindi, la somma è molto maggiore.
Balestri (P.S.I.) - Ma qui si tratta di un altro impianto proprio lì a Valtournenche, di due sciovie.
Caveri (U.V.) - Voglio dire una cosa che è una mezza boutade ma è anche in parte una cosa seria e cioè: non è che io voglia suggerire a posteriori le risposte della Giunta o degli Assessori ma per me c'è una risposta migliore alla domanda che Germano ed io avevamo fatto a questo riguardo. E la risposta mi pare più ad hoc e più pertinente da parte vostra poteva essere questa: e cioè all'articolo 137 del bilancio di previsione del 1967, in realtà, c'era un aumento di 280 milioni sullo stanziamento del 1966. Quindi è un intervento notevolmente massiccio in questa materia. Allora, non era detto però che questo intervento così massiccio dovesse continuare anche quest'anno, anche in relazione a quello che ha detto il Dr. Balestri, delle domande diminuite per importi minori. Questa mi pare che poteva essere da parte vostra una risposta più pertinente alle mie domande. Io mi aspettavo che voi rispondeste questo perché, prima di fare la domanda, io mi ero accorto che effettivamente, nello stanziamento dell'anno scorso, dell'articolo 137, c'era questo enorme aumento di 280 milioni.
Categoria V - Concessione di crediti e di garanzie - Sezione V.
Germano (P.C.I.) - Abbiamo discusso mesi or sono della situazione della legge sull'edilizia popolare. Abbiamo denunciato una serie di carenze, siamo stati tutti d'accordo che era necessaria la formazione di una Commissione che rivedesse questo e portasse rapidamente al Consiglio le modificazioni per l'approvazione. Ora, si è detto che, non so ancora se è valido, che la potestà legislativa nostra scade il 25 di novembre. Se è vero questo, nonostante tutti i ritardi, bisogna che questa Commissione si riunisca rapidamente, che concluda questi lavori e che porti in Consiglio le modifiche da apportare a questa legge.
Bordon (P.C.I.) - Io sono perfettamente d'accordo con il Consigliere Germano. Per sua maggiore tranquillità, dirà che si sono già avuti diversi colloqui coi direttori di banca. Non appena finita questa tornata di Consiglio, al più presto, noi riuniremo voi con i direttori di banca, come eravamo d'accordo, per portare poi all'ultimo o al penultimo Consiglio le proposte di variazioni sulle quali eravamo tutti d'accordo.
Sezione VI - Oneri non ripartibili - Categoria VI - Somme non attribuibili 444.000.000.
Montesano (P.S.D.I.) - Beh, lo vediamo l'allegato F.
Elenco dimostrativo della destinazione del fondo speciale per oneri derivanti da provvedimenti legislativi in corso di perfezionamento.
(Si sente in lontananza Bordon)
Bordon (D.C.) - Per esempio, abbiamo parlato della concessione al Comune di Aosta, a titolo di concorso, siamo d'accordo, è vecchio e quindi non se ne parla.
"Disegno di legge regionale... Piazza Narbonne", noi vogliamo portare qui per l'ultimazione, al Consiglio regionale, un altro stanziamento di 50 milioni perché è insufficiente e lo dobbiamo portare.
Manganoni (P.C.I.) - L'altro giorno abbiamo stanziato i fondi per i mobili, mi pare, tempo addietro, in Consiglio. Questi 50 milioni dovrebbero servire per che cosa? Si riferiscono ancora ad ulteriori mobili o ad opere murarie? Cioè a cosa, appunto? La domanda che io faccio, i 50 milioni a cosa dovrebbero essere destinati?
Balestri (P.S.I.) - (Parla sottovoce) Ti ricordi che avevamo stralciato? Ecc. non era completo.
Manganoni (P.C.I.) - Allora bisogna mettere: "per ultimazione ed arredamento".
Balestri (P.S.I.) - ..."Ultimazione e fine di arredamento".
Manganoni (P.C.I.) - Se è già ultimato, per le opere murarie e tutto quanto, se è già ultimato.
Montesano (P.S.D.I.) - Io, a proposito dell'allegato F, segnalo ai Signori Consiglieri che nella mia copia ci sono delle modifiche: al punto 3...
Germano (P.C.I.) - Bisogna mettere: arredamento e mi pare strano perché l'altra volta abbiamo analizzato tutto e valutato tutto, abbiamo ritenuto anche che la spesa, il Consiglio, a grande maggioranza, ha anche tagliato e adesso riportiamo altri 50 milioni per che cosa?
Balestri (P.S.I.) - Mancavano ancora diverse cose, fra cui il salone sotto, fra cui le cucine, ecc. e quindi per...
Germano (P.C.I.) - Le cucine, abbiamo deciso che quello non si faceva più. Abbiamo detto che l'attrezzatura del ristorante e della tavola calda era a carico di colui che avrebbe, nell'appalto, avuto la gestione di questo. Adesso lo ricompriamo di nuovo?
Balestri (P.S.I.) - Non si trova! Non si trova da affittare.
Germano (P.C.I.) - Ma quando avete fatto un appalto, quando avete fatto un appalto, ma non deve essere messo sul giornale se dovete fare un appalto, per dire: chi vuole gestire il ristorante di Piazza Narbonne? Come non si trovano? Cosa vuole dire questo? Non c'è nessuno che lo sa?
Balestri (P.S.I.) - Non riteniamo noi che per gli impianti fissi si debba fare...
Germano (P.C.I.) - Ma c'è un voto del Consiglio, c'è un voto del Consiglio che dice: quelli devono essere messi a concorso e quel materiale lì se l'acquista quello, c'è un voto del Consiglio. Adesso passiamo sopra al Consiglio.
Bordon (P.C.I.) - Se mi consentite, forse, per accelerare solo i tempi. Non dimentichiamo che noi dovremmo portare qui la legge per questo. Io penso che in quella sede, lì si potrà dire tutto quello che si vuole, si potrà fare tutto il dibattito che si crede.
Ma questo stanziamento, se domani, per esempio, non risultasse che, per un motivo o per l'altro, fosse di 30 anziché 50, lo modificheremo pure. Io non so perché si debba fare la discussione adesso, in questo momento, per un progetto di legge che verrà discusso. Io vi facevo questa proposta: è nel vostro pieno diritto di continuare a chiedere queste spiegazioni, ma mi sembrava che era tanto semplice.
Caveri (U.V.) - Ce n'est pas si simple comme dit Monsieur Bordon, ce n'est pas si simple pour cette raison: que nous nous trouvons devant la déclaration effarante de Monsieur Balestri qui a tout oublié. C'est une chance en ce monde de pouvoir oublier de temps en temps. Mais nous avons discuté ici pendant des heures sur la question du Palais Narbonne et nous avons fixé des points, nous avons établi un tas de choses, nous avons établi le style valdôtain des meubles, nous avons établi que certaines choses, qu'on prévoyait pour le restaurant, c'était le concessionnaire du restaurant qui devait se l'acheter. Et maintenant on dirait que Monsieur Balestri met de nouveau tout en discussion. Mais, attention, l'Assesseur Balestri, et non plus la Junte, ne peut pas renverser ce que le Conseil a établi à un certain moment à l'unanimité. Alors ce n'est pas inutile, c'est-à-dire, ces précisions que nous sommes en train de faire ne sont pas inutiles. Nous passerons en avant dans la discussion des autres arguments quand nous aurons des assurances de la Junte que ce qui a été établi par le Conseil reste un point ferme, aussi pour la Junte.
Montesano (P.S.D.I.) - Io proporrei al Consiglio di andare ordinatamente, secondo le pagine. Siccome c'è questo divario di ricordi e di, anche di apprezzamenti su quello che fu deciso, noi domattina possiamo prendere proprio quello che il Consiglio ha deliberato e allora riferire. Ma no, io dicevo questo, Germano, l'allegato F. Quando arriviamo all'allegato F, ne parleremo per poter essere più edotti di quello che così ha deciso.
Fosson (U.V.) - Però l'allegato F è legato all'articolo 150 che noi stiamo esaminando adesso.
Montesano (P.S.D.I.) - D'accordo, ma io non dico mica... è soltanto per questa precisazione che è necessaria. Io, faremo tirare fuori l'elaborato di quella decisione del Consiglio e così sarà chiaro.
Bordon (D.C.) - Io volevo soltanto dire a Fosson, così, en passant, che questi 50 milioni...
Montesano (P.S.D.I.) - No, scusa Bordon, il Consiglio adesso ha deciso di non entrare in merito a questo allegato F, quindi ne parliamo quando sarà...
Bordon (D.C.) - Spese e contributi, per favore, bisognerebbe cancellare, per la "costituzione di un fondo".
Montesano (P.S.D.I.) - Bordon, io non so se mi sono spiegato. Io ho proposto al Consiglio di soprassedere all'esame dell'allegato F e quindi ne riparleremo domani.
Allora tu darai queste precisazioni.
Pagina 55 - Titolo II - Spese in conto capitale - Sezione I, II. Totale 4.875.300.000.
Pagina 56 - Titolo III -
Germano (P.C.I.) - Al 160 "Annualità dovute al Tesoro dello Stato per il Traforo del Monte Bianco - art. 14". Quanti ne abbiamo ancora da pagare.
Bordon (D.C.) - Se Germano ha fiducia in me, glielo dirò subito, ma vorrei solo andare avanti perché stamattina, in quell'elenco che leggevo, c'era proprio...
Pagina 58 - Riepilogo generale. Totale 10.522.050.000.
Montesano (P.S.D.I.) - Chiuso. Ora, io volevo chiedere al Consiglio, anzi, se mi permettete, attenderei il ritorno del Presidente della Giunta, di esaminare, semmai, il bilancio dell'assessorato all'agricoltura, visto e considerato che l'opposizione riconosce una data speciale, e come è, all'Assessore all'agricoltura di pertinenza, di prontezza e di precisione nelle risposte. Quindi adesso aspettiamo, quindi perciò. Non c'è il Presidente della Giunta, io desidero che il Consiglio decida su questo... (Voci) ...sentiamo un po' la maggioranza del Consiglio cosa vuole.
Caveri (U.V.) - Domando la parola per dire che sul bilancio dell'agricoltura vi saranno molti interventi e non saranno brevi. E, quindi non possiamo incominciare questa discussione alle ore otto. Quindi io chiederei, domani mattina di riprendere la questione dell'assessorato all'agricoltura.
Montesano (P.S.D.I.) - Ora, un momento Mappelli, perché il Consiglio ancora non ha deciso niente. Io chiedo al Consiglio se chiudere la seduta perché la seduta deve essere chiusa con l'approvazione del Consiglio.
Bionaz (P.C.I.) - Ma che cosa domani, se andiamo di questo passo, domani non finiamo niente.
Bordon (D.C.) - Non so se a voi interessa sapere che avremmo molte proposte da portare agli altri Consigli. Vorremmo poter fare qualche riunioni di Giunta. Non so se vi interessa.
Bionaz (D.C.) - 1955, andiamo avanti ancora mezz'oretta.
Montesano (P.S.D.I.) - Mica detto che bisogna fare tutta l'agricoltura. Andiamo avanti alle otto e mezza, io m'impegno di chiudere alle otto e mezza.
Caveri (U.V.) - Ci impegniamo a finire il bilancio entro domani a mezzogiorno, anche prima, finire il bilancio.
Montesano (P.S.D.I.) - Allora, se l'impegno non viene mantenuto, devo stringere i freni, però, nella discussione.
Fosson (U.V.) - Non c'è più Bordon domani a rispondere, probabilmente si andrà più celermente nelle... Mi dispiace che sia via perché volevo dirglielo direttamente.
Montesano (P.S.D.I.) - Allora, cosa decide il Consiglio? (voci: ...domani) ...Allora alle 9.30 però...
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La seduta è tolta alle ore 19,57.