Trascrizione informale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 289 del 9 novembre 1967 - Resoconto

OGGETTO N. 289/67 - Esame e discussione del progetto di bilancio di previsione della Regione Autonoma della Valle d'Aosta per l'anno finanziario 1968.

Montesano (P.S.D.I.) - Prima di cominciare la discussione, c'è il Presidente della Giunta che chiede la parola.

Bionaz (D.C.) - Volevo semplicemente dire, signor Presidente, che ieri sera è stata data l'assicurazione che avremmo finito il bilancio entro questa mattina. Non solo io, ma io, intanto, ed altri miei colleghi, abbiamo preso degli impegni per questa sera.

Ora, io alle otto meno un quarto debbo assentarmi. Dico, pazienza, insomma, per questa sera alle otto meno un quarto... e, evidentemente, per domani mattina credo che...

Colombo (P.S.I.) - L'Assessore Dujany ed io abbiamo preso degli impegni per domani mattina, per cui bisognerebbe... cioè, anche in relazione, appunto, agli impegni di ieri, noi contavamo che domani mattina il Consiglio fosse chiuso, terminato, quindi abbiamo preso degli impegni per dei sopralluoghi con l'ANAS e sarebbe bene che si tenesse conto di questo.

Montesano (P.S.D.I.) - Io auspico, auspico che il bilancio possa essere votato entro stasera. Allora, prego tutti caldamente di portare la discussione nella pertinenza più idonea per gli argomenti che si prendono in esame e senza uscire fuori su argomenti che, anche per quello che riguarda alcune voci, possono essere trattati anche susseguentemente.

Allora mi sembra che questa mattina erano rimasti iscritti a parlare i Consiglieri Savioz e Caveri, ma non ci sono né l'uno né l'altro e allora, Fournier, La prego di vedere se c'è... mi pare che il Consigliere Caveri ci sia...

Allora riprendiamo la discussione interrotta questa mattina, con l'intervento del Consigliere Savioz.

Savioz (P.C.I.) - Beh, vede, il problema è questo, che adesso, siccome si riprende, ci sarà un po' più di requie, preferisco lasciare parlare prima il Consigliere Caveri, poi, caso mai, dirò io qualche cosa.

Montesano (P.S.D.I.) - Consigliere Caveri, io ho fatto una raccomandazione un po' a tutti i Consiglieri, in dipendenza di alcune esigenze che sono state...mi deve dare atto che ho fatto la raccomandazione a tutti, di non uscire fuori dagli argomenti di pertinenza proprio del bilancio. Io faccio una preghiera, se poi è possibile che questa preghiera sia accolta... sarà guadagnato lo svolgimento dei lavori.

Caveri (U.V.) - Je dois répondre à une trinité d'Assesseurs et alors je dois peut-être faire ce que fait - Berthet me l'enseigne - un chanoine quand entre dans le chœur d'une Cathédrale ou d'une Collégiale: il doit faire une triple révérence. Alors, avant tout je répondrai à Monsieur Colombo. Il n'y a rien à dire, il a déclaré qu'il s'occupera du problème, quand ce problème entrera dans la phase d'exécution. Bon.

L'Assesseur Balestri il me semble qu'il ne puisse me contredire lorsque j'affirme que, quand la phase des achats des terrains de la part de Mr. Bordon sera terminée, il devra s'occuper de ce problème au double point de vue, archéologique et de l'urbanisme. Du reste, il me semble que c'est aussi la thèse qu'il a soutenue ce matin.

A ce propos, je veux attirer l'attention de Mr. Balestri sur la délicatesse du problème du parking de la Cathédrale du point de vue archéologique, parce que nous avons fait des fouilles, on a trouvé quelque chose et ce quelque chose quand même ne devrait pas être détruit pendant la construction de ce parking de la Cathédrale, il ne devrait pas être détruit.

Et alors, il faudrait faire aussi à Aoste ce qu'on a su faire ailleurs, où, en devant de faire des constructions modernes, on a aménagé, sans détruire ce qu'on avait trouvé dans le sou sol. Entre autres, dans la gare de Rome il est arrivé quelque chose du genre.

Il y a aussi... archéologique pour ce qui concerne le parking des Portes Prétoriennes, parce que c'est une région qui n'a jamais été construite, une zone qui n'a jamais été construite, pas très loin des murs romains et, par conséquent, il est facile qu'on puisse trouver quelque chose. Alors il ne faudrait pas - et ceci je le dis soit à Monsieur Balestri soit à Monsieur Colombo - il ne faudrait pas que ni dans la zone proche des Portes Prétoriennes, ni dans les prés de propriété du Chanoine Perruchon on mette un bulldozer ou quelque chose du genre, parce qu'il faudrait avant envoyer des équipes archéologiques, en manière de creuser jusqu'à une certaine profondeur, c'est-à-dire, à peu près jusqu'à deux mètres cinquante.

Voilà quelles sont nos préoccupations et qui doivent être vos préoccupations, du point de vue archéologique pour ces deux parkings.

A ce propos, je voulais dire une chose: il existe... et ceci je ne le dis pas seulement à Monsieur Balestri et à Monsieur Colombo, mais ceci je le dis à toute la Junte: notre Junte avait pris une délibération selon laquelle il ne fallait pas, dans le rectangle des murs romains, à l'intérieur du rectangle des murs romains il ne fallait pas employer les bulldozers avant que les équipes archéologiques creusent à la profondeur de deux mètres cinquante. Or, Balestri et Colombo faisaient part de notre Junte, ils ont été d'accord alors, ils devraient être d'accord maintenant aussi.

Je termine ces allusions à l'aspect archéologique du problème et j'arrive aux remarques de Monsieur Bordon. J'étais convaincu que le problème, nous étions convaincus que le problème des parkings était un problème important pour la Ville d'Aoste, non seulement, mais un problème régional, parce que évidemment, si les touristes trouvent un système d'accueil et trouvent un système commode pour parquer leurs voitures, aussi les autres pays de la Vallée ont un avantage. Mais ce matin j'ai presque commencé à douter de l'importance de ce problème, puisque j'ai entendu Monsieur Bordon dire que c'est une chose qui est un hobby, un hobby de soussigné. Or, cette phrase démontre deux choses: que Monsieur Bordon ne sait pas exactement quelle est la signification de la parole "hobby" et en disant que ce problème est un hobby d'un des Conseillers, alors il a vraiment donné la mesure de sa taille! Non pas de la taille en sens physique, parce que, comme taille physique il en a à vendre, mais vu que les hommes ne se mesurent pas avec le centimètre, ou avec le décimètre, évidemment avec cette phrase il a donné la mesure de sa taille, non pas en sens physique.

Il a dit, ce matin, qu'il n'avait pas étudié le latin, mais qu'il était en train de devenir un latiniste. Probablement il est en train de devenir un latiniste comme ce chat du curé qui ne disait plus "miao", mais il disait "meus". Je crois qu'il a appris le latin à peu près de la même manière.

Il a aussi dit: "Abbiamo rinvenuto... non abbiamo rinvenuto". Il paraît qu'ils ont eu une peine d'enfer de trouver ce document de la pratique. Je ne crois pas que ni Monsieur Savioz, ni moi, nous nous sommes portés à la maison l'original de l'acte du notaire, ni que nous nous sommes portés à la maison les écritures privées que nous avions rédigées avec les propriétaires de ces terrains.

Les dossiers sont là. Ils sont complets de tous leurs documents et de toutes leurs pratiques. Et alors, ce sont vraiment des saillies d'esprit que l'on ne réussit vraiment pas à comprendre et nous aimerions bien savoir pourquoi on dit ces choses au Conseil régional.

Donc, pour ce qui est de la pratique du parking de la Cathédrale, on peut dire que nous avons fait presque tout ce qu'il y avait à faire, parce que nous avons fait des pourparlers très longs avec les 20 ou 25 propriétaires de ces terrains. Nous avons eu des pourparlers très longs et délicats, nous avons réussi à nous mettre d'accord avec toutes ces personnes, nous avons convoqué un notaire et ce notaire a fait l'acte de manière que la question des propriétés a été résoute.

Restait è résoudre la question des chanoines, des titulaires des deux bénéfices et pratiquement, virtuellement nous étions d'accord, soit avec le Chanoine Perruchon, soit avec le Chanoine Brunod et ici au Conseil nous avions entendu dire - je ne me rappelle plus, si par Monsieur Bordon ou par quelqu'un d'autre - qu'on était en train de traiter avec les titulaires de ces deux bénéfices ecclésiastiques. Mais, en devant, j'ai parlé à un de ces Messieurs pour d'autres questions et j'ai demandé: "A quel point êtes-vous avec les pourparlers avec l'administration régionale pour la vente des terrains de vos bénéfices?". On m'a répondu: "A nous plus personne... Depuis que vous êtes sortis de l'administration régionale personne nous a plus parlé de cette question", de manière que cela démontre une chose très simple: que de votre part il y a eu l'inertie plus totale pendant ces dix-huit mois.

Nous avions acheté les terrains, nous étions à la veille de l'acte du notaire pour les deux bénéfices ecclésiastiques, nous avions fini de creuser le sol pour faire les recherches archéologiques, nous avions stipulé une écriture privée avec les frères Cocchetti, de manière qu'il ne restait plus qu'à perfectionner les accords avec les deux chanoines et avec l'Hospice de charité.

Qu'est-ce que vous avez fait pendant dix-huit mois? Vous n'avez rien fait, par confession même de Monsieur Bordon, qui, naturellement, ce matin a parlé pendant trente minutes de cet argument, mais cette longue, interminable éloquence qui s'est déroulée en spirale - naturellement en grandes spirales - pendant trente minutes cachait le vide, parce que dans ces dix-huit mois on a fait une seule chose: on a nommé un géomètre pour faire l'expertise et il n'y avait aucune, aucun besoin que vous nommiez un géomètre pour faire cette expertise, parce que Monsieur Savioz peut vous dire que les expertises avaient déjà été faites et les études sur comment faire ces parkings, soit de la Cathédrale, soit des Portes Prétoriennes, aussi ces études étaient déjà terminées. Bien avant que nous sortions de l'administration régionale, les dossiers étaient complets de tous les dessins et de toutes les études des techniciens de la Surintendance des Antiquités et des Beaux-Arts, de manière que cela était déjà fait.

Et alors, ce matin il me semblait de nager dans une eau très abondante et j'attendais toujours de pouvoir, avec Monsieur Bordon, toucher terre et d'entendre dire quelque chose de concret, mais ce quelque chose de concret n'est jamais arrivé. Et alors, bien avant d'aujourd'hui, bien avant, dans ces dix-huit mois, vous aviez le temps, vue l'intransigeance des propriétaires, surtout des propriétaires, je parle, de la zone des Porte Prétoriennes, il n'y avait qu'une seule chose à faire, c'est-à-dire, commencer la procédure de l'expropriation.

Voilà qu'est-ce qu'il fallait faire, voilà ce que vous n'avez pas fait. Mais je crois de comprendre deux choses: la question des parkings vraiment ne vous intéresse pas, parce que vous intéressent seulement les questions qui ont une répercussion immédiatement préélectorale ou électorale. A vous les problèmes, je l'ai dit cinquante fois - et je le répète encore - tous les problèmes d'archéologie, les problèmes disons dans un mot culturels, intellectuels, esthétiques vraiment ils ne vous intéressent pas, ils ne vous intéressent pas et nous avons entendu avec quel esprit de moquerie Monsieur Bordon ce matin parlait de la maison que nous avons trouvée - nous l'avons trouvée nous cette maison! - il a parlé de la bifore... lui il riait... il a parlé des fenêtres, des bifores, pour lui ce sont des choses ridicules, mais en parlant comme cela il donne la mesure de son niveau intellectuel et de son niveau culturel, de manière que, il y a une seule chose à dire et c'est que nous avons offert nous aux propriétaires du terrain de la zone des Portes Prétoriennes, nous avons offert la même somme que nous avions offerte aux autres, c'est-à-dire 36.000 lires le mètre, mais un certain Monsieur qui est copropriétaire et qui est un gros bonnet de la Démocratie-Chrétienne, un très gros bonnet de la Démocratie-Chrétienne, pas de la Vallée d'Aoste, mais d'une autre Province, il m'a demandé 56.000 lires le mètre.

Mais ici, dans cette lenteur pour le problème des parkings je ne voudrais pas qu'il y ait quelque chose de mystérieux, qu'on ne veuille pas marcher sur les pieds aux chanoines de la Cathédrale, qu'on ne veuille pas... les pieds au gros bonnet de la Démocratie-Chrétienne de cette Province.

Ce matin Bordon il a un peu trop parlé de la question du collectif, du Condominio que ces gens, les propriétaires de la zone des Portes Prétoriennes voulaient faire. Je ne voudrais pas qu'il y ait quelque chose du genre dessous, parce que cette lenteur est suspecte. Cette lenteur pendant dix-huit mois, ce rien de fait pendant dix-huit mois est suspect. Je veux me souhaiter et je veux vous souhaiter, je souhaite au Conseil, que ce ne soit que de l'immobilisme, que ce ne soit qu'un manque d'intérêt pour ces problèmes et je ne voudrais pas qu'il y ait quelque chose de caché et de mystérieux dessous.

Je ne crois pas d'avoir parlé pendant trente minutes comme Monsieur Bordon.

Savioz (P.C.I.) - Mi rimane poco da dire, perché è stato già detto prima da parte dell'On.le Caveri.

Io volevo fare una piccola precisazione sull'impostazione che è stata data a questi problemi di risanamento della Città di Aosta - così erano chiamati in quel momento - questo spiega, per esempio, il fatto che si è comperata la casa che era addossata a ponente delle mura che dividono la Rue Vevey dalla Rue Plouves e non si era comperato il rimanente della porzione dei fratelli dell'Avv. De Vita, dei figli dell'Avv. De Vita.

Perché questo? Perché l'intendimento nostro, cioè nostro, delle Antichità e Belle Arti e della Giunta, era stato quello di liberare le mura romane da queste vecchie catapecchie che si erano addossate contro e che quindi nascondevano, non soltanto le mura, ma erano anche un qualche cosa di poco simpatico a vedersi.

Quindi abbiamo comperato tutti gli stabili a partire dall'ultima casa che dà verso le Porte Pretoriane e /-di cui la demolizione o l'ammodernamento è molto discutibile, perciò era un problema che rimaneva a sé stante, vedendo le Porte e abbiamo iniziato la demolizione fino in fondo a questa casa chiamata De Vita, comperata regolarmente, ecc., ecc. Pochi giorni prima che avvenisse il colpo di stato, del piccolo Stato, ero stato messo in contatto con gli inquilini che ci sono, il ciclista al pianterreno e una famiglia che abita sopra. Avevamo in quel momento degli alloggi liberi nelle case della Regione, là, al quartiere Deffeyes - io lo chiamo così, perché è stato fatto a suo tempo - e poi siete subentrati voi. Ho lasciato al mio successore la possibilità di continuare le demolizioni e di risolvere in parte il problema della viabilità su quella via e di mettere in luce definitivamente le mura, a partire dalla breccia fino alle Porte Pretoriane.

Che cosa sia avvenuto, io non lo so, in totale però, in questi diciotto mesi, questo non è stato fatto e mi dispiace, perché si trattava di togliere un ciclista dal pianterreno, una famiglia composta di due persone adulte al primo piano e si sarebbe potuto demolire quella casa. Quindi non era un grande sforzo. Comunque, lì, io non condivido l'hobby di Bordon detto questa mattina, ma... in senso buono, in senso buono... mi sto accorgendo che per queste questioni di antichità e belle arti, se non si ha un po' dentro al cranio un qualche cosa del genere, si lasciano le cose così come stanno. Quindi non parliamo di hobby, ma parliamo invece di una cosa molto importante che noi dimentichiamo costantemente, perché è vero, valorizzare le antichità e belle arti della Città di Aosta, come di tutta la Valle, per risolvere i problemi di quel genere lì, significa pestare i piedi ai cittadini e significa farsi, non dico dei nemici, ma comunque, perlomeno, perlomeno, della gente che non ci vede tanto in simpatia, perché naturalmente è contro i loro interessi che si cammina.

Perciò io comprendo che sia molto più facile fare altre cose che rendono di più e mi dispiace perché, ripeto, quel poco che è stato fatto, quel poco che è stato iniziato, quel poco che abbiamo realizzato... ed era la prima volta che l'amministrazione regionale riusciva a fare un qualche cosa di veramente interessante, anche con dei mezzi molto limitati.

Successivamente, con dei mezzi molto più grandi, con un bilancio molto più forte nell'Assessorato del turismo, quasi il doppio di quello che avevamo noi, queste cose sono state lasciate a zero.

Ma ritornando, ritorniamo a quanto detto prima: io mi ricordo molto bene, Assessore Bordon, che le perizie erano fatte, le perizie erano state fatte dal nostro ufficio, cioè, sì, dall'Ufficio della Regione, cioè dal Patrimoniale e specificatamente dal Geometra Lévêque e in certi casi l'avevamo affiancato anche a dei tecnici per avere delle istruzioni. Avevamo anche sentito dei tecnici fuori, ma noi abbiamo sempre ritenuto pericoloso uscire dall'amministrazione regionale per fare delle perizie, pericoloso sotto tutti gli aspetti. Invece, facendole fare ai nostri geometri e dando a loro le indicazioni necessarie per avere queste perizie, ho sempre trovato più comodo risolvere i problemi e di acquisti, in quei sei anni, ne abbiamo fatti diversi, di trattazioni con i vari cittadini in Valle d'Aosta ne abbiamo avute e non sempre è stato facile risolverle. Però io ritengo che sia pericoloso, se ho capito bene, seguire l'indirizzo che voi intendete dare, cercando perizie con terze persone fuori, ecc.

Secondo il mio modesto avviso, mi sembra che la strada non sia molto giusta. Dirò anche che la trattazione che abbiamo avuto con i proprietari sia dell'uno come dell'altro terreno necessario per i parcheggi, non è che siano andate tutte lisce. Abbiamo discusso per sei, sette mesi e poi finalmente si è trovata la via di uscita per quanto concerne la Cattedrale, mentre invece è stato molto più difficile risolvere il problema qui, per il parcheggio a sud delle Porte Pretoriane, per una ragione di primo piano, perché in quel momento il Bettio aveva ancora tutta l'attività di falegnameria, ecc., d'altra parte c'era della gente fuori della Valle d'Aosta, quindi era difficile trattare. Vedi, per esempio, la Vedova Chatrian, con tutta una corrispondenza, ci sono delle lettere di accettazione e penso che nella documentazione si trovino... Già fatto, quindi è superato, va benissimo. Poi ce n'erano degli altri che facevano delle questioni di sentimentalismi che non volevano cedere per nessuna ragione.

Quindi, non mi sembra che il problema sia tanto difficile, una volta avviato, a me sembra che si debba continuare sulla strada iniziata. Intanto, per quello che concerne il parcheggio delle Porte Pretoriane, a sud della Cattedrale, non c'è più niente da risolvere. Praticamente avevamo raggiunto l'accordo con i due rappresentanti dei due capitoli... non so come si chiamano... quindi lì c'è solo da finire di mettere in linea quelle due questioni e poi si potrebbe passare all'esecuzione dell'opera, esecuzione che, anche per quella, lo studio era già stato fatto... Se non c'era un progetto definitivo, ma comunque uno studio c'era e c'erano le due soluzioni: o il parcheggio unico a pianterreno o il doppio parcheggio facendolo anche sotterraneo, per quanto concerne a sud della Cattedrale, perché non è pensabile di poter di nuovo ricoprire tutto quello che è stato scoperto e che comunque ha un certo interesse... non è che abbia un grande interesse, ma un certo interesse archeologico c'è.

Mentre invece, per il parcheggio qui, a sud delle Porte Pretoriane, si era pensato di fare ad un livello unico, anche per il fatto che lì si era pensato di coprire il parcheggio con una serie di platani studiati in modo razionale, per poter dare la possibilità del parcheggio e, nello stesso tempo, per poter non fare una piazza brulla che non dica niente e anche per, diciamo, salvare le macchine dai raggi solari, perché anche questo ha la sua importanza dal punto di vista turistico, soprattutto, è molto importante.

Perciò io credo che se vi mettete con un po' di buona volontà, potete anche superare questo vuoto di questi diciotto mesi, perché qui, da quanto abbiamo sentito, certo, non si può dire che sia stato realizzato molto, perché praticamente non si è fatto niente.

Quindi, io non avrei altro da aggiungere, per il momento, mi sembra di aver detto quello che mi sembrava di dire e mi riservo poi di tornare in argomento magari quando tratteremo il bilancio del turismo.

Montesano (P.S.D.I.) - In elenco ci sono il Presidente Bionaz, il Consigliere Germano, il Consigliere Bordon.

Germano (P.C.I.) - Per me, solo un minuto per non fare perdere del tempo. L'On.le Caveri e il Consigliere Savioz hanno illustrato il nostro punto di vista. Io vorrei solo aggiungere un punto di vista non sul centro sinistra, ma sul giornale del centro sinistra. La Gazzetta del Popolo e La Région, per due o tre anni, dal 1963 al 1966, hanno ogni giorno, l'una, e ogni settimana, l'altra, detto che la soluzione dei parcheggi era la soluzione... e che per colpa del Sindaco e della Giunta Comunale e per colpa del Presidente della Giunta regionale, su questo terreno non si faceva niente.

Dopo il vostro insediamento - veramente il centro sinistra è un grande incontro storico - non si è fatto assolutamente niente, per la Gazzetta del Popolo e per La Région il problema dei parcheggi non c'è più, è sparito, è già risolto. Questo volevo solo aggiungere.

Bordon (D.C.) - Per mantenere la promessa fatta al Signor Presidente, io risponderò solo a quelle argomentazioni che sono state dette qui prima e che hanno un fondamento di serietà. È per questo che rispondo al Consigliere Savioz. Ho preso atto di quanto tu hai detto. Ho detto stamattina che siamo perfettamente d'accordo su questi parcheggi, su questa strada. Vorrei fare una dissertazione sulla parola "hobby", perché l'ho adoperata, ma ho promesso di non perdere tempo, quindi mi spiace che tu abbia insistito. Ad altri era permesso, a te non sarebbe stato permesso di discutere sulla parola hobby, perché si possono dare le interpretazioni che si vogliono.

Io chiedo amichevolmente al Consigliere Savioz, se io portassi qui in Consiglio - questo a titolo personale, noi due, a titolo amichevole, mi sono permesso di dirlo prima - se io portassi qui una proposta per comperare la casa di quel signore di cui parlavo questa mattina a 36.000 lire al mq, avrebbe il Consigliere Savioz qualche cosa da obiettare? Io vorrei che mi rispondesse, no, perché potrebbe essere un prezzo corrente. Vorrei però che rispondesse Savioz, se quei proprietari, che sono all'interno di questo appezzamento e che non sono sotto vincolo di muro, mi chiedessero 50 o 60.000 lire al metro quadrato, glielo devo dare, sì o no? Perché se dò quelli di 36.000 lire al metro quadrato, che sono sotto vincolo di muro romano, è indubbio che quegli altri devono avere qualche cosa di più. Prima domanda. Prima domanda amichevole che chiederei, se consente il Sig. Presidente, perché così portiamo in via di urgenza la proposta...

(dialogo Bordon-Savioz)

Savioz (P.C.I.) - Bordon, io mi sono appellato prima a quelle che sono le perizie e ti ho detto che, a mio modesto avviso, il problema delle perizie fatte dai nostri uffici... a me hanno sempre aiutato a risolvere i problemi. Quindi tu prendi la perizia, vedi cosa ha dato la perizia per quella casa lì e in base a quello, discuti e in base a quello, agisci. Se poi non vogliono marciare, hai la legge dalla tua parte.

Bordon (D.C.) - Forse non mi sono spiegato. Non è per quelli che hanno la casa la perizia, la perizia per quelli che hanno la casa, siamo perfettamente d'accordo... la perizia parla di area di terreno a 36.000 al metro quadrato, parla di fabbricati urbani a 6.000-6.500 al metro cubo, parla di magazzini a 3.000 lire al metro cubo e parla di pollai in legno, detto in patois /baraque/ a 1.500 lire al metro cubo.

Io su questo non parlo. La mia domanda è un'altra: se a questi qui, che sono sotto vincolo del muro romano noi diamo 36.000 lire, quali dovrebbero essere le perizie degli appezzamenti che sono all'interno e che non sono sotto vincolo del muro romano? Dovrebbero essere perlomeno di 50.000 lire. Questo io chiedo e di questi terreni lì non c'è nessuna perizia. Perché? Perché non hanno mai chiesto una tariffa, non hanno mai chiesto un prezzo. Arriviamo al punto di sentirci dire da qualcuno: "Vogliamo 50 o 60.000 lire al metro quadrato" e altri invece non vogliono addirittura vendere per il momento. Quindi, la mia domanda è un'altra e per non tediare nessuno mi riservo, sempre amichevolmente, in spirito costruttivo, nell'interesse della Regione, di chiedere la tua collaborazione per vedere che cosa c'è in questo campo. Perché quando mi si viene a dire, per esempio - e rispondo ad un'altra osservazione seria, perché a quelle non serie non rispondo più - Germano, ma Germano quando mi parla dei giornali, ma i giornali, ai giornali noi vorremmo proprio fare vedere queste cose e visto che tu mi ci invitti in questo modo, lo faremo, chiameremo i giornalisti e faremo vedere se è vero o meno che c'è un accordo con i sacerdoti del canonicato, dei canonici della Cattedrale. Perché questo accordo non c'è, perché ancora soltanto ultimamente... il Presidente Bionaz dirà lui qualche cosa... non c'è. È facile venire qui a dire: "C'erano gli accordi, c'erano gli studi". Quindi io contesto questo. Mi riservo di portarne le prove, perché qui dentro ne sentiamo di cotte e di crude, sentiamo affermare certe cose al mattino su certi servizi dell'ACI che sono completamente infondate. Nel pomeriggio, naturalmente, le cose cambiano.

Non parlo più in quel modo... (si sente una voce in lontananza) ... no, non ne ho mai avute ancora, anzi, guarda Germano, io vorrei farti notare una cosa. Tu conosci i giornalisti; innanzitutto, c'è una massima libertà di stampa, grazie a Dio, qui in Italia - vero - quindi questo - no - ci auguriamo tutti che abbiano a durare ancora un po' queste libertà, perché molte volte voi parlate di certi giornalisti, di certa stampa, ma noi non ci ricordiamo mai della stampa... bene a voi... perché voi non crederete mica di essere diventati i Padri della Verità, per caso? Perché state tranquilli che se ci divertissimo a tirar fuori "fior da fiore", qui tiriamo fuori tante di quelle panzane, alle quali non ci credete neanche voi. Quindi lasciamo stare la libertà di stampa per tutti e, per quanto mi concerne, dirò alla stampa com'è il problema e sarà la prima intervista che io concedo ai giornalisti da quanto sono all'Assessorato alle finanze.

Bionaz (D.C.) - Io volevo solo specificare questo: l'avvocato Caveri dice che un canonico gli ha detto che nessuno mai ha parlato del parking della Cattedrale. Io vorrei sapere il nome di quel canonico, perché io sono andato dal Canonico Perruchon, il quale ha parlato in mia presenza col Canonico Brunod. Ho ricevuto un esposto del Canonico Corgnier e mi hanno detto: "Noi intendiamo adottare un certo piano, un piano di fabbricazione e con questo, naturalmente, ci sarebbero gli accomodamenti per la vendita di quel parking". Dunque non è vero che non se ne è parlato. Io ho detto: "Guardi che non penso che sia possibile aderire alle vostre domande". Questo ho detto, perché non conoscevo la questione. Allora loro mi hanno specificato che si trattava... la richiesta era di 10.000 lire al mc per gli edifici da demolire, 36.000 lire al mq per superficie e mi hanno specificato che l'accordo non c'era, non c'erano accordi e che questi accordi erano ancora da perfezionare perché si trattava di dare una concessione per una certa costruzione, di arretramento, di altezza, mi ricordo. Tutto questo è stato detto dal Canonico. Io dico i nomi, Lei non mi vuole dire i nomi, perché probabilmente li ha inventati Lei. Comunque, io dico il nome, perché questo mi è stato riferito dal Canonico Perruchon. Io naturalmente ne ho parlato in Giunta e ho detto: "Beh, a questo punto, che cosa facciamo?". Si sono ricercati i documenti. Si sono ricercati i documenti e dai documenti risulta quello che ha esposto stamane l'Assessore Bordon. Questo per dire che non è vero che non se ne era parlato, solo per quello. Non è vero, sono state fate delle richieste, alle quali, evidentemente, la Sovraintendenza non ha ancora dato il suo assenso. Semplicemente questo.

Caveri (U.V.) - Auparavant, ou ce matin, je n'ai pas fait le nom du chanoine pour des raisons de discrétion et des raisons de correction, mais vu que Monsieur Bionaz me tire par les cheveux, je n'ai aucune difficulté de révéler le nom de ce chanoine, parce que, j'aurais pu être le super correct vis-à-vis de ce chanoine et répondre à Monsieur Bionaz que je demandai avant l'autorisation à ce chanoine de dire au Conseil son nom, mais si je donnais une réponse de ce genre, alors on dirait: "Voilà, il ne révèle pas même le nom du chanoine parce qu'il n'a jamais parlé avec aucun chanoine de cet argument" et, au lieu, j'ai parlé exactement avec le Chanoine Perruchon de la chose. Je suis allé le trouver à la Chancellerie Episcopale, pas pour parler de la question des parkings, parce qu'il y a d'autres personnes aujourd'hui qui sont qualifiées pour parler de cette question, je suis allé lui parler d'une question qui est de compétence du Tribunal Ecclésiastique et puis, comme il arrive toujours, on parle un peu à bâton rompus d'une chose et de l'autre et puis, à un beau moment, je demande au Chanoine Perruchon: "A propos, à quel point êtes-vous avec les nouveaux administrateurs pour la question de la construction du parking de la Cathédrale? A quel point êtes-vous?". Qu'ils me tombent les yeux en ce moment si le Chanoine Perruchon ne m'a pas dit: "Moi, depuis que vous êtes sorti du Palais régional, je n'ai plus reçu aucune requête de la part des nouveaux administrateurs régionaux". Alors, moi j'ai pensé: "Ici les cas sont deux: ou ils ont menti les administrateurs régionaux quand au Conseil ils ont dit qu'ils étaient en train de traiter etc., ou bien le mensonge me le raconte en ce moment le Chanoine Perruchon". Et pour mon compte, la question est terminée sur ce point.

A propos de la déclaration de Bionaz qui dit, même de Bordon, qui dit: "Mais il n'y a aucun accord", j'ai dit que, avant la fin de notre administration, nous étions arrivés à un accord virtuel sur la question, un accord virtuel et l'accord était celui-ci... mais moi ceci je l'ai déjà expliqué au Conseil régional, mais on voit que quand nous parlons au Conseil régional, vous ne faites pas attention, vous oubliez et la question, je vous ai dit qu'on voulait encercler la Cathédrale avec un grand collectif situé au Nord de la Cathédrale, un autre à l'Est et un autre au Midi. On voulait faire un immense collectif, appelé en italien "condominio", le long de la Rue Monseigneur de Sales et nous avons dit: "Enlevez-vous ces illusions de la tête, parce que nous ne vous permettrons jamais d'assassiner la Cathédrale et les deux clochers de la Cathédrale et les magnifiques perspectives, qu'entre autre à partir de la Rue Xavier de Maistre on voit le Ruitor avec les clochers, etc., etc.".

Alors le Chanoine Perruchon est descendu à une demande subordonnée et il a dit: "Alors nous renonçons au collectif situé au Nord de la Cathédrale, nous renonçons au collectif situé le long de la Cathédrale. Permettez-nous au moins de faire un grand collectif au Sud de la Cathédrale" et moi, avec beaucoup de déplaisir et beaucoup de regret, j'ai dit: "Pardonnez-moi, Monsieur le Chanoine, mais pas même ceci nous ne pouvons pas le faire, parce que si on fait un immense collectif au Sud de la Cathédrale, on assassine la Cathédrale, deux clochers et tout le reste". Et voilà, Monsieur Savioz et moi nous sommes allés cinquante mille fois voir le fameux futur parking de la Cathédrale pour avoir l'idée, pour avoir une idée à quelle hauteur on pouvait arriver, jusqu'à quelle hauteur on pouvait arriver avec la nouvelle maison du Chanoine Perruchon. Nous avons fait mettre sur place un poteau haut treize mètres - il me semble - et puis nous nous sommes mis à regarder en perspective de toutes les directions possibles et imaginables du parking et maintenant je ne peux pas jurer - un mètre plus un mètre moins - mais il me semble - et sans me semble - que nous sommes arrivés à la conclusion qu'on ne pouvait pas permettre de faire une maison plus haute que treize mètres, parce que autrement on ne voyait plus ni la Cathédrale, ni les clochers et alors c'était absurde de faire un parking pour les touristes, pour bloquer avec une maison haute plus que treize mètres, de bloquer la vue et la perspective de la Cathédrale.

Voilà en quels termes est la question.

Bionaz (D.C.) - En cette occasion le Chanoine Perruchon m'a fait voir tous ces plans. Je les ai vus. Il ne m'a certainement pas dit que vous lui avez accordé de construire les collectifs, certainement pas. Il m'a parlé de la... du bâtiment qu'on voudrait faire au Sud de la Cathédrale. Il disait: "Nous voudrions simplement nous tenir à la hauteur de l'Evêché". Alors je pense que c'est quelque chose de plus que treize mètres. Il m'a dit toutes ces choses et alors - je vous répète ce qu'il m'a dit - je lui ai dit: "Bien, écoutez, c'est une question de la Surintendance, n'est-ce pas, je ne peux pas vous répondre immédiatement, mais en tout cas on en parlera" et j'en ai parlé en Junte et la Junte a recherché, dans cette occasion, a recherché des documents que l'Assesseur Bordon vous a lus ce matin.

Caveri (U.V.) - Se mi permette, rispondo direttamente al Sig. Bionaz.

Si vous croyez, nous pouvons faire une rencontre à trois, vous, moi et le Chanoine Perruchon et nous pouvons fixer, en votre présence, les demandes à Monsieur le Chanoine Perruchon. Je répète, "a scanso di equivoci", "a scanso di equivoci", parce qu'il peut toujours y avoir des malentendus dans ces choses, je vous répète que j'avais dit, pas j'avais, nous avions dit, Monsieur Savioz et moi, après avoir mis la fameuse "pertica", n'est-ce pas, une "pertica" sur un poteau haut treize mètres, nous avons vu que, au-dessus d'une hauteur de treize mètres, du parking on ne voit plus la Cathédrale et on ne voit plus les deux clochers. Voilà.

Et il y a, je dois dire que, toujours pour éviter les malentendus, c'est vrai que le Chanoine Perruchon avait demandé de faire une maison au moins haute comme l'Evêché, mais nous avons répondu que nous n'étions pas d'accord là-dessus, parce que nous avons répété: "Au-dessus des treize mètres on ne peut pas bâtir la maison, parce que ici c'est question de bon gout, c'est question d'art, un minimum..." et nous avions compris très bien que nous étions vraiment arrivés à un accord, d'autant plus qu'on aurait payé 36.000 lires le mètre carré, à Monsieur Perruchon et à Monsieur Brunod, tel et quel comme aux autres propriétaires. Et nous étions vraiment arrivés à l'accord virtuel dans ce sens, que le Chanoine Perrruchon, à un certain moment, le Chanoine Perruchon, qui est un fin merle, je me permets de le dire, je ne crois pas de lui manquer de respect, d'autant plus que je dis "fin merle", pas dans la signification qu'a dite Mappelli l'autre jour, quand il a dit: "Lei è un merlo!", dire comme cela c'est déjà une autre chose. Mais disons, Monsieur Perruchon, qui est un négociateur très habile en matière des intérêts, qu'est-ce qu'il a dit? Il a dit: "Faisons une chose, vous me payez un peu plus chères les vieilles maisons de mon bénéfice et la vieille maison de bénéfice de Monsieur Perruchon, pardon, de Monsieur Brunod" et nous avons répondu: "D'accord, nous vous payerons un peu de plus ces maisons là, mais nous ne pouvons pas, vis-à-vis des propriétaires, auxquels nous avons donné 36.000, payer de plus à vous, payer de plus le terrain, de plus que 36.000 lires", de manière que je vous assure que nous étions arrivés à un accord virtuel.

Bionaz (D.C.) - De qui aurais-je voulu avoir ces renseignements, si ce n'est de la part du Chanoine Perruchon? Je vous ai dit la question de l'Evêché et toutes ces choses-là, mais cela, Monsieur Caveri, est-ce que c'est un accord? Et qu'ils ont subordonné tout cela à la construction de cette maison, il n'y a aucun accord. Il n'y a aucun accord. Vous l'appelez un accord virtuel, mais je voudrais une explication sur cette parole "virtuel": ou l'accord y est ou il n'y est pas. Voilà la question.

(Si sente una voce)

Caveri (U.V.) - Mi fa le domande, mi pare di poter rispondere... Mi domanda il Presidente Bionaz... La mia risposta è soltanto questa: vada ad aprire il dizionario e veda cosa vuole dire la parola "virtuale".

Bionaz (D.C.) - Cioè, non esiste nessun accordo!

Bordon (D.C.) - Io voglio solo, per aderire alla proposta giusta dei Consiglieri, voglio soltanto dire questo: il Presidente della Giunta si è già soffermato su questo "accordo virtuale". Io mi rimetto al vostro giudizio quando si dice: "Eravamo d'accordo, però volevano fare qualche cosa più alto di 13 metri e noi abbiamo detto no; volevano fare un condominio, vicino, o più giù distante, noi gli abbiamo detto no". Il Consigliere Caveri era d'accordo soltanto con sé stesso, caso mai, non con gli altri, ma chiedo ancora questo: abbiamo detto che avevano riportato questa pratica qui con il documento o lo daremo alla stampa, ho chiesto la collaborazione amichevole dell'ex Assessore al turismo, Savioz, per adesso, della sua, avvocato Caveri, non ne abbiamo bisogno; se ne avremo bisogno, glielo diremo.

Montesano (P.S.D.I.) - Invito ancora il Consiglio tutto, Assessori e opposizione, a rientrare un pochino nel discorso costruttivo, perché qui andiamo nella polemica che abbiamo cominciato, cioè, che avete cominciato tre giorni fa e, ad un certo momento, si arriva ai vicoli ciechi. Ci rendiamo conto tutti... c'è un mormorio da un certo settore ed è vero, io ho bisogno, ho il dovere anche di farlo presente... Chiusa con l'intervento del Consigliere Caveri.

Caveri (U.V.) - Je parlerai pendant une demi minute. Vu que quelqu'un a posé de demandes rhétoriques: "Qu'est-ce que nous devrons faire, vis-à-vis des requêtes de 50, 60, 70.000 lires le mètre?". Ma réponse est très simple et du reste elle est presque inutile, puisque l'a déjà anticipée Monsieur Savioz: faites la procédure d'expropriation.

Siggia (P.C.I.) - Pagina 19 - Riepilogo spese Assessorato ai lavori pubblici, dà un totale di...

Germano (P.C.I.) - Volevo chiedere solo una spiegazione al capitolo 348, che l'anno scorso ha avuto un aumento di 4 milioni e adesso di 22 milioni: a cosa è dovuto?

Dujany (D.C.) - Rispondo alla fine.

Siggia (P.C.I.) - (legge)

Germano (P.C.I.) - Volevo chiedere, al capitolo 363, scuole medie e convitti regionali, l'anno scorso un aumento di 83 e quest'anno di 135.

Poi, prima, il 354, che l'anno scorso c'è stato un aumento di 10, adesso c'è una riduzione di 10.

Siggia (P.C.I.) - (legge...) Categoria IV.

Caveri (U.V.) - Je crois qu'il est le moment que l'on parle de ces questions que j'ai posées, toujours dans la discussion générale, à propos de l'Archive Historique et à propos des publications culturelles de l'assessorat, à moins que Monsieur Dujany pense de me répondre à un autre moment, mais, il me semble que ce soit en relation au chapitre 396.

Dujany (D.C.) - Io vorrei informare il Consiglio, in modo molto sintetico, sulla questione della scuola in Valle d'Aosta e comincerei a dire che i ragazzi che frequentano la scuola elementare in Valle d'Aosta, nel 1967-'68, ammontano a 7.923 unità.

Ci troviamo dinnanzi ad un fenomeno, direi, abbastanza grave, sotto un certo aspetto, in quanto, dal 1955/56 al 1967/68 abbiamo avuto una diminuzione considerevole di alunni che frequentano la scuola elementare ed esattamente, da 9.300 unità iscritte nel 1955/56, siamo arrivati a 7.923 nel 1967/68; quindi abbiamo una diminuzione quasi, dico, costante, di circa il 10% ogni anno. La flessione interessa, per lo più, il 50% dei... scolastici che si trovano in alta montagna. Gli incrementi sono modesti e si rivelano quasi esclusivamente nel Comune di Aosta e nel Comune di St. Vincent. Nei rimanenti plessi la situazione è stazionaria. Ovviamente, la riduzione del numero degli alunni non si può sempre accompagnare ad una corrispondente riduzione del numero dei posti di insegnamento, tenuto conto della necessità di evitare, fin dove è possibile, la soppressione delle scuole in alta montagna.

Per quanto riguarda, invece, la scuola media inferiore, la scuola media dell'obbligo, ci troviamo in questi ultimi sei anni ad una popolazione scolastica che ha segnato un continuo aumento: nel 1962/63 si contavano 2.620 unità, nel 1967/68, 3.012 unità. Quest'anno, rispetto all'anno scorso... anzi, vi leggerei tutti i dati, forse sono abbastanza significativi: 1962/63: 2.620, gli anni successivi: 2.784, 2.897, 3.041, 3.105; quest'anno 3.012.

Quest'anno, rispetto all'anno scorso, abbiamo una leggerissima flessione nella scuola media dell'obbligo, che è da attribuirsi in parte al fatto che non sono conteggiati gli alunni che frequentano le scuole private di Valtournanche, Ayas e Gressoney, quindi la flessione è, direi, di poco valore.

Gli adempimenti all'obbligo scolastico dei ragazzi dagli 11 ai 15 anni raggiungono una cifra abbastanza soddisfacente per la Valle d'Aosta, cioè gli adempimenti sono del 7,30%. Parlo dell'obbligo scolastico alla scuola media inferiore, non della scuola elementare ed è interessante notare che le maggiori percentuali di evasione sono nel circolo didattico di Nus (del 17%), di Gignod (del 16%), di Pont St. Martin (dell'11%), di Verrès (del 9%). Mentre, se per queste zone si possono capire queste percentuali abbastanza alte, si nota per Aosta-Centro, una percentuale di evasione all'obbligo scolastico del 5,74%. Dico, ad Aosta è abbastanza sorprendente, in quanto c'è la possibilità di avere le scuole vicine e di averle gratuite.

Per quanto riguarda, invece, la scuola media superiore, di secondo grado, la popolazione scolastica complessiva negli ultimi sei anni risulta la seguente (do la cifra globale in tutte le scuole medie superiori): 1962/63: 983; 1963/64: 1.146; 1.189, 1317, 1.609, 1967/68: 1.812. L'aumento medio, quindi, della popolazione scolastica di 150 unità comporta un aumento annuo medio di spesa di 30/40 milioni per maggiori retribuzioni agli insegnanti, per forniture di materiale didattico, scientifico, arredamenti, ecc.

In base ai dati desunti dagli ultimi tre anni scolastici, si iscrive alla scuola secondaria di secondo grado in media il 70% degli alunni licenziati nella scuola media. Questa percentuale, però, non è costante di anno in anno. In questi ultimi tre anni considerati, ad esempio, si hanno le seguenti percentuali: 1965/66: 63%; 69%; 70%. Questo come sguardo panoramico su quella che è la frequenza e l'incremento della frequenza delle scuole e della popolazione scolastica in Valle d'Aosta.

Je voudrais ensuite donner une réponse aux observations qui ont été faites dans ces jours passés et à certains journaux qui ont publié des critiques au sujet, surtout, Il Lavoro, in una pagina "Montagna di promesse non realizzate", on a écrit "Difesa del bilinguismo e delle tradizioni". Je voudrais profiter de l'occasion pour donner une réponse ici au Conseil, afin de répondre et afin d'informer le Conseil sur ce qui a été fait à ce sujet.

En suite aux rapports intensifiés avec le Service Culturel de l'Ambassade Française et le Centre Culturel Franco-Italien de Turin, l'effort pour maintenir et développer la langue française et sauvegarder le bilinguisme et nos traditions a été considérable.

Pour les professeurs des écoles moyennes on a institué: des bourses d'étude auprès de l'Université de Aix en Provence et de Besançon, pour le perfectionnement de la langue française; un cours de langue française à Aoste, du 17 au 29 avril, concernant "Les nouvelles méthodes et la démonstration pratique pour l'enseignement de la langue française"; un cours de préparation à l'intention des Professeurs désireux de passer l'examen de l'habilitation est en train de se dérouler - je crois de conclure ses travaux en ces jours - ici à Aoste.

Pour les instituteurs: 26 instituteurs ont participé, au mois de juillet, aux Châteaux de la Loire, 6 à Avignon, 10 à Villefranche-sur-Mer, 13 à Ponza, 10 au stage de l'Enseignement du Français et des Sciences.

Films: presque tous les quinze jours, pendant l'année 1966/1967, un film en langue française a été projeté au cinéma Théâtre Giacosa.

Théâtre: "Les pièces de Polyeucte" et "Les Douze hommes en colère" ont été représentés à Aoste avec un certain succès.

Bourses d'étude: 60 nouvelles bourses d'études, pour un total de 8.900.000, pour les élèves méritants et nécessiteux des écoles secondaires de la Région; 40 bourse instituées pour les élèves qui travaillent. Pour la première moyenne a été institué, pour les écoles moyennes inférieures, un cours gratuit pour les répétitions pour les enfants qui n'ont pas passé leurs examens, dans la section printanière.

Ensuite on a attribué les livres gratuits aux enfants qui fréquentent la première année de l'Institut Professionnel; un concours public a été ouvert pour la rédaction d'ouvrages en langue française destiné à l'usage des élèves des écoles secondaires supérieures de la Vallée d'Aoste; on a institué un cours gratuit pour géomètres et comptables, cours du soir réservé aux travailleurs. La fréquence à ce cours du soir a été, l'année passée, d'une vingtaine de personnes pour les deux sections, géomètres et comptables; cette année les inscrits sont: 20 à la première année de géomètre et 20 à la première année de comptable, de façon qu'au total il y a, à peu près, 50 personnes.

Le Centre d'études régionales a voulu promouvoir, a promu des échanges entre les associations culturelles des régions alpines, constitué un service d'informations sur les différentes associations culturelles, promu des échanges culturels entre des associations interuniversitaires

Initiatives de ce Centre: Conférence le 2.12.1966 "La Fortune de Valéry en Italie"; 3.03.1966: Conférence "Poètes d'expression française"; 31.03.1967: Projection commentée de diapositives "Forme e colori della natura"; 13.04.1967: Conférence "France/Italie au 12e siècle" par Vignu; 12.05.1967: Conférence "St. François de Sales"; 19.9.1967: Séminaire "Histoire du Moyen Age: problème de méthode, choix de sujets les plus intéressants", par Bligny; 26.09.1967: Séminaire de Géographie "Problèmes de géographie économique humaine des Vallées et des Alpes occidentales", sous la Direction de Monsieur Verret de la Faculté de Lettres de Grenoble en collaboration avec l'Institut supérieur de Géographie à l'Université de Grenoble; 29/30 décembre 1967: Colloque archéologique entre les sociétés culturelles.

Du point de vue du fonctionnement des archives, je voudrais vous faire une petite relation sur l'activité des archives historiques dans l'année 19661967. Vous savez que les archives sont dirigées par Monsieur Lin Colliard, assistant de Paléographie et de Diplomatie à l'Université de Turin. J'oubliais à ce propos de vous mettre au courant que l'année passée a eu lieu le cours "Une école des Chartes", qui a été fréquenté par 24 élèves et 24 élèves ont fréquenté ce cours toute l'année et l'année s'est clôturée. Cette année on reprendra le cours.

Ont collaboré aux Archives, Monsieur Perrin et Monsieur Daudry. D'importants travaux d'aménagement ont été exécutés au cours de ces dernières années. Les archives ont aussi occupé les locaux jusqu'alors destinés au siège de l'Académie de St. Anselme et l'Académie de St. Anselme siège, à présent, dans l'ancienne Salle du Président de la Junte régionale.

Utilisation: les archives ont été consultées à plusieurs reprises par les services de l'administration régionale et communale d'Aoste auxquelles on a fourni des relations détaillées des sujets divers. Des savants, des journalistes, des étudiants, des écoles, des particuliers, en nombre croissant, ont consulté, ont visité les archives. La correspondance, touchant aux questions les plus variées, rejoint à peu près 200 lettres.

Travaux: ont repris des travaux méthodiques des archives du Conseil des Commis et des fonds historiques de la Commune d'Aoste.

Publications: on est en train de publier le "Profil historial et diagraphique de la très ancienne Cité d'Aoste", de Monsieur Mochet. Je crois qu'il pourra sortir dans le mois de janvier ou de février prochain.

Ensuite le Directeur de l'Archive a l'intention de faire sortir depuis l'année prochaine une espèce de revue qui devrait sortir de temps à autre, afin de faire connaitre le travail des archives et différentes publications qui ne peuvent pas être publiées à elles-mêmes. On l'appellera "Archivum Augustanum", qui comprendra une relation sur l'activité des archives régionales en 1966/1967, une étude sur les manuscrits de De Tillier et ensuite on publiera dans cette revue le "Compendiaria Descriptio" de Monterin et "L'Historiografia Narration" de Genas.

On est en train de demander les devis aux différentes typographies afin de pouvoir procéder à ces publications dont j'ai parlé maintenant.

Ensuite, en dehors de la revue des archives, il faudra publier "Les Chroniques de Challand", de Pierre Dubois de Aymavilles, qui est une importante source historique des Challands et un document littéraire et linguistique. On pourrait compléter cette Chronique en ajoutant l'histoire des Challands faite dans le 1600 par l'Abate Vescovi.

Ces manuscrits sont conservés auprès du Château de Châtillon. Ensuite on pourra publier le "Répertoire des registres du Pays" de Jean Baptiste De Tillier, le "Catalogue des Monuments valdôtains" conservé auprès des Archives d'Etat de Turin.

Je crois que là pourrait être un peu le programme des archives historiques.

Pour répondre à Monsieur Germano...

Andrione (U.V.) - Non... parce que l'année dernière, à ce même propos, on avait parlé assez longuement du "Nobilaire" et on avait envisagé deux possibilités: la possibilité de le republier d'une façon anastatique - la seule sérieuse - et la possibilité de l'imprimer en vulgaire, c'est-à-dire, comme cela, et je voudrais savoir si le projet est toujours sur la... "sur la planche à pain", comme on dit, ou si, au contraire, il a été abandonné.

Caveri (U.V.) - J'ai quelques remarques à faire sur ce qu'a dit Monsieur Dujany et j'ai quelques demandes à lui adresser.

Question à poser: combien de cours populaires de langue française se tiennent actuellement en Vallée d'Aoste? Autre question: combien de langues enseigne-t-on au Lycée scientifique d'Aoste? Combien de langues et quelles langues?

J'ai assisté au colloque d'archéologie et je dois dire loyalement que cela a été une chose réussie. Je n'ai pas compris pourquoi ce colloque était patronné par l'Assesseur à l'industrie et commerce et pourquoi il n'était pas présidé ou patronné par l'Assesseur à l'instruction publique qui me semblait plus compétent comme matière. On a voulu faire une espèce de liaison chronologique avec les semaines commerciales, mais évidemment le colloque d'archéologie n'a aucun rapport avec les semaines commerciales.

Il me semble d'avoir vu que vous avez repris notre idée, parce que la Junte précédente avait invité les administrateurs de la SITAV de faire une suite de congrès un peu plus sérieux que ceux qu'on a fait jusqu'à présent et on avait proposé de faire, justement, un grand congrès d'archéologie. Il me semble que vous avez repris cette idée; si c'est exact, je m'en réjouis.

Question de la paléographie: à part que notre Junte avait prévu aussi à St. Vincent ou à Aoste un grand Congrès aussi de paléographie, parce que... et je prierais en tout cas l'Assesseur à l'instruction publique de demander à Monsieur Brero, ou à d'autres fonctionnaires de l'administration d'avoir une liste, d'avoir une liste de ces congrès culturels que nous pensions de faire en Vallée d'Aoste, parce que vous pourriez continuer dans ce sens.

Mais, en retournant à la paléographie, je dirais que nous avons eu le bonheur, nous avions eu le bonheur, dans les lointaines années, de nous rencontrer avec Monseigneur Boson, parce que j'avais prié Monseigneur Boson de vouloir bien s'occuper de nouveau de la question de la paléographie valdôtaine, pour deux raisons. Une, pour des raisons d'intérêt historique et, l'autre, pour une raison politique, parce que il me semblait qu'à travers la paléographie valdôtaine, à travers l'examen et l'étude des documents valdôtains du Moyen Age, il était facile de démontrer que le patois et la langue française s'étaient formées d'une façon autonome, en Vallée d'Aoste, comme dans la Suisse Romande, ou en France même, et en effet cela est démontré par les documents qui ont été publiés par Monseigneur Boson et Monsieur Berthet se rappelle qu'il s'agissait de trois volumes: un qui s'appelait "Paléographie valdôtaine" et puis ils y avaient deux volumes de la Miscellanea, il me semble, un nom de ce genre.

Donc, intérêt historique et intérêt politique valdôtain pour démontrer que quand nous parlons de minorité ethnique et linguistique, nous ne disons pas des bêtises, mais nous disons un quelque chose qui est prouvé et qui est démontré d'une façon historique.

Je me rappelle que lorsque Monseigneur Boson est mort, il y a eu un de ses collègues de la Collégiale et je ne crois pas de... (aujourd'hui je suis en train de révéler les noms des chanoines; avant, j'ai dû moi aussi révéler le nom du Chanoine Perruchon) ... mais c'est Monseigneur Stévenin qui a écrit la nécrologie de Monseigneur Boson et je me rappelle que Monsieur Stévenin, en parlant de Monseigneur Boson disait, il a dicté: "Il jugeait le monde comme s'il avait habité sur l'étoile Cirus". Effectivement, pour un homme comme Monseigneur Stévenin, qui vivait, pas au-dessus de la mêlée, mais dans le plus vif de la mêlée et dans la partie la plus chaude, la plus ardente de la lutte politique, voir un homme comme Monseigneur Boson qui, effectivement, il vivait sur l'étoile Cirius et de l'étoile Cirius il regardait en bas les choses qui passent sur cette terre... un homme comme Monseigneur Boson était très différent.

En tout cas, Monseigneur Boson a fait un excellent travail et il avait formé la première équipe de paléographes: c'étaient des jeunes qui étaient orientés vers l'étude de la paléographie.

Monsieur Dujany a parlé de Monsieur Colliard, de l'œuvre que Monsieur Colliard fait à l'Archive historique. Je ne veux pas revendiquer la paternité des choses que j'ai instituées, mais je me permets de dire que l'Archive historique c'est moi qui l'ai fondé, qui ai eu l'idée de la fonder, avec, naturellement, la collaboration scientifique de Monseigneur Boson.

Monsieur Colliard, lui aussi, a la passion de l'histoire, mais il faudrait cependant se préoccuper de lui donner des collaborateurs, parce que un seul homme, aujourd'hui, devant l'immense travail qu'il y a à faire en Vallée d'Aoste dans le domaine historique... parce que l'histoire de la Vallée d'Aoste est presque encore toute encore à faire, bien qu'il y ait eu pas mal d'historiens en Vallée d'Aoste et bien que pas mal d'historiens non valdôtains se soient occupés de l'histoire valdôtaine, on peut dire que l'histoire valdôtaine est encore toute à faire. Mais alors il faut trouver, pour Monsieur Colliard, des collaborateurs. Je pense que pendant que je dis ceci Monsieur Dujany pense: "Oui, c'est facile à dire, mais ce n'est pas facile à faire". Je reconnais ces difficultés. Pourquoi? Parce que m'ayant personnellement cherché de convaincre des jeunes de vouloir bien s'occuper de l'histoire valdôtaine, j'ai trouvé que les jeunes aujourd'hui sont très intéressés pour les économiques... les études économiques et sociales, ils le disent parfois, et parfois ils le disent, mais ils le disent seulement et ils ne le font pas, mais ils ont très peu d'intérêts pour les études d'histoire.

D'autre part, nous avons vu un autre phénomène: qu'on avait commencé à donner à Monsieur Colliard des enseignants comme collaborateurs pour les Archives historiques et puis, qu'est-ce qu'on a vu? Que ces enseignants préfèrent retourner à l'école. Pourquoi? Pour la bonne raison que ces enseignants sont toujours là qui pleurent et qui plaignent de leur triste sort, mais nous voyons que pas mal de collaborateurs de Monsieur Colliard sont retournés à l'école. Pourquoi? Pour la bonne raison que dans l'école il y a trois mois de vacances, tandis qu'à l'Archive historique il n'y a pas trois mois de vacances.

En tout cas, quand même il faudra les trouver, parce que un seul homme ne peut pas faire ce travail. Aujourd'hui aussi dans le domaine de l'histoire il faut pouvoir travailler en équipe. Un homme seul ne peut pas faire un travail de recherche historique qui soit sérieux et qui soit complet.

Je voudrais adresser aussi la prière à Monsieur Dujany, à propos des documentations, de vouloir s'occuper de cette recherche qu'avait faite Monsieur Plassier, l'ancien curé de Pré St. Didier, qu'il a fait une recherche, qui a duré toute sa vie, sur la bibliographie valdôtaine. Il a fait un travail monstre et la dernière fois que je suis allé le trouver à Pré St. Didier je lui disais: "Mais pourquoi vous ne publiez pas cela?". "Eh, mais ce n'est pas encore fini". Moi je pensais... je n'avais pas le courage de le lui dire, mais je pensais que même s'il avait vécu jusqu'à l'âge de cent ans il aurait eu toujours quelque chose à ajouter. Je sais que c'est Monsieur Domaine qui est le titulaire et le dépositaire de cette bibliographie. Il faudrait que l'assessorat à l'instruction publique étudie le système de confier à quelqu'un la rédaction, la publication, directement, de la bibliographie valdôtaine de Monsieur Plassier, parce que la bibliographie est la base pour une recherche historique.

Monsieur Andrione a parlé du Nobiliaire de De Tillier, je crois que Monsieur Dujany doit encore répondre à cette question, du moins, je ne me rappelle pas qu'il y eut une réponse à cet égard.

Pour la question des publications anciennes, je prends acte de ce qui a été fait par Monsieur Dujany. Je me rappelle que l'année passée je lui avais indiqué une liste de dix ou douze livres qui devraient être réimprimés en Vallée d'Aoste et je vois qu'on a commencé et j'espère qu'on puisse continuer dans ce sens.

C'est la chose, ce travail scientifique, culturel, historique, la partie la plus noble de l'activité de notre administration et, par conséquent, je crois que au-delà de toutes les disputes, de toutes les polémiques, des différentes couleurs et de l'appartenance à un Parti ou à un autre, à un Mouvement ou à un autre, je pense que sur ce point, au moins, les Conseillers régionaux de la Vallée d'Aoste soient tous d'accord.

Casetta (P.C.I.) - Non credo di essere tacciato per eretico se dirò, se darò atto al Consigliere Dujany di aver svolto una relazione seria e dettagliata dettagliata.

Credo che se molti altri Assessori della Giunta avessero fatto in questo modo, avremmo perso un po' meno tempo. Devo dare atto anche all'Assessore all'agricoltura di aver svolto queste relazioni, cioè, perlomeno, di dare le risposte in questo modo.

Per quanto riguarda le interpretazioni che può aver dato un giornale, abbiamo sentito molte volte da quei banchi, quando noi citavamo dei giornali, dire che non dovevano entrare in quest'aula. Si vede che certi giornali servono solo in questa occasione. D'altra parte, Le Travail ha dato un giudizio globale su un decalogo, che poi, anziché zero, non sappiamo quanto si era fatto. Lo sappiamo adesso e la cosa ci fa piacere.

Avevamo però chiesto nella discussione globale del bilancio, io avevo però chiesto, cosa si intendeva fare di nuovo, di cose nuove, per permettere l'accesso ai gradi superiori della scuola alle classi meno abbienti, vale a dire, proprio perché l'età media della popolazione scolastica sta crescendo, come già sono stati presi nel passato dei provvedimenti, per rendere accessibili i gradi inferiori della scuola: prima le elementari e poi alle scuole medie dell'obbligo. Io chiederei all'Assessore cosa si prevede per i più alti - che sono anche i più costosi - gradi della scuola.

Cusumano (P.L.I.) - Volevo chiedere all'Assessore Dujany che ci ha detto che nel distretto di Nus c'è l'11 e più per cento di evasione scolastica alle medie e ad Aosta il 5 e più per cento, quali provvedimenti si prendono per ovviare all'evasione dell'obbligo scolastico, perché mi risulta che molti, alcuni scolari, al massimo frequentano il primo anno, poi l'anno dopo cessano di andare alle medie e praticamente nessuno si occupa del perché non continuino più gli studi. I genitori, molte volte per ignoranza o per noncuranza, fanno che mandarli a lavorare e in conclusione più nessuno segue, come dovrebbe, questi ragazzi che evadono un obbligo, che è adesso un obbligo di legge. Io vorrei sapere che cosa si fa di concreto per ovviare a questo fenomeno, che altri Paesi hanno già praticamente eliminato, perché lì la scuola è veramente d'obbligo per tutti. E poi anche che cosa si stia facendo per quei ragazzi che vengono da fuori e che si trovano qui in Valle d'Aosta a studiare il francese e che devono praticamente aggiornarsi per il francese a spese proprie, perché o non ci sono i corsi o, perlomeno, dicono che questi corsi non sono efficienti e, appunto, siccome loro sono stati in scuole dove l'obbligo del francese non c'è, come si possa ovviare in maniera che questa gente si possa aggiornare, non a spese proprie, perché il non studiare il francese fuori della Valle d'Aosta, non è una colpa, ecco.

Andrione (U.V.) - Je voudrais dire, en remerciant Monsieur Dujany de l'exposition qu'il a faite, qu'il a été un peu incomplet, du moins dans une matière, c'est-à-dire, il n'a pas parlé du patois et du Centre de St. Nicolas, qui est quand même une institution d'une grande importance et qu'il faudrait qu'il soit plus connu par les Conseillers régionaux, du moins ceux qui aiment le patois, et il faudrait que les fonds allouée soient augmentés de façon à pouvoir obtenir le plus grand nombre, le plus grand nombre possible, par bande magnétique, le plus grand nombre possible de vieux patoisans. Ceux qui aiment et ceux qui parlent le patois, évidemment. Il est difficile de parler et de ne pas aimer un dialecte qu'on parle... non, parce que là il y a quand même une réalisation, même au point de vue scientifique, au point de vue linguistique, en général, qui devrait être signalée: il y a le Prof. Grasse, de l'Université de Turin, qui devrait être signalé à la Sorbonne, au Centre d'études linguistiques française, parce que vraiment, à travers ce travail, à part l'intérêt que nous pouvons avoir à démontrer certaines questions historiques, mais là il y a un très gros travail à faire et d'un très grand intérêt. Il ne faudrait pas limiter le recueil et l'étude du patois à la Haute Vallée, mais il faudrait aussi s'intéresser de la Basse Vallée, c'est-à-dire, après le grand tournant de Montjovet et le changement de /ouais/ en /oï/. Du reste, je crois que vous avez prouvé en ce domaine d'avoir des intérêts et de suivre celles qui étaient un peu nos idées et je suis sûr que vous serez ce qu'il est nécessaire.

Pour ce qui concerne les Archives historiques, je crois que le travail qu'on vient de faire soit très bon. Il ne faudrait peut-être pas - et je crois que c'est même vous qui l'avez dit, il y a deux ans - il ne faudrait peut-être pas se borner exclusivement aux études historiques. Il y a des recherches littéraires à faire en Vallée d'Aoste, soit dans le très haut Moyen Age, aux origines de la langue, soit au XIXème siècle. Je pensais régulièrement aux Frères Bocher, à d'autres écrivains du XIXème siècle, qu'il serait très intéressant de republier en ce moment, et même certains romans qui ont été publiés à Aoste entre 1850 et 1860, il y a un siècle. Il y a là tout un travail, évidemment, Monsieur Colliard ne peut faire tout seul, je ne répète pas ce qui a été dit, mais je crois que vous avez intérêt à prendre langue avec Monsieur Colliard et voir ce qu'on peut faire en cette matière.

Je terminerais en disant une chose qui est plutôt une prière que je n'adresserais pas seulement à Monsieur Dujany... et à Monsieur Bionaz et à Monsieur Berthet, pour le côté politique.

Au chapitre 396 qui est assez vaste, parce qu'il y a les dépenses aux bibliothèques, aux centres de lectures, tout le reste, il y a 60 millions. Si l'on trouvait une formule un peu plus ample, quelque chose qui permette à Monsieur Dujany ou à Monsieur Bionaz, si nécessaire, d'insérer dans ce chapitre des frais, des dépenses pour capter la télévision française, d'une façon spécifique, pour desservir la Conque d'Aoste, ce qui n'est pas difficile, parce que je puis vous dire, d'une façon précise - j'ai le nom d'un ingénieur de Besançon - que les frais ne devraient pas dépasser les 8 millions de lires. 8 millions de lire pour construire un répéteur à la Croix de Bois d'Introd, c'est-à-dire, vous voyez où est le village de Les Combes, c'est encore Commune d'Introd, mais cela monte par Arvier (Grand Haury, Petit Haury...) et puis, voilà, au-dessus, Les Combes; c'est en face au répéteur de la télévision italienne, qui est au Mont Coulon et alors, de ce côté-ci, il y aurait la possibilité de faire un relai - appelé au système à falaise avec retombée d'ondes hertziennes immédiates - qui pourrait desservir la Combe d'Aoste. Je m'adresse à Monsieur Berthet, également, parce que je sais qu'il a, du moins, en tant que délégué national, des amis très puissants et qu'il s'agit simplement d'un acte de bonne volonté. Parfois il suffirait simplement d'obtenir que l'on ferme un peu les yeux et pas autre chose, et alors, comme sans vouloir, nous avons obtenu, après des luttes assez âpres, nous avons obtenu ce réémetteur, ne pas laisser tomber cela dans le néant, mais même seulement pour une question de principe et laisser preuve que cette administration continue à s'intéresser au problème et cherche, dans la mesure du possible, malgré les difficultés existantes, à le résoudre.

Berthet (D.C.) - Après la relation de l'Assesseur Dujany je voulais demander si on ne pouvait pas récupérer tous les documents qui ont un caractère historique, dans toutes les communes de la Vallée, parce que si vous tournez dans les communes, vous trouvez dans tous les coins des bureaux des paperasses, qu'on ne considère pour rient et qu'on finit par les foutre au fourneau. Par conséquent, ce serait bien que l'assessorat à l'instruction publique dispose de deux ou trois instituteurs de bonne volonté, à qui on pourrait donner quelque prime, aussi, et qu'ils aillent et qu'ils cherchent et qu'ils demandent, parce que on fait, on rend un service à la commune et à la Vallée d'Aoste et, par conséquent, ce serait une proposition, une suggestion que je veux vous proposer justement pour tendre à la réaliser.

Effectivement, on avait déjà commencé dans ce sens il y a quelque temps, quand encore il y avait le pauvre Brocherel, mais la chose n'a pas abouti, parce que Monsieur Brocherel avait un caractère un peu difficile et il finissait toujours pour brusquer les situations avec les secrétaires communaux ou avec les maires ou avec quelqu'un de la mairie.

Je voulais demander aussi à Monsieur l'Assesseur s'il n'y avait pas une possibilité de conclure cet accord pour l'achat des archives des Vallaise et des Sarriod de la Tour. Il y a des archives qui intéressent la Vallée d'Aoste dans différentes localités. A Genève, par exemple, je sais qu'il y a des archives qui se rapportent à la Vallée d'Aoste.

Andrione (U.V.) - Les archives du Sénateur Prosper d'Avise ont été achetées parce qu'elles étaient finies au dernier baron de la Maison Dublonnet et j'ai acheté ces archives et ils sont à Aoste. Je crois que maintenant ils sont en train de les classer.

Berthet (D.C.) - Ainsi, nous avons des archives à Rome, de la famille des Sarriod de la Tour, parce qu'il y a un Prince des Sarriod de la Tour, c'est-à-dire, des éléments de Sarriod de la Tour qui les ont vendus et ils sont allés finir à Rome et ils sont en vente. Par conséquent, ce serait bien de pouvoir les acheter.

En même temps je voulais demander à Monsieur l'Assesseur pour ce qui se rapporte à l'article 409 "Contributi per la Cattedra di diritto regionale". Je voudrais demander à Monsieur l'Assesseur si cette chaire est couverte par un titulaire, si l'examen de droit régional est complémentaire, ou bien obligatoire et s'il y a des étudiants qui fréquentent régulièrement ces cours.

Pour ce qui se rapporte à la question de la télévision, j'ai fait déjà quelques pas, après cet accord qu'on avait pris dernièrement.

Bionaz (D.C.) - Je voulais dire à Monsieur Andrione, pour ce qui regarde la télévision... On en a discuté il y a quelques jours - n'est-ce pas - et nous avons nommé une Commission qui doit s'occuper aussi pour les autres vallées, les vallées latérales de la Vallée. La Commission, dont font part Monsieur l'Assesseur Balestri, Monsieur Berthet, Monsieur Bordiga, Monsieur Santoro, Monsieur Poletti, en tout cas s'occupera de ce problème.

En même temps, elle s'occupera aussi de ce problème de la télévision française.

Ici je vous ai déjà dit, il s'agit d'entretenir des rapports avec l'Etat - n'est-ce pas - avec les ambassades et, je pense - n'est-ce pas - j'espère quand même qu'il n'y aura pas trop de difficultés pour y arriver. Pour ce qui regarde les frais, si c'est 8-10 millions, je crois que cela ne représente pas un problème, je pense.

Montesano (P.S.D.I.) - Allora io mi permetto... Io volevo fare anche un brevissimo intervento dopo quello di Fillietroz.

Fillietroz (U.V.) - 410, cioè, io vorrei chiedere se la Regione è d'accordo, se la Giunta è d'accordo di dare dei contributi anche per l'acquisto di terreni, a favore dei comuni, per la costruzione di scuole medie. Dato che lo Stato prevede dei benefici per la costruzione dei fabbricati, anche per l'acquisto dei terreni....

Montesano (P.S.D.I.) - Io desideravo...

Andrione (U.V.) - Vous permettez que je dise simplement une chose en relation à ce que Monsieur Berthet a dit à propos des documents. Je voudrais... j'avais commencé moi-même, mais puis je n'ai pas eu le temps de finir... Vous savez qu'il y a... A la fin du siècle dernier, un avocat de Turin, Duboin, a fait un immense recueil des lois et des édits, etc. concernant les Etats de Savoie. C'est, je crois, en 36 volumes. Les volumes, si je ne me trompe pas, les volumes 36 et 34, concernent toutes les lois émises - il suffit de demander à Colliard, il connait très bien la question - émises par la Maison de Savoie, concernant le Duché d'Aoste. Or, à l'Hôtel de Ville et dans la bibliothèque du Tribunal - la bibliothèque des avocats du Tribunal - il existe le Duboin, tout le recueil. Dans un cas, comme dans l'autre, il manque exactement les deux volumes qui concernent la Vallée d'Aoste et qui ont été emportés, on ne sait pas quand.

Or, il n'est pas impossible, il n'est pas impossible que dans des greniers, dans les /galetas/ - comme on dit chez nous - des Communes on puisse retrouver ces volumes qui autrefois étaient d'usage courant et qui maintenant ne serviraient que pour des questions historiques.

Quand j'ai fait ma thèse, pour consulter ce qui concernait et qui m'intéressait à ce propos, j'ai toujours dû descendre à la Bibliothèque Nationale de Turin, parce que à Aoste on ne trouve pas ces deux volumes. Alors j'avais fait commencer ici, au tour de la Ville... si Monsieur Dujany voulait continuer... dans les vieilles, dans les Communes, surtout dans les vieux /galetas/ si par hasard, si par hasard on retrouvait quelques exemplaires de ces volumes concernant la Vallée d'Aoste. La bibliothèque en a 12 sur 36, mais c'est ce qui concerne le Piémont. Voyez si vous pouvez... Du reste Colliard peut vous donner tous les renseignements nécessaires.

Montesano (P.S.D.I.) - Altri interventi? Io volevo soltanto ricordare all'Assessore all'istruzione una mia proposta fatta quasi in tutte quelle occasioni, come in questa di oggi, cioè di approvazione del bilancio, cioè a dire la proposta che io ho ripetuto al compianto On.le Gex, all'Assessore Andrione, mi pare anche in Commissione col Prof. Berthet, cioè quella di vedere di mettere in programma l'istituzione di un Centro di fonetica francese qui in Aosta.

Non ho bisogno di illustrare l'importanza di una cosa del genere perché è tale e talmente evidente che non è necessario dilungarsi. La lingua francese, patrimonio della Valle d'Aosta, però tutti siamo testimoni che molte volte la lingua francese si parla non correttamente, la sentiamo con una fonetica sbagliata. Io dicevo allora che la lingua francese si ascolta prima di sentirla, ma bisogna che in queste, in questo campo la Giunta regionale prenda una decisione e cerchi di addivenire a questo Centro di fonetica che non è poi l'affronto di una spesa notevole, ma è un qualche cosa che può essere utile a tutta la popolazione della Valle d'Aosta, a cominciare dalla popolazione degli insegnanti, scolastica, professionale, operai e quello che sia, e chi ama la lingua francese.

Io non so se può essere compresa questa voce nel 396, nel capitolo 396 in cui si parla di cineteca e discoteca. L'Assessore Andrione allora mi dette assicurazione che avrebbe, diciamo così, studiato il problema. Io ripasso la raccomandazione all'attuale Assessore Dujany, sperando che questo provvedimento venga preso con l'utilità evidente di tutta la popolazione valdostana.

Andrione (U.V.) - Mi permetta, Professore, una piccola precisazione in materia, cioè, per quanto riguarda l'accento, i valdostani hanno, almeno quelli che parlano francese, hanno il loro accento. Qualche giorno fa ero a Parigi e ho perso un bottone e dato che faceva freddo e non porto mai il cappotto, sono andato a farmi ricucire il bottone e ho parlato con una persona: "Vous n'avez pas de pardessus" e io ho risposto: "Je n'ai jamais froid" e l'altro mi ha detto: "Et pourtant vous avez un petit accent du soleil" per dire che si sentiva che avevo un accento che non era quello parigino, cioè du Midi. Ma è il nostro accento, non è che noi desideriamo che, domani, in Valle d'Aosta si parli il francese come parlano i francesi del Nord: i Picards o i Parigini o i Normanni. Noi, io Le do ragione - anche se la spesa potrebbe essere più forte di quanto non si creda - Le do ragione per quello che concerne l'impiego corretto della grammatica e della sintassi, l'ortografia, cioè che non si sentano certe cose orrende che si sentono. Però noi abbiamo un particolare, un certo sapore, la nostra lingua è vecchia di arcaismi, perché la Valle d'Aosta ha formato un'isola e via dicendo e allora noi vorremmo conservare, nella misura del possibile, evidentemente, senza andare contro un certo progresso linguistico che è inevitabile, vorremmo conservare questo francese. Ed allora, in quel senso, quel senso di fonetica, come lo pone Lei, cioè come, facendo l'esempio italiano, come se fosse una costalizzazione del nostro accento italiano, che anche quello è provinciale. Allora, in quel senso lì, mi sembrerebbe erroneo, mente invece, nell'altro senso, di parlare un francese corretto e pulito, allora in quel senso mi sembra perfettamente logico e allora... interessarmi del resto, che Dujany abbia l'indirizzo di Besançon e che possa continuare.

Manganoni (P.C.I.) - L'istituzione del corso di fonetica francese, io sono pienamente d'accordo, sarebbe indubbiamente molto utile e interessante, ma io penso che la soluzione migliore e più pratica sarebbe quella del ripetitore della televisione francese, anche per una ragione: molte persone, sa, frequentare quel corso, bisogna uscire, c'è l'orario, è seccante, mentre, invece, se c'è il ripetitore, quando si è a casa propria, basta girare il bottone, il programma francese, lo fanno molto più volentieri, è molto più comodo. Sia chiaro, io con questo non sono contrario all'istituzione di questo corso, io sono pienamente d'accordo ad istituire questo corso, però sarebbe un vantaggio notevole, cioè i risultati pratici sarebbero notevolmente superiori, se anche si installasse questo ripetitore.

Fillietroz (U.V.) - Je ne sais pas si j'ai bien posé ma demande. Je voulais seulement dire ceci, c'est-à-dire: vu que l'Etat a établi par une loi des subventions aux communes pour la construction des écoles moyennes, je demande si aussi l'administration régionale a décidé des subventions pour l'achat des terrains, parce que l'Etat donne des bénéfices, pourvu que les communes disposent des terrains.

Caveri (U.V.) - Je voulais faire deux petites remarques à propos de ce qu'a dit Andrione avant, c'est-à-dire, des livres de Duboin. Je pense qu'on pourrait peut-être plus profitablement faire des recherches, entre autres, chez les antiquaires et dans les archives privées du Piémont et de la Savoie, parce que le fait qu'on ne trouve pas vraiment les deux volumes qui concernent la Vallée d'Aoste, me fait penser que peut-être ces deux volumes on les a fait disparaitre parce que peut-être il y avait quelque chose qui ne plaisait pas à la Cour de Turin, comme nous savons très bien que l'Historique de De Tillier a été séquestré par ordre du Procureur générale, Maistre, Procureur de Sa Majesté le Roi de Sardaigne. Rien de plus facile que ces deux volumes ont été séquestrés pour le même motif. Alors je pense que dans les bibliothèques, dans les archives privées, chez les antiquaires de Savoie ou du Piémont on peut trouver peut-être ou la collection complète ou ces deux volumes et alors on pourrait compléter les recueils qui existent à Aoste mais qui, malheureusement, comme disait Andrione, ne contiennent pas les deux volumes qui concernent la Vallée d'Aoste.

J'ajoute une autre chose, autre argument.

Le Professeur Fournier, d'Ayas, était une personne très cultivée. C'était un studieux d'histoire et de différentes choses. Je ne partageais pas certaines de ses opinions, parce que je ne les partageais pas, en tout cas et alors... Cependant, il avait une bonne bibliothèque. Je ne crois pas que les héritiers soient intéressés de cette bibliothèque. Il parait qu'ils aient consigné celle-ci au Curé d'Ayas - je crois le Curé d'Antagnod - alors il faudrait que l'Assesseur Dujany s'occupe aussi de ce problème. Il pourrait se faire consigner à l'Archive... bien entendu, dans le cas que vraiment cette bibliothèque de Monsieur Fournier fut intéressante, n'est-ce-pas.

Dujany (D.C.) - Alors, j'essaye de répondre à tous; si j'oublie quelqu'un, vous me faites le plaisir de me le rappeler.

Je commence par Monsieur Montesano: Centro di fonetica francese in Valle. Quest'anno abbiamo fatto una prima esperienza, mandando un certo numero di insegnanti elementari a Ponza, al Centro di fonetica che si chiama "Centro di fonetica structuro globale ecc." di lingua francese, di Baridon, a Ponza, e abbiamo mandato altri insegnanti a Besançon, nel Centro di fonetica di Besançon. I metodi sono completamente diversi.

Montesano (P.S.D.I.) - Io conosco quello di Besançon.

Dujany (D.C.) - Sono i migliori, a detta degli insegnanti che sono stati in quella località.

Gli insegnanti sono stati mandati allo scopo di vedere se c'è la possibilità di utilizzare qualcosa di simile nelle nostre scuole, però, guardate, in questo campo bisogna essere molto prudenti, perché c'è molta speculazione economica, quindi dobbiamo... Sono dei mezzi meccanici che possono andare benissimo, come possono essere pessimi, quindi bisogna saperli adoperare e bisogna saper scegliere questi mezzi.

Quindi io sono d'accordo sulla proposta, in via di principio, però bisogna attuarla con una certa prudenza per non correre il rischio di spendere inutilmente del denaro. Quindi, d'accordo sul principio, però con prudenza.

Fillietroz mi dice: acquisto del terreno scuole medie. La Regione non ha mai emesso dei provvedimenti specifici su questa questione; ha seguito una prassi, prassi che è diversa a seconda dei comuni. Normalmente le scuole medie si costruivano a spese della Regione, a condizione che i Comuni provvedessero al terreno. È successo, in alcuni casi, in cui la Regione ha comperato il terreno e i comuni... Disposizioni legislative non ce ne sono, c'è una prassi, io direi di continuare la prassi, sana, che i comuni si comperino i terreni e la Regione costruisca l'opera. Tanto più che oramai le scuole elementari, le scuole medie che si debbono ancora eventualmente fare, saranno solo più delle scuole dove si deve pretendere che i comuni si consorzino, perché non voglio che risucceda quello che sta succedendo a Morgex, per cui il Comune di Morgex brontola quotidianamente contro le spese della scuola media e i Comuni di Courmayeur, di La Salle, di La Thuile, di Pré St. Didier non vogliono cooperare, in quanto non hanno preventivamente costituito un consorzio.

Quindi, bisogna che questi comuni si responsabilizzino una buona volta e si rendano conto che, se vogliono una scuola media, è un servizio che noi dobbiamo a quella popolazione, però è giusto che anche i comuni diano un contributo che poi, indentiamoci, rappresenta poi un contributo del 2 o 3% in relazione al costo dell'opera, quindi mi pare che il contributo del costo dei terreni non sia eccessivo. Si stava parlando ultimamente, per esempio, di un'eventuale possibilità di istituzione di una scuola media a Nus. Io ho detto a quelli di Nus. "Si farà la scuola media se vi costituite in consorzio, altrimenti non si fa nessuna scuola media e i terreni li comperate voi" questo è il problema. Dicevo Nus, perché, manco a farlo apposta, è la zona dove abbiamo la maggior percentuale di evasione fiscale e ho tutto questo elenco... scusi, di evasione scolastica... (risate...) e questa evasione è soprattutto... Quindi però bisogna che questi comuni si responsabilizzino e facciano anche loro qualcosa, altrimenti qui, con questa "mammella" della Valle d'Aosta, ad un certo momento, siamo costretti a mantenere le spese ordinarie. Ci sono dei sindaci che ci chiedono l'imbiancatura della scuola, delle scuole elementari, ma dobbiamo sostituirci ai Comuni? Facciamo, ognuno faccia i propri compiti di ufficio, ad un certo momento!

Fillietroz (U.V.) - Io non sono d'accordo su quanto ha detto l'Assessore. Effettivamente... rispondo dopo.

Dujany (D.C.) - Volevo aggiungere questo: c'è in questo momento una legge nazionale, la famosa Legge del Piano quinquennale della scuola, la quale prevede determinati contributi, in conto capitale e in conto interessi. Questa legge nazionale, che prevede questo piano edilizio quinquennale per la scuola, va in attuazione il primo biennio e prevede l'intervento dello Stato per la costruzione della scuola a favore dei comuni o delle Province, a seconda delle competenze della scuola e l'intervento in conto interessi per l'acquisto di terreni. Quindi i comuni che avessero intenzione di fare qualcosa, possono anche servirsi di questa provvidenza che è in atto, cioè direi, è una legge che dovrebbe avere un valore di cinque anni e sarebbe opportuno approfittarne. La legge dello stato prevede questa provvidenza.

Monsieur Berthet, Monsieur Andrione... Monsieur Caveri a touché la question de la paléographie et de la nécessité d'acheter, évidemment, de récupérer les différents papiers, les différents documents, les différents textes qui sont dispersés par-ci, par là. Evidemment c'est un problème qu'il faut faire un peu à la fois. On ne peut pas faire ces choses avec une extrême vitesse et, en deuxième lieu, il fait avoir du personnel, du personnel sérieux et du personnel préparé, parce que on ne peut pas faire faire ces choses à n'importe qui. D'ailleurs, moi j'avais ici une note des achats et des dons qui ont été faits aux archives cette année. Je ne voulais pas les lire pour ne pas vous ennuyer, mais il y a, par exemple: un achat intéressant qui est un Registre de la Charte des Libertés du XVIII (il s'agit d'une copie du Livre Rouge de la Cité d'Aoste: 12 estampes du costume valdôtain du XIX siècle, que nous avons achetées, je crois à Turin ou à Milan), un imprimé des patentes de A.M. du 13 aout 1773 portant l'approbation des règlements particuliers pour le Duché d'Aoste, de Chambéry, un Registre manuscrit inventaire autographe de Jean-Baptiste De Tillier, qui a été acheté en Savoie (je crois chez Madame Butet de Chambéry), ensuite des parchemins différents, etc.. Ensuite il y a eu des dons: 6 cahiers manuscrits par l'Abbé Frutaz concernant les Notes historiques de la Paroisse de La Salle, Notes d'archéologie, Recueil de Chartes et de documents inédits, Les Grands cahiers de la Collégiale de St. Ours, un Registre manuscrit Les protocoles du Notaire Antoine Perron de Chambave, dons de Monsieur Grat Bich, Photographies du Monument Funéraire du Comte Alexandre Vallaise, de Montalto Dora, par Frutaz.

Il y a eu des dépôts: un parchemin, des Statuts de Châtillon, du Compte Passerin d'Entrèves, des Fonds de Jules Brocherel. Les Fonds de Jules Brocherel, n'est-ce-pas, ont été amenés aux Archives, ces Fonds ont été déposés aux Archives historiques régionales en printemps 1967, ils comprennent 268 paquets, disposés en 20 cartons, etc.

Ensuite il y a des cadastres: l'Histoire sur la Vallée d'Aoste, du Duché d'Aoste, de Jean-Baptiste De Tillier, le Règlement du Statut de l'Archiconfrérie de St. Rosaire érigé en l'Eglise de la Cathédrale d'Aoste. Ensuite nous allons agrandir la bibliothèque, justement dans le but de chercher de former dans ces archives un groupe de personne qui puisse servir à faire des recherches paléographiques et aussi les recherches littéraires.

Je vous ai dit tout à l'heure que le stage qui a été fait cette année par Monsieur Colliard s'est clôturé très bien, parce que ce n'est pas facile de clôturer un stage de ces études en ce moment-ci, avec 24 personnes. Je dis la clôture: ont fréquenté ce stage au début 40 personnes et 24 personnes l'ont fréquenté continuellement jusqu'à la fin et c'est intéressant de voir que les personnes qui fréquentent ce stage sont des milieux très différents. Il y a des ouvriers, il y a des employés, il y a des personnes âgées, il y a des étudiants très jeunes, etc.

Ensuite il y a eu des achats de journaux: "L'Echo du Val d'Aoste", l'Alpino, l'Indépendant, les Feuilles d'Aoste, Jacques Bonhomme, les abonnements, les équipements techniques et les microfilms.

Au début de 1967 les Archives historiques ont ajouté à leur collection le microfilm du Cartulaire de St. Ours. Je crois que c'est de cela que l'année passée vous parliez, le fameux Cartulaire de St. Ours, qui est une source fondamentale de la Ville d'Aoste.

Andrione (U.V.) - Si tu veux prendre note, je me permets de te le dire, il y a un tas de documents concernant l'histoire récente, c'est-à-dire, entre 1925 et 1944, qui sont déposés dans le grenier de celle qui était la maison du Chanoine Bréan et qui maintenant, c'est le Chanoine Vesan. Eh bien, qui est allé là, a marché, sans s'en apercevoir, sur la lettre d'adhésion à la Jeune Vallée d'Aoste de Monseigneur Nestor Adam. Il y aurait intérêt... moi j'avais commencé, mais tu pourrais continuer... il y aurait intérêt à faire acheter tous ces documents, même en vrac, parce qu'ils ne servent pas pour l'histoire récente, parce que c'est trop tôt, mais ils pourraient servir à... à St. Ours.

Dujany (D.C.) - A St. Ours, oui, tu me l'avais déjà dit l'année passée. Alors, je suis allé voir à St. Ours, chez Mgr Glesaz... Vesan ne l'a plus, parce que maintenant c'est Glesaz, c'est Mgr Glesaz parce qu'il est dans l'ancienne maison de Mgr Bréan, dans le Prieuré et alors il était en train... évidemment, il a dit qu'il a recueilli tous ces papiers dans deux chambres, il a l'intention de confier cela à Monsieur Borettaz et à Monsieur Frutaz, dans la période de cet hiver, de reclasser et de remettre cela en ordre. C'est ce qu'il m'a dit.

Ensuite, Monsieur Berthet me demandait des nouvelles sur la question de l'Université de diritto regionale di Torino. Titolare della cattedra è il Prof. Romano, che è successo al Prof. Casetta... no, è un giovane professore che è... je ne sais pas exactement vous dire... le nombre des personnes qui fréquentent le cours est à peu près d'une trentaine de personnes qui fréquentent cette spécialisation. Le nombre des personnes, des thèses, je crois qu'ils sont à peu près une demi-douzaine. C'est facultatif, c'est une matière facultative.

Berthet (D.C.) - Il faudrait les publier alors ces thèses.

Andrione (U.V.) - Nous servons les coteries universitaires, disons la vérité. Malheureusement c'est comme de la...

Dujany (D.C.) - Ensuite, je remercie Andrione de m'avoir parlé du Centre culturel de St. Nicolas du patois. C'est un centre, n'est-ce-pas, dont je n'avais pas même parlé et évidemment moi je suis d'accord avec lui qu'il doit être pas seulement un centre de cueillette, mais un centre d'étude du patois.

Dernièrement on a fait, devant un groupe d'instituteurs, une conférence, un stage de trois jours, avec la collaboration du Prof. Grassi de l'Université de Turin et du Prof. Schuller de l'Université de Neuchâtel, qui sont des spécialistes sur le patois... Schuller, c'est un valaisan, justement pour donner une certaine formation scientifique à la question du patois.

Cusumano mi chiede quali sono i provvedimenti circa l'evasione per l'obbligo scolastico. Intanto dobbiamo subito informare il Consiglio che l'evasione scolastica non c'è.

Nobiliaire: Monsieur Andrione, le Nobiliaire on est encore là où l'on était l'année passée, surtout parce qu'à un certain moment l'ITLA s'est déclarée disponible de refaire la publication du Nobiliaire, non pas, cependant, anastatique, mais je crois en photo ou quelque chose de ce genre. C'est elle qui a pris l'initiative, nous autres nous l'avons... nous avons garanti d'une façon, en principe, d'acquérir éventuellement un certain nombre de copies. Alors, pour le moment, nous voyons un peu qu'est-ce que sera cette expérience, qui est faite aux frais et par initiative d'une typographie et, ensuite, nous verrons un peu ce qu'on doit faire.

Cours de langues populaires: je crois qu'il y a à peu près une dizaine de cours de langue populaire, de langue française. Evidemment, tous ceux qui nous demandent d'instituer des cours de langue populaire, des cours de langue française, nous sommes à leur disposition. Il faudrait aussi que les différents... je parle des cours populaires, n'est-ce pas, parce qu'il y a des cours de français d'une façon différente, n'est-ce-pas, dans les différents instituts, mais c'est une autre question, mais s'il y a un groupe de personnes qui veut faire fréquenter ces cours populaires, nous sommes tout de suite disponibles, n'est-ce pas, pour les financer.

Langues du Lycée scientifique: on enseigne deux langues, on enseigne le français, qui n'est pas une langue étrangère et on enseigne l'anglais, comme langue étrangère.

Cours: le Colloque d'archéologie évidemment cela a été une expérience cette année de limiter ce stage à l'archéologie pour faire une expérience, en collaboration avec l'assessorat à l'industrie et commerce, en relation, évidemment à cette manifestation des semaines sociales et en collaboration, aussi, avec... je crois avec la Commune d'Aoste, avec le Syndicat d'Initiative.

Le problème de fond est encore celui-ci, n'est-ce pas, sur le problème des études: il faut trouver des personne, il faut évidemment que dans ces archives on puisse cultiver un certain nombre de personnes, de façon à pouvoir avoir, dans l'espace de quelques années, des chercheurs et des personnes qui veulent vraiment étudier la culture valdôtaine, parce que on blatère bien souvent l'histoire valdôtaine, tout le monde connait très bien l'histoire valdôtaine et malheureusement je ne sais pas s'il y a le 10% de nos documents anciens qui sont connus. Alors, avant, il faut faire le travail de recherche, avoir du personnel préparé et, ensuite, on pourra faire une histoire sérieuse sur la Vallée d'Aoste.

Je pense d'avoir répondu....

Fillietroz (U.V.) - Io ho detto che non ero d'accordo con il Consigliere Dujany su quanto ha risposto. Ora, io non so se il bilancio della Regione ha delle disponibilità immense, ad ogni modo, se si può usufruire dei benefici delle leggi statali, è logico che i comuni ne usufruiscano. Però la pregiudiziale... preliminarmente, bisogna poter disporre dei terreni. Ora, se c'è un contributo da parte della Regione per l'acquisto dei terreni, potranno disporre di quelle, di quei benefici, se no, il fabbricato, la costruzione deve farla la Regione a sue spese. Ormai mi pare che sia abbastanza logico che si venga incontro ai comuni per l'acquisto dei terreni.

Caveri (U.V.) - Je veux parler encore de trois questions. Des cours... Je voudrais savoir une chose de Monsieur Dujany, s'il a répondu à ma question, je m'excuse, mais je ne me suis pas aperçu qu'il ait répondu, parce que à propos des cours populaires de langue française, vous avez dit que s'il y a un groupe auquel intéressent ces choses, ils peuvent faire une demande et vous leur donnez des moyens. Mais non, mais moi je vous demandais de savoir combien existent de ces cours populaires de langue française en Vallée d'Aoste... (si sente una voce in lontananza) ...Voilà, alors je me permets de dire que c'est très peu. Au temps de l'Assesseur Deffeyes il y avait une plus grande quantité de cours populaires de langue française. La nécessité est vivement ressentie, parce qu'il y a eu toute une génération en Vallée d'Aoste que, à cause du fascisme, n'a pas appris la langue française. Alors 6 ou 10 cours populaires de langue française en Vallée d'Aoste sont amplement insuffisants et je prierais Monsieur l'Assesseur Dujany de ne pas attendre qu'il y ait un groupe de privés qui veuillent faire des cours, mais qu'il se fasse un peu lui promoteur de ces cours, parce que nous voyons que du point de vue linguistique non seulement il n'y a pas de progrès, mais nous marchons à reculons comme les écrevisses et alors c'est une vive recommandation que je vous fais.

Deuxième question: je regrette qu'il n'y ait pas ici Monsieur Cusumano, parce que j'ai demandé à Monsieur Dujany combien... quelles sont les langues enseignées au Lycée scientifique d'Aoste. Monsieur Dujany m'a répondu le français, qui n'est pas pour nous une langue étrangère et la langue anglaise. D'accord, parce que je n'avais pas très bien compris quand Monsieur Cusumano avait fait cette interpellation, ou cette interrogation, pour un éventuel Lycée scientifique, je ne sais pas si à Châtillon ou à St. Vincent, je ne savais pas bien si, quand il demandait de remplacer une langue allemande, parce que dans ce cas-là nous n'aurions pas été d'accord, mail il me semble qu'il n'est pas question. Il s'agirait, en tout cas, de remplacer la langue anglaise avec la langue allemande.

Quand il y a eu à Issime le "Congrès des langues menacées", auquel vous avez aussi participé, ces braves gens ont fait un ordre du jour en demandant que, en tout cas, s'il y avait eu une école, une nouvelle école à Pont Saint Martin, qu'on mette l'allemand comme deuxième langue. Il me semble que ce serait plus juste, si on institue une école à Pont St. Martin, que ce soit plus juste de mettre à Pont St. Martin l'enseignement de la langue allemande qu'à Châtillon ou à St. Vincent, parce que alors les populations des trois communes de langue allemande pourraient profiter de ce fait.

Il y a une troisième question, toujours à propos des livres. L'Historique de De Tillier, en sachant que la dernière propriétaire de l'original de De Tillier était ma grand'mère, ma grand'mère maternelle, Marie Rebogliatti, et en sachant que le Chanoine Noussan lui avait chipé cet original, en lui disant: "Mais Madame, qu'est-ce que vous faites de ce vieux bouquin, cela... vous n'êtes pas capable de lire ces vieilles écritures" et ma bonne grand'mère, naïve comme pas une autre, a cédé l'original au Chanoine Noussan et elle a reçu en échange l'ouvrage imprimé qui valait beaucoup moins.

Après il y a eu Mgr Frutaz qui a écrit sur la couverture du live "Don munifique de Monsieur le Chanoine Noussan". Moi je me suis permis de dire: "C'est facile de faire des dons munifiques après les avoir chipés et surpris la bonne foi du propriétaire". Mais en sachant tout cela, je suis allé à la Bibliothèque du Séminaire, du Grand Séminaire et j'ai trouvé, j'ai trouvé, aidé par le Directeur de la Bibliothèque, je ne me rappelle plus comment il s'appelle, j'ai retrouvé le volume original, qui avait appartenu à ma grand'mère. Mais pourquoi j'ai cherché ce texte? Parce que, donc, Louis Rebogliatti et Charles Dominique Rebogliatti, père et fils, ancêtres de ma grand'mère, avaient continué l'ouvrage de De Tillier. La chose est prouvée par le livre de Mgr Duc, parce que Mgr Duc, en parlant du Premier Régiment des Socques reporte l'histoire, faite par Charles Dominique, en continuation de De Tillier, sur le Premier Régiment des Socques. Mais le plus beau c'est que, dans l'original qui a appartenu à ma grand'mère, il n'y a pas les notes de Louis Rebogliatti et de Charles Dominique Rebogliatti, pourtant ces notes ont existé parce que Mgr Duc en parle dans son lire, en neuf volumes "L'histoire de l'Eglise d'Aoste". Or, moi je voulais dire, il faudrait prier Monsieur Colliard de chercher ce texte, parce que... comme l'original, ou la copie qui contient les notes de Louis Rebogliatti et de Charles Dominique Rebogliatti, parce que nous pourrions trouver des données historiques de la fin du XVIIIème siècle qui pourraient intéresser l'histoire de la Vallée d'Aoste.

Berthet (D.C.) - Volevo dire di come molti documenti sono già stati raccolti nell'Archivio storico. Vorrei suggerire all'Assessore, se non fosse il caso di microfilmare tutti questi documenti, perché domani, in caso di incendio, tutti questi documenti potrebbero scomparire.

Dico questo, perché ho visto, proprio per esperienza diretta, nell'Accademia di Savoia... à l'Académie de Savoie, on a microfilmé tous les documents d'une certaine valeur, de façon que si demain on a un incendie, les documents sont sauvés.

Dujany (D.C.) - Microfilmer, c'est une chose à laquelle on avait déjà pensé et c'est une chose qu'il faudrait faire. Il faut dépenser au moins 5 millions pour la machine, tout d'abord... (voix au lointain) ...elle est trop petite, il faut la changer et il faut dépenser de 5 à 8 millions. Cependant, c'est un travail qu'il faut envisager de faire. Cependant tout ceci, évidemment, se rend possible en ce moment, parce que avant tout il fallait trouver des locaux pour les archives, parce que les archives n'avaient jusqu'à présent pas de locaux suffisants, n'est-ce pas, pour recueillir tous ces papiers, tous ces documents. Maintenant il faudra, évidemment, acheter cette machine et commencer à microfilmer, d'autant plus que la cueillette de vieux documents dans les communes est très difficile à faire, même chez les privés, parce que bien souvent tout le monde est jaloux de conserver, ou bien, bien de monde, tandis qu'ils seraient disponibles de laisser microfilmer, alors évidemment ce serait un travail utile et on pourrait envisager de le faire.

Je demanderai à Colliard la question de l'Historique de De Tillier, Monsieur Caveri...

Ici, dans le cours d'allemand, il y a une institutrice, en ce moment, qui fait des cours d'allemand et qui le faisait déjà avant, dans l'école élémentaire et moyenne de Gressoney et de Issime. On pourrait, évidemment, augmenter ce travail, mais il faudrait avoir du personnel préparé là aussi, autrement c'est inutile. C'est une demoiselle qu'il y avait déjà avant, je crois...

Cours populaires. Monsieur Caveri: "Ils sont trop peu les cours populaires", c'est vrai, mais pendant la période de Monsieur Deffeyes c'était une autre période, il y avait... c'était la mode des cours du soir et des cours populaires. Aujourd'hui, malheureusement, cette mode est beaucoup passée et cela se vérifie à travers les cours populaires normaux, nationaux et cela se vérifie à travers les cours de langue française. En tout cas, on fera le possible évidemment, afin de pousser le plus possible les personnes à vouloir organiser des cours du genre. Evidemment, cependant, s'il n'y a pas des personnes, on ne peut pas organiser les cours du soir. Mais, malheureusement, la question des cours populaires sont un peu passés de mode, malheureusement.

Monsieur Casetta: provvidenze per i ragazzi delle suole secondarie. Mi pare di aver detto che abbiamo delle borse di studio, in campo regionale, dell'importo di 100.000 lire per i ragazzi che risiedono nella sede dove ha luogo la scuola superiore e 150.000 per i ragazzi che provengono da altre sedi.

Queste borse di studio sono state aumentate. In più quest'anno, da parte dello Stato, c'è stato un intervento mediante la distribuzione di un buono libro, in quantità, a dire la verità, abbastanza limitata, per un importo di 15.000 lire. Queste sono le provvidenze esistenti.

Naturalmente, mi pare che il compito dell'amministrazione regionale sia, prima di tutto, quello di fare in modo che l'obbligo scolastico sia soddisfatto da tutta la popolazione valdostana, perché questo è il primo scalino che si deve raggiungere e mi pare che i risultati raggiunti fino adesso, con questa percentuale dal 7 all'8% di evasione, sia una delle percentuali che ci fa abbastanza onore. Mi pare che la frequenza del 90-93% all'obbligo scolastico, fino a 15 anni, è una, è la percentuale di una buona votazione, quindi mi pare... la media nazionale è molto più bassa. Naturalmente, soddisfatta questa esigenza, bisogna pensare all'altro problema delle scuole superiori, però dobbiamo pensare, eventualmente, all'istituzione di altre scuole superiori, però il problema è molto più ampio ed è un problema di opportunità, di indirizzare i nostri ragazzi verso determinate scuole, dove possono trovare il rischio della disoccupazione, successivamente. Non so, è un problema molto ampio, che va studiato con serietà e con calma.

Quindi, non so, se ritenete opportuno di aumentare ancora le borse di studio, per le scuole medie superiori, o altre provvidenza, lo si potrà studiare. Ritengo che, però, in questo momento, coloro che hanno bisogno e si trovano nelle condizioni di capacità di dover frequentare le scuole superiori, abbiano un'assistenza già soddisfacente.

Montesano (P.S.D.I.) - Altri interventi?

Dujany (D.C.) - Fillietroz, mi dispiace, ma io non so se il Consiglio ritiene di prendere un'altra direzione, direttiva, io non so... Mi pare che, come ho già detto un momento fa, c'è una prassi, non abbiamo nessuna legge. La prassi è una prassi mista. Io ritengo che sia opportuno responsabilizzare anche gli enti comunali, perché altrimenti abituiamo i nostri comuni... Insomma, vediamo il tipico caso di Nus, facciamo un esempio pratico: una scuola media a Nus, supponiamo con 10 aule, potrebbe costare un centinaio di milioni; il terreno, di cui hanno già delle trattative (per cui hanno già delle trattative...) 1.000 metri di terreno, può costare 3 milioni. Questa spesa dovrebbero affrontarla i tre comuni consorziati di Fenis, Nus e St. Marcel e cosa volete che rappresenti 1 milione all'anno per un bilancio comunale? Ma insomma, ad un certo momento....

Fillietroz (U.V.) - Però c'è questo: per poter usufruire dei benefici dello Stato, che ammontano più o meno a 100 milioni, anziché farli pagare dalla Regione, occorre disporre del terreno. Ora, se questi comuni non dispongono del terreno, evidentemente, non possono avere quei benefici stabiliti dalle leggi statali, tranne che i 100 milioni li disponga la Regione. Ora, le risorse del bilancio regionale sappiamo quelle che sono, l'affare è evidente, è come la Legge Tupini, tranne che non vogliate....

Dujany (D.C.) - Non vorrei che ci fossero delle confusioni: ci sono degli interventi regionali e ci sono degli interventi statali, quindi sono due interventi indipendenti, quindi, una scuola o la si fa a totale finanziamento regionale o a totale finanziamento dello Stato. Il finanziamento dello Stato avviene per la costruzione sulla somma totale, in conto capitale, per la costruzione; l'acquisto del terreno è dato in conto interessi, cioè, lo Stato paga gli interessi, quindi il Comune ha solo - diciamo - da esporre il capitale, punto e basta. Questa è la... limitatamente al terreno.

La Regione, invece, adotta una prassi per cui, normalmente, dice ai comuni: "Acquistate il terreno e noi facciamo la costruzione". Notate bene che la competenza delle scuole medie è una competenza comunale, non è una competenza regionale e non è nemmeno provinciale, in campo nazionale.

Fillietroz (U.V.) - ... i comuni, nella possibilità di usufruire di questi fondi. Se non si mette i comuni nella possibilità di usufruire di quei fondi, naturalmente, chi costruirà sarà sempre la Regione, con i fondi della Regione.

Dujany (D.C.) - Lo Stato gli dà tutto, solo che per la costruzione glielo dà in conto capitale, per il terreno glielo dà in conto prestito. Lo Stato dà tutto. Sono due forme...

Fillietroz (U.V.) - Siccome il conto prestito richiede tutte quelle trattative con la Cassa Depositi ecc., si perde un mucchio di tempo e non si riesce a... Naturalmente ci si rivolge... tutti i comuni non fanno che chiedere alla Regione. Ora, il bilancio della Regione ha i suoi limiti, conviene evitare quello, dare un contributo per l'acquisto dei terreni, al 50%, e poi i comuni potranno usufruire dei fondi dello Stato, anziché di quelli del bilancio regionale.

Dujany (D.C.) - Non vorrei fare qui un dialogo, caso mai lo faremo insieme, ma vorrei togliere delle confusioni. Questo mutuo fatto dell'edilizia scolastica, che va in vigore in questi giorni, le domande scadono, sono scadute il 7 novembre, per il primo biennio 1967/1968. È fatto dal Ministero della Pubblica Istruzione direttamente ai comuni, non ha la prassi della Legge Tupini attraverso il Ministero dei Lavori Pubblici, ecc. è completamente sganciata da questa prassi, primo.

Casetta (P.C.I.) - Io non sono molto soddisfatto della risposta che mi ha dato l'Assessore Dujany. "È un problema grosso", dice lui, è evidente, però in altre sedi, per altre età di studenti, l'abbiamo già affrontato. Mi insegnate che per i bambini delle scuole elementari abbiamo preso un provvedimento che poi, addirittura, il Governo Nazionale ha ripreso e ne siamo stati gli iniziatori.

Per i libri, oggi siamo già un passo più in avanti alle scuole medie per i libri gratuiti, ecc. ma io accennavo al fatto dell'accessibilità delle classi meno abbienti della scuola di grado superiore, pensavo ad una iniziativa di questo tipo, cioè, ad una iniziativa che perlomeno equiparasse gli studenti dei gradi superiori a quelli dei gradi inferiori. M'insegnate voi che i libri costano di più, più si affronta il problema della scuola... i costi sono sempre maggiori, molti studenti valdostani che scelgono una via, una professione per cui devono recarsi ad Ivrea o a Torino, parlo dei periti, ad esempio, periti di tutti i generi, affrontano delle spese superiori. Purtroppo il numero aumenta, mentre diminuisce quello delle scuole elementari. Noi spendiamo, se non vado errato, nel capitolo di bilancio 60.000.000 all'anno per questi interventi. Ora, un'iniziativa di questo tipo, che potesse aiutare gli studenti delle scuole ad accedere alle scuole superiori, non c'è, manca, agli alti gradi della scuola ed è questo che io richiedevo all'Assessore, se anche lui mi dice: "È un problema complesso", di porselo come promemoria, perché è una cosa importante. La famiglia dell'operaio non cambia il suo stipendio, è sempre quello e se il figlio aumenta i gradi dello studio, aumentano i costi, ecco che allora le accessibilità diventa più difficile. In questo senso, mi pare che noi siamo carenti.

Dujany (D.C.) - Ma, se qui si tratta di facilitare l'accesso alle scuole superiori, mediante il pagamento dei libri di testo, non lo sai come...? Questo volevo chiedere. Ho capito, perché ho detto che esistono i buoni libro da parte dello Stato per i più bisognosi, che copre la spesa massima di 15.000 lire all'anno riservato ai bisognosi. Esistono da parte nostra delle borse di studio, per un importo complessivo di circa 9 milioni all'anno, riservate ai ragazzi che frequentano la scola secondaria, quindi le scuole superiori... (voce di Casetta in lontananza) ...60 per quelli di Aosta e 50 per quelli che vanno ad Ivrea, per l'istituto Tecnico (voce) ...beh, insomma, non saranno mica tutti miseri e che non possono pagarsi la scuola! Vi dirò di più, piuttosto, noi abbiamo dato i libri gratuiti per i ragazzi che accedono all'istituto Professionale, che ritengo che sia una scuola che possa dare una buona formazione, con una prospettiva di occupazione abbastanza immediata e allora, per quel motivo lì, abbiamo dato i libri gratuiti, al primo anno. Perché? Prima di tutto, per invogliarli; in secondo luogo, perché la maggior spesa avviene proprio nel primo anno, poi in genere questi libri seguono per il secondo anno.

Comunque, potremmo studiare, insieme, diciamo, un qualcosa di diverso, per cercare di migliorare.

Montesano (P.S.D.I.) - Nessun altro...? Vuole parlare?

Andrione (U.V.) - Sì, solo due parole. Volevo dire questo, sia a Casetta che a Dujany, credo che nel problema dei libri e questo vale sia per quelli che noi paghiamo, che per quelli che non paghiamo ancora, il problema deve essere affrontato ad un certo momento alla radice e cioè noi dobbiamo fare qualche cosa e protestare per il fatto che ogni anno si cambiano i libri di testo nelle scuole, creando dei monopoli editoriali che, ad un certo momento, sono scandalosi, perché una antologia, basta cambiare 10 pagine, diventa un libro nuovo, costa 4.000 lire, 5.000 lire, lo stesso, la stessa somma che noi mettiamo in bilancio, qui, 75.000.000 di lire, potrebbe essere ridotta in maniera sensibilissima, con un vantaggio per tutti, perché... Tra l'altro, poi, del resto si fa in tutti i paesi del mondo, la Svizzera, la Francia, l'Inghilterra pagano i libri agli studenti, ma i libri non cambiano con questo ritmo, anzi, i libri dell'anno prima servono per i bambini che vengono nell'anno dopo e il bambino è responsabile del libro, se lo paga, lo rovina e roba di quel genere. Quindi, noi, secondo me, se vogliamo studiare il problema, certo che diventa però un problema di un ordine, di un altro genere, però dovremmo, ad un certo momento elevare una protesta in questo senso, perché non è concepibile che su 50 classi di scuola media, ci siano 50 libri di testo differenti. È uno scandalo.

Caveri (U.V.) - Je suis parfaitement d'accord avec le Conseiller Andrione qui signale cet inconvénient du changement continuel des livres, mais il faut avoir le courage de dire une des causes de ce changement continuel: c'est que Messieurs les Instituteurs et Messieurs les Professeurs reçoivent des pourcentages des libraires et des maisons éditrices. Voilà pourquoi on change toujours les livres. Je ne dis pas que tous les instituteurs et tous les professeurs fassent cela, mais il y a une grande quantité d'instituteurs et de professeurs qui reçoivent les pourcentages de la part des libraires et de la part des éditeurs, voilà pourquoi on change très souvent les livres.

Mais je voudrais faire une autre recommandation à Monsieur Dujany. Il faudrait contrôler aussi un peu ces livres qu'on met dans les mains de nos enfants et je vous signale que dans les maisons ouvrières, dans les maisons, c'est-à-dire, dans les écoles du Quartier ouvrier Cogne, à la 4e élémentaire, on a mis dans les mains des enfants un livre où la géographie est enseignée comme cela: "Nel Piemonte vi sono il Monte Bianco, il Monte Rosa, il Cervino, ecc." et on nomme toutes les montagnes de la Vallée d'Aoste. Puis on parle de la Vallée d'Aoste comme si elle faisait part du Piémont et on dit: "Ad Aosta ci sono poi anche gli stabilimenti Cogne". Mais on ne peut plus parler des montagnes de la Vallée d'Aoste, parce que on dit que les montagnes de la Vallée d'Aoste sont dans le Piémont. Mais en somme! Il faudrait signaler au Ministère de l'Instruction Publique et protester comme Région Autonome Valdôtaine, protester que dans des livres qui vont finir dans les mains des élèves on écrive des bêtises, des âneries de ce genre et c'est le comble que puis, dans les écoles de la Vallée d'Aoste on donne à nos élèves, comme cela et nos enfants apprendront que le Mont Blanc est en Piémont, avec le Mont Rose et avec le Cervin. Des choses de l'autre monde!

Dujany (D.C.) - Simplement une réponse télégraphique: le problème de l'achat des livres est une réalité, c'est un problème de costume. Vous savez quelle est la loi nationale qui règle le choix des livres: Consiglio di scuola, les Professeurs, les Instituteurs choisissent les livres. "La libertà di scelta del testo". Evidemment le problème est grand.

Alors, on a fait la réunion des différents Proviseurs, on leur a recommandé, puisque c'est un problème qui devrait se réaliser pour l'année prochaine, dans quelques temps, de surveiller cette question, afin d'éviter, vraiment, de grosses dépenses de la Région.

Les causes ne sont pas seulement celles dites par Monsieur Caveri, mais malheureusement, il y a aussi une autre cause, que trop souvent, surtout dans les écoles supérieures et dans les écoles moyennes, on change les professeurs, alors bien souvent il y a un professeur qui choisit un livre et l'année suivante il y a un autre professeur qui ne l'adopte pas, qui n'est pas satisfait, alors il change nouvellement, etc. En tout cas, les causes sont multiples. Le problème de fond est celui-ci, de suivre ce problème afin de réduire le plus possible cet abus sur le choix des livres. Moi-même j'ai eu mon fils, qui a eu des livres qu'il n'a jamais ouverts et il les a achetés.

Andrione (U.V.) - Non, mais, par exemple, un enfant qui doit redoubler une année (mettons le cas le plus célèbre), tous les livres qu'il a acheté l'année avant et il a, en plus, è racheter tous les livres, parce qu'ils les ont changés. C'est fou!

Siggia (P.C.I) - Categoria V - pagina 100 - Assessorato pubblica istruzione e Assessorato sanità e assistenza sociale.

Casetta (P.C.I.) - Io, già come stamane avevo detto per l'Assessorato ai lavori pubblici, siccome sono solo sei paginette, se i Consiglieri fossero d'accordo, porrei tutte le domande, di modo che...

Montesano (P.S.D.I.) - Sì, insomma, fare le domande.... D'accordo.

Siggia (P.C.I) - Allora, Categoria IV.

Casetta (P.C.I.) - Gli articoli non sono molti. Io, ad esempio, ho sette domande da fare, le porrei di fila.

La prima al capitolo 423: c'è un aumento di 10 milioni per gli stipendi, le retribuzioni ed altri assegni fissi al personale amministrativo del Consorzio antitubercolare, chiederei solo il perché, a che cosa è dovuto. L'anno scorso si è aumentato già di un milione, quest'anno si aumenta ancora di 10 milioni e arriviamo alla cifra totale di 17 milioni, da 6 che erano nel 1966.

Poi arriverò ad una conclusione generale, dopo le domande.

All'articolo 459 "Spese per l'assistenza agli infermi di mente, agli affetti da parkinsonismo encefalitico e spese per assistenza ai minorati psichici" aumento di 10 milioni. Arriviamo ad un totale di 308 milioni, per assistere, io chiedo, prima, quanti ammalati? Pur comprendendo che sono forse lunghe degenze, ma ci troviamo di nuovo di fronte ad un aumento di 10 milioni e mi si diceva prima che avanziamo 20 milioni in un altro capitolo da un altro ospedale psichiatrico o cose del genere. Quanti sono? Cosa costano? Perché così, mentalmente, facevo una proporzione: a Torino, con 1.200.000 abitanti, spenderemmo 5 miliardi all'anno per l'assistenza di questo tipo. Qui spendiamo 308 milioni. È una proporzione matematica: confrontando 100.000 abitanti con 1.200.000 abitanti, una spesa di 308 milioni, andiamo... no?

All'articolo 460, io ribadirei soltanto quello che è stato detto da altri Consiglieri: visto che spendiamo 20 milioni all'anno per l'assistenza agli illegittimi, la necessità di un istituto regionale, che assolva a questa funzione.

All'articolo 468, 20 milioni in più, per il ricovero dei minori e dei malati in case di cura. Gradirei anche qui avere una statistica: quanti sono i minori ricoverati e quanti malati a cui noi diamo un colpo di mano per curarsi? Ma siamo passati, anche qui, da 60 milioni a 90 milioni all'anno, il che rappresenta una cifra notevole. Aumentiamo poi di 30.000.000 al capitolo 470 "Spese per assistenza integrativa regionale agli invalidi irrecuperabili" e qui vale il discorso che già abbiamo fatto in sede di discussione generale del bilancio, perché non si è risposto a questa nostra richiesta. C'è una legge nazionale che assicura, è vero, solo 8.000 lire al mese. È stata nominata una Commissione, può farci risparmiare decine di milioni, con una legge integrativa di quella nazionale; non si è fatto niente. Qui si buttano proprio i soldi dalla finestra. Io capisco che Mappelli abbia delle perplessità, alla vigilia elettorale, di abrogare una legge regionale, fare aspettare o dare come assistenza per alcuni mesi, o quello che è, il denaro della Regione a questa gente, rifare fare le visite, che saranno più restrittive - dice lui - tutto quello che volete, però, se fossero anche un po' più restrittive in certi casi, forse ce ne sarebbe bisogno, ma nel senso che, oggi, spendiamo 255 milioni, quando io, dico poco, potremmo spenderne 200, 150, qualcosa... o, perlomeno, o qualcosa o molto meno.

All'articolo 473, io vorrei avere l'elenco e le quote di questo articolo e perché spendiamo altri 15 milioni in più. "Contributi, sovvenzioni e sussidi ad enti privati istituzioni e fondazioni assistenziali" siamo alla cifra di 95 milioni e questa è la conclusione delle mie domande. Conclusione che però in un certo modo può rattristare, perché fra i ricoverati, i bambini di un certo tipo, gli ammalati, gli invalidi civili, i silicotici, noi spendiamo un miliardo e mezzo all'anno, su una popolazione di 100.000 abitanti. È un dramma. Se queste cose tendono ad aumentare, veramente c'è da preoccuparsi, perché nella media nazionale, siamo, non so... moltiplichiamo per dieci quella che è la statistica nazionale di queste cose. Io capisco che nazionalmente siamo carenti, ma non vorrei che si abbandonasse in questa direzione.

Germano (P.C.I.) - Solo sul capitolo 464 "Spese per assistenza...": c'è un aumento di 17 milioni, perché? Solo sapere il perché.

Montesano (P.S.D.I.) - Altri interventi? Allora risponde l'Assessore Mappelli.

Mappelli (D.C.) - 423... Il Consigliere Casetta ha cominciato con il 423. Al 423 c'è l'aumento di 10 milioni nei confronti del bilancio del 1966, perché la Giunta è del parere di concedere al Consorzio antitubercolare, solo per quest'anno, 10 milioni in più per l'indennità di licenziamento - io lo chiamo così - per la Signora Dati e il Signor Guarda, che, in base alla delibera del Consorzio, è nella misura di 9 milioni 987.000.

459: quanti ammalati? È un triste primato, caro Casetta, e qui è doppio; la risposta è valida per i minorati, del 4,68, e quegli altri... Io vi avevo informato certamente, che è inutile ripetere, la questione di quel recupero, di quei 16 milioni, in quanto sono nelle entrate. Non sono ancora definite, perché anziché 16 potrebbero essere 15 o 14, perché anche noi abbiamo qualche centinaia di giornate da recuperare. Qui tengo chiaramente a ringraziare i collaboratori e i funzionari dell'Assessorato che, per mesi, nelle giornate di sabato e di domenica hanno lavorato per la ricerca di questi dati. Allora, noi abbiamo negli ospedali psichiatrici, i ricoverati del 1967 sono 272adulti, che sono: 193 negli ospedali psichiatrici di Torino dove la retta giornaliera è di 2.605 lire, poi ne abbiamo 47 al Fatebenefratelli di S. Maurizio Canavese, dove ci costano 2.000 lire al giorno, poi ne abbiamo 3 a Castiglione delle Stiviere, che ci costano 3.100 lire al giorno, poi ne abbiamo a Feltre, a Firenze, ma qui è una unità, poi ne abbiamo al Manicomio giudiziario di Aversa, 2, l'Ospedale psichiatrico di Quarto... insomma, per un totale di 272. Le rette oscillano dalle 2.600 alle 2.200 anche, abbiamo alcune unità dove paghiamo circa 2.000 (1.800-2.000), come alla Famiglia Cesano, l'Ospizio della Sacra Famiglia di Cesano.

Abbiamo, logicamente, un sacco di bambini, che sono 72 (72 bambini, elenco di minorati psichici) alla Casa di riposo di Casale Monferrato, ne abbiamo all'Istituto S. Carlo di Bergamo, ne abbiamo al Ferrero di Alba, ne abbiamo 18, questi sono recuperabili, questi bambini, ne abbiamo qui... Le rette vanno da 2.000 lire al giorno a 2.900 di Alba, che è il più alto, poi ne abbiamo a Salsomaggiore, solo una unità, per 3.000 lire. Logicamente, io ritorno - e questa volta, non per ridere - ad invitare tutti i Consiglieri che vorranno venire con me, a fare una visita a questi istituti, agli istituti psichiatrici. Penso che qualcosa di buono verrà fuori senz'altro, perché noi abbiamo, abbiamo gente che, così, ha delle impressioni e il frutto... mi diceva qualcuno - perché io non me ne intendo - che un frutto così, di valutazione e di... che sono determinati ambienti che creano questo senso di inferiorità e noi dobbiamo andare a visitare e vedremo assieme se questa, questo nostro gruppo di Consiglieri riterrà di voler esaminare la costruzione in Valle d'Aosta di un Istituto per malati di mente. Io sarò il primo e naturalmente il più entusiasta, in questo senso.

Sempre per quanto riguarda il Consigliere Casetta, mi chiedeva per il 470: invalidi civili. Dunque, qui ci sono due problemi. Il primo problema, quello della Commissione, io ne ho parlato e ne stiamo ancora parlando, tanto per non fare nomi, con il sottosegretario Bosco, cioè il Ministro Bosco. Logicamente qui bisogna vedere se noi riusciamo a trovare, come io spero, io credevo di vedere la possibilità di arrivare ad una soluzione del problema globale, non tanto nella, così, nel dover fare rifare le visite, nel vedere se uno ha diritto o meno, ma vedere invece una soluzione globale, se possibile, o con un emendamento alla legge, di vedere di fare un versamento nelle nostre casse.

Dirò che per quanto riguarda i nostri invalidi civili in Valle d'Aosta, sì, voi mi avete spesse volte e ancora l'altro giorno, l'altro ieri, Germano, mi sottolineava il fatto che, personalmente, andai in diverse famiglie. Esiste... io vi dico questo: se oggi dovessi, come qualunque cittadino della Valle d'Aosta, dovessi dare un giudizio e dover dire a una di queste persone: "Non ne ha diritto", cari amici, in coscienza non mi sentirei. Ho visto delle cose che voi non vi rendete neanche conte e appunto, oggi, con un Consigliere nostro qui ne parlavamo, a Emarese, mi diceva questo amico, un nostro vecchio contadino è morto in una stalla, vicino ad una capra e a una pecora. A Fontainemore, a due ore di scalini, dove io sono andato, gente senza braccia che da anni viveva in una stalla. Qui a Roisan, poco distane, due persone da anni vivono in un tugurio e a St. Denis, ancora lì, stiamo cercando di tirare fuori, da tre anni, da un giaciglio, una persona. Queste cose qui nessuno ha il coraggio di dirle, bisogna che noi le diciamo... (voce: mica l'hai fatta te quella legge...).

No signori, scusa Casetta, scusa Casetta, lasciami finire, se tu avrai ragione, io non sono qui per darti torto, però io ritengo che questo sia un problema umano e noi in Valle d'Aosta bisogna avere il coraggio di dire queste cose che non vanno. Noi dobbiamo, tutti assieme, tutti, nessuno escluso... sì, è giusto, strade, ponti, tutto quello che volete, ma non dobbiamo ignorare... Come chi vi parla sa cosa vuole dire la miseria, vuole dire la fame, vuole dire vivere di stenti, di umiliazioni, cari amici ed è questo che voi dimenticate. Se non basteranno questi 250 milioni, perché la legge oramai è passata, ne abbiamo discusso e ridiscusso, ne metteremo altri 200 e altri 300, ma logicamente noi non dobbiamo dimenticare niente per nessuno e in questo senso, non c'è nessuno che mi può fare venire meno a questa sensibilità.

Casetta (P.C.I.) - Sei un demagogo.

Mappelli (D.C.) - Non sono un demagogo... (richiamo del Presidente) ...sta bravo, Casetta, fammi la gentilezza, sta bravo. Ti voglio ancora dire di più: io ti darei ragione, io ti darei ragione se uno, se uno in Valle d'Aosta fosse stato discriminato o agevolato. Questo ti darei ragione. Ma fin quando tu o qualunque qui dentro non riesce a dimostrare in questo senso che abbiamo, oggi e domani, che ho discriminato qualcuno, amici cari, qui non mi trovate d'accordo e non mi troverete mai e poi mai d'accordo!

Allora, andiamo avanti... (si sentono voci in aula) ...473: dunque, l'amico Casetta, il Consigliere Casetta chiede, dice: "Ma come mai questi aumenti?". Signori, noi prevediamo una spesa per il 1968 in questi termini. Prevediamo, non lo so se basterà, noi dobbiamo prevedere per il 1968 circa 10 milioni per i patronati di assistenza, abbiamo il Natale, i pacchi dono, la Befana ai dipendenti regionali, i sussidi ai T.B.C., il contributo alla Federazione dell'AONMI, l'ospedale del Villaret di La Thuile, abbiamo l'Orfanotrofio, alla Pubblica Istruzione per i Pastorelli... sono 4 milioni... contributo sempre al Cottolengo, dove noi abbiamo 40 infermi, contributo agli Ospizi. Abbiamo le associazioni, le varie associazioni: Comando dei Vigili, associazione pensionati della Valle d'Aosta, Associazione mutilati in Valle, Sottosezioni, Sezione dell'AVIS... come quest'anno, ritegno che sia giusto da parte nostra venire incontro a tutte le sezioni dell'AVIS della Valle d'Aosta. Queste previsioni, indipendentemente dai sussidi individuali, superano i 75 milioni di spesa. Se noi riterremo che qualcuna di queste associazioni dovrà essere ignorata, ebbene, questo siamo sempre qui per discutere.

464: silicotici. Qui noi abbiamo portato a 42 milioni il 30.8.1967 perché noi dobbiamo liquidare i silicotici, gli arretrati ai silicotici. Chiedo scusa se prima mi sono accaldato, ma è così... Dicevo, qui, il 30.8.1967, noi abbiamo aumentato questa quota perché, in seguito ad una lunga... non vi dico la cronistoria, vi dico solo questo, che ogni lunedì, dal nostro Assessorato partiva un sollecito alla Direzione Generale dell'INAIL e dobbiamo dire che non abbiamo avuto fortuna, perché quando il Presidente Montesano andava a Roma, purtroppo - sarà mica causa nostra, per l'amor di Dio - proprio quel giorno era deceduto il Presidente dell'INAIL. Ad ogni buon conto, vi dirò che i silicotici, che per diverse ragioni, cioè hanno ultimamente lavorato all'estero, hanno avuto la silicosi prima del 1934, hanno preso la silicosi in posti non silicotigeni, riconosciuti, questi nostri ammalati sono già tutti liquidati, compreso il Vuillermoz o Vuillermin... Ad ogni buon conto, li abbiamo liquidati. Rimane adesso, rimane una cosa semplice, io sono stato l'altro sabato quando Germano mi ha aspettato in Commissione e che sono arrivato in ritardo, io arrivavo da Torino e gentilmente l'attuale Presidente dell'INAIL mi aveva ricevuto e mi ha, non promesso, ma si è impegnato a portare in Consiglio di amministrazione, perché la legge è uscita nel luglio del 1965, noi abbiamo fatto le denunce, i patronati, nel marzo del 1966, alcuni, altri patronati ad aprile e alcuni anche qualche domanda in maggio. Ora, la legge prevede che si diano gli arretrati da quando uno fa la domanda, primo. Secondo... secondo, bisogna che gli arretrati vengano versati agli interessati. Per ovviare a questi inconvenienti, perché noi vogliamo, non solo dare gli arretrati dal, cioè dal marzo 1966, ma bensì dal luglio 1965, cioè da quando è uscita la legge. Abbiamo dovuto aumentare questo capitolo, il 30.8.1967 e dobbiamo mandare a chiamare tutti questi silicotici, Manganoni compreso, affinché diano - così, una prassi burocratica - diano la possibilità all'INAIL di versarci a noi quell'arretrato di un anno che dal marzo 1966, marzo 1967, la Regione ha versato, anticipando l'INAIL. Con questi nostri arretrati è compreso l'aumento dal 30.8.1967. Signori, io spero di poter mettere la parola "fine", entro pochissime settimane a questo annoso problema.

Non so se ho dimenticato... 460, mi pare, spese per l'assistenza ... no, è l'altro... Dunque, noi abbiamo "Ricoveri minori illegittimi". Qui per ragioni, per condizioni economiche e ragioni morali e familiari, la Regione esamina tutte le domande che pervengono all'Assessorato. Qui ne abbiamo ricoverati, a parziale o a totale carico, 462, in ben 31 istituti, asili, convitti della Valle. Abbiamo, ne abbiamo all'asilo Convitto di Quart per un numero di 33, qui la retta è di 18.000 lire, ma, come sempre, chiediamo la partecipazione da parte dei familiari. Ne abbiamo 30 a Bordighera, 25 a St. Martino all'asilo di Torgnon, alla Casa della Divina Provvidenza di Châtillon ne abbiamo 35, al Convitto di Antey 24, al Maria Ausiliatrice di Caluso ne abbiamo 10 e qui ne abbiamo 14 a Valtournanche, al Don Bosco, all'Orfanotrofio di Don Bosco ne abbiamo 96, ne abbiamo 58 alla Casa Benefica di Torino, ne abbiamo 18 a Villa Panorama sempre di Châtillon, ne abbiamo 13 al Convitto Nazionale Federico Chabod, dove noi partecipiamo con delle percentuali. Ora, questo aumento è determinato dall'aumento delle rette e, con estrema sincerità, anche dell'aumento delle richieste.

Cosa volete, devo essere sincero, qui bisognerebbe, per fare un bel lavoro, bisognerebbe... voi avete visto in organico, io aspettavo che qualcuno mi chiedesse ieri, sulla discussione generale, la questione dell'organico. Voi avete visto che qui abbiamo ancora dei posti disponibili e che speriamo, con concorso, l'Onorevole Caveri... con concorso, di assumere assistenti sociali affinché noi dovremo fare un lavoro di questo genere: bisognerebbe, l'ideale sarebbe, di dividere la Valle d'Aosta in settori, con vigili sanitari ed assistenti sociali e in ogni famiglia poter disporre, non dico di una cartella, ma almeno di una piccola relazione, affinché si notino precisi dati di condizioni economiche e soprattutto sanitarie. Se noi vogliamo raggiungere e dobbiamo raggiungere questo risultato, naturalmente noi abbiamo fatto un grande servizio ai valdostani, soprattutto agli indigenti, a quelle persone che sono veramente in stato di disagio.

Non mi pare di aver dimenticato niente.

Berthet (D.C.) - L'Assessore prima aveva parlato di un triste primato; ce ne sono altri tristi primati in Valle d'Aosta: illegittimi e tubercolotici, oltre agli alienati e anche silicotici, però i silicotici fanno un po' astrazione, per la questione di cui io voglio sottoporvi. Per poter cancellare questi primati, che certamente non ci fanno onore, bisognerebbe attuare l'idea del Legato Chanuil: una battaglia intensa nella gioventù contro l'alcolismo e, io direi, dovremmo avere il coraggio morale di chiedere l'abrogazione di quella disgraziata legge che permette la distillazione di una quantità esorbitante di alcool per ogni famiglia. Abrogare questa legge, bisogna avere il coraggio morale di farlo, perché voi forse non sapete come è sorta questa legge: nel periodo del C.L.N. già se ne discusse di questa legge, qualcuno ha detto: "I valdostani, siccome non li possiamo dominare col ragionamento, bruciamoli nell'alcool e diamogli questa legge". Questo è stato detto, se voi andaste a vedere, a rivedere le prime deliberazioni del Consiglio del C.L.N. Quindi, io direi, il rimedio c'è. Si capisce... (si sente in lontananza Savioz) ...quale C.L.N.? Sì, si è discusso di questa legge, ma senti... vogliamo fare... come no? In sede di C.L.N. già se ne parlò di questa questione, ma non nel nostro ambiente, non nell'ambiente C.L.N., si disse che bisognava fare questo, ma qualcuno, quando noi abbiamo sollevato questa questione, ha detto: "Les valdôtains il faut les brûler dans l'alcool, vu qu'on ne peut pas les persuader d'une autre façon". Non ti ricordi di quel signore di Courmayeur? Io non voglio fare dei nomi, ma comunque, tu lo dovresti ricordare... ma no, nessuna fabbrica, nessuna fabbrica, c'erano altri motivi e proprio di ordine politico.

Quindi, dico, il rimedio a questo, per togliere questi primati, è proprio quello: bisogna iniziare una campagna contro l'alcolismo. Si beve troppo in Valle d'Aosta, troppo alcool e allora con questo si rovina la gioventù e si rovinano le famiglie e si rovina la salute di questa valida gioventù che è rovinata e portata dall'alcolismo in queste condizioni... Non ha mica bisogno di 50 litri di alcool per farsi passare il mal di pancia!

Balestri (P.S.I.) - Vorrei attirare l'attenzione del Consiglio su un problema che è un altro che non si è trattato, su uno che si è trattato prima, che è quello degli istituti psichiatrici. In questo senso, non sto qui a dilungare le necessità e i vantaggi o che, che in Valle d'Aosta sorga un Istituto del genere, però ho appreso dai giornali, anche da quelli qualificati e se c'è la speranza che possa succedere abbastanza presto, che subito dopo la legge ospedaliera si tratti la questione della legge psichiatrica. Quindi, ad un certo momento, voglio ricordare al Consiglio che quando fu fatto il Piano ospedaliero, la legge sugli istituti psichiatrici comporta una obbligatorietà da parte della Regione di istituire degli istituti del genere e c'è già stanziato per la Valle d'Aosta 1.200.000.000 per questo scopo. Quindi auguriamoci che passi presto e auguriamoci di poter avere presto dallo Stato questo introito per poter istituire, anche in Valle d'Aosta, un istituto psichiatrico.

Altro problema che volevo accennare al Consiglio è questo: in Italia - le ragioni sono ragioni di economia e sono ragioni di opportunismo, acconsentitemelo, anche se lo dico... di opportunismo medico - non va avanti una questione. Noi in Valle d'Aosta siamo stati gli antesignani di molti esperimenti e, d'altra parte, non esperimenti fatti a vuoto, perché in molte nazioni civili, tipo Francia, Inghilterra o che, queste cose esistono già. Quindi vorrei attirare l'attenzione del Consiglio sulla vaccinazione antitubercolare, che veramente sta dando dei risultati squisitamente positivi, enormemente, in percentuale altissima. Quindi, in Valle d'Aosta non sarebbe difficile e io avevo già studiato in parte anche questo problema, di istituire con una legge nostra la vaccinazione antitubercolare in cui ci saranno all'inizio delle resistenze, delle diffidenze, ma veramente nell'ambito di tre o quattro anni si arriva a vedere cos'è il beneficio su questa malattia; malattia che oggi impressiona meno, perché si cura meglio, ma non è che il contagio sia diminuito, il contagio è forte e, anzi, in certe zone, è ancora in aumento. Quindi, sarebbe proprio un auspicio che la Valle d'Aosta si facesse promotrice di questo esperimento, ma non come esperimento cacciato a vuoto - ormai la letteratura di molti Paesi è piena - e anche da noi, ormai molti altissimi qualificati clinici sostengono questa vaccinazione.

Germano (P.C.I.) - Vede Assessore Mappelli, tu quando rispondi, o uno è un merlo che fila via così o assumi quei toni tonitruanti, come se dovessi conquistare noi. Non usarlo questo tono, noi ti abbiamo posto delle domande, a queste domande hai risposto - non tanto bene... - e hai aggiunto delle cose che non hanno senso. Hai detto, per esempio, hai fatto l'elencazione di quello che hai trovato nelle case dove sei andato, ma non dimenticarti che le iniziative di carattere sociale di un determinato rilievo, assunte in Valle d'Aosta, sono state assunte dalla Giunta Marcoz e dalla Giunta Caveri. Questa Giunta, iniziative di questo tipo, non ne ha assunta una... non importa, Colombo, non lo nego, c'eravate anche voi, però siete anche in questa e, in questa, queste iniziative non vengono fuori.

Se vi è una situazione grave nella Valle, se vi hai trovato miseria e tanta miseria, vi sono delle cause, vi sono delle responsabilità, bisogna risalire da come ha agito quel partito che da vent'anni è al potere, che non le hai scoperte tu, sai, lo sapevamo che ci sono queste cose. Siamo andati anche noi in queste case, per questo abbiamo portato avanti quella legge, ma la differenza fra noi e te, qual è? È questa, che mentre noi mandavamo il libretto a casa, tu invece lo porti, vai una, vai due, vai anche tre volte, finché lo trovi e poi cosa succede? Se è una donna, questa donna rassomiglia alla tua vecchia madre, se è un uomo, rassomiglia al tuo vecchio padre, se è un bambino, ti fa tanta pena. Meno male che c'è la Valle che ci pensa e bisogna essere riconoscente a questa Valle che ci pensa. È questo "assieme" che è sbagliato, è questa azione che fa un senso contrario a quello della legge. Perché abbiamo fatto la legge sugli invalidi civili irrecuperabili? L'abbiamo fatta perché questi uomini e queste donne, anche nelle loro famiglie, proprio perché non portavano niente a casa, non erano più al livello di uomini o di donne normali, erano degradati come uomini e noi abbiamo voluto che ci fossero queste 15.000 lire che portasse... che fossero loro a portarle in queste case, perché fossero di nuovo uomini civili, che contano nella famiglia. Ma se tu vai da questa gente e cominci a insegnargli che devono fare della riconoscenza e che ricevono l'elemosina, non contribuisci a farli diventare uomini. È un diritto loro e quello che si dà non sono soldi tuoi, sono soldi di tutti e bisogna che si rendano conto di questo e che votino per chi vogliono, perché sono uomini liberi, questo si deve fare ed è questo aspetto dell'attività che noi denunciamo e condanniamo, indipendentemente dalla tua persona. Uno qualsiasi che facesse questo, noi lo denunciamo e non siamo d'accordo.

D'altro canto, c'è un altro aspetto sul quale non siamo d'accordo assolutamente: è successo varie volte che il Governo centrale abbia seguito iniziative prese dagli enti locali, dalla Valle d'Aosta, dalla Sicilia, dalla Sardegna, dalle altre Regini a Statuto Speciale. È successo per l'imposta sul bestiame, è successo per i libri delle scuole elementari, è successo per una serie di cose. È successo anche per i mutilati invalidi civili: è stata fatta una legge nazionale che dà 8.000 lire di assegno mensile ai mutilati invalidi civili. Ora, perché i mutilati invalidi civili della Valle d'Aosta non devono prendere queste 8.000 lire dallo Stato e dobbiamo darle solo come Regione? Devono prenderle dallo Stato le 8.000 lire e la Regione deve integrarle alle 15, come a tutti. Perché noi dobbiamo iscrivere sul bilancio 255 milioni, quando potremmo iscriverne 150? Io sono d'accordo che le visite dello Stato sono più restrittive, sono più fiscali, però tutto quello che possiamo fargli avere è quella, perché non dobbiamo dargli quella ed integrarla con la nostra, di modo che facciamo risparmiare un centinaio di milioni alla Regione. Io non capisco questa cosa che è stata proposta, discussa, insistito e tu continui a dire: "Io faccio la riunione con Bosco, chiedo l'integrazione". Non è la via giusta. La via giusta è che c'è una legge italiana e che questa legge venga applicata su tutto il territorio nazionale. Se noi Regione abbiamo la volontà di integrarla, come facciamo per tante altre iniziative, giustamente la integriamo, però noi dobbiamo utilizzare, come tutti gli altri, i fondi dello Stato.

Altro aspetto, questo, piccolo, che non riesco ancora a rendermi conto bene, perché abbiamo chiesto parecchie cifre, ma tu ne hai date poche, però hai dato la cifra di 272 ricoverati per quanto riguarda i malati psichici... a nostro carico, quelli che fanno capo all'articolo 459, quelli che fanno capo all'articolo che prevede 308 milioni. Hai detto che 193 di questi, a Torino, pagano 2.000 lire, 2.600, 47, al Fatebenefratelli, 2.000, poi piccole unità, 3.000. Io faccio un conto: 272 per i 365 giorni dell'anno, mi danno 99.280 giornate, per 2.500 che può essere la media, dà 248 milioni. Come mai qui hai scritto 308 milioni e c'è quell'aumento di 10 milioni che noi ti abbiamo fatto rilevare?

Mappelli (D.C.) - Sono bambini minorati psichici.

Germano (P.C.I.) - Ah, non sono nell'infanzia illegittima quelli?

(si sente in lontananza Mappelli)

Mappelli (D.C.) - Forse sono stato poco chiaro. Assieme a quei 272 adulti, abbiamo 72 bambini, in istituti psico-medico pedagogici. Questi qui pagano all'Istituto Pio Costante 2.000, però abbiamo, ne abbiamo 18 ad Alba, da Ferrero, che sono 2.900 lire, insomma...

Germano (P.C.I.) - Va bene, d'accordo, d'accordo, però su quelle altre cose vorrei una risposta, soprattutto sulla legge nazionale.

Savioz (P.C.I.) - Qualcosa è già stato detto dal Consigliere Germano, quindi io non ripeterò, benché sia anch'io della tesi che noi, non è che siamo contrari a quanto viene distribuito, siamo contrari al metodo, nel modo con cui viene distribuito. Riteniamo che diventi una specie di "carità pelosa", dicendo in parole povere e non aggiungo altro.

Sul fatto che in Valle d'Aosta ci siano, purtroppo, molti malati dell'una e dell'altra malattia abbastanza grave, questo è risaputo e la parte più grave, soprattutto, è che tutti questi nostri malati devono andare fuori dalla Regione per avere una cura. Quindi bisognerà prendere in considerazione il problema di costituire nella Valle il necessario perché questi malati non abbiano più bisogno di uscire. Quindi: stabilimenti per la tubercolosi, per i mentecatti e via di quel passo lì, soprattutto per i bambini, che è la parte più dolorosa, in quanto che vengono ad essere allontanati dalle proprie famiglie, che talvolta si trovano talmente disagiate, per cui non possono andare a trovarli.

Quindi, sono problemi umani, a cui io credo che il Consiglio regionale, di fronte ad una richiesta, non esiterà un minuto a fare dei sacrifici sugli altri bilanci, ma di dare il necessario a questi per poter fare queste cose. Mi sembra che questo sia lapalissiano.

Mi permetto di dissentire dal Prof. Berthet per la questione del proibizionismo sulla distillazione in Valle d'Aosta. Io parlo un po' per pratica, direi... e mi ricordo del C.L.N., naturalmente, primo, come membro e, poi, come Presidente e delle pressioni di tutti i generi che abbiamo ricevuto, non esclusa anche quella per la distillazione di queste vinacce. Li ci sono state pressioni di vario genere, ma una pressione fortissima per impedire la distillazione delle vinacce della Valle d'Aosta, non era tanto quella della salute pubblica, quanto quella dell'interesse di qualcuno che distillava e che con la distillazione libera non avrebbe più avuto i benefici che aveva prima.

L'episodio a cui Berthet gentilmente è venuto ad informarci ha un carattere, direi, non di C.L.N., ha un carattere fuori C.L.N., di un individuo che, purtroppo, pieno di anomalie, ecc, ecc... per cui io non gli do nessun peso a queste manie di persecuzione contro i valdostani, che albergavano nella sua testa, che purtroppo è valdostana, purtroppo... fosse uno della Sicilia, beh, potremmo capirlo...

Ma vorrei aggiungere che il proibizionismo... e mi ricordo, quando ero giovane, che il semplice fatto che ad un certo momento è uscita una legge che ci impediva di distillare, siamo diventati tutti dei distillatori e si è cercato tutti i sistemi immaginabili e possibili per poter distillare della grappa. E ad un certo punto, mi ricordo bene, molto bene, che... per esempio, io non sono uno dedito all'alcool, ma quando hanno cominciato a mettere in giro che non si poteva più fare la grappa, diventava una cosa così, forse, sportiva: non si era giovani in gamba se non si beveva la grappa, bisognava bere la grappa per dimostrare una certa robustezza, direi. Vorrei anche aggiungere la triste storia degli Stati Uniti d'America, che hanno fatto tutta una lotta, che hanno fatto per tanti anni di proibizionismo, con quale risultato? Molto più deleterio che quando invece era libera la distillazione e sono convinto di questo. In questo momento non mi ricordo più dove l'ho trovato, dove le statistiche mi sono state fornite, ma posso assicurare con tutta tranquillità che i giovani di oggi, nei nostri confronti, sono degli angeli, perché noi eravamo dei mezzi ubriaconi, perché in quel momento era l'unica cosa che ci rimaneva per dimostrare la nostra forza. E i nostri padri, in genere, erano a posto quando il lunedì mattina si presentavano con una camicia tutta rossa di vino, in genere, nelle campagne... e non era in gamba colui che la domenica sera non era "ciucco" e non aveva fatto qualche atto valoroso, cioè pugni, ecc., ecc. Oggigiorno queste cose, per nostra fortuna, sono totalmente scomparse, salvo piccoli casi sporadici e le statistiche dicono che in Valle d'Aosta si beve molto meno alcool, molto meno vino di quello che si beveva 20, 30 anni fa. E, oggi come oggi, io sono convinto che se dovessimo prendere dei provvedimenti per impedire quei quattro litri di distillazione di grappa, avremmo l'effetto nettamente contrario, si berrebbe di nuovo più di prima. Quindi rimanga la distillazione e si continui piuttosto ad incrementare l'insegnamento nelle scuole, negli enti pubblici, ecc., ecc. per educare la nostra gente. Perché non è mica vero che basta avere il piatto pieno davanti per ingozzarsi; quando uno è abbastanza intelligente per sapersi regolare, anche se il piatto è pieno, va fino ad un certo limite e poi si ferma.

Quindi, all'amico Berthet, che ricorda i bei tempi, o i tempi belli o meno belli del C.L.N., stai tranquillo Berthet, lascia che distillino, che i nostri contadini distillino quei quattro litri di grappa e che non avvenga più il triste spettacolo delle traverse di Arnaz, che in tempo di proibizionismo, siccome non avevano i mezzi per poter pagare le durissime imposte che il regime fascista aveva imposto per distillare la grappa, si facevano beccare ogni tanto e le famiglie andavano rovinate sui banchi del tribunale con relativa galera, ecc., ecc. ed erano più alcolizzati allora di adesso... Ma lasciali distillare, va!

Mappelli (D.C.) - Però Berthet ha toccato un tasto, che va bene, ed è il caso di ricordare. Certo, noi abbiamo, abbiamo tantissimi TBC in Valle d'Aosta. Ne abbiamo, abbiamo a carico dell'Istituto... sono stati ricoverati 105, per un totale di 20.900, 21.000 giornate: all'Ospedale S. Luigi di Torino (che la retta è di 4.800), alla Casa di cura Villa S. Maria di Novi, al Sanatorio di Miazzina, alla Villa dei Colli Torino, alla Villa delle rose ad Arco, all'Istituto climatico di Robilante, al Santa Corona a Pietra Ligure e qui, un Istituto vicino a S. Remo, oltre Pietra Ligure, ho trovato un operaio valdostano che da tre anni era in un letto, TBC, da tre anni, di La Salle.

Dice il Consigliere Germano: invalidi civili. Dunque, la legge è in questi termini: intanto devo chiarire una cosa: che da parte di tutti i nostri assistiti saranno circa una metà, una metà che potrebbero usufruire di questa legge, mettere in discussione questa legge, per il semplice motivo che gli altri hanno già redditi. Cioè, noi diamo... solo perché, dato che è assorbibile la nostra pensione, l'altra metà circa è gente che hanno assegni o altre pensioni, ecc. dunque, chi non supera gli altri redditi di 8.000 lire al mese, saranno circa la metà.

Ora, la legge nazionale darebbe, esaminerebbe le pratiche a chi non ha redditi. Noi dovremmo - come, mi pare, l'avvocato Marcoz mi aveva accennato in questo senso - noi dovremmo sospendere questa pensione per un certo periodo... e che periodo, che periodo, affinché tutta la trafila... e allora, dicevo, bisognerebbe sospendere... io dico come è la legge, non dico che non si può fare, dico: "La legge è in questi termini, noi dovremmo sospendere, a tutti coloro che inoltrano questa domanda e affinché venga esaminata, definita e dopo di che, liquidata". E noi dovremmo sospendere perché se no la legge nazionale, chi ha già un altro reddito, non c'è niente da fare, non è possibile. Ecco perché io ho ripiegato su questa soluzione, cioè di fare un conto globale di quanti potrebbero avere questo beneficio e vedere, e vedere di, eventualmente, di trovare una quadra o un emendamento alla legge o parlando appunto con il Ministro alla Provvidenza sociale, affinché assieme si trovi la quadra di questo problema. Perché se noi dovessimo, così, sospendere ad un certo numero, intanto bisognerà vedere chi viene riconosciuto, chi non viene riconosciuto, certe persone meno abbienti, non è che noi possiamo sospendere, è impossibile, non è possibile sospendere e allora io ritengo che, per la Regione, se si dovesse addivenire ad una soluzione del genere, sarebbe senz'altro la più vantaggiosa, con una tranquillità assoluta degli interessati.

Devo dire anche al Consigliere Savioz che, va bene, rivedrò questa mia posizione.

Cusumano (P.L.I.) - Io voglio dire al Consigliere Savioz e non voglio fare un discorso troppo lungo sull'alcolismo, che su questo problema ha delle idee estremamente bonarie. Guardi che le statistiche che dice di avere Lei, contrastano con quelle che risultano a me e purtroppo mi risulta che in Italia... che l'Italia è uno dei Paesi in cui l'alcolismo è più diffuso nel mondo. Guardi che, effettivamente, il problema è molto grave, basta dare un'occhiata alle malattie conseguenze dell'alcolismo. Ora, vede, il problema non deve essere così pensato come una roba di poca importanza, purtroppo, cioè mi trovo pienamente sulle posizioni del Prof. Berthet. Poi, Lei confonde fra proibizionismo e limitazione o proibizione della, della distillazione privata. Ora, il proibizionismo a me risulta che sarebbe la proibizione di vendere nel Paese delle bevande alcoliche o che superano un determinato grado di alcol. Questo, abbiamo visto che, in tutti i Paesi dove è stato applicato, ha avuto sempre un risultato disastroso. Però è una cosa ben diversa permettere il privato, permettere al privato di distillare in proprio delle vinacce o altre sostanze che possono produrre alcol. Perché? Perché questi prodotti alcolici, purtroppo, non vengono più rettificati, contengono delle percentuali più o meno elevate di alcol metilico, oltre all'alcol etilico, il quale alcol metilico, se Lei sa, è velenosissimo, spesso per il fegato e per il sistema nervoso, perciò Lei capisce che, noi, proibendo ai contadini e ai privati di distillare, ci preoccupiamo non tanto perché non bevano, ma anche perché non bevano della roba che può essere loro fortemente nociva. È una cosa nettamente diversa della questione del proibizionismo e poi Lei sa anche le cause di gravi incidenti che sono provocati dall'alcol, specialmente nella circolazione stradale. In Italia noi preferiamo ignorarli questi problemi o dire che sono propri di altri popoli, perché noi preferiamo sempre pensare che gli ubriaconi si trovano sempre di là della cerchia delle Alpi e, invece, di qua, ci sono i buoni. Invece, purtroppo, guardi che in Valle d'Aosta, almeno a noi medici, risulta che la percentuale di alcolizzati sia molto più alta di quella che crede. Con questo termino, perché non voglio fare una dissertazione su un argomento che implicherebbe una discussione molto più lunga. Però Le dico che, effettivamente, questa legge che permette al privato di distillare, è una legge nefasta per il bene della popolazione della Valle d'Aosta, in qualunque maniera Lei veda il problema o qualunque siano gli interessi che si possono avere per poterla fare perdurare.

Fosson (U.V.) - Io vorrei brevissimamente ritornare sulla legge degli invalidi civili, perché non avevo preso la parola prima, perché su questo argomento avevamo lungamente discusso, al mese di luglio, quando abbiamo fatto l'aggiornamento della legge e avevamo detto tutte le cose che abbiamo ripetuto oggi e, effettivamente, si era pensato... e mi pare che da parte dell'Assessore e della Giunta c'era stato un impegno in questo senso, perché proprio io, ad un certo momento, nella discussione avevo proposto una legge integrativa regionale per la legge nazionale ed è in seguito a questo che, giustamente, il Consigliere Marcoz diceva: "Basterebbe ad un certo momento sospendere e mettere... passare sulla legge nazionale tutti quelli che possono andare sulla legge nazionale. Allo stesso tempo si fa una legge integrativa e quindi non ci sarebbe... gli arretrati si darebbero... si garantirebbero degli arretrati". Mi pare che su questo punto c'era stato un accordo di massima e anche un impegno da parte dell'Assessore e della Giunta, di vedere il problema e di approfondirlo per portarlo ad una soluzione di questo genere. D'altra parte, che questo sia stato un po' il frutto della discussione di allora, l'ha detto anche un momento fa Mappelli, perché quando dice - ha ammesso che era un po' di questa teoria - "E poi adesso mi sono ricreduto, perché avrebbe portato degli inconvenienti", quindi mi sembra che in questo era implicito il riconoscimento dell'impegno preso anche prima, quindi...

Un'altra cosa è già stata sollevata dagli altri e non vorrei ripeterla io. Dico, conosciamo tutti, purtroppo, le gravi situazioni particolari di certi invalidi; non è certamente questo e quando noi abbiamo approvato questa legge, avevamo presenti anche queste gravi situazioni, quindi non era questo che noi volevamo sollevare qui. Abbiamo detto tutti: è questione di metodo, è questione di dignità, è questione di non sfruttare una legge che è altamente sociale a fini elettoralistici e a fini particolari, specialmente di qualche persona.

Questo si voleva dire. Questo è bene dirlo chiaramente, l'abbiamo detto altre volte e lo ripetiamo oggi. Io con questo non ho altro da aggiungere.

Savioz (P.C.I.) - Io ho soltanto da dire due cose: quello che dice Lei, Dottore, così, in teoria, è giustissimo, ma in pratica le cose sono leggermente diverse, creda. Io sono un uomo molto pratico, non sono un teorico, sono un pratico e quindi vado a fondo nelle cose. Quando affermo qualcosa, stia tranquillo che è difficile che mi sbagli, perché qui ho dei dati probanti, l'ho vissuta questa vita e so molto bene com'è la storia. Non è con questi sistemi che si abolirà l'alcolismo in Valle d'Aosta e non è certamente impedendo di distillare quei pochi litri di acquavite, anche se molti la distillano molto male... e sono d'accordo con Lei, quel tanto di percentuale di questo, di questo alcol metilico, è vero, è verissimo, ma grazie all'intelligenza umana, si stanno modificando gli alambicchi, ne ho visti diversi, molti ne ho visti e li stanno modificando razionalmente, quindi l'alcol metilico che contiene è ridotto ai minimi termini, perché hanno imparato a levare via la prima "ondata", l'ultima "ondata", hanno messo delle serpentine anziché un "tubo stupido" lungo due metri e quindi le cose hanno cambiato e sono migliorate molto. Quindi, anche in quel campo c'è una diminuzione. Perciò, non dico che Lei abbia torto, ma è sul metodo che non sono d'accordo. Io ritengo che se aboliamo questo, peggioreremo la situazione, tutto lì.

All'Assessore Mappelli mi sono dimenticato di dire una cosa, cioè, questa, Assessore: se non vado errato c'è una Commissione nominata per esaminare questi problemi inerenti, ecc., ecc. e, se non mi sbaglio, Lei non mi consta che l'abbia riunita, credo che non l'abbia mai riunita. E allora, amico mio, se consente, io Le farei un suggerimento: riunisca la Commissione, discuta in Commissione questi problemi e poi vedrà che certe osservazioni non saltano più fuori.

Casetta (P.C.I.) - Eviterò di essere polemico, abbiamo già discusso, ma è inutile che Mappelli gesticoli quando Fosson diceva: "È possibile fare un qualcosa...". È così, nella realtà. L'anno scorso, nel mese di luglio, abbiamo discusso proprio su proposta dell'Avvocato Marcoz, del mio intervento, dell'intervento del Consigliere Fosson, la possibilità di vedere di ricavare un qualche cosa dalla legge nazionale. L'Assessore Mappelli ha accettato la nomina di una Commissione, al Consiglio appresso, al Consiglio appresso il Gruppo Comunista e il Gruppo dell'Union Valdôtaine hanno rilasciato due nominativi su un pezzo di carta, Casetta e Andrione, se non vado errato. Ora, è una questione di etica, le Commissioni non vengono nominate per non essere convocate, perché se no è proprio inutile che si accettino queste proposte, non facciamo già parte di nessun'altra Commissione, perché, per il vostro sistema, non l'avete voluto, ad un certo momento. Almeno su quelle Commissioni speciali, alle quali dite di sì, bisognerebbe avere l'accortezza di poi convocarle. Dal mese di luglio, se non vado errato, dello scorso anno ad oggi, ne è passato del tempo. Questa Commissione non si è convocata ed ecco perché noi solleviamo le obiezioni che da 235 milioni questa spesa vada a 255.

Mappelli può discutere con Bosco, il Ministro, tutto quello che vuole: ne informi la Commissione, ne parli con la Commissione, cerchi di evitare questo sperpero per la Regione autonoma della Valle d'Aosta, perché le cifre sono presto fatte. La legge nazionale dà 8.000 lire agli invalidi civili, che sono ormai, se non vado errato, oltre 1.500 in Valle d'Aosta, va bene? Sono 120 milioni, perché dobbiamo pagarli noi? Io so, qui si è detto che la Commissione nazionale sarebbe più fiscale, Mappelli, che eliminerebbe... però, Bordon, mi ricordo che in quel giorno ha anche detto che era d'accordo di prendersi a carico tutti quelli che sarebbero stati esclusi, eventualmente, dalla legge nazionale, perché comprendeva benissimo che 30, 40, 50 milioni, 100 milioni in meno per la nostra Regione servivano per altre cose, per il nostro bilancio. Ora, questo non si è voluto fare, si accetti questa critica, si dica "Non si è fatto, non si è avuto il tempo di farlo o non lo si è voluto fare. Lo vedremo in prospettiva", il discorso cade, ma nella realtà le cose stanno in questo modo.

Cusumano (P.L.I.) - Io voglio solo rispondere un momentino di nuovo al... che adesso, se le cose fossero così semplici, dappertutto sarebbe ammessa la distillazione privata. Comunque, chiudo il problema e non se ne parli più di grappa e di cose...

Bionaz (D.C.) - Signor Presidente, se Lei mi consente, io vorrei dire che, per degli impegni inderogabili, il sottoscritto e due Assessori devono assentarsi, però io proporrei di sospendere la seduta e di riprendere domani pomeriggio... (voci in aula) ...

Montesano (P.S.D.I.) - La proposta è in questi termini, cioè, di finire il capitolo dell'Assessorato alla sanità, portare domani pomeriggio l'aggiornamento della seduta, per impegni con l'ANAS che hanno parecchi Assessori. D'accordo?

Mappelli (D.C.) - Monsieur Fosson, je me permets de vous dire que j'ai même sollicité les noms pour la Commission. Je ne sais pas si c'est avec vous ou avec quelqu'un d'autre, à un certain moment, j'ai dit: "Eh bien, Messieurs, vous ne m'avez pas donné les noms pour cette Commission"... Cela c'est vrai, cela c'est vrai, comme c'est vrai que je ne l'ai pas encore réunie cette Commission, mais alors... J'ai même sollicité de me donner les deux noms de la Commission, cela je me souviens, mais alors c'est vrai aussi une autre chose, que moi je n'avais jamais accepté votre point de vue vis-à-vis de ce problème. Moi j'ai toujours dit que ce n'est pas possible de couper la question du mensuel pour chercher de le faire avoir du Gouvernement... Alors, voilà, moi maintenant je dis cela: vis-à-vis de ce problème, au plus tôt, on va réunir la Commission et je vais vous faire une relation, vi-à-vis de ce que va me dire le Ministre à cet égard. Cela je vais le faire.

Germano (P.C.I.) - Non si tratta di sospendere niente, si tratta di riunire per avere il sistema di utilizzare quei soldi nazionali. Tutto lì.

Mappelli (D.C.) - Scusa, forse non hai capito bene. Io non ho mai condiviso il fatto di sospendere...

Montesano (P.S.D.I.) - Assessore Mappelli, scusi, qui il nocciolo della questione è di riunire la Commissione e di esaminare il problema.

Mappelli (D.C.) - Io, ripeto, dopo aver avuto, così, delle soluzioni positive nell'incontro con il Ministro Bosco, io informerò la Commissione, senz'altro, però questo, mi è buon testimonio l'amico Bordon, il quale, per essere sincero fino in fondo, gli aveva dato una mano per avere questo incontro.

Fosson (U.V.) - Io non vorrei che questa assicurazione fosse come l'assicurazione che abbiamo avuto al mese di luglio, solo questo. Non vorrei che quell'assicurazione fosse il bis di quell'assicurazione che abbiamo avuto a luglio, perché al mese di luglio abbiamo avuto la stessa assicurazione, la stessa assicurazione e quindi, noi ci troveremo qui di nuovo un'altra volta, avremo di nuovo la stessa assicurazione, però la Commissione non si riunisce, il problema non si esamina.

Montesano (P.S.D.I.) - ...impegno di riunire la Commissione.

Mappelli (D.C.) - Dopo che ho sentito Bosco.

Fosson (U.V.) - Prof. Montesano, guardi che ricordo benissimo, purtroppo non abbiamo il verbale, ma ricordo benissimo che Lei ha fatto lo stesso intervento al mese di luglio, su questo punto. Quando abbiamo parlato di integrazione con legge nazionale, alla legge nazionale, anche il Prof. Montesano ne ha convenuto e ha detto: "Si tratta di studiare bene il problema come poterlo risolvere" ed era intervenuto chiarendo il pensiero nostro, chiarendolo meglio forse all'Assessore Mappelli. Abbiamo avuto allora queste assicurazioni e, ripeto, non vorrei che le assicurazioni date adesso fossero, avessero la stessa fine, avessero da fare la stessa fine di quelle che abbiamo avuto al mese di luglio. Solo questo, almeno per la serietà, perché... o si dica: "Non ci interessa questo problema, non lo vogliamo affrontare, ci sono delle difficoltà che non si possono superare", ma non avere delle assicurazioni per poi non mantenerle.

Siggia (P.C.I.) - (legge) ...pagina 110, 111 - Riepilogo generale.

Montesano (P.S.D.I.) - Allora, l'adunanza è chiusa ed aggiornata alle 15 di domani.

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La seduta è tolta alle ore 19,42.