Oggetto del Consiglio n. 262 del 15 novembre 1971 - Resoconto
OBJET N° 262/71 - Dégradation et enlaidissement de l'amphithéâtre de Pila. (Discussion de motion)
Caveri (U.V.) - Io, qui, ritengo inutile, per il momento, di illustrare questa mozione perché chiederei che prima parli al riguardo il Presidente della Giunta sulle intenzioni della Giunta, sulle intenzioni della Presidenza della Giunta su questo problema.
Savioz (P.C.I.) - Approfitterei per chiedere al Presidente Dujany, visto che è stato interpellato per dare delle spiegazioni, io vorrei avere una spiegazione, invece, su un fatto che riguarda Pila e cioè questo: noi, molti mesi fa, avevamo chiesto e ottenuto assicurazioni in questo Consiglio di avere una esatta situazione su tutto il problema di Pila. Ci era stato promesso che sarebbe stata fatta una relazione riepilogativa di tutto il problema di Pila, però noi questo riepilogo della situazione di Pila non l'abbiamo mai avuto. Quindi io chiederei proprio di avere una spiegazione anche in questo campo.
Dujany (D.P.) - Mi pare però che la mozione, che è stata presentata e non illustrata, tende ad avere alcune precisazioni su un determinato settore del problema di Pila e più esattamente nel settore dei suoi problemi interessanti il rimboschimento di Pila. Il problema della sua protezione - chiamiamolo così, della sua bellezza - su un piano molto generale, anche in relazione alla frequenza dei turisti e alla frequenza delle varie persone che frequentano quella zona e in relazione a determinati lavori, mi pare che sarebbero stati fatti dalla PILA o dalla ALPILA.
Quindi, per quanto riguarda l'intervento del Consigliere Savioz, gli potrei solo, così, assicurare che gli manderò la relazione della Società Pila, che mi era stata mandata a suo tempo e di cui già a suo tempo avevo dato lettura, seppur in termini molto veloci e molto rapidi in una precedente riunione di Consiglio.
Per quanto riguarda il problema della tutela del paesaggio, il rimboschimento e la conservazione delle caratteristiche geologiche del terreno, vi leggo la relazione, molto breve, che mi ha mandato la Società Pila.
"La Società è proprietaria nella conca di Pila di terreni per complessivi 313 ettari, comprendenti due alpeggi di circa 200 capi di bestiame ciascuno, la cui conduzione è al momento lasciata a distinti locatari in attesa che, con l'inizio delle costruzioni e il conseguente insediamento, maturino le condizioni per una gestione unificata il cui prodotto potrà essere consumato in loco.
A tal fine la società, con l'aiuto di esperti nel settore, sta studiando, relativamente alle zone prative, la conservazione di quella indubbia vocazione al pascolo, mentre per le altre opere, al fine di costruire il patrimonio forestale del comprensorio a garanzia di un maggior consolidamento del terreno.
Nel 1970 sono state messe a dimore 6000 nuove piantine suddivise per tipo, mentre nella primavera di quest'anno il rimboschimento è stato di 11 mila piante.
Negli anni a venire si opererà altresì all'imbrigliamento delle acque risorgive con conseguente modifica delle martite numerose nel comprensorio. Analogo programma di miglioria fondiaria è all'esame della Società consociata PILA relativamente alla protezione e alla percorribilità delle piste in qualsiasi condizione di innevamento".
Questo è il contenuto della relazione.
Per quanto riguarda poi i dettagli concernenti i problemi di rimboschimento e in modo particolare gli interventi dell'amministrazione regionale attraverso l'Assessorato all'Agricoltura e in modo particolare dell'Ispettorato forestale, abbiamo avuto un incontro che mi pare sia stato sufficientemente illustrativo delle condizioni nelle quali si trova il problema in questo momento e dei programmi che si intendono affrontare nel futuro.
Fosson (U.V.) - La parole au Conseiller Caveri.
Caveri (U.V.) - J'avais demandé que le Président de la Junte dise justement quelles sont les intentions de la Présidence, quelles sont les intentions de la Junte pour ce grave problème, parce que je regrette de devoir répéter encore une fois les mêmes choses, mais il faut répéter les mêmes choses quand on ne prend pas de décisions et quand il n'y a pas de décisions concrètes.
Alors, les inconvénients. Avant tout les pistes de ski; on a tracé des pistes de ski sans faire des travaux d'aménagement hydrogéologiques et forestiers; ainsi les pistes deviennent des ravins et deviennent des successions d'éboulements. Il faudrait vraiment que la Junte charge quelqu'un, une personne, pour voir ces choses; il faut nommer une personne responsable, parce que autrement on joue à la balle entre un assessorat et l'autre, entre un département et l'autre, entre un bureau et l'autre et de concret on ne voit absolument rien.
La fameuse piste internationale, excusez-moi, M. Dujany, je ne veux pas faire de la polémique, cet argument m'intéresse trop pour que je fasse de la polémique: je ne veux pas faire de la polémique, je veux dénoncer les faits. Par exemple: il y a la piste qu'on appelle la piste internationale, regardez que cette piste est un désastre, parce que la terre est en train de glisser et chaque fois qu'il y a une pluie dans la zone de Pila, le terrain descend vers les maisons de Pila, au point qu'il y a un industriel qui a acheté cette petite villa qui est située au commencement du bois de Pila, et qui a un établissement ou l'on fabrique des valises, c'est un industriel turinais. Il a envoyé une lettre recommandée soit à la Pila, soit à l'Alpila en disant qu'il demandera des dommages à ces deux sociétés, et cette maison-là risque un jour ou l'autre de glisser sur le pré et de rejoindre les maisons de Pila. Moi je prie instamment, sans aucun esprit polémique, les membres de la Junte, et surtout le Président de la Junte, de vouloir faire attention à ce problème, parce qu'il y a une dégradation continuelle du sol à Pila. Ce sont des phénomènes graves.
Autre problème, on a employé des bulldozers, on a enlevé l'herbe, non seulement l'herbe mais tout ce qui est attaché, en fait de racines ou autres, et alors qu'est-ce qu'il arrive? Si vous allez a Bettere vous arrivez vers le haut vallon de Pila, vous voyez qu'il n'y a plus d'herbe dans la haute vallée, il n'y a que la terre, la terre aride, sans herbe; à côté de la chapelle de Pesein il y a deux zones sans herbe; le vert a disparu: il y a le jaune ou il y a le gris; la piste de la Gorraz est un désastre. Allez à Champ Vert, allez à Leyssé, il y a les mêmes phénomènes. Cela c'est le deuxième... alors là qu'est-ce qu'il faut faire? Il faut enherber ces zones, et cela avait été promis l'année passée, nous en avons discuté pendant la discussion du bilan de prévision de l'année passée. J'avais eu des assurances de la part de l'Assesseur compétent, on n'a rien fait, on n'a rien fait, et moi je sais déjà que quand on discutera le bilan nous retournerons naturellement sur l'argument, nous aurons de nouveau des assurances des assesseurs et on continuera malheureusement à ne rien faire, et il veut dire que si l'on fera quelque chose je donnerai acte aux Assesseurs compétents et au Président de la Junte d'avoir, de s'être occupe du problème.
"Foules de touristes indisciplinés": il faut retourner à l'ancien système qui avait été adopté, il faut que le Président de la Junte fasse des pressions sur le Syndic de Gressan, afin que deux gardes champêtres, deux gardes jures soient présentes, au moins le samedi et le dimanche, surtout dans la saison d'été, parce que la saison d'été, ces touristes, qui ne sont pas des touristes, se comportent d'une façon très mal élevée. Et alors, on allume des feux, on piétine l'herbe partout, on joue au football etc. etc...
Je suis allé à Cogne cet été et j'ai vu que les touristes qui font leurs promenades dans la Valnontey et dans le Vallon de Lillaz, sont d'un autre niveau, il y a beaucoup plus d'éducation, parce que malheureusement les foules qui accourent à Pila sont des foules très indisciplinées et très mal élevées, qui croient d'être en régime de pleine anarchie, et du reste, il faut dire qu'à Pila il y a un régime de pleine anarchie, et les administrateurs de l'Alpila et de la Pila ne s'en foutent pas mal, ils s'en foutent pas mal de ceci. "Ordures et déchets de tout genre partout" non seulement à Pila, mais à Péroulaz, à Les Fleurs, etc... Ici le problème des ordures et des déchets est un problème qui n'est pas seulement le problème de Pila, c'est un problème général, il faudra que le Conseil régional s'occupe de ce problème parce qu'il faut penser à créer des établissements d'incinération, établissements d'incinération qui produisent d'autres inconvénients de pollution grave de l'air, cependant on peut aussi faire ces établissements d'incinérations de telle sorte à éviter la pollution de l'air.
Or, tous ces arguments, tous ces objets et tous ces aspects de la situation de la zone de Pila, qui est en train de devenir toujours plus laide ; la beauté de Pila a été ruinée complètement au point que moi personnellement, qui ait des raisons sentimentales, je cherche de ne plus aller le dimanche à Pila et d'aller à Ollomont, en d'autres endroits, à Saint Nicolas, où la nature n'a pas encore été enlaidie comme à Pila.
Le Président de la Junte, sur ma prière, avait fait une réunion en sa présence, et en ma présence, à laquelle avait participé l'Inspecteur forestier, Lyabel, avec le Vice Inspecteur forestier, et un représentant de l'Inspectorat agraire.
Or, ces fonctionnaires avaient été charges par le Président de la Junte, en suite à mes sollicitations, de faire une expertise pour indiquer à l'Alpila qu'est-ce qu'il fallait faire.
Les fonctionnaires ont pris l'engagement de faire cela, moi j'ai reçu une relation, mais je regrette de le dire, cette relation est tout-à-fait générique. Ce n'est pas cela que devaient faire les fonctionnaires, les fonctionnaires devaient faire une expertise en parcourant la zone de Pila et en indiquant point par point ce qu'il fallait faire, en indiquant les zones précises ou il fallait faire les travaux et inviter l'Alpila et la Pila à les faire, peut-être avec une contribution de l'Administration régionale; de manière que moi j'insiste dans ma motion, et, si on ne veut pas faire la Commission d'enquête, moi je suis prêt à renoncer à la Commission d'enquête, mais alors que la Junte charge une personne, et une personne seule, en lui donnant des pleins pouvoirs afin d'établir avec une expertise précise qu'est-ce qu'il faut faire, et il y a beaucoup à faire si on ne veut pas qu'il y ait la dégradation complète du paysage de la beauté de Pila, charger cette personne, la rendre responsable, parce que les relations génériques, les bla bla bla ne servent à rien du tout, de manière que, en somme, mais regardez que nous nous sommes en train de nous faire une très mauvaise réclame, comme valdotains. Moi j'ai reçu des protestations vibrées d'un tas de touristes non valdôtains qui nous accusent d'être des barbares, mais nous sommes devenus des barbares, parce que nous nous en fichons, nous nous ne défendons pas la beauté de la Vallée d'Aoste, et l'autre jour moi j'ai trouvé une personne qui m'a dit: "però come è bella la Valle d'Aosta"; "sì, è bella la Valle d'Aosta, però diventerà sempre più brutta perchè i valdostani, e i non valdostani, fanno di tutto per renderla sempre più brutta".
Il y a une apathie, une insensibilité de la parte des autorités qui devraient pourvoir. De manière que moi je dis ces choses parce que je suis indigné et parce que je suis préoccupé et parce que je souffre de ces questions, tandis qu'on voit que d'un certain côté il y a une apathie, une insensibilité absolue, mais ceci je ne le dis pas pour faire de la polémique, mais je demande que la Junte, et surtout que le Président de la Junte prenne en main ce problème, qu'on charge un fonctionnaire, qu'on le rende responsable, qu'on lui tire en haut les pantalons s'il a toujours les pantalons en bas, que l'on fasse quelque chose de précis, qu'on fasse une expertise précise, parce que, en somme, nous sommes en train de nous faire une très mauvaise réclame pour les questions de la protection de nos sites. En somme, il a fallu que 800 villeggianti à Cogne fassent une déclaration pour défendre le pré de St. Ours; nous sommes arrivés à ce point, il a fallu que les touristes, les villeggianti de Verrand demandent de défendre le paysage de Verrand qu'on est en train de le ruiner, de l'abîmer là aussi complètement, et en somme nous voulons nous faire la réclame des sauvages. Il y a eu la tuerie des chamois et des bouquetins au Grand Paradis, nous sommes en train de nous faire une de ces réclames, nous, comme valdôtains, qui est vraiment quelque chose de très négatif.
Vice Pres. Fosson (U.V.) - La parole à l'Assesseur Maquignaz.
Maquignaz (D.P.) - Io concordo su alcune osservazioni fatte dall'Avv. Caveri, perché nella zona di Pila sono stato insieme con gli Ispettori forestali, ho voluto rendermi conto di tutti i lavori che erano in corso, come li seguivano, come li completavano.
Devo riconoscere, per esempio, che la pista Renato Rosa - almeno nel tratto finale - effettivamente, quando ci sono delle piogge, è una zona pericolosa, così scoperta e priva dell'erba come si trova in questo momento.
Non posso però accettare quando si dice che noi non facciamo niente oppure che non facciamo abbastanza. Dico solo che il problema di Pila è stato seguito dagli Ispettori forestali di persona, hanno sempre cercato di mettersi in contatto con gli amministratori della società i quali, per la verità, avevano promesso di realizzare, durante l'anno 1971, determinate opere. Alcune sono state realizzate, altre no.
Per esempio, per la pista della Gorraz - ho qui la lettera dei lavori fatti - mi dicono "per la pista nella valletta della Gorraz stiamo sistemando il terreno in modo da impedire il dilavamento delle acque piovane". Questa sistemazione in corso d'opera prevede: rifacimento totale dell'opera di presa dell'acquedotto. Prevede la posa sul fondo valle di canalizzazione prefabbricata in cemento, l'esecuzione di opportuni canali trasversali sfocianti sulla condotta centrale, lavori che io ho potuto constatare quando sono andato a Pila erano in corso di realizzazione.
Per quanto riguarda i rimboschimenti, la messa a dimora di piantine, lo ha già accennato prima il Presidente, tra l'anno 1970 e il 1971 ben 17.600 piantine sono state messe a dimora da parte della Società. Quello che però dovrebbero completare sono proprio le piste da sci. Le piste da sci mi pare che siano proprio il problema più grave per quanto riguarda il dilavamento che noi vediamo ogni qualvolta ci sono delle piogge.
Ora è stata scritta una lettera da parte dell'Assessorato Agricoltura, anche ultimamente, dove noi chiediamo di avere un programma preciso per quanto concerne i tempi di realizzazione. Cioè noi vogliamo sapere, oggi, i tempi.
Perché è ben vero che certe volte ci hanno promesso, ci hanno fatto presente le difficoltà che incontravano in quanto i lavori sono in corso e con dei lavori in corso, evidentemente, abbiamo l'impressione di trovare un cantiere. Però questo lavoro dovrebbe essere portato a termine in modo da poter prevedere anche il problema dell'inerbimento delle piste e di tutte le sistemazioni conseguenti per quanto riguarda il pericolo dello scorrimento delle acque.
Ora, quello che noi chiedevamo nell'ultima lettera, proprio di avere questo programma di tempi e per fare in modo di poterli seguire ancora più da vicino e vedere se, nel periodo che ci verrà indicato, loro portano a compimento queste opere o meno.
Quindi io sono d'accordo con l'Avv. Caveri su determinate situazioni che ci sono nella zona di Pila; le ho constatate di persona, però, come ripeto, noi facciamo tutto il possibile - come Assessorato - attraverso gli Ispettori forestali. Però è chiaro che noi non facciamo le opere. Noi ci limitiamo a suggerire, ci limitiamo a seguire quello che loro fanno, ma non ci possiamo sostituire alla Società Alpila. Io posso solo impegnarmi a seguire ancora di più - questo mi impegno qui, di seguire ancora di più - e non è una promessa fatta così, perché mi sono già interessato direttamente, sono andato sul posto, attraverso gli Ispettori forestali, in modo che la Società Alpila ci presenti questo programma per il completamento di quei lavori in corso - parlo delle piste da sci - in modo da poter fare le opportune osservazioni man mano che si svolgono i lavori.
Di più io penso che non sia possibile pretendere nemmeno all'Assessorato Agricoltura, che non ha solo la zona di Pila da osservare, ma sono 74 comuni, lavori ingenti da seguire, martellate - nuove piste da sci - impianti di risalita. Tutti problemi che ci interessano, che ci impegnano parecchio. E del resto, il numero di personale che c'è è a tutti noto: ci sono due ispettori e due geometri, quindi un personale insufficiente per affrontare il problema dei servizi forestali che ogni giorno aumenta, sia per le nuove iniziative che sorgono e sia per quella necessità di proteggere di più tutto l'aspetto forestale che fino adesso, come ripeto, è un problema che non era forse stato sufficientemente esaminato e tenuto in debito conto.
Caveri (U.V.) - Je prie l'Assesseur à l'Agriculture de croire que je ne parle pas par amour de la polémique, mais simplement par amour pour la zone de Pila, qui entre d'autre part dans le paysage de toute la Vallée d'Aoste. Ce n'est pas seulement le problème de Pila, c'est le problème de toute la Vallée; moi je ne dis pas qu'on n'a rien fait, parce que, au moins, il y a eu cette réunion dans la salle de la Junte sous la Présidence du Président de la Junte et, il me semble, à la présence de l'Assesseur à l'Agriculture et il y avait les deux Inspecteurs forestiers, et il y avait un représentant de l'Inspectorat Agraire et on a chargé ces fonctionnaires de faire une relation. Mais j'insiste et je prie vivement l'Assesseur à l'Agriculture de vouloir prier ces fonctionnaires, pas maintenant malheureusement, parce que maintenant il y a de nouveau la neige et alors on ne peut pas faire cette expertise, mais quand la neige se sera éloignée de la zone de Pila, alors il faudra faire une expertise précise, point par point, en indiquant les travaux qui, vraiment je disais, qu'il faut faire dans chaque localité, parce que le haut Vallon, il y a le problème si la piste - vous, Monsieur l'Assesseur à l'Agriculture, vous avez reconnu que, surtout dans la piste Rose, je ne sais pas comment s'appelle cette piste, le terrain descend, parce que c'est de l'argile, c'est le pire terrain que l'on puisse imaginer et alors il y a des dangers, il y a des dangers qu'un jour ou l'autre il y ait un éboulement qui descende sur les maisons de Pila, il faut se rendre compte, je veux que vous vous rendez compte, Monsieur, de ce danger. Mais il y a un autre problème que je veux vous rappeler parce que vous n'en avez pas parlé, il me semble, et c'est le problème qu'il faut enherber les zones qui ont été privées, dépouillées de ce qu'on dit, en italien "la cotica erbosa", cela il faut le faire; alors, ce que les inspecteurs forestiers auraient dû faire et qu'ils n'ont pas fait, ils auraient dû indiquer dans leur expertise, les zones précises avec les données du cadastre ou il faut promouvoir ces œuvres d'enherbement; cela c'est un autre point.
On dit, on a planté un certain nombre de plantes, mais moi je voudrais savoir combien de plantes on a coupé dans la zone de Pila, des plantes qu'on a coupées on n'en parle pas (voix: ...2000) ...deux mille. C'est peut-être une évaluation assez optimiste; moi je reconnais que l'inspectorat forestier fait de bons travaux, je reconnais que par exemple l'inspecteur Busanelli a pris des initiatives excellentes dans la zone de Saint Grat, il a fait très bien de former des équipes d'étudiants, parce qu'on ne trouve plus d'ouvriers qui veuillent faire les travaux forestiers. On continue à parler du chômage, cependant on ne trouve pas des ouvriers pour les équipes forestières et l'Inspecteur Busanelli a eu l'excellente idée de faire des équipes d'étudiants et on a fait de bons travaux dans la Région de Saint Grat.
On ne dit pas qu'on ne fait rien, mais on ne fait pas assez, et surtout cette expertise de ces braves gens est une expertise qui est trop générique, qui aurait dû être plus précise et plus détaillée, parce que si elle n'est pas détaillée l'ALPILA nous répond avec des relations du style blablabla comme celles que nous a lues le Président de la Junte.
Voilà. Et quand moi j'entends parler "che abbiamo piantato tante piantine", je me rappelle toujours du Colonel Caio, qui avait coupé toutes les plantes dans la Ville d'Aoste et alors, M. Ottoz, le père de Ottoz Genepy, a donné une revue de théâtre à Aoste, il a fait venir une compagnie de variété, et alors on voyait paraître sur la scène un acteur qui imitait à la perfection le Colonel Caio, qui était Consul de la milice, s'il était encore en vie il dirait "Io Console della Milizia? Mai fatto il console della milizia!". En tout cas le Colonel Caio, il paraissait sur la scène et alors il disait: "Ma peché ieve taià le plante pi grande?" - "Pe beute-ne d'autre pi citte!". Et alors c'est pour cela que moi je pense quand l'Assesseur à l'Agriculture me dit qu'on a planté "le piantine" commençons à respecter "le piantone", parce que si on coupe les plantes et puis on plante des plantes plus petites je ne crois pas que c'est une bonne politique forestière.
Écoutez, moi je demande que l'on change le dispositif de ma motion; alors, au lieu de dire "nomme une commission d'enquête, etc..." que l'on dise "charge un Inspecteur forestier", ou "invite la Junte à nommer un Inspecteur forestier", en le chargeant de promouvoir aux ordres de l'Assesseur à l'Agriculture, en collaboration avec l'inspectorat agraire et avec la Commune de Gressan les décisions nécessaires trop souvent invoquées et promises en vain pour arrêter la dégradation et l'enlaidissement de l'amphithéâtre de Pila.
Alors, on pourrait suspendre la discussion de cette motion; je pourrais faire le nouveau texte, le transmettre à la Présidence du Conseil, ainsi le Conseil après pourrait voter cette motion, parce que, essentiellement nous sommes d'accord, mais il ne suffit pas d'être d'accord, il faut arriver à des décisions concrètes.
Fosson (U.V.) - Je voudrais seulement ajouter deux considérations à ce qu'a dit le Conseiller Caveri et je partage entièrement la motion comme elle a été modifiée en ce moment, mais je me permettrais seulement de suggérer aussi à la Junte que, en chargeant ce responsable qui doit suivre en tout cas les questions de la Pila, qu'il puisse dire préventivement, dans certains travaux, parce que j'ai parcouru moi aussi, j'ai voulu voir tous les travaux qui ont été exécutés dans la partie haute aussi, et il y a des mouvements de terre qui sont indispensables pour faire des installations touristiques certainement, mais que si on les faisait avec un peu plus d'attention, soit les mouvements de terre, en cherchant de cacher les pierres plus grosses et tout, qui sont mises là en défriches dessus les près, et en cherchant de mettre, de semer tout de suite l'herbe de façon qu'on ait de nouveau l'herbe sur cette partie des terrains reportés voilà que la question, l'offense au paysage serait inferieur. Mais ceci est bien plus difficile le faire dans un deuxième temps parce qu'il faut faire aller de nouveau sur place les moyens mécaniques, il faut faire de nouveau un tas de travaux qui, s'ils étaient suivis un peu mieux déjà au moment qu'on les fait, ils coûteraient moins, et on obtiendrait tout de suite un résultat qui est celui qu'on devrait obtenir.
Alors nous suspendons un instant la votation de la motion, du point 8, dans l'attente que le Conseiller Caveri nous fasse parvenir la motion modifiée et nous passons au lieu à la motion n° 9.