Oggetto del Consiglio n. 15 del 12 marzo 1954 - Verbale
OGGETTO N. 15/54 - NOMINA DI COMMISSIONE CONSILIARE INCARICATA DI STUDIARE PROVVEDIMENTI ATTI A RISOLVERE LA CRISI DELL'INDUSTRIA LATTIERO-CASEARIA E DELL'AGRICOLTURA IN VALLE D'AOSTA.
Il Presidente, Ing. PASQUALI, dichiara aperta la discussione sulla seguente mozione dei Consiglieri Signori Cheillon Clemente, Perron Maurizio, Mathamel Giovanni e Bottel Giovanni concernente l'oggetto: "Proposta di nomina di Commissione consiliare incaricata di studiare i provvedimenti atti a risolvere la crisi dell'industria lattiero-casearia", mozione di cui copia è stata trasmessa ai Signori Consiglieri unitamente all'ordine del giorno dell'adunanza:
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Aoste, le 13 février 1954
Monsieur le Président du Conseil régional
AOSTE
Les Conseillers soussignés vous prient de bien vouloir insérer dans l'ordre du jour du prochain Conseil régional la motion suivante:
LE CONSEIL REGIONAL
Considéré la crise persistante qui atteint, en particulier, les produits principaux de notre agriculture, tels que le lait, la fontine et le bétail, portant, de conséquence, de forts dommages économiques à la catégorie des agriculteurs;
Considéré que jusqu'à présent il n'a pas encore été possible de créer à Aoste le premier magasin pour la conservation de la fontine, bien qu'à ce sujet le Conseil même, au cours de la séance du 29 juillet 1953, ait délibéré à l'unanimité d'allouer la somme de 50 millions de lires;
Considéré que d'autres initiatives, en cours d'étude auprès des Départements de l'Industrie et du Commerce et de l'Agriculture, telles que la centrale du lait et de modernes fromageries, s'imposent d'urgence afin d'influencer favorablement l'économie agricole de la Vallée;
PROPOSE
de nommer une spéciale Commission du Conseil pour étudier le problème dans son ensemble et référer quant aux solutions les meilleures à adopter pour résoudre ou, en quelque sorte, atténuer la crise du secteur des laitages.
En vous remerciant, vous prient d'agréer, Monsieur le Président, leurs salutations distinguées.
Signés: Cheillon Clément, Perron Maurice, Mathamel Jean, Bottel Jean.
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Mr. le Conseiller CHEILLON fait la déclaration suivante:
"C'est la deuxième motion que je présente - une seul et l'autre ensemble avec mes collègues - pour aller encontre de quelque manière aux campagnards pour ce qui concerne les produits plus importants de notre Vallée, tels que le lait et le bétail.
Je pense que cette fois le Conseil ne voudra pas tomber de nouveau dans l'erreur qu'il a commise l'autre fois. Je crois que tous seront très unanimes et verront comme moi la nécessité de nommer une Commission qui étudie au plus tôt possible le moyen meilleur pour répondre à ce cri de tous les campagnards qui, si l'on continue de ce pas, seront obligés de quitter de travailler la campagne et d'émigrer de nouveau.
Je pense que cette Commission aura, avant tout, le but de défendre les petits propriétaires pour ne pas qu'il arrive comme dans le Consorce des fontines.
Tous avaient pu remarquer, vous aussi comme moi, ce qui est arrivé après la présentation de l'autre motion, que tous les gros se sont placés avant tous.
Ce serait rien de mal pour cela si beaucoup d'eux n'avaient pas déjà appartenu à ce fameux caseario et pour cela n'ont pas obtenu la confiance du peuple.
J'ai fait pour mon compte beaucoup de propagande pour les faire inscrire dans le Consorce et presque tous m'ont répondu que tant que le Conseil de la Vallée n'aurait pas donne des garanties ils ne se seraient pas inscrits.
Je peux vous l'assurer que pour trouver le nombre nécessaire pour former le Consorce nous avons dû chercher de Courmayeur à Pont St-Martin; je regrette de le dire, mais c'est la vérité.
Je suis sûr que la Commission que nous nommerons aujourd'hui trouvera la confiance de tous les campagnards, gros et petits, et ne pourra pas manquer de faire du bon travail.
Je vous rappelle aussi que la Commission doit être choisie exclusivement dans le Conseil, pour les raisons que j'ai expliquées avant.
Je propose que cette Commission soit composée de cinq Conseillers et de deux Assesseurs compétents, Agriculture et Commerce".
Mr. le Conseiller PERRON déclare ce qui suit:
"La crise toujours plus grave qui se vérifie dans le marché de nos produits agricoles, tels que le lait et la fontine, ainsi que l'effondrement du prix du bétail rendent de plus en plus ingrat le dur labeur des paysans valdôtains qui, en continuant de ce pas, tomberont rapidement et pour la plupart, dans une situation proche de la plus noire misère.
C'est ainsi que mes collègues et moi nous avons retenu opportun de proposer la constitution d'une Commission qui serait chargée d'étudier et de présenter au Conseil, dans le plus bref délai, des propositions qui représenteraient les solutions plus adaptées pour atténuer, sinon éliminer, les causes de la situation désastreuse dans laquelle se trouvent de plus en plus plongées la paysannerie et l'agriculture valdôtaines.
Si des mesures, telles que la reconnaissance de la fontine comme fromage typique et la reconnaissance de la Vallée d'Aoste comme région traditionnelle d'origine et de production exclusive, sont de compétence du pouvoir central qui devrait les réaliser au plus tôt, d'autres mesures non moins importantes doivent pouvoir être adoptées rapidement par la Région.
Il est nécessaire de donner une nouvelle impulsion aux initiatives en cours d'étude auprès des Assessorats de l'Industrie et du Commerce et de l'Agriculture, telles que la centrale du lait et de modernes fromageries.
Pour les produits laitiers il est surtout nécessaire d'arriver au plus tôt à la création de magasins, coopératives, avec tous les services de ramassage et de conservation modernes, qui puissent permettre de supprimer la spéculation scandaleuse des parasites, tels que les grossistes et les intermédiaires rapaces et malhonnêtes, qui minent non seulement les producteurs, notamment les petits producteurs comme les membres des laiteries sociales, mais aussi les consommateurs.
Il serait indispensable, d'autre part, de pouvoir créer une organisation commerciale pour l'approvisionnement et les ventes collectives à laquelle il serait non moins indispensable d'annexer une section spéciale pour le crédit à accorder aux producteurs dans l'attente de l'écoulement de leurs produits.
Les observations qui viennent d'être faites pour les producteurs du lait et des fromages valent aussi pour les producteurs des fruits de quelconque nature, qui sont victimes des mêmes inconvénients et de la même spéculation qui les minent eux aussi. Dans leur cas la construction de magasins coopératifs, opportunément outillés pour la vente et l'achat, serait également une solution efficace.
En passant je tiens toutefois à exprimer l'avis que tous les magasins ou autres édifices, tant pour les produits laitiers que pour les fruits, devraient rester entièrement de propriété de l'Administration régionale, qui devrait les construire totalement à ses frais et les consigner gratuitement à des organismes soumis, pour ce qui concerne la gestion, à son contrôle. Cela pour éviter l'inconvénient qu'en éliminant la spéculation des grossistes on puisse favoriser la spéculation de quelques possibles astucieux filous qui, sous l'habile camouflage de consorces fictifs ou autres trucs, finiraient par en être seulement eux les vrais propriétaires.
Comme on voit, la Commission dont nous demandons la constitution aurait une multitude de solutions à étudier.
Il est évident que la difficulté majeure sera certainement le problème du financement, qui pourra en entraver ou ralentir la réalisation. Mais, il est bien de ne pas oublier que cette difficulté n'existerait pas ou serait bien moindre si le Gouvernement central se décidait une bonne fois à verser à la Vallée d'Aoste l'argent qui lui est dû.
Pour ce qui concerne l'effondrement désastreux du prix du bétail, - dont le prix de la viande n'a cependant pas baissé dans les boucheries et qui a sérieusement atteint le déjà maigre budget des campagnards, qui ont souvent l'unique source de quelques revenus dans la vente de quelques bêtes, - il est regrettable gue le Conseil régional ne dispose pas de moyens très efficaces pour freiner cette baisse; car ces prix sont influencés par le marché national, les permis d'importation accordés par le Gouvernement, etc.
On peut, en effet, constater que l'effondrement des prix du bétail qui s'est vérifié en 1953 a été surtout dû aux faits suivants:
1. - à l'importation massive d'animaux de provenance étrangère, notamment de Suisse, de Hollande, du Danemark, de la Yougoslavie;
2. - à l'exportation de foin surtout en Yougoslavie;
3. - au manque de débouché de nos animaux vers la Sila, les Abruzzes et d'autres régions de la Péninsule;
4. - à la très grande quantité d'animaux élevés par les agriculteurs qui ont cru à une certaine propagande qui s'est révélée erronée, puisque il aurait fallu avant tout penser à la qualité avant la quantité.
L'arrêt de la baisse des prix du bétail dépend donc surtout du Gouvernement central, qui devrait supprimer la délivrance des permis d'importation et devrait frapper d'un droit de douane de 50% au moins les prix du bétail admis à l'importation.
Le Gouvernement applique aujourd'hui un droit de douane de 18% sur la valeur de ces animaux importés. Ce droit est insuffisant, surtout si l'on pense que le Gouvernement n'hésite pas - et il fait d'ailleurs très bien - de frapper les voitures étrangères d'importation d'un droit de douane, qui dépasse largement le 40%. Pour quelles raisons ces mesures ne seraient-elles pas appliquées aussi sévèrement à l'égard du bétail importé? Les intérêts des agriculteurs ne sont certainement pas moins importants que ceux des gros industriels!
Il serait, enfin, souhaitable que la loi sur la montagne, qui prévoit l'exemption du paiement des impôts et surimpôts sur les terrains situés au-dessus de 700 mètres, soit appliquée sans plus de retard.
Je pense que pour ces mesures l'Administration régionale devrait intervenir auprès des organes compétents du pouvoir central.
Encore faut-il dire que l'exemption des impôts au-dessus des 700 mètres n'est qu'une demi-mesure; car, si aussi de riches alpages situés au-dessus de mille mètres en seront exemptés, par contre des terrains pauvres et arides, comme ceux des Communes de la Basse Vallée, tels que Champdepraz, Issogne, Arnaz, etc., seront exclus de ces exemptions.
Je ne veux pas parler davantage sur d'autres arguments qui intéressent la crise actuelle du marché des produits agricoles et je demande, par conséquent, au Conseil d'examiner la proposition tendant à constituer une Commission, qui pourrait être constituée des Assesseurs de l'Industrie et du Commerce, de l'Agriculture, des Finances, ainsi que de un ou deux Conseillers représentant chacun des groupes constituant le Conseil, Commission qui serait chargée d'étudier les solutions considérées les meilleures pour remédier efficacement à la tragique situation des campagnards valdôtains, provoquée par la crise du secteur des laitages.
Il Consigliere Signor MANGANONI premette che nell'adunanza antimeridiana di ieri, in sede di trattazione dell'oggetto n. 4, ha esaminato ed illustrato, sia pur brevemente, le ragioni del ribasso dei prezzi del bestiame che hanno provocato una crisi nel settore agricolo di tutta Italia e quindi anche della Valle d'Aosta. Comunica che non intende ripetere quanto già detto nell'adunanza di ieri ma, dato che è stata proposta la nomina di una Commissione per lo studio del problema lattiero-caseario, ritiene opportuno richiamare l'attenzione del Consiglio sulla necessità che detta Commissione studi non solo il problema lattiero-caseario ma anche tutti gli altri problemi che interessano l'agricoltura in Valle d'Aosta e la cui soluzione è della massima urgenza.
Accenna, a tale proposito, alla frutta, ai prodotti bovini, alla fontina e ad altri pro- dotti.
Per quanto concerne la frutta, osserva che le castagne, che un tempo costituivano il provento principale di molte famiglie residenti nella bassa Valle (Montjovet, Champdepraz, Fénis, Issogne, ecc.) oggigiorno non vengono quasi più raccolte perché servono quasi solo più come alimento per il bestiame, in quanto all'epoca del raccolto vengono pagate al contadino non più di 10-15 lire circa al Kg.
Fa presente che, per contro, le castagne erano poste in vendita nei negozi di Aosta, nel periodo autunnale ed invernale, al prezzo di lire 75 al Kg. e nei negozi di Torino anche al prezzo di lire 100 al Kg.
Pone in rilievo che è evidente la necessità di eliminare la categoria degli intermediari, che speculano sul contadino e sul consumatore. Osserva che le cause della mancata vendita e del conseguente ribasso dei prezzi delle castagne vanno ricercate fuori della Valle d'Aosta.
Informa che, secondo statistiche pubblicate su una rivista, i paesi che assorbivano prima la produzione di castagne erano, oltre alla Francia, alla Germania e all'Inghilterra, l'Ungheria, la Jugoslavia, la Cecoslovacchia, la Polonia, ecc.
Circa gli attuali rapporti dell'Italia con i suddetti Paesi, rileva che, mentre la Francia, la Germania e l'Inghilterra facenti parte, come l'Italia, della così detta Europa occidentale, hanno notevolmente ridotto le importazioni limitandole a qualche prodotto di prima necessità, l'Italia, ha aperto le sue frontiere ai prodotti stranieri, seguendo ingenuamente le direttive del patto di unione commerciale degli Stati occidentali.
Fa presente che le frontiere sono state, invece, chiuse ermeticamente per i Paesi siti oltre la così detta "cortina di ferro" e questo non già perché quei Paesi abbiano abbassato la "cortina", ma perché l'Italia, essendo succube dell'America, per poter esportare i suoi prodotti nei Paesi socialisti, deve ottenere preventivamente l'autorizzazione dell'America, a' sensi dell'articolo 4 del piano Marshall. Osserva che tale è la ragione per la quale la produzione di castagne della Valle d'Aosta rimane invenduta.
Passando, quindi, ad altre qualità di frutta, rileva che le mele renette scelte, ad esempio ad Introd, venivano pagate al contadino, nell'autunno scorso, non più di lire 20-25-30 il Kg. mentre attualmente, nei negozi di Aosta, le mele renette sono poste in vendita al prezzo di 120-130-150 e più lire il Kg.
Osserva che non può essere tollerata una tale differenza fra il prezzo di acquisto corrisposto al produttore ed il prezzo di vendita al consumatore e ritiene che occorra, quindi, assolutamente stroncare una tale vergognosa speculazione da parte di intermediari disonesti.
Fa presente che è necessario far qualcosa, quanto meno in campo regionale, non essendo possibile ottenere adeguati provvedimenti in campo nazionale in tale settore fintanto che le sorti dello Stato saranno rette da Governi sul tipo di quello attuale.
Accenna, poi, alla questione dei vincoli forestali e pone in rilievo che spesse volte, a causa dell'esistenza di tali vincoli, i contadini sono costretti ad abbandonare le loro campagne.
Riferisce, a titolo di esempio, che gli abitanti della frazione Blave, dovendo contribuire per la costruzione dell'acquedotto e per l'installazione della luce elettrica, furono costretti a vendere lotti di piante di un bosco per far fronte alla quota parte di spesa a loro carico. Informa che, prima del taglio del legname, i frazionisti di Blave portavano il loro bestiame, a pascolare in tale bosco nel periodo primaverile ed autunnale. Fa presente che, dopo il taglio del legname, gli stessi frazionisti furono diffidati dalla Guardia Forestale a non più portare al pascolo il loro bestiame in tale località, pena l'applicazione, nei loro confronti, delle penalità previste dalla legge forestale.
Osserva che i predetti frazionisti si troveranno, quindi, nella dolorosa necessità di vendere parte del loro bestiame, non avendo la possibilità di provvedere al suo mantenimento.
Per quanto concerne i castagneti, rileva che vi sono precise disposizioni di legge che disciplinano il taglio dei castagni e fa presente che, se tali disposizioni erano giustificate un tempo dalla necessità di riservare i castagni per la fabbricazione dell'acido tannico, tale ragione è venuta a cadere in quanto l'acido tannico, attualmente, viene prodotto chimicamente.
Ritiene che tali disposizioni debbano essere modificate al fine di permettere e favorire l'abbattimento dei castagni che, oltre a non dare alcun reddito, in quanto le castagne, - come già detto, vengono vendute a prezzo irrisorio -, ombreggiano parecchio terreno che potrebbe essere trasformato in frutteti od in colture prative o seminative.
Riconosce, per altro, l'opportunità che siano salvaguardati, agli effetti della tutela del paesaggio, alcuni esemplari di castagni siti in alcune località.
Osserva che anche la disposizione di legge che prescrive di adoperare la sega, anziché l'accetta, per il taglio dei castagni e che prescrive di lasciare crescere tre piantine nel luogo ove esisteva la ceppaia - piantine che dovranno essere innestate -, se era giustificata un tempo, oggi non ha più ragione di essere, anche perché il castagno selvatico ha attualmente un prezzo commerciale superiore a quello del castagno innestato. Fa-presente che è, quindi, indispensabile il riesame delle norme e delle questioni concernenti i vincoli forestali e ritiene che tale riesame possa essere demandato alla costituenda Commissione consiliare di studio.
Ricorda che, in tale materia, la Regione ha potestà legislativa, a' sensi della lettera d) dell'articolo 2 dello Statuto regionale.
Rivolgendosi all'Assessore Geom. Arbaney, lamenta che le guardie forestali, anziché essere in certo qual modo dei consiglieri per i contadini, si comportano verso gli stessi come degli sbirri, pronti a colpirli non appena sbagliano.
Comunica di essere a conoscenza che, ad un contadino, è stata inflitta la multa di lire 40.000 per avere contravvenuto al divieto di pascolo in zona vincolata.
Pur riconoscendo che la legge va fatta rispettare, raccomanda che le guardie forestali siano meno fiscali verso i contadini e applichino la legge con maggiore comprensione. Concorda, invece, sulla necessità che le guardie forestali colpiscano senza pietà i commercianti speculatori che distruggono le foreste della Regione.
Ribadisce la necessità che la costituenda Commissione consiliare riesamini la intera questione dei vincoli forestali e studi norme modificative dell'attuale legge forestale, ad evitare che i contadini siano costretti ad abbandonare i loro villaggi di montagna.
Riferisce che altro importante problema, la cui soluzione è urgente, concerne la revisione degli estimi catastali per i terreni di montagna ed osserva che non avendo ancora potuto essere risolto tale problema in campo nazionale, occorre che l'Amministrazione regionale faccia pressione presso ali organi ministeriali competenti per una equa e sollecita soluzione.
Affinché la questione giunga al più presto a buon fine, propone che l'Amministrazione regionale esamini la possibilità di disporre la revisione degli estimi dei terreni da parte di appositi tecnici, assumendo a carico regionale le spese relative.
Rileva, poi, che vi sono contadini che continuano a pagare le imposte per terreni asportati dalle acque o espropriati, ed altri che, per terreni incolti e abbandonati, pagano le imposte come se tali terreni fossero produttivi. Rileva la necessità che sia posto fine a tale deplorevole stato di cose.
Per quanto concerne il problema della fontina, informa di aver letto su un giornale che, con l'istituzione del marchio, nessuno avrà la possibilità di fabbricare fontina fuori dal territorio della Valle d'Aosta. Osserva che tale asserzione è una presa in giro, perché, pur con la istituzione del marchio, chiunque potrà produrre formaggio denominato fontina, sia nel territorio della Valle d'Aosta che in altre Regioni.
Precisa che l'Amministrazione regionale deve interessarsi e fare tutto quanto è possibile onde ottenere che sia riconosciuto e statuito che soltanto il formaggio prodotto in Valle d'Aosta, ed avente i requisiti prescritti, può essere denominato fontina.
Conclude, raccomandando vivamente che, la costituenda Commissione consiliare si metta sollecitamente al lavoro e presenti quanto prima proposte concrete da sottoporsi all'approvazione del Consiglio.
Mr. le Conseiller MATHAMEL déclare d'être d'accord avec Mr. le Conseiller Manganoni sur la nécessité que les dispositions législatives concernant l'interdiction du pâturage dans les bois soit modifiée, car à Torgnon aussi il est interdit le pâturage dans les bois. Il demande que les gardes forestiers soient moins rigides sur la question des pâturages.
Il Consigliere Sig. PAGE, riferendosi alla questione della fontina, dà lettura del seguente stralcio della relazione della IX Commissione Parlamentare della Camera dei Deputati (n. 2264/A) sul disegno di legge relativo alla tutela delle denominazioni di origine e tipiche dei formaggi, approvato dalla VIII Commissione permanente (Agricoltura e alimentazione) del Senato della Repubblica e trasmessa dal Presidente del Senato alla Presidenza della Camera il 26 ottobre 1951.
"TUTELA DELLE DENOMINAZIONI DI ORIGINE E TIPICHE DEI FORMAGGI.
Presentato alla Presidenza il 30 ottobre 1952
... Omissis...
In sede di discussione del testo del Senato, la Commissione si era orientata verso alcune rettifiche per cui aveva elementi sufficienti, come per il "Fontina" - di cui si riteneva di proporre la soppressione della voce duplicata, trasferendola nella categoria "A" (denominazione di origine) e fissandone la zona nella Valle d'Aosta - e si era posta a colmare alcune lacune evidenti delle zone delimitate come per il grana.
... Omissis...
F.to: Relatore MARENGHI"
Comunica che nella seduta del 18 febbraio 1953 della Camera dei Deputati è stato proposto dagli Onorevoli Miceli, Cerretti, Grazia, Marabini, Venegoni, Grifone, Bianco, Fora, Grammatico e Corbi il seguente emendamento al suddetto disegno di legge, emendamento di cui dà lettura:
"Art. 2 - Dopo il secondo comma aggiungere il seguente:
... Omissis...
Fontina d'Aosta - Prodotto nella Provincia di Aosta.
... Omissis...
Precisa che, in base all'emendamento suddetto, la Valle d'Aosta non sarebbe più considerata come unico luogo di produzione del formaggio fontina. Pone in rilievo che i Deputati che hanno formulato tale emendamento, contrario agli interessi della Regione, sono comunisti ed osserva che è, quindi, priva di fondamento l'asserzione del Consigliere Sig. Manganoni secondo cui i parlamentari comunisti "proteggono il marchio della fontina della Valle d'Aosta".
Mr. le Conseiller FOSSERET déclare de s'associer à Messieurs les Conseillers Manganoni et Mathamel pour la question du pâturage dans les bois.
Il Presidente della Giunta, Avv. CAVERI, rileva che la discussione sta estendendosi ad argomenti vari, poiché è stato accennato, da alcuni Consiglieri, a questioni non strettamente connesse con la mozione (castagneti, fontina, burro, foreste, guardie forestali, ecc.).
Propone che siano fissati i punti sui quali dovrà vertere la discussione, ai fini della approvazione delle conclusioni e delle decisioni del Consiglio.
Il Presidente, Ing. PASQUALI, constata che i presentatori della mozione hanno illustrato la mozione stessa e che il Consigliere Sig. Manganoni ha proposto che il mandato da conferire alla nominanda Commissione debba essere più vasto e debba comprendere lo studio non solo del problema lattiero-caseario, ma anche di vari altri problemi dell'agricoltura locale.
Fa presente che, - in relazione alle proposte formulate dai presentatori della mozione e a quelle formulate dal Consigliere Sig. Manganoni -, il Consiglio dovrebbe esprimere il suo parere sui seguenti due punti: 1) opportunità della nomina di una Commissione consiliare per lo studio del problema enunciato nella mozione; 2) eventuale ampliamento del mandato della Commissione consiliare. Chiede se qualche Consigliere intenda prendere la parola sui due punti suddetti.
L'Assessore Geom. ARBANEY rileva che nella mozione si propone: "de nommer une spéciale Commission du Conseil pour étudier le problème dans son ensemble et référer quant aux solutions les meilleures à adopter pour résoudre ou, en quelque sorte, atténuer la crise du secteur des laitages". Osserva, quindi, che mentre la mozione parla soltanto "du secteur des laitages", il Consigliere Sig. Manganoni ha accennato ad altri problemi, che sono già presi in considerazione dalla proposta di legge regionale che tratta di tutti i problemi interessanti l'agricoltura.
Aggiunge che la questione dei vincoli forestali è di competenza di altra apposita Commissione, già nominata.
Il Presidente della Giunta, Avv. CAVERI, pone in rilievo che nella premessa della mozione è detto: "Considéré que la crise persistante qui atteint, en particulier, les produits principaux de notre agriculture, tels que le lait, la fontine et le bétail, portant, de conséquence, de forts dommages économiques à la catégorie des agriculteurs;
Considéré que jusqu'à présent il n'a pas encore été possible de créer à Aoste le premier magasin pour la conservation de la fontine, bien qu'à ce sujet le Conseil même, au cours de la séance du 29 juillet 1953, ait délibéré à l'unanimité d'allouer la somme de 50 millions de lires;
Considéré que d'autres initiatives, en cours d'étude auprès des Départements de l'Industrie et du Commerce et de l'Agriculture, telles que la centrale du lait et de modernes fromageries, s'imposent d'urgence afin d'influencer favorablement l'économie agricole de la Vallée;
PROPOSE
de nommer une spéciale Commission du Conseil pour étudier le problème dans son ensemble et référer quant aux solutions les meilleures à adopter pour résoudre ou, en quelque sorte, atténuer la crise du secteur des laitages".
Il Presidente della Giunta, Avv. CAVERI, osserva che i presentatori della mozione chiedono, quindi, la nomina di una Commissione consiliare per lo studio del problema nel suo complesso. Aggiunge che, evidentemente, in sede di studio del problema emergeranno parecchie questioni che dovranno essere esaminate: la questione magazzini fontina, il funzionamento del Consorzio produttori fontina, la questione del marchio della fontina e tutto quanto è stato fatto finora per la difesa della fontina.
Ritiene, quindi, che la discussione possa continuare per il momento, su determinate linee generali, salvo stabilire, in seguito, i punti sui quali dovrà pronunciarsi il Consiglio.
Il Consigliere Sig. MANGANONI ricorda che, nell'adunanza di ieri, ha fatto un esame brevissimo dei problemi che interessano l'agricoltura e che, nell'adunanza odierna ha proposto che la nominanda Commissione fosse incaricata di studiare tali problemi, oltre a quelli prospettati nella mozione.
Dichiara di non insistere sulla sua proposta, perché ritiene che saranno i presentatori stessi della mozione a richiamare l'attenzione dei Signori Consiglieri su detto argomento, sul quale, comunque, dovrà pronunciarsi il Consiglio.
Richiamandosi, quindi, a quanto comunicato dal Consigliere Signor Page, in merito alla questione della protezione del marchio della fontina, fa presente che non è suo intendimento di fare della polemica, perché le polemiche non sono costruttive. Si riserva, comunque, di rispondere esaurientemente in merito in altra adunanza, in quanto oggi non è in possesso degli elementi per. controbattere quanto detto dal Consigliere Sig. Page.
Dichiara, peraltro, che da parecchi anni le sorti dello Stato italiano sono rette da un Governo democristiano e non da un Governo comunista e che, come è stata approvata, nonostante l'opposizione dei comunisti, la nota legge-truffa, si sarebbe potuto, altresì, approvare la legge per la tutela della fontina. Precisa che se ciò non è stato fatto è perché non si è voluto farlo.
Dopo alcune battute di carattere polemico fra il Consigliere Sig. Manganoni e il Consigliere Sig. Page, il Presidente, Ing. PASQUALI, rileva che, secondo i presentatori della mozione, il Consiglio dovrebbe nominare apposita Commissione consiliare con il seguente compito ben precisato: "Pour étudier le problème dans son ensemble et référer quant aux solutions les meilleures à adopter pour résoudre ou, en quelque sorte, atténuer la crise du secteur des laitages" e che, secondo altra proposta formulata dal Consigliere Signor Manganoni, il mandato della Commissione dovrebbe, invece, essere esteso allo studio di tutti i problemi interessanti l'agricoltura.
Esprime il dubbio che, qualora il Consiglio acceda alla proposta del Consigliere Sig. Manganoni, la Commissione non possa portare a termine con celerità i lavori e formulare proposte concrete da sottoporre entro breve tempo all'esame e all'approvazione del Consiglio. Ritiene, comunque, opportuno di sentire in merito il parere del Consiglio prima di porre in votazione la mozione che è stata presentata.
L'Assessore Per. Ind. FOSSON, premesso che la sua esposizione sarà forzatamente lunga, perché intende esaminare un po' a fondo il problema, riferisce quanto segue:
"Non posso fare a meno di condividere in gran parte quanto hanno detto sin qui i numerosi Consiglieri che mi hanno preceduto.
La crisi persistente che ha colpito in particolare i prodotti principali della nostra economia agricola, quali il bestiame e i prodotti lattiero-caseari, causando gravi ripercussioni sulla economia della vasta categoria dei nostri agricoltori, è purtroppo una triste realtà.
E' una crisi generale, che non si limita alla nostra Regione, ma si estende per gli stessi prodotti all'intera Nazione.
Sono note a tutti le pressanti richieste avanzate al Governo per l'aumento dei dazi d'importazione per limitare l'introduzione di bestiame dall'estero. Sono pure note a tutti le forti importazioni dall'estero di formaggio e, specialmente, di burro.
Per i formaggi, la bilancia commerciale italiana è ancora attiva, grazie alla cospicua esportazione del pecorino e del grana. Abbiamo importato, infatti, nel 1952 q.li 144.862 di formaggi, contro un'esportazione di q.li 193.036, con un saldo attivo di circa 4 miliardi. Il saldo attivo del '50 era stato, sempre per i formaggi, di 8 miliardi circa, nel 1951 di circa 3 miliardi.
Per il burro, invece, negli anni del dopoguerra si sono sempre registrati dei saldi passivi, raggiungenti un massimo di 10.380.000.000 nel 1951, sceso a 5.310.000.000 nel 1952.
Da notare che le categorie interessate, mentre riconoscono che un modesto aumento di produzione burriera all'interno, può attribuirsi alla maggior produzione di formaggio grana, affermano d'altra parte che la differenza registrata nelle importazioni burriere, dal 1951 al 1952, è da attribuire, per la quasi totalità, all'ulteriore balzo innanzi compiuto dai sofisticatori del burro nella conquista del mercato con merce adulterata.
Altra constatazione da farsi è quella che i saldi netti (considerati insieme formaggi e burro) mentre sono sempre stati attivi nel periodo dal 1901 sino al 1950, salvo la parentesi della prima guerra mondiale, sono risultati passivi dal 1950 in poi.
Aggiungerò che l'Italia, che esportava anteguerra tonnellate 24.100 di formaggi, ne ha esportato tonn. 18.500 nel 1950, scese a 15.300 nel 1951, per risalire a 19.300 nel 1952. Per contro le sue importazioni, che nel periodo prebellico erano di tonn. 4.400, sono salite a tonn. 6.100 nel 1950, a tonn. 11.600 nel 1951 ed a tonn. 14.400 nel 1952.
Per avere un quadro completo è forse bene tenere, inoltre, presente che la lavorazione dei formaggi nei più importanti Paesi a produzione lattifera del mondo, che nel 1950 aveva superato del 6% quella del periodo prebellico, ha avuto nel 1951 un ulteriore aumento, superando del 12% la media annuale del quinquennio 1934-1938.
In Europa, i più sensibili aumenti percentuali, in rapporto all'anteguerra, si sono avuti:
Danimarca 136%, Norvegia 40%, Svezia 59%, Italia 22%, Paesi bassi 16% e Germania Occidentale 12%. Nell'America del Nord, il Canadà ha prodotto nel 1951 il 23% in meno dell'anteguerra, e gli Stati Uniti l'80% in più, segnando entrambi un regresso di produzione rispetto al 1950.
La produzione in Argentina nel 1951 ha segnato una contrazione di 13.000 tonn. in confronto al 1950 ma, ciò nonostante, ha superato del 140% la produzione formaggera del periodo prebellico.
L'Australia e la Nuova Zelanda hanno prodotto, rispettivamente, il 100% ed il 15% in più di anteguerra.
Ho pensato che fosse utile di portare a conoscenza del Consiglio questi dati, desunti da pubblicazioni in materia, per richiamare l'attenzione del Consiglio sulla complessità del problema.
E' indispensabile, infatti, che il Consiglio studi a fondo e nei particolari le provvidenze da adottare onde venire incontro a quella benemerita categoria costituita dai nostri contadini; deve guardarsi, però, da qualunque demagogia o dal creare illusioni miracolistiche, che potrebbero essere, domani, smentite dalle ferree leggi economiche.
Comunque, bisogna muoversi, è necessario fare qualche cosa e al più presto.
Molte colpe vengono addossate all'Amministrazione regionale e, in particolare, al sottoscritto se poco o nulla si è fatto in questo settore: credo sia giunto il momento di chiarire dinanzi al Consiglio la nostra posizione, perché, mentre siamo pronti ad accettare la critica, non possiamo ammettere la denigrazione.
E, tanto per cominciare, desidero dare lettura della prima parte di un articolo che avevo scritto su un giornale locale sin dal 15 gennaio 1952, sotto il titolo:
"QUELQUES ASPECTS DE NOTRE ECONOMIE. - LES PROBLEMES DE LA LAITERIE ET DE NOTRE FONTINE.
La Vallée d'Aoste produit chaque année des laitages pour une valeur qui dépasse les deux milliards de lires. Cette production constitue, sans doute, une des branches les plus importantes de l'économie de notre Région.
Il n'est donc pas étonnant que les organes économiques locaux aient voué leur attention à l'étude des problèmes concernant cette importante activité.
Hélas! il faut reconnaître que, malgré cette bonne volonté, les études et les actions déployées à cet égard ont échoué devant les difficultés rencontrées ou pour des raisons de caractère contingent. Il ne reste de positif que l'énonce des différents problèmes.
Si l'on étudie nos problèmes économiques, on constate que les initiatives qui tendent à en trouver la solution se répètent et se développent dans les périodes de retour à la normalité qui succèdent à celles où les produits- base de l'alimentation ont manqué le plus intensément.
Sans remonter trop loin, l'on peut se souvenir, par exemple, que la dernière tentative de valorisation de la production de la fontine date de l'année 1934 ou 1935. On avait soulevé, alors, le problème de la reconnaissance de notre production typique de fromages, de l'institution d'une marque pour la fontine typique, de la constitution d'un consortium des producteurs ayant pour but l'amélioration, l'augmentation de la production et sa valorisation moyennant une adéquate organisation commerciale et de crédit.
Cette tentative, qui semblait destinée à obtenir de bons résultats, a échoué, car plusieurs obstacles sont survenus, tels que:
a) la résistance des milieux politiques, qui craignaient la constitution d'organes expressément économiques, contraires, par ce fait, à toute ingérence de parti;
b) l'action de critique destructive que des organes pseudo-économiques, ayant un caractère collectif en voie de métamorphose et des buts spéculatifs non confessés, déployèrent sitôt qu'ils virent échouer leurs espoirs d'être chargés de cette organisation commerciale et tomber la possibilité d'une intervention directe dans les affaires;
c) la différence des points de vue à l'égard des modalités d'exécution des programmes.
Les temps passent, les hommes changent, mais les problèmes économiques demeurent. Ces problèmes se posent de nouveau à notre attention; ils attendent une solution de la part du gouvernement régional. Ces problèmes sont complexes et embrassent plusieurs secteurs: il n'est donc pas possible de les résoudre d'un coup de bâton de fée, comme plusieurs censeurs se sentiraient de faire... à paroles naturellement!
Il est nécessaire, au lieu, d'être patients et tenaces, afin de les traiter séparément selon la solution la plus convenable. L'Administration régionale, après avoir résolu les questions d'organisation qui se sont présentées au début, a dirigé son attention vers les problèmes concernant l'économie de la Région.
Tout observateur impartial aura pu constater que chaque lois que les problèmes qui se posaient avaient une solution possible dans le champ régional, les mesures nécessaires répondant aux exigences locales ont été généralement adoptées sans retard.
Quand la solution était subordonnée à celle que le problème devait avoir dans le champ national, c'est-à-dire la promulgation de dispositions qui ne faisaient plus partie des compétences de l'Administration régionale, l'on s'est empressé d'attirer l'attention des Autorités Centrales pour que les décisions fussent de notre satisfaction.
Pour ce qui concerne la protection et la valorisation de la production des laitages, l'Assessorat à l'Industrie et au Commerce, de concert avec celui à l'Agriculture, a dès l'an 1949 encadré le problème comme suit:
1) - Reconnaissance:
a) - de la fontine comme fromage typique;
b) - de la Vallée d'Aoste comme-région traditionnelle d'origine et de production exclusive.
2) - Constitution d'un Consortium des producteurs de fontine ayant pour but de:
a) - développer et améliorer la production;
b) - créer une organisation adéquate de centres de ramassage et d'affinage afin de pourvoir à la sélection, à la classification des fromages et à l'apposition des marques;
c) - instituer une marque pour la production typique;
d) - créer une organisation commerciale pour l'approvisionnement et les ventes collectives à laquelle devrait être annexée une section spéciale pour le crédit à accorder aux producteurs dans l'attente de l'écoulement.
3) - Constitution d'un Consortium des producteurs de lait, ayant pour but:
a) - l'augmentation et l'amélioration de la production;
b) - la création d'un service de ramassage du lait;
c) - la création d'une centrale du lait à Aoste où le produit serait filtré, réfrigéré ou pasteurisé;
d) - l'installation d'une petite fromagerie annexée a la centrale dans le but de:
1) - utiliser l'excès du produit ramassé;
2) - servir d'installation modèle pour les études expérimentales, en vue des améliorations à apporter à la production de la fontine;
3) - servir de laboratoire-école pour la formation et le perfectionnement des fromagers.
... Omissis...
Come potete constatare, - dopo alcune premesse, ritornate purtroppo d'attualità - si enunciava in questo articolo un primo programma, vivamente elogiato, nel giornale "L'Agriculteur Valdôtain" n. 1 del 1952, dallo stesso Presidente dell'Associazione Agricoltori.
Cosa è stato fatto per l'attuazione di questo programma? Quale interessamento vi è stato da parte dell'Assessorato all'Industria e Commercio?
Non sarà male esaminare separatamente i vari punti in ordine cronologico.
1) - Riconoscimento della fontina come formaggio tipico e della Valle d'Aosta come Regione d'origine e di produzione esclusiva.
In alcune sedute di Giunta ed in una riunione del Consiglio, precisamente durante l'adunanza del 14 marzo 1952, avevo in parte illustrato quanto aveva fatto in merito l'Assessorato; di proposito non avevo chiarito nei particolari i precedenti; ma, visto che questo onesto modo d'agire viene interpretato da qualcuno per minchioneria, darò lettura, oggi, di alcune lettere che permetteranno ai Sigg. Consiglieri di farsi un giudizio obiettivo in materia.
Vogliate, quindi, scusarmi se laccio un passo indietro.
Sin dal settembre 1948, il mio predecessore, Geom. Pareyson, scriveva alla Direzione Generale per la Tutela Prodotti Agricoli, presso il Ministero dell'Agricoltura a Roma, chiedendo la protezione del formaggio tipico della Valle d'Aosta la "Fontina", allegando uno schema di decreto da adottarsi dal Ministero dell'Agricoltura di concerto con il Ministero dell'Industria e del Commercio e con il Ministero dell'Interno.
Dopo l'insediamento del nuovo Consiglio regionale, non avendo ricevuto risposta alla lettera del 1948, l'Assessorato Industria e Commercio ritornava sull'argomento con una lettera del 12 agosto 1949, portata a conoscenza, in data 17 agosto, dell'On. Deputato e del Senatore.
Con lettera 26 agosto e relativi allegati, l'On. Farinet mi comunicava:
"Omissis...
Je pense donc qu'il faille examiner le D.M. 23 mars 1948 et s'adresser à l'Associazione lattiero-casearia, chargée de cette tutelle.
Un pas auprès du Ministre ne ferait que provoquer un bis de la réponse déjà transmise à son temps, à Votre prédécesseur".
Immediatamente rispondevamo in data settembre:
J'ai constaté, toutefois, que tous ces décrets - dûment examinés - ne contiennent que des dispositions relatives au contenu en gras des différents fromages, sans tenir compte ni de leurs autres caractéristiques ni de leurs origines.
Je me permets par conséquent d'appeler encore votre bienveillante attention sur le but que poursuit la Vallée et qui est essentiellement d'empêcher - par la force de la loi - l'emploi abusif du nom de Fontine pour désigner des produits étrangers à la Vallée et qui, lors même qu'ils contiendraient le pourcentage de gras requis pour ce fromage, ne seraient cependant pas le produit typique de notre Région.
Omissis..."
Seguono altre lettere, che mi tenevano informato dei contatti avuti; esse sono qui a dimostrare l'interessamento posto al problema dal nostro Deputato, ma nello stesso tempo dimostrano pure che egli si era lasciato, intanto, convincere alla tesi dei funzionari ministeriali i quali volevano arrivare, nella formulazione della legge, alle due denominazioni "Fontina" e "Fontina di Aosta".
In una lettera, del maggio 1950, nel richiedere informazioni al Prof. Alberiario, l'on. Farinet diceva appunto: "...Nel caso che m'interessa " la Fontina di Aosta"...".
Il 2 luglio 1950, in una lettera indirizzata all'Assessore dell'Agricoltura, al Presidente dell'Associazione Agricoltori ed al sottoscritto, l'On. Farinet ripeteva:
"Omissis...
Allo scopo di stabilire quanto prima il predetto standard, sono stato pregato di intervenire e di fornire una nota nella quale siano messe in evidenza le particolari caratteristiche e pregi della "Fontina di Aosta" da servire per differenziarla dalle comuni fontine che si producono nelle altre zone del settentrione.
Omissis..."
Insieme con l'Assessore Arbaney, conferivo verbalmente a lungo con il nostro Deputato, chiarendo l'inconveniente di accedere alla tesi della doppia denominazione.
I Sigg. Consiglieri conoscono, sin dall'adunanza del 14 marzo 1952, l'azione da noi svolta prima e durante la Conferenza di Stresa, tenutasi a fine maggio del 1951.
Nell'ottobre dello stesso anno mi veniva trasmesso il disegno di legge "Sulla tutela delle denominazioni di origine e tipiche dei formaggi", presentato in quei giorni al Senato; la lettera accompagnatoria dell'On. Farinet in data 3 ottobre diceva:
"Omissis...
Certo è che non ritengo ammissibile estendere la fontina di Aosta alla Provincia di Cuneo come denominazione di origine tanto più che la fontina doveva essere riconosciuta denominazione di origine della Valle d'Aosta salvo apporre fra le denominazioni tipiche la fontina tipo Aosta".
Un'altra lettera del 19 ottobre spiegava maggiormente l'indirizzo della Commissione Agricoltura:
"Omissis...
Non si aderì, invece, alla mia tesi di porre il nome "Fontina" puro e semplice per il prodotto di origine Valle d'Aosta; cosicché ogni imitazione avrebbe dovuto portare l'indicazione: "Fontina tipo Aosta o uso Aosta".
I predetti Senatori ritengono, praticamente, più efficiente la tutela con il testo attuale, perché assicurano che i consumatori (salvo i buongustai) non guardano che il prezzo e non hanno sensibilità per la qualità: secondo loro, si venderebbe poi dappertutto la Fontina, con scritto in piccolo "tipo Aosta" favorendo la confusione e peggiorando ancora praticamente la concorrenza.
Omissis..."
In data 26, sempre dello stesso mese mi permettevo d'insistere con la seguente lettera, che inviavo all'On. Farinet e, per conoscenza, al Sen. Page:
"In riscontro alla Sua cortese del 19 corrente, mentre La ringrazio per il suo fattivo interessamento in merito al riconoscimento della denominazione tipica ed esclusiva della fontina, da riservarsi alla produzione della Valle d'Aosta, Le trasmetto, allegate alla presente: copia della convenzione internazionale firmata a Stresa il 1-6-1951 e copia della lettera indirizzata, sempre in merito alla nota questione, al Ministero dell' Industria e del Commercio.
In merito alla tesi da noi sostenuta per il riconoscimento a titolo esclusivo della denominazione di "fontina" senza altra specificazione, mi permetto richiamare la Sua attenzione sugli articoli 3 e 4 della Convenzione allegata.
Se tale denominazione è riservata in campo nazionale alla produzione della Valle di Aosta ne consegue che, sia all'interno come all'estero (mediante l'inclusione nell'elenco A dei formaggi tipici), nessuna denominazione di formaggio può contenere la parola "fontina"; - quindi è da escludersi la possibilità di illecita concorrenza mediante l'aggiunta a detto termine della dicitura "tipo Aosta".
Nel caso, invece, che si accettasse la riserva del nome "fontina di Aosta" per la nostra produzione e si consentisse il riconoscimento di una produzione in campo nazionale di "fontina" (art. 3 dello schema di disegno di legge), in base all'art. 4 della convenzione di Stresa sarebbe ammesso anche in campo internazionale (elenco B) l'uso di detto termine, con la sola specificazione della Nazione produttrice. Vedremo così, ad esempio, perpetuarsi la saturazione dei mercati italiani con la "fontina danese".
Nella speranza di avere illustrato con sufficiente chiarezza il nostro punto di vista e le ragioni sulle quali è fondata la nostra tesi, mentre La prego di continuare la Sua così fattiva azione in favore degli interessi economici della Regione, Le porgo, On., i più distinti saluti". - F.to: FOSSON".
Nello stesso tempo, avendo avuto la possibilità di avvicinare il Prof. Albertario, Direttore Generale della Tutela Economica dei Prodotti Agricoli, gli inviavo direttamente un nuovo esposto, sostenendo la tesi illustrata già ai Parlamentari.
La risposta del Prof. Albertario, in data 5 dicembre 1951, era cortese ma negativa e presentava la tesi ministeriale come a noi più conveniente:
"Preg. Sig. p. i. Pietro Fosson,
Quanto Ella mi ha inviato, a documentazione delle istanze formulate dalla Regione Autonoma, perché la denominazione di "fontina" resti riservata al loro formaggio lavorato della Valle d'Aosta, è stato attentamente esaminato dai miei Uffici.
Devo premettere che ormai è tardi per un diretto intervento d'ufficio in quanto il disegno di legge relativo alla denominazione dei formaggi tipici e di Origine è già stato approvato dal Senato ed è ora all' esame delle Commissioni della Camera dei Deputati interessate.
Nel merito, poi, se molto fondate appaiono le ragioni addotte a difesa della denominazione originaria, sta di fatto che, in occasione della Conferenza di Stresa, sia la Francia che la Svizzera avanzarono riserve in proposito, ottenendo la inclusione della denominazione "fontina" in gruppo B.
Ed è evidente che, così stando le cose, ove la denominazione venisse riservata in Italia alla sola produzione della Provincia di Aosta, si otterrebbe il risultato di impedire la vendita nel nostro Paese di fontina italiana, senza poter inibire quella di fontina francese, svizzera, ecc.
Giova, quindi, molto meglio alla difesa della posizione del formaggio in parola il criterio enunciato nel disegno di legge; e cioè quello di considerare "fontina di Aosta" e "fontina" come due denominazioni nettamente distinte, ciascuna delle quali viene tutelata a seconda delle proprie caratteristiche specifiche.
È anche da tener presente la limitata quantità di fontina (circa 18.000 q.li) che viene prodotta nella zona di origine, di fronte all'entità della normale richiesta del mercato, che è di circa 60-70.000 q.li sproporzione questa, che ove fosse attuata la soluzione prospettata dai produttori della zona originaria, si risolverebbe in danno del mercato interno del prodotto, in quanto il consumatore, non potendo sempre ottenere il tipo di formaggio richiesto, si orienterebbe rapidamente, aiutato in questo anche dal dettagliante, verso tipi similari.
Comunque, le ragioni addotte a difesa del prodotto originario sono state portate a conoscenza dell'On.le Relatore al disegno di legge avanti le competenti Commissioni della Camera dei Deputati.
Deferenti cordiali ossequi. - F.to: Prof. Paolo Albertario".
Dal canto nostro ribadivamo in data 22 dicembre, con la seguente risposta che comunicavo al nostro Deputato:
"Preg.mo Prof. Albertario,
Mi è giunta la Sua del 5 c. m. e La ringrazio per l'interessamento dimostrato nei riguardi della nota questione.
In proposito, per una più precisa impostazione del problema che riveste uno speciale interesse per questa Regione, mi permetto replicare su alcuni punti della Sua risposta e richiamare su di essi la Sua particolare attenzione, al fine di pervenire, mercé il Suo ausilio, ad una definitiva ed equa soluzione della questione.
Il fatto che in occasione della Conferenza di Stresa la denominazione "fontina" sia stata inclusa in elenco B deriva, come Ella bene sa, dalle riserve formulate dalla Francia e dalla Svizzera, è vero, ma in definitiva dalla mancanza di una legislazione interna atta a consentire, ai sensi degli artt. 3 e seguenti della "Convenzione" dell'Aja, l'inclusione, in allora, della denominazione stessa nell'elenco A. Non appena però, la legislazione nazionale sancirà il fatto inoppugnabile della tipicità della nostra produzione, dell'originalità della denominazione "fontina" e delimiterà la zona di produzione nell'ambito di questa Regione, è indubbio che dovrà essere, di conseguenza, modificata la classificazione fatta a Stresa che, come mi si è allora assicurato, aveva semplice carattere di provvisorietà, in attesa della preventiva regolamentazione in campo nazionale.
Ciò premesso, l'inclusione della denominazione "fontina" in elenco A inibirebbe l'uso di tale nome per qualunque produzione similare sia italiana sia estera e non solo per quella nazionale.
Che la produzione di fontina sia limitata (circa 25.000 q.li annui e non 18.000) deriva dalla limitata zona di produzione originaria e non sembra elemento sufficiente per annullare uno stato di fatto pienamente rispondente ai requisiti richiesti dal già citato art. 3 della Convenzione dell'Aja, D'altra parte quello che si vuol tutelare è, a nostro avviso, il pregio e la tipicità di un prodotto, indipendentemente dall'entità della produzione e non la massa delle imitazioni.
Altro argomento da tener presente è che, nella determinazione degli Standard dei formaggi, quello della "fontina" non è che la copia fedele dell'altro da noi comunicato e riportato per la voce "fontina della Valle d'Aosta", con una sola imprecisione relativa alla zona tipica, nella quale figurano le Provincie di Torino e di Cuneo che non hanno mai prodotto né producono tale formaggio.
È evidente l'intento di cercare di tutelare la produzione industriale, dell'imitazione della fontina effettuata presso i grandi caseifici; ma questa Regione non può accettare una soluzione che torna a danno esclusivo della sua produzione e del suo diritto.
In ultimo se, come Ella ben dice al termine della Sua lettera, il formaggio di cui trattasi è così ben accetto al consumatore, il semplice fatto del cambio della denominazione non distrarrebbe le richieste dai tipi ad esso similari e, di conseguenza, nessun danno potrebbe derivarne alla produzione nazionale.
Mentre Le rinnovo i ringraziamenti di questa Amministrazione per il Suo interessamento, mi è gradita l'occasione per porgerLe, coi miei saluti, i più fervidi auguri per le prossime feste. - F.to: FOSSON".
In data 29 gennaio 1952 ricevevo dallo stesso Deputato una risposta di tono diverso dal solito e, nello stesso tempo, venivo a sapere che l'On.le Farinet aveva convocato a Roma per l'esame di questo problema l'Assessore Arbaney, il Dottor Bionaz ed il Geom. Vesan, (non mi risulta che i due ultimi si fossero interessati prima della questione) guardandosi bene dall'invitare l'Assessore all'Industria e Commercio.
Ho fatto allora direttamente le mie rimostranze al nostro deputato; non è mia intenzione ritornare su questo punto.
Attraverso questa noiosa documentazione e con quella che su questo argomento potrei ancora mettere a disposizione del Consiglio, ho inteso solamente mettere i punti sugli i e togliere a certe persone il monopolio difesa del nostro prodotto tipico: la "fontina".
Lo stesso On.le Farinet ha sposato, ad un certo momento, la tesi da noi sempre sostenuta; sono certo che la difenderà, mi auguro sinceramente che riesca a farla trionfare, nell'interesse della nostra economia rurale e nell'interesse dell'economia della Regione.
2) COSTITUZIONE DI UN CONSORZIO DEI PRODUTTORI DI FONTINA
A questo proposito sarà bene rileggere insieme il provvedimento n. 288 della Giunta regionale in data 15 febbraio 1950:
"Il Presidente, Avv. CAVERI, fa presente la opportunità di promuovere la costituzione, in Valle di Aosta, di un Consorzio per la produzione e la vendita della fontina, formaggio tipico locale. Ritiene che di tale problema possa interessarsi il Consorzio Agrario di Aosta.
L'Assessore Per. Ind. FOSSON osserva che la costituzione del Consorzio di cui trattasi è subordinata alla possibilità di disporre di adeguati magazzini per il deposito e la conservazione del prodotto.
L'Assessore Geom. ARBANEY fa rilevare che la soluzione del problema presenta varie difficoltà e potrà eventualmente essere fatta per gradi, sia per quanto si riferisce all'adesione dei produttori, sia per quanto riguarda l'organizzazione e 1° attrezzatura indispensabili per un buon funzionamento del Consorzio.
Dopo breve discussione;
LA GIUNTA
prende atto, riservandosi di riesaminare la questione in prosieguo di tempo e dando, frattanto, incarico agli Assessori Geom. Arbaney e Per. Ind. Fosson di studiare attentamente il problema".
---
Approfondito il problema e collimando le nostre idee in Giunta, sin dal gennaio 1952 l'Assessorato Industria e Commercio predisponeva un progetto di Statuto per il costituendo Consorzio dei Produttori di fontina.
Questo Statuto venne discusso, esaminato e modificato, dove necessario, da una Sotto- Commissione delegata dalla Commissione nominata dalla maggioranza dei produttori, in occasione dell'Assemblea tenutasi in Aosta, nell'aula consiliare, il 10 febbraio 1952.
Della Sotto-Commissione facevano parte:
L'Assessore all'Agricoltura, l'Assessore all'Industria e Commercio con i rispettivi funzionari, il Consigliere Cuaz, il Prof. Piccot, Direttore della Scuola di Agricoltura, il Dottor Bionaz, Presidente dell'Associazione Agricoltori.
Portato a termine l'esame, dopo alcune riunioni, il progetto definitivo veniva passato agli interessati.
Il 24 giugno, presso l'Associazione Agricoltori, con l'intervento di 36 persone veniva redatto l'atto costitutivo del "Consorzio Produttori Fontina".
Sulla Rivista "Il Mondo del Latte", n. 2, febbraio 1953, appariva un interessante articolo sotto il titolo "Costituita ad Aosta la Cooperativa Produttori Fontina".
L'articolo, che è qui a vostra disposizione, è senza dubbio anche interessante ed obbiettivo, fatta eccezione per i due capoversi che desidero citarvi:
Il primo dice:
"Con rogito del Notaio Dottor Norat si è legalmente costituita in Aosta, il 24 giugno dello scorso anno, la Cooperativa Produttori Fontina, retta da uno Statuto che gli aderenti, dopo lunghe discussioni e molte modificazioni, hanno approvato all'unanimità".
Il secondo dice:
"All'iniziativa hanno validamente contribuito il Presidente dell'Associazione Agricoltori Valdostani Dottor Bionaz Cesare, il perito F. Mathiou, Segretario dell'Associazione stessa, con il costante aiuto dell'On.le Dr. Paolo Farinet".
In merito al primo, le modifiche apportate sono le seguenti:
Aggiunta dell'art. 13, già stilato nella prima bozza di Statuto e poi soppresso, perché si riteneva più opportuno inserirlo nel regolamento.
"Art. 13 - I magazzini del Consorzio saranno opportunamente dislocati in varie località della Valle ed in Centri di notevole produzione. In tali centri si costituiranno dei comitati locali, composti da soci del Consorzio, i quali sovraintenderanno al buon andamento della produzione, al buon funzionamento dei magazzini di loro pertinenza, alla scelta del personale da adibirvi ed alla sua sorveglianza, alla ricerca e segnalazione di ogni inconveniente che possa intralciare i compiti del Consorzio e ledere i diritti ed, in genere, promuoveranno, a mezzo di organi del Consorzio, quelle iniziative atte a favorire lo sviluppo e l'incremento delle attività dello stesso".
Aggiunta all'art. 24:
Mediante semplice delega scritta, la donna maritata potrà essere rappresentata dal marito; il padre e la madre dai rispettivi figli maggiorenni; i minori, gli interdetti, gli inabilitati e gli assenti saranno rappresentati dai rispettivi tutori, curatori e membri della famiglia che ne curano gli interessi.
I rappresentanti di cui al precedente capoverso sono equiparati ai soci: ne assumono tutti gli obblighi e le prerogative e possono coprire tutte le cariche di cui al presente Statuto".
Aggiunta all'art. 29 (concernente il Consiglio di Amministrazione):
"Potranno essere eletti i Soci e coloro che li rappresentano nella Assemblea a tenore dell'art. 24 - II comma" (aggiunta sopra citata).
Come si vede, l'unica preoccupazione è stata quella di modificare lo Statuto in modo da adattarlo ad alcune ben note situazioni Personali.
In merito al secondo, è forse inutile ogni commento, basti pensare che in tutto l'articolo non si fa cenno all'Amministrazione regionale, mentre si citano nomi di persone che non si sono mai interessate dell'iniziativa.
Ho avuto occasione di far rilevare la cosa al firmatario dell'articolo, il Prof. Provvido Sacco, il quale mi disse che aveva fatto pubblicare quanto inviatogli da Aosta.
Dopo la sua costituzione, non ci siamo stancati di ripetere al Consorzio Produttori Fontina che gli Uffici dell'Assessorato erano a sua disposizione per tutto quello che poteva occorrere. In particolare, siccome più volte verbalmente avevamo detto di iniziare la pratica per il deposito del marchio, pratica che, come sapete, viene svolta tramite la Camera di Commercio, aspettavamo che qualcuno si facesse vivo. Fummo, invece, certamente sorpresi quando, in seguito ad un nuovo sollecito, ci veniva comunicato che, per semplificare le cose, il marchio era già stato depositato nel mese di dicembre 1953 presso la Camera di Commercio di Torino da un'Agenzia all'uopo incaricata.
A parte il fatto che le spese dell'Agenzia avrebbero potuto essere risparmiate perché, presentando il marchio ad Aosta tramite i nostri Uffici, le spese erano limitate ai soli diritti statali, vi è in tutto questo modo di agire un deliberato proposito che non si può certo definire con la parola collaborazione.
Si è parlato spesse volte in Consiglio della necessità di avere a disposizione magazzini adatti per la conservazione della Fontina.
Essi non devono limitarsi ad Aosta ma devono essere opportunamente decentrati nella Valle.
Il Consorzio Produttori Fontina ha preso esame il problema? Ha fatto forse delle proposte in merito?
Le proposte si sono limitate ad appoggiare la costruzione del fabbricato del Consorzio Agrario in Aosta, per cui il Consiglio, sin dall'adunanza del 29 luglio 1953, ha deliberato in via di massima, un concorso finanziario di L. 50.000.000.
Speriamo che si arrivi presto a buon fine anche con il Consorzio Agrario; ma intanto quanta speculazione in mala fede durante tutti questi mesi!
Sarebbe interessante rilevare altri particolari; lasciamo correre, per il momento, e andiamo avanti.
3) - COSTITUZIONE DI UN CONSORZIO PRODUTTORI DI LATTE.
Anche questo problema è già stato affrontato ma, purtroppo, non è ancora stato risolto.
Le difficoltà non vengono certo dall'Amministrazione regionale.
Rispondendo, il 3 ottobre 1952, ad un'interpellanza del Consigliere Armand, il Consiglio veniva messo al corrente di quanto era stato fatto per ottenere gratuitamente il macchinario dall'Amministrazione Aiuti Internazionali oppure un finanziamento equivalente.
Abbandonata questa strada, dopo costatata l'impossibilità di ottenere quanto si sperava, in seguito alla cessazione di questa forma di assistenza, non restava altro che vedere se sarebbe andata a buon fine la domanda di sussidio avanzata agli Organi Ministeriali dall'Associazione Agricoltori come dalla seguente comunicazione fattaci in data 2 ottobre 1952:
"Mi pregio comunicare a codesto Assessorato che la Direzione dell'Associazione Agricoltori ha deliberato, nella sua seduta di martedì u.s., di procedere alla creazione del Caseificio in Aosta con annessa Centrale del Latte, adottando il progetto già predisposto, modificato in alcuni dettagli.
È stata, infatti, a questo scopo inoltrata agli Organi ministeriali domanda di sussidio in base alla legge 22 luglio 1952, n. 991, che prevede stanziamenti a favore di opere del genere.
Questa Associazione è convinta che l'opera in oggetto potrà ben presto realizzarsi e confida che l'appoggio dell'Amministrazione della Valle la renderà più agevole e spedita.
Prego di gradire i più rispettosi ossequi. - F.to: Dottor Bionaz".
Ho voluto leggere anche questa lettera perché alcuni membri del Consiglio dell'Associazione Agricoltori, interessati alla creazione della Centrale, ne contestavano l'esistenza.
Comunque, di nostra iniziativa, abbiamo sentito il Comune di Aosta e le Categorie interessate, Agricoltori e rivenditori di latte: tutti sono disposti a partecipare alla costituzione di un Consorzio per la gestione della Centrale; il Comune di Aosta è disposto a finanziare in parte l'opera ed io sono dell'avviso che l'Amministrazione regionale dovrebbe completare il finanziamento stesso.
Un'apposita Commissione, della quale fanno parte anche gli Assessori dell'Agricoltura e dell'Industria e Commercio, ha già tenuto quattro riunioni dalla fine di ottobre 1953.
Essa avrebbe già potuto orientare le proprie decisioni se da parte degli agricoltori non fossero state fatte premure per innestare al problema ben definito, che è allo studio, il problema più vasto della costruzione di Caseifici in Valle.
Non so se, con la nomina di un'apposita Commissione consiliare, sia opportuno che la Commissione sopracitata continui a riunirsi per portare a compimento l'elaborazione dei dati tecnici indispensabili per addivenire alla soluzione del problema considerato nel suo complesso.
La Commissione consiliare potrebbe giovarsi, in questo caso, di un materiale utile e già preparato; prima di proseguire, sentiremo, comunque, quale sarà il suo orientamento in proposito.
Come avevo preannunciato, la mia esposizione è stata forzatamente lunga; vogliate perdonarmi. Era necessario, però, che io chiarissi alcuni particolari.
Certi Signori, i quali hanno molto tempo a loro disposizione, hanno girato e stanno girando tutta la Valle raccontando un sacco di frottole sugli argomenti che abbiamo toccato, cercando in particolare di addebitare all'Assessore all'Industria e Commercio responsabilità che non ha.
Questi stessi Signori, ben individuati, dichiarano anche ai quattro venti che l'Assessore all'Industria e Commercio non dovrebbe interessarsi di questi problemi.
È forse da ingenuo domandarne le ragioni.
Chi è in buona fede, comunque, non può fare a meno di riconoscere il costante interessamento dell'Assessorato all'Industria e Commercio nello studio e nella soluzione dei problemi di carattere economico e, in particolare, la serena imparzialità ed apoliticità con la quale i problemi stessi sono stati e vengono dall'Assessorato stesso trattati.
In ogni occasione si è sollecitata ed auspicata una leale e fattiva collaborazione tra il nostro Assessorato e quello dell'Agricoltura, nonché con le Associazioni di categoria, per il raggiungimento dei fini economici che ci si riproponeva e senza alcun fine o mira di carattere politico.
Mentre questo obiettivo è stato raggiunto con l'Assessore all'Agricoltura, non altrettanto si può dire nei riguardi dell'Associazione degli Agricoltori, che sovente, più o meno apertamente, ha agito in modo tutt'affatto contrario.
Concludendo, mi si potrà muovere appunto per essermi interessato di questioni che avrebbero potuto essere trattate in altra sede, ma non di disinteresse o di scarsa diligenza nello studio delle questioni stesse.
A prescindere da ogni altra considerazione, devo ancora far presente che, sentendomi innanzitutto valdostano, ho ritenuto mio dovere, per amore di questa nostra terra, di prendere quelle iniziative, di studiare quei problemi e di ricercare quelle soluzioni che, pur rivestendo particolare interesse per l'economia valdostana, erano stati molte volte trascurati o, tutt'al più, riaffioravano di tanto in tanto in piazza o sulla stampa con un solo fine, polemico o politico, ma senza alcuna intenzione di portarli sul piano pratico delle realizzazioni.
A questo punto, se qualcuno può ritenere più opportuno che questioni dell'importanza di quelle fin qui trattate rimangano allo stato di problema eternamente insoluto, - da agitare come uno specchietto per le allodole in certi momenti particolari, - non si venga ad attribuire poi a questo Assessorato la mancanza di iniziativa né la mancanza di tutela di quelle categorie economiche che sono rappresentate da alcune persone che, il più delle volte, al di sopra degli interessi della collettività pongono i propri interessi o quelli di un partito.
Purtroppo, questo è un male molto grave.
I problemi economici non possono tollerare ingerenze di partiti.
Questa verità ha un valore generale; ma un valore speciale assume in una Regione piccola come la nostra, dove è necessario poter raggruppare tutte le forze, se si vuole creare degli Organismi veramente vitali.
Solo se si agirà tenendo ben presente questo principio, si difenderanno i veritabili interessi dei produttori.
Si cerchi, quindi, di unire gli sforzi e di bandire gli esclusivismi, perché solo allora si comincerà a passare realmente dalla fase di studio a quella delle realizzazioni.
Approvo, quindi, con soddisfazione la nomina di una Commissione consiliare che affronti a fondo questo problema e alla Commissione stessa auguro senz'altro buon lavoro.
Il Consigliere Sig. MANGANONI rileva come, dalla relazione fatta dall'Assessore all'Industria e Commercio, è emerso che si è cercato di attribuire a certe persone meriti che non hanno, ignorando volutamente quanto sempre ha fatto il Consiglio ed i fondi stanziati dallo stesso; la qual cosa è molto grave.
Ritiene che il Consiglio debba riflettere seriamente su tale questione e fare opera di chiarificazione, in quanto è tempo che sia dato a Cesare quello che è di Cesare e al Consiglio regionale quello che è del Consiglio regionale.
Precisa che la nominanda Commissione dovrà elaborare ed esaminare tutti i problemi, ma insiste ancora una volta sulla necessità che il Consiglio prenda oggi una posizione chiara e ben definita, perché i fatti esposti dall'Assessore Per. Ind. Fosson sono molto gravi.
Ad esempio, si è detto che l'Associazione Agricoltori ha deciso di creare un caseificio ad Aosta, ma il Consiglio ha già discusso tale argomento e si è impegnato di erogare dei fondi a quello scopo; però questo viene completamente ignorato e tutto diventa monopolio di una persona o di un gruppo di persone.
Si dichiara contrario alla tesi secondo cui l'Assessore all'Industria e Commercio non deve interessarsi di tale problema; rilevando che non solo l'Assessore all'industria e Commercio deve intervenire, ma anche il Consiglio regionale.
A questo proposito muove appunto all'Assessore di non aver portato a conoscenza del Consiglio prima di oggi fatti così gravi. Precisa che non è suo intendimento di continuare a polemizzare tanto più che, nei confronti dell'Assessore Per. Ind. Fosson, non ha nessuna ragione per farlo. Aggiunge che intendeva soltanto mettere in risalto i fatti stessi e ribadire che sente maggiormente la necessità della nomina della Commissione consiliare proposta con la mozione e si compiace con i presentatori della mozione stessa.
Mr. le Conseiller CHEILLON communique d'avoir présenté avec ses collègues la motion dont il est cas à cause des critiques que, de toutes les Communes, s'élevaient contre l'Administration régionale pour la question du Consortium des producteurs de fontine.
Il précise que les campagnards n'adhèrent pas volontiers à ce Consortium parce qu'ils n'ont pas confiance en quelques-uns de ses Administrateurs et il remarque que lui même, tout en étant Conseiller du dit Consortium, n'est pas au courant de ce que fait l'Administration du Consortium.
Il ajoute que telle est la raison pour laquelle lui et ses collègues ont proposé la nomination d'une Commission composée de Conseillers régionaux pour étudier la question des laitages.
Il Presidente, Ing. PASQUALI, constata che il Consiglio, unanime, concorda sulla proposta di nomina di una Commissione consiliare formulata dai presentatori della mozione e ritiene che possa essere considerata chiusa la discussione di carattere generale.
L'Assessore Geom. ARBANEY premette che non è sua intenzione di fare della polemica, ma che non può, peraltro, non rilevare alcune inesatte affermazioni fatte da Consiglieri che hanno preso la parola sull'argomento in discussione.
Rispondendo, anzitutto, al Consigliere Sig. Perron, ricorda che lo stesso ha affermato che il ribasso dei prezzi del bestiame è dovuto, fra altro, "à une certaine propagande qui s'est révélée erronée" per l'aumento dei capi di bestiame. Fa presente che tale affermazione non corrisponde affatto al vero, in quanto la propaganda è stata fatta non per aumentare il numero dei capi di bestiame, ma per migliorarne la qualità, perché il bestiame di buona qualità può essere facilmente venduto sui mercati dell'Abruzzo e di altre Regioni.
Comunica, in proposito, che è attualmente allo studio la possibilità di inviare bestiame anche in Grecia. Rammenta che si è provveduto alla istituzione di Società di allevamento per la selezione e il miglioramento del bestiame di razza valdostana.
Ricorda pure che il Consigliere Sig. Perron ha augurato che la legge concernente l'esenzione dal pagamento delle imposte sui terreni per i Comuni siti sopra i 700 metri sia applicata senza ulteriore ritardo. Comunica che tale legge è stata già applicata nel territorio della Valle di Aosta e osserva che, infatti, tutti i Comuni, ad eccezione del Comune di Aosta, non pagano più le imposte sui terreni.
Il Consigliere Sig. PERRON dichiara che i contadini continuano a pagare le imposte.
L'Assessore Geom. ARBANEY fa presente che, oltre alle imposte sui terreni ve ne sono altre, ad esempio, le imposte, le sovrimposte e le tasse comunali e ribadisce che non si può affermare che la legge menzionata non sia stata applicata in Valle d'Aosta.
Risponde, quindi, ai vari rilievi formulati dal Consigliere Sig. Manganoni:
Nomina di Commissione consiliare - Circa la proposta del Consigliere Sig. Manganoni di estendere i compiti della nominanda Commissione consiliare, demandando alla stessa lo studio non solo del problema lattiero-caseario ma di tutti i problemi interessanti l'agricoltura, ricorda di avere già dichiarato di non essere contrario all'accoglimento di tale proposta.
Informa che, ogni qualvolta si è trattato di assumere decisioni di una certa importanza, egli ha sempre chiesto preventivamente il parere e la collaborazione dei Signori Consiglieri.
Fa presente, in proposito, di ritenere che l'Assessore all'Industria e Commercio non possa affermare che l'Assessore all'Agricoltura si sia avocata la trattazione di questioni che dovevano essere discusse e trattate in collaborazione tra i due Assessorati, in quanto egli si è sempre e soltanto preoccupato di collaborare per risolvere i problemi nell'interesse generale della Valle e nel miglior modo possibile.
Problema dei castagneti - Pone in rilievo che le disposizioni di legge che regolano il taglio dei castagneti sono molto rigide, ma osserva che tali disposizioni non vengono, praticamente, applicate in Valle d'Aosta.
Informa che l'Ispettore regionale forestale gli ha riferito, alcuni giorni or sono, la convenienza di lasciar sussistere soltanto i castagneti per la produzione di legname e non i castagneti da frutto e ha prospettato l'opportunità che, ove è possibile, i castagneti siano sradicati e sostituiti con piante da frutto.
Guardie Forestali - Riconosce che il servizio delle guardie forestali non viene svolto come sarebbe augurabile. Precisa che le vecchie guardie forestali hanno passato un periodo di crisi e che ogni crisi lascia un segno in chi è incaricato di fare eseguire la legge.
Vincoli forestali - Concorda sulla necessità della revisione dei vincoli forestali e comunica che tale revisione dovrà essere fatta da apposita Commissione già costituita.
Fa presente che le disposizioni attuali, concernenti i vincoli forestali, sono state approvate nell'anno 1932, ma che le stesse sono entrate in vigore soltanto ultimamente.
Aggiunge che per modificare gli attuali vincoli forestali è necessario approvare una legge regionale.
Revisione degli estimi catastali - Informa che la revisione delle colture, agli effetti della modificazione degli estimi catastali dei terreni, avviene regolarmente ogni quinquennio. Osserva che la revisione può essere fatta, però, in via eccezionale anche durante il quinquennio allorché ne sia fatta domanda da un certo numero di proprietari.
Questione della fontina - Si richiama alla esposizione fatta dall'Assessore Per. Ind. Fosson e assicura di avere fatto tutto quanto era in sua possibilità per la questione della fontina.
Comunica di essersi recato a Roma con l'On. Farinet, - e non con il Geom. Vesan, - e precisa che entrambi sono stati ricevuti dal Senatore Medici, al quale egli ha esposto e illustrato il punto di vista della Regione per quanto concerne il problema della fontina.
Fa presente che il progetto di legge per la tutela delle denominazioni di origine e tipiche dei formaggi era già stata approvata dalla VIII Commissione permanente del Senato e si trovava allora alla Camera per gli emendamenti.
Rileva che l'attuale proposta di legge non statuisce ancora circa il riconoscimento della fontina come formaggio tipico esclusivo della Valle d'Aosta in quanto, a prescindere dal fatto che la proposta di legge deve essere trasformata in legge, la stessa reca norme di carattere generale. Precisa che, per ottenere il riconoscimento suddetto, sarà necessario provare con documenti che soltanto la Valle d'Aosta ha diritto di produrre il formaggio tipico denominato fontina.
Questione Consorzio Agrario - Ricorda che il Consiglio, con deliberazione n. 58, in data 29 luglio 1953, ha approvato, in via di massima, il concorso finanziario dell'Amministrazione regionale nella misura di lire 50 milioni per il finanziamento delle spese di costruzione in Aosta di un fabbricato, composto di un piano interrato e di tre piani fuori terra, da adibirsi ad uso del Consorzio Agrario cooperativo di Aosta e ad uso della Regione - o di chi per essa - in particolare per magazzini di conservazione dei prodotti lattiero-caseari (fontina).
Fa presente che la concessione di tale contributo è stata subordinata a determinate condizioni che l'Amministrazione del Consorzio non ha accettato perché trovava che le stesse avrebbero potuto pregiudicare la questione del mutuo e altre agevolazioni di cui il Consorzio poteva beneficiare.
Associazione Agricoltori - Ritiene che rientri fra le specifiche competenze della Associazione agricoltori la questione della produzione e della vendita dei prodotti agricoli, in quanto lo Statuto di tale Associazione prevede tali competenze specifiche.
Osserva che, infatti, non spetta ad alcuna Amministrazione, né statale, né regionale, né comunale, di risolvere i problemi degli agricoltori, ma spetta agli agricoltori stessi, che sono i diretti interessati.
Concorda che si possa discutere sulla forma, ma ribadisce che non si può, invece, discutere sulla competenza.
Consorzio produttori latte - Ricorda che l'Assessore Per. Ind. Fosson ha parlato del Consorzio produttori latte e ritiene necessario chiarire, per evitare interpretazioni errate, che il problema studiato è quello di una centrale per assicurare la fornitura di latte alla popolazione di Aosta e non la questione del Consorzio produttori di latte, che deve ancora essere studiata.
L'Assessore Per. Ind. FOSSON dichiara di avere già dato atto, nella sua relazione, della continua collaborazione avuta dall'Assessore all'Agricoltura e Foreste nello studio dei vari problemi esposti.
Aggiunge che quanto ha esposto non è stato assolutamente detto per polemizzare con l'Assessore Geom. Arbaney e nemmeno per mettere in risalto il lavoro svolto dall'Assessorato all'Industria e Commercio, ma solo per chiarire la realtà dei fatti.
Dichiara che nel lavoro svolto, d'intesa con l'Assessore Geom. Arbaney, non vi furono mai fra l'Assessore all'Agricoltura e l'Assessore all'Industria e Commercio questioni di competenza e che se, in alcuni casi, vi è stata divergenza d'opinione, ciò è spiegabile perché non sempre le idee possono collimare.
Per quanto concerne l'Associazione Agricoltori, riconosce che tale Associazione può discutere e studiare i problemi che interessano l'Associazione e la categoria degli agricoltori. Osserva, però, che anche l'Amministrazione regionale, quale Ente erogatore di fondi e di contributi per la realizzazione delle opere, può discutere e trattare tali problemi.
Per quanto riguarda il Consorzio produttori del latte, dichiara che il rilievo fatto dall'Assessore Geom. Arbaney è esatto; riconosce, infatti, di avere inteso riferirsi al problema della costruenda Centrale del latte e non al problema del costituendo Consorzio produttori del latte, problema che è molto più vasto e che deve ancora essere trattato.
Il Consigliere Sig. MANGANONI rileva che la Commissione consiliare, di cui è stata proposta la nomina, non dovrà interferire nelle competenze e nelle attribuzioni dell'Assessorato all'Agricoltura, ma dovrà lavorare in collaborazione con l'Assessorato stesso per l'espletamento del mandato che le sarà affidato dal Consiglio.
Per quanto concerne le guardie forestali, dà atto che nella zona di Aosta non hanno applicato con rigidezza la legge ed osserva che sarebbe bene che anche le guardie forestali che prestano servizio nelle altre zone della Valle si comportino nello stesso modo e dimostrino maggior comprensione per le necessità dei contadini.
Ritiene, per contro, che le vigenti disposizioni in materia forestale debbano essere applicate rigorosamente nei confronti dei commercianti di legname che sfruttano e depauperano i boschi della Valle d'Aosta.
Per quanto concerne l'Associazione Agricoltori ammette che rientri fra le sue competenze lo studio e la realizzazione delle iniziative di cui si è trattato; rileva, però, che l'Associazione stessa non deve volutamente ignorare e passare sotto silenzio quanto ha fatto l'Amministrazione regionale, poiché il Consiglio regionale ha già stanziato rilevanti fondi per l'attuazione di tali iniziative.
Osserva che il comportamento della suddetta Associazione potrebbe apparire giustificato se essa finanziasse totalmente le spese per l'esecuzione delle progettate opere; il che non è, perché l'Amministrazione regionale assumerà a proprio carico, se non tutta, gran parte della spesa.
Ritiene, pertanto, necessario che l'Associazione Agricoltori sia invitata ad essere più precisa ed obbiettiva.
Il Consigliere Dott. DUJANY richiama la deliberazione consiliare n. 58, in data 29 luglio 1953, con la quale è stato stabilito in lire 50.000.000 il concorso finanziario dell'Amministrazione regionale nelle spese per la costruzione, in Aosta, di un fabbricato da servire in parte ad uso del Consorzio Agrario e in parte per magazzini per la conservazione dei prodotti lattiero-caseari (fontina).
Ricorda che la concessione di detto contributo è stata subordinata all'accettazione di determinate e precise condizioni da parte del Consorzio Agrario.
Informa, a tale proposito, che il Presidente del Consiglio d'Amministrazione del Consorzio Agrario gli ha riferito, ultimamente, che l'Amministrazione del Consorzio aveva dovuto rinunciare al concorso finanziario della Regione (L. 50 milioni) e, conseguentemente, anche al mutuo di L. 70 milioni, per l'inaccettabilità delle condizioni poste per la surrichiamata deliberazione consiliare.
Comunica di avere ben presente la lunga discussione svoltasi nell'adunanza consiliare predetta ed, in modo particolare, le parole molto chiare dette dal Consigliere Geom. G. Nicco: "...l'importante, per noi, è di non lasciare perdere quei 70 milioni".
Constata che le conclusioni sono state invece assai diverse e rileva l'opportunità che il Consiglio riesamini la questione e il provvedimento consiliare predetto e si pronunci nuovamente in merito.
Mr. le Conseiller CHEILLON déclare de n'être pas d'accord avec Mr. le Conseiller Perron sur la question de la "propagande erronée", parce que Mr. l'Assesseur Géom. Arbaney a toujours et uniquement soutenu la nécessité de l'amélioration du bétail.
Il Presidente della Giunta, Avv. CAVERI, ricorda di aver detto prima che l'oggetto della mozione presentata dai Consiglieri Signori Cheillon, Perron, Mathamel e Bottel è molto vasto e molto complesso e concerne vari argomenti, per cui, effettivamente, chi intende parlare sull'oggetto della mozione non sa da che argomento incominciare, data la vastità e complessità del problema.
Quanto sopra premesso, informa che incomincerà a parlare dell'ultimo argomento trattato dal Consigliere Dott. Dujany, cioè della questione del fabbricato che dovrebbe sorgere in Aosta, vicino all'Arco di Augusto, e che dovrebbe essere adibito in parte, ad uso del Consorzio Agrario Cooperativo di Aosta ed Ivrea e in parte a magazzini per la raccolta e la conservazione della fontina.
Rileva che, secondo quanto detto dal Consigliere Dott. Dujany, - se ha ben capito le sue parole - la lunga discussione avvenuta nell'adunanza consiliare del 29 luglio 1953 sarebbe sfociata in una conclusione alquanto confusa.
Dichiara che il Consiglio non ha fatto nessuna confusione, in sede di trattazione di detta questione, ma che la confusione è stata successivamente creata ad arte da altri.
Osserva che cerca di polemizzare il meno possibile, sebbene anche le polemiche abbiano una loro funzione, in quanto servono ad arrivare a una chiarificazione. Rileva che vi è, però, differenza tra polemica e polemica in quanto vi sono coloro che hanno l'abitudine di sviluppare le loro attività alla luce del sole e coloro, invece, che preferiscono agire nel buio della notte.
Ritornando sulla questione concernente il Consorzio Agrario, osserva che si dice che vi è stata della confusione e si fanno molte chiacchiere dimenticando quanto ha deciso Consiglio regionale nell'adunanza del 29 luglio 1953.
Ricorda che, in detta adunanza, il Consiglio ha assunto la seguente precisa decisione, di cui dà lettura:
1) di approvare, in via di massima, il concorso finanziario dell'Amministrazione regionale della Valle d'Aosta, nella misura di lire cinquanta milioni, per il finanziamento delle spese di costruzione in Aosta, sui mappali 3, 4 e 79 del Foglio 38, di un fabbricato composto di un piano interrato e di tre piani fuori terra, da servire ad uso del Consorzio Agrario Cooperativo di Aosta e di Ivrea e ad uso della Regione - o chi per essa - in particolare per magazzini di conservazione dei prodotti lattiero-caseari (fontina).
2) di delegare alla Giunta regionale la definizione e l'approvazione delle trattative in corso tra la Regione ed il Consorzio Agrario Cooperativo di Aosta e di Ivrea, ai fini della costruzione del predetto fabbricato, che sarà di proprietà dei due Enti suddetti in proporzione dei relativi apporti finanziari e, cioè rispettivamente di 5/12 e di 7/12, previo impegno, da assumersi dal suddetto Consorzio:
a) di mantenere a disposizione della Regione, o di chi per essa, i magazzini di deposito e di conservazione della fontina;
b) di addivenire, in seguito, a richieste della Regione, alla divisione ed alla assegnazione definitiva (mediante stipulazione di regolare atto notarile) dei locali del costruendo fabbricato di spettanza dei due Enti finanziatori, in proporzione delle rispettive quote;
c) di mantenere libera da vincoli di ipoteca la quota parte di proprietà immobiliare di spettanza dell'Amministrazione regionale;
3) di delegare, inoltre, alla Giunta regionale l'approvazione di due separate convenzioni da stipularsi tra la Regione ed il Predetto Consorzio Agrario e concernenti rispettivamente:
a) la prima: le condizioni e le modalità dell'intervento finanziario della Regione nelle spese di costruzione del fabbricato di cui ai precedenti numeri;
b) la seconda: l'impegno, previamente deliberato da parte del predetto Consorzio Agrario, di addivenire, in un secondo tempo (dopo perfezionata la pratica di assunzione di mutuo), alla divisione (con atto notarile) del costruendo fabbricato, con assegnazione di locali ai due Enti interessati, in proporzione delle rispettive quote, fermo restando che fra i locali da lasciare a disposizione e da assegnarsi alla Regione dovranno essere compresi anche i costruendi magazzini per la conservazione della fontina;
4) di delegare, infine, alla Giunta regionale di deliberare in merito all'azione dei necessari impegni, anche finanziari, in relazione alla stipulazione delle convenzioni di cui ai precedenti numeri ed alla approvazione, al finanziamento ed alla liquidazione delle spese relative.
Il Presidente della Giunta, Avv. CAVERI, comunica che, successivamente, ebbero luogo laboriose trattative tra gli Assessorati regionali competenti ed i rappresentanti del Consorzio agrario.
Informa che, a un certo momento, avendo constatato che le trattative si prolungavano, ha ritenuto opportuno di intervenire personalmente per promuovere la sollecita definizione della questione ed anche perché si era accorto che vi erano delle persone le quali, in considerazione delle lunghe trattative, facevano affermazioni di questo genere: "è l'Amministrazione regionale che non provvede", "è l'Assessorato all'Industria e Commercio che non si muove", ecc.; perché, egli osserva, secondo certe persone, è sempre l'Amministrazione regionale che non fa nulla.
Comunica che al Presidente del Consorzio agrario, Geom. Luigi Vesan, convocato nel suo ufficio in data 2 febbraio 1954, sono state fatte le proposte risultanti in una lettera, di cui si riserva di dare in seguito lettura.
Rileva che il Geom. Vesan gli ha dichiarato, in tale occasione, di concordare pienamente sulle proposte fattegli, perché erano ragionevoli, ma si è riservato di conferire in merito con gli altri amministratori del Consorzio, prima di dare una risposta definitiva.
Comunica che egli allora disse al Geom. Vesan che gli avrebbe scritto una lettera; di tale lettera, che è stata inviata nel testo seguente, in data 3 febbraio 1954, protocollo n. 344, dà lettura al Consiglio:
Prot. n. 344 Gab. Aosta, 3 febbraio 1954
Al Sig. Geom. Luigi VESAN - Presidente del Consorzio Agrario Ivrea-Aosta
CHÂTILLON
Egregio Signor Presidente,
Con riferimento alla corrispondenza e alle trattative intercorse tra la S.V. e questa Amministrazione, prima e dopo la delibera 29 luglio 1953 del Consiglio Regionale, e con riferimento agli ultimi colloqui e particolarmente allo scambio d'idee e di proposte avvenuto ieri, tra Lei, da una parte, e l'Assessore Fosson, e il sottoscritto dall'altra, Le confermo che l'Amministrazione Regionale è impaziente di veder sorgere il noto Palazzo del Consorzio Agrario.
Questa Amministrazione è sempre pronta a versare i 50 milioni stanziati dal Consiglio, con la sopra citata deliberazione. Essa chiede al Consorzio soltanto questo: "di riconoscere", se mai in scrittura privata a parte, "come quota libera da ogni vincolo ipotecario" - in proprietà - da assegnarsi all'Amministrazione Regionale della Valle d'Aosta (non appena sarà costruito l'immobile di cui trattasi e sarà perfezionato il noto mutuo) i magazzini per la conservazione della fontina - o comunque locali per il valore di 50 milioni, sempre compresi i magazzini.
Le sarò grato se la S. V. vorrà compiacersi di comunicarci con cortese sollecitudine un cenno di riscontro e di adesione in modo che al più presto possa essere iniziata la nota costruzione, che -come Ella m'insegna - sarà l'indispensabile punto di partenza per la soluzione della grave crisi della nostra agricoltura.
In attesa La prego di voler gradire i miei cordiali saluti.
IL PRESIDENTE
F.to: Avv. Severino Caveri
Il Presidente della Giunta, Avv. CAVERI, riferisce che, non pervenendogli alcuna risposta a tale lettera, ha inviato al Geom. Vesan altra lettera, in data 22 stesso mese, stilata in termini quasi telegrafici, e nella quale si diceva: "La prego di rispondere cortesemente alla mia lettera del 3 febbraio u. s., pari numero ed oggetto".
Il Presidente della Giunta, Avv. Caveri, informa the il Geom. Vesan gli ha risposto, con una lunga lettera in data 28 febbraio 1954, lettera che denota molta incertezza e molta perplessità e che non si riesce a capire bene, come già altro documento del predetto Consorzio. Rileva che, nella lettera 28-2-54, del seguente tenore e di cui dà lettura, vi è un passo che lascia trasparire uno spiraglio di luce:
Consorzio Agrario Provinciale
della Provincia di Aosta
IVREA
Ivrea, 28 febbraio 1954
Ill.mo Avv. Caveri,
Presidente della Giunta Regionale
AOSTA
Costruzione nuovi magazzini in Aosta
In relazione alla pregiata nota della S.V. in data 2 corrente ed in seguito alle recenti segnalazioni avute dall'Istituto Federale di Credito Agrario, in merito al piano di finanziamento delle nuove attrezzature di Aosta, pregiomi riferire brevemente l'esito delle trattative intercorse.
È bene ricordare che, fin dalla prima impostazione del problema, era stato richiesto all'Amministrazione Valle un contributo integrativo sotto forma: o di mutuo a tasso di favore, oppure di compartecipazione nella proprietà del costruendo edificio; (edificio che in un primo tempo avrebbe dovuto rimanere indiviso onde non pregiudicare la pratica di mutuo impostata presso l'Istituto di Credito Agrario).
La proposta fattaci dal Consiglio Regionale "di riconoscere in proprietà all'Amministrazione Valle i magazzini per la conservazione della Fontina", se da parte nostra non può incontrare grandi difficoltà ad essere accettata, trova peraltro un punto di vista nettamente contrastante da parte del suddetto Istituto di Credito.
Poiché tale punto di vista è stato ribadito ancora in questi ultimi giorni, in occasione di recenti incontri avuti con i rappresentanti del predetto Ente, ci troviamo di fronte ad una situazione di incompatibilità, per ciò la formula prospettata dall'Amministrazione Valle non può trovare, nostro malgrado, una pratica attuazione.
Si stanno ora facendo ultimi tentativi per rimuovere le difficoltà incontrate col predetto Ente Finanziatore.
Tuttavia, a prescindere dall'esito delle trattive stesse, l'Amministrazione del Consorzio, intendendo mantenersi su un piede di stretta collaborazione con gli organi dell'Amministrazione Valle (qualora si dovesse escludere l'intervento del Credito Agrario) converrebbe esaminare la possibilità di concretare il piano definitivo di finanziamento tra l'Amministrazione Valle e questo Consorzio.
Di fronte a questa situazione, mi permetto quindi prospettare alla S.V. l'opportunità di mantenere lo stanziamento già deliberato in L. 50.000.000 ed esaminare inoltre la possibilità di integrare detto stanziamento con altri fondi, in modo da assicurare il completo finanziamento della nuova opera destinata ad essere la sede del Consorzio Autonomo della Valle.
Qualora questa nuova soluzione incontrasse il parere favorevole della S.V. vorrei pregarLa di fissare al più presto un incontro tra i rappresentanti degli Enti interessati per migliori accordi e precisazioni.
È comunque necessario che la progettata costruzione, i cui scavi già sono iniziati, possa avere sollecita attuazione e non abbia da subire ulteriori remore.
Il Consorzio Agrario di Aosta, potrà in tal modo, consolidarsi definitivamente nel Capoluogo della Regione ed avere ivi: una regolare sede, confacenti magazzini ed un'adeguata attrezzatura, ciò che costituisce una imprescindibile necessità per il tanto auspicato incremento di tutta l'economia agricola valdostana.
Gradirei all'uopo conoscere le intenzioni della S.V. e rimango a Sua disposizione per migliori chiarimenti.
Con distinta considerazione,
F.to: Luigi Vesan.
Il Presidente della Giunta, Avv. Caveri, osserva che, dalla lettera soprariportata, sembrerebbe che l'Amministrazione del Consorzio chieda che la spesa per la costruzione del fabbricato sia assunta a totale carico della Amministrazione regionale.
Rileva che, in realtà, vi è una inesattezza nell'affermazione fatta dal Consigliere Dott. Dujany, il quale, mosso certamente da ragioni più che lodevoli, ha detto, se ben ricorda, che le condizioni poste dall'Amministrazione regionale non erano accettabili da parte del Consorzio Agrario. Ritiene che il Geom. Vesan non possa avere affermato che le condizioni poste dall' Amministrazione regionale erano inaccettabili, in quanto ciò contrasterebbe con la diversa dichiarazione fattagli del Geom. Vesan il 2 febbraio u.s. in presenza dell'Assessore Per. Ind. Fosson.
Comunica che si sono presentati nel suo ufficio molti agricoltori preoccupatissimi perché era stato loro riferito, nelle numerose riunioni tenute in varie località della Valle, che l'Amministrazione regionale era contraria a tale e a tal'altra iniziativa, che era contraria alla costruzione del progettato fabbricato del Consorzio in Aosta e che se gli agricoltori non si trovano in condizioni migliori la colpa è dell'Amministrazione regionale.
Rileva che è assurdo affermare che l'Amministrazione regionale è contraria alla costruzione del progettato fabbricato del Consorzio Agrario quando il Consiglio regionale, nell'adunanza del 29 luglio 1953, ha approvato il concorso finanziario dell'Amministrazione regionale nella misura di ben Lire 50 milioni per il finanziamento delle spese occorrenti per la costruzione di detto fabbricato e quando, con la lettera del 3 febbraio 1954, si sono fatte proposte favorevoli al predetto Consorzio, chiedendo che la divisione del fabbricato sia fatta dopo la stipulazione del mutuo.
Precisa che si fa, invece, circolare la voce che se il Consorzio accetta il principio della divisione della proprietà del fabbricato deve rinunciare al mutuo.
Vorrei anche sapere - egli osserva - se il mutuo sia o no concesso al Consorzio e se, nel secondo caso, si voglia attribuirne la colpa all'Amministrazione regionale.
Fa presente che l'Amministrazione regionale, - resa prudente da fatti precedenti e trattandosi di denaro dei contribuenti, - intende che le opere costruite con il concorso finanziario della Regione, restino di proprietà della Regione, in proporzione alla misura della spesa erogata. Rileva che certe opere, sorte perché specificatamente volute dall'Amministrazione regionale, sono diventate ora sedi di propaganda e di denigrazione contro l'Amministrazione stessa. Dichiara che bisogna, pertanto, agire con prudenza, chiarezza e onestà.
Il Presidente della Giunta, Avv. Caveri, passa, quindi, a trattare della questione del Consorzio produttori fontina e sottolinea quanto già detto dall'Assessore Per. Ind. Fosson circa le note modificazioni-aggiunte apportate all'articolo 24 dello Statuto del predetto Consorzio.
Comunica di avere visto, fra i documenti relativi a tale questione, un testo di Statuto scritto con inchiostro nero e contenente una postilla scritta in inchiostro rosso, concernente le note modificazioni apportate al predetto articolo 24, e ritiene che i Signori Consiglieri siano in grado di capire la ragione particolare per la quale è stata fatta la postilla in rosso, per le modifiche-aggiunte seguenti all'art. 24 dello Statuto del Consorzio alle quali ha accennato l'Assessore Per. Ind. Fosson:
"Mediante semplice delega scritta la donna maritata potrà essere rappresentata dal marito; il padre e la madre dai rispettivi figli maggiorenni; i minori, gli interdetti, gli inabilitati e gli assenti saranno rappresentati dai rispettivi tutori, curatori o membri della famiglia che ne curano gli interessi.
I rappresentanti di cui al precedente capoverso sono equiparati ai soci: ne assumono tutti gli obblighi e le prerogative e possono coprire tutte le cariche di cui al presente Statuto".
Il Presidente della Giunta, Avv. Caveri, rileva che nulla di preciso si sa sull'operato e sulla gestione del Consorzio produttori fontina e che nulla gli ha saputo dire in merito il Consigliere Sig. Cheillon, il quale fa parte del Consiglio di Amministrazione del predetto Consorzio.
Fa presente di avere, in particolare, domandato al Consigliere Sig. Cheillon di comunicargli quanti chilogrammi di fontina erano stati comperati e venduti dall'Amministrazione del Consorzio, quali erano stati i prezzi di acquisto e di vendita, presso chi erano state comperate le fontine e a chi erano state vendute.
Osserva che corre voce che gli acquisti di fontina siano stati fatti non con criteri strettamente economici, ma con criterio politico.
Riconosce che non si dovrebbe dare retta alle voci che corrono, ma fa presente che, d'altra parte, è proprio attraverso dette voci che l'Amministrazione regionale è stata messa sull'avviso per la questione dello zucchero e ritiene, quindi, che si debba tenere un certo conto anche di tali voci.
È vero dunque, egli si domanda, che nel predetto Consorzio vi è qualche cosa di politico o di consorteria che influisce sugli acquisti e sulla fissazione dei prezzi? Quali compere sono state fatte? Quanto si è pagato? La gestione si chiude con un beneficio oppure con una perdita? Mistero assoluto, egli osserva, poiché anche alle richieste di notizie l'Amministrazione del Consorzio non risponde.
Precisa che la funzione dell'Amministrazione regionale, secondo alcuni, sarebbe soltanto quella di pagare, potendo, poi, ognuno fare come meglio crede, senza rendere mai conto del suo operato all'Amministrazione regionale dalla quale ha ricevuto i fondi.
Fa presente che l'Amministrazione regionale, anche per il Consorzio produttori fontina, desidera avere elementi chiarificatori e sapere, ad esempio, come viene amministrato detto Consorzio. Comunica che avrebbe ancora molte cose da dire al riguardo di tale Consorzio, ma che non è ancora venuto il momento di parlare.
Passando a trattare del Consorzio Agrario, rileva che anche qui vi è del mistero e che vi è una situazione generale di diffidenza; osserva, infatti, che gli è stato riferito da molti contadini che essi hanno più convenienza ad acquistare merci dai commercianti privati che dal Consorzio Agrario, in quanto quest'ultimo vende le derrate ad un prezzo superiore a quello praticato dai commercianti in genere.
Fa presente che, se ciò rispondesse al vero - cosa che ignora -, il Consorzio Agrario mancherebbe ad una sue precisa funzione e non avrebbe più ragione di esistere in quanto diventerebbe una macchina di propaganda politica in Valle di Aosta.
Per quanto concerne la questione dei caseifici, comunica che non intende parlarne ora perché la questione sarà trattata in seguito.
In merito alla questione del marchio della fontina, osserva che un contadino gli ha chiesto chiarimenti in merito e gli ha espresso il timore che il marchio possa costituire un monopolio per determinati produttori di fontina, in quanto il Consorzio stesso potrebbe, ad esempio, limitare la apposizione del marchio alla fontina di determinati produttori. In tal caso, la fontina di coloro che non hanno venduto il loro prodotto al Consorzio, essendo priva del marchio, non sarebbe considerata come prodotto tipico della Valle d'Aosta.
Fa presente che trattasi di questioni che vengono poste molto spesso dai contadini.
Ricorda che, un momento prima, il Consigliere Sig. Cheillon ed altri Consiglieri hanno accennato al senso di disagio, di sfiducia e di diffidenza che vi è nella generalità della popolazione per le suddette organizzazioni economiche.
Pone in rilievo che la scelta di amministratori onesti e capaci è questione pregiudiziale per il regolare funzionamento di una organizzazione economica. Osserva, però, che in genere chi è onesto è poco capace e viceversa.
Informa che in Svizzera e in tutti i paesi del Nord vi è stata una meravigliosa fioritura di cooperative, di consorzi e di associazioni e organizzazioni economiche e fa presente che tale fatto è dovuto, oltre che a ragioni di ordine tecnico, anche a ragioni di ordine morale.
Rileva che la prosperità delle organizzazioni economiche dipende quasi esclusivamente dalla capacità e dalla onestà dei loro amministratori.
Rammenta i gravi fallimenti, avvenuti in passato, da parte di Banche locali e ricorda che, nel periodo che seguì la prima guerra mondiale, sorsero in Valle d'Aosta parecchie Società e, fra altre, sorse in Aosta la Società Casearia, i cui dirigenti, allorquando le cose cominciarono ad andare male, si eclissarono lasciando gli ingenui nei guai e a pagare i debiti.
Fa presente che il senso di generale sfiducia nasce appunto dal ricordo di questi precedenti e dichiara che le organizzazioni economiche debbono rimanere tali e non debbono, cioè, occuparsi di questioni politiche.
Comunica che, a un certo momento, si presentarono a lui elementi iscritti all'Union Valdôtaine, i quali gli prospettarono l'opportunità che anche i soci dell'Union Valdôtaine costituissero un Consorzio di produttori di fontina e un Consorzio agrario. Informa di avere risposto che le organizzazioni economiche debbono rimanere prettamente economiche e non avere tendenze politiche, perché gli agricoltori hanno interesse acchè queste organizzazioni rimangano soltanto economiche e non si trasformino in macchine o in organizzazioni di propaganda politica.
Dichiara di voler essere sempre chiaro e schietto, di parlare senza sottintesi e di ritenere che sia interesse di tutti parlare e agire in tal modo.
Comunica di avere trovata molto interessante la esposizione fatta dall'Assessore Per. Ind. Fosson, per quanto concerne la questione della difesa del nome "fontina".
Fa presente che, se si vuole difendere la fontina, bisogna riconoscere e sostenere che la denominazione deve essere unica, e cioè "fontina", ed opporsi alla tesi della doppia denominazione "fontina di Aosta" e "fontina".
Precisa che coloro i quali hanno affermato che la questione della denominazione della fontina è stata compromessa dall'Assessore Per. Ind. Fosson, nel convegno di Stresa, hanno fatto dichiarazioni che non corrispondono al vero.
Osserva, anzitutto, che l'Assessore Per. Ind. Fosson non si è recato solo al Convegno di Stresa e che il deliberato assunto in tale Convegno non è come è stato da taluno descritto. Osserva poi che, come già detto dall'Assessore Per. Ind. Fosson, occorre che sia approvata una legge nazionale al riguardo.
Fa presente che la lettura, fatta dall'Assessore Per. Ind. Fosson, nella deliberazione di Giunta del 15 marzo 1950, n. 228, gli ha fatto ricordare che, molti anni addietro, aveva prospettato ai cosiddetti "tecnici" locali l'opportunità della costituzione in Valle d'Aosta di Consorzi per la produzione e la vendita della fontina, della frutta e di altri prodotti e di avere notato, allora, un certo qual scetticismo da parte dei "tecnici" stessi.
Constata che oggi si riconosce la necessità della creazione di questi organismi economici e ribadisce che bisognerà procedere alla scelta degli amministratori di tali organismi con oculatezza e prudenza, ad evitare che le amare esperienze del passato possano ripetersi.
Comunica che l'Amministrazione regionale deve, attraverso il Consiglio, la Giunta e le competenti Commissioni consiliari, vigilare sull'operato delle organizzazioni economiche e controllare che la loro attività e la loro gestione siano efficienti e si svolgano sul binario della regolarità e della pubblicità, perché la pubblicità è presupposto di chiarezza e di onestà.
Mr. le Conseiller CHEILLON remarque qu'il est nécessaire que l'on construise des magasins pour le dépôt et la conservation de la fontine.
Il Consigliere Signora RONC-DESAYMONET dichiara di concordare sulla proposta di nomina della Commissione consiliare.
Informa che, nelle sue visite fatte in vari Comuni della Valle, ha spesso parlato dei problemi, agricoli e soprattutto, del problema lattiero-caseario e ha sempre consigliato i contadini a costituirsi in Consorzio.
Comunica di avere, però, rilevato un grave senso di diffidenza e di sfiducia generale verso la costituzione di Consorzi aventi carattere privato, poiché quasi sempre i contadini rispondevano che, memori e resi prudenti dalla esperienza acquisita nel passato, avrebbero aderito soltanto a un Consorzio organizzato, diretto e presieduto da una autorità costituita - come potrebbe essere l'Amministrazione regionale - che desse garanzia di serietà e di ottima amministrazione.
Pone in rilievo di aver constatato, in tutti i paesi che ha visitato, una crescente fiducia nell'Amministrazione regionale, nonostante la propaganda contraria che da certe persone viene fatta in Valle d'Aosta.
Il Presidente, Ing. PASQUALI, constatato che nessun altro Consigliere intende prendere la parola, dichiara chiusa la discussione e pone ai voti l'approvazione della proposta di nomina della Commissione consiliare formulata dai Consiglieri Signori: Cheillon, Perron, Mathamel e Bottel.
Procedutosi alla votazione, per alzata di mano, il Presidente Ing. Pasquali accerta e comunica che il Consiglio ha approvato la proposta predetta ad unanimità di voti (Consiglieri presenti e votanti n. 25).
Il Consiglio prende atto.
Il Presidente, Ing. PASQUALI, comunica che il Consiglio deve ora nominare i componenti della Commissione consiliare di cui si tratta e fa presente che, secondo la proposta formulata, la Commissione stessa dovrebbe essere composta, oltre che dai membri di diritto - Assessori all'Agricoltura e Foreste, alla Industria e Commercio e alle Finanze - da sei Consiglieri (due per ogni gruppo consiliare). Chiede se il Consiglio sia concorde sulla composizione della Commissione.
L'Assessore Geom. ARBANEY rileva che, secondo la prassi seguita nel passato, la Commissione dovrebbe essere composta da due Consiglieri del gruppo della Democrazia Cristiana, da due Consiglieri del gruppo dell'Union Valdôtaine e da un Consigliere del gruppo della minoranza.
Il Consigliere Geom. G. NICCO fa presente che il gruppo della minoranza rappresenta nel Consiglio il 30% degli elettori e che se, nel passato, la minoranza non ha avuto una equa rappresentanza nelle Commissioni, non è ammissibile che si continui a seguire un principio che non è giusto.
Mr. le Conseiller PERRON remarque d'avoir proposé que la Commission soit composée de deux Conseillers pour chaque groupe, s'agissant d'une question exclusivement économique. Il ajoute d'être contraire à ce que la politique soit mêlée dans les affaires économiques et il insiste afin qu'on nomme deux Conseillers par groupe.
Mr. l'Assesseur Géom. BIONAZ estime que, par le passé, le Conseil, lors de la nomination des Commissions, n'a jamais fait question de politique et rappelle que les Commissions ont toujours été composées de deux Conseillers de la Démocratie Chrétienne, de deux Conseillers de l'Union Valdôtaine et de un Conseiller du groupe Social-communiste. Il retient qu'il n'y a pas de raisons pour changer ce système, en tant que les Commissions doivent être formées en tenant compte du nombre des Conseillers de chaque groupe.
Il Consigliere Sig. MANGANONI osserva che il Consiglio, così come ha già modificato vari precedenti provvedimenti, può, nell'adunanza odierna, compiere un atto di giustizia, modificando il principio seguito nel passato per quanto concerne la composizione di Commissioni consiliari.
Segue breve discussione alla quale prendono parte il Presidente della Giunta, Avv. CAVERI, il Presidente Ing. PASQUALI, gli Assessori Geom. ARBANEY e Geom. BIONAZ ed i Consiglieri Geom. G. NICCO e Dr. NORAT.
Il Presidente, Ing. PASQUALI, osserva che, essendo discordi i pareri sul numero dei Consiglieri componenti della costituenda Commissione consiliare, - fermo restando che saranno chiamati a far parte della Commissione anche gli Assessori regionali all'Agricoltura, all'Industria e Commercio e alle Finanze, - porrà ai voti, in primo luogo, la proposta di nomina di una Commissione composta di 5 componenti (oltre ai predetti tre Assessori) e, in un secondo tempo, la proposta di nomina di una Commissione composta di 6 componenti (oltre ai predetti tre Assessori).
Pone quindi ai voti, per alzata di mano, la prima proposta (n. 5 Consiglieri componenti).
Procedutosi alla votazione, il Presidente accerta il seguente risultato:
Consiglieri presenti n. 27 (ventisette);
Consiglieri astenutisi dalla votazione n. 2 (due: Cheillon e Fosson);
Consiglieri favorevoli all'approvazione della proposta n. 7 (sette);
Consiglieri contrari n. 18 (diciotto).
Il Presidente, Ing. PASQUALI, comunica l'esito della votazione e dichiara che la proposta concernente la nomina di una commissione consiliare composta di numero cinque componenti è stata respinta dal Consiglio.
L'Assessore Per. Ind. FOSSON fa la seguente dichiarazione di voto: data l'importanza e la complessità del problema, mi sono prima astenuto dal votare sulla predetta proposta, ma voterò ora, invece, sulla proposta seguente per rendere più ampia la discussione del problema in seno alla Commissione consiliare.
Il Presidente Ing. PASQUALI invita, quindi, il Consiglio a votare, per alzata di mano, sulla seconda proposta (nomina di una Commissione consiliare composta di numero sei consiglieri).
Procedutosi alla votazione per alzata di mano, il Presidente accerta il seguente risultato:
Consiglieri presenti numero 26 (ventisei);
Consiglieri astenutisi dalla votazione: n. 1 (uno);
Consiglieri favorevoli all'approvazione della proposta n. 18 (diciotto);
Consiglieri contrari n. 7 (sette).
Il Presidente, Ing. Pasquali, comunica l'esito della votazione e dichiara che la proposta concernente la nomina di una Commissione consiliare composta di sei Consiglieri (oltre ai predetti tre Assessori) è stata approvata dal Consiglio.
Il Presidente, Ing. Pasquali, rileva che il Consiglio deve ora procedere, a schede segrete, alla nomina dei sei Consiglieri che debbono essere chiamati a far parte della Commissione e ricorda che, per la nomina di altre commissioni, i singoli gruppi avevano preventivamente proposto i rispettivi candidati.
Chiede se il Consiglio intenda seguire tale sistema anche per la nomina della Commissione di cui si tratta.
Il Consigliere Sig. MANGANONI si dichiara favorevole acchè ogni gruppo designi i propri rappresentanti.
Il Consigliere Col. FERREIN propone che i Consiglieri presentatori della mozione siano chiamati a far parte della Commissione.
Il Presidente, Ing. PASQUALI, invita il Consiglio a procedere, mediante votazione a schede segrete, alla nomina dei sei Consiglieri i quali (oltre ai predetti tre Assessori componenti di diritto), debbono essere chiamati a far parte della Commissione consiliare incaricata dello studio dei problemi generali e particolari dell'agricoltura, della crisi agricola in Valle d'Aosta e della formulazione di proposte concrete da sottoporsi all'esame ed all'approvazione del Consiglio, in relazione alla mozione presentata dai Consiglieri regionali Signori Cheillon Clemente, Perron Maurizio, Mathamel Giovanni e Bottel Giovanni.
Procedutosi alla votazione a schede segrete ed allo spoglio dei voti, mediante l'assistenza degli scrutatori Signori Dr. Dujany, Nicco Anselmo e Vuillermoz, il Presidente accerta i seguenti risultati:
Consiglieri presenti e votanti: n. 26 (ventisei);
Consigliere Cheillon: voti riportati: n. 11 (undici);
Consigliere Dayné: voti riportati: n. 9 (nove);
Consigliere Dr. Dujany: voti riportati: n. 6 (sei);
Consigliere Page: voti riportati: n. 6 (sei);
Consigliere Manganoni: voti riportati: n. 5 (cinque);
Consigliere Nicco Giulio: voti riportati: n. 5 (cinque);
Consigliere Cuaz: voti riportati: n. 3 (tre);
Consigliere Mathamel: voti riportati: n. 2 (due);
Consigliere Bréan: voti riportati: n. 1 (uno);
Consigliere Perron: voti riportati: n. 1 (uno);
Schede bianche: n. 1 (una).
Il Presidente, Ing. Pasquali, comunica l'esito della votazione e dichiara che - oltre i predetti tre Assessori regionali - risultano nominati membri della Commissione consiliare di cui si tratta i Consiglieri Signori: CHEILLON, DAYNE', Dr. DUJANY, MANGANONI, PAGE e Geom. NICCO Giulio.
IL CONSIGLIO
prende atto.
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Si dà atto che l'adunanza viene sospesa alle ore dodici e minuti quarantacinque e rinviata alle ore quindici.
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