Oggetto del Consiglio n. 4 del 14 gennaio 1972 - Resoconto
OGGETTO N. 4/72 - Concorsi a livello regionale nel settore del pubblico impiego. (Approvazione di Mozione)
Montesano (P.S.D.I.) - Chi illustra la mozione? La parola al Consigliere Manganoni.
Manganoni (P.C.I.) - La disoccupazione che affligge i giovani diplomati o che comunque abbiano conseguito il titolo di studio, nelle scuole medie, è una cosa non nuova.
Ad Aosta, almeno dai dati che mi sono procurato, si prevede che quest'anno circa 400 giovani conseguiranno il diploma.
Se a questi 400 aggiungiamo quelli che il diploma l'hanno conseguito negli anni scorsi, noi vediamo quale cifra raggiunge il numero dei diplomati, e poi aggiungiamo quelli dei prossimi anni e vediamo dove si arriva.
Ora, è bene che si facciano studiare i giovani, è giusto, però noi corriamo il rischio di... fabbrichiamo dei disoccupati, quindi è bene che facciamo il nostro possibile, io non dico che l'Amministrazione regionale possa di punto in bianco risolvere il problema interamente, però dobbiamo preoccuparci di fare quanto è nelle nostre possibilità per procurare un'occupazione a questi giovani diplomati.
Ora, finora cosa succede, cosa succede almeno, negli impieghi statali, in genere, i concorsi avvenivano a Roma, no? Ed era comprensibile che erano pochi i giovani che se ne partivano da Aosta e se ne andavano a Roma a partecipare al concorso, sapendo anche gli esiti dei concorsi, a Roma si sanno già prima, pertanto, praticamente, per queste ragioni, a questi era impossibile, o almeno difficilissimo accedere a questi posti, ora. Ne risulta che anche altre Regioni, anche a statuto ordinario hanno sollevato questo problema.
Noi abbiamo inoltre l'articolo dello statuto che adesso, non ce l'ho qui, che prevede che per gli impieghi statali abbiano la precedenza coloro che conoscono la lingua francese, se non vado errato, quindi io penso che sarebbe necessario che la Giunta faccia il passo che crederà opportuno in modo da ottenere che i posti negli uffici statali, nell'ENEL, nei parastatali, negli istituti di previdenza, ecc., che si rendono vacanti in Valle d'Aosta, i concorsi vengano effettuati in Valle d'Aosta.
Tonino (P.S.D.I.) - Oltre a quello già detto dal collega Manganoni, volevo aggiungere ancora qualcosa, e cioè, in Valle d'Aosta, oltre alla crisi occupazionale, arrivata ormai a delle punte allarmanti, specie in Bassa Valle e anche la Nazionale Cogne, abbiamo dall'altro verso, centinaia di giovani diplomati alla ricerca del loro primo posto di lavoro.
Alla Nazionale Cogne sono da mesi che non si assume più un operaio o un impiegato, e se qualcuno viene assunto, questo qualcuno non è del posto, ma proviene addirittura fuori dalla nostra Regione.
Nel settore del pubblico impiego, e non sono pochi, le assunzioni che vengono fatte in modo pressappoco uguale, e quindi si ha un continuo arrivo di altra gente da fuori, mentre quelli del posto rimangono senza lavoro ed ogni anno, a questi in cerca di lavoro per una occupazione, se ne aggiungono altri.
Ora, il nostro Partito, cui io appartengo, pur non essendo un partito razzista, pur non giudicando coloro che vengono da fuori, in cerca di occupazione, degli intrusi, ciò non di meno noi pensiamo che un certo tipo di assunzione fatta al di fuori della nostra Regione in un momento particolare come quello che stiamo attraversando, non solo crea degli squilibri sociali, ma, ovviamente, fa sì che quello del posto continua ad aspettare un posto di lavoro e la disoccupazione in questo modo cresce.
Ora l'impegno che la mozione chiede alla Giunta è proprio quello di vedere in che modo è possibile istituire, in accordo con i vari settori, dei concorsi a livello regionale di modo che tutto il settore del pubblico impiego esistente nella nostra Regione, compresa la Nazionale Cogne, di cui qui la mozione non ne menziona, non sia slegato da quelli che sono questi problemi in ordine ai posti di lavoro.
A me pare che la Giunta possa accogliere questo impegno, oltre a quello naturalmente vorrei proporre, dato che la mozione non parla della Nazionale Cogne, vorrei proporre una modifica nella parte deliberante della mozione in cui si dice "di invitare la Giunta a compiere i passi necessari allo scopo di ottenere l'istituzione dei concorsi a livello regionale in tutto il settore del pubblico impiego, servizi statali, parastatali ENEL, Istituto di Previdenza" aggiungere "e Nazionale Cogne", sempre se ciò è possibile, io credo di sì, non so se ha sentito il Presidente, aggiungere nella parte deliberativa "anche Nazionale Cogne".
Montesano (P.S.D.I.) - Sottoporremo poi al momento opportuno alla votazione.
Fosson (U.V.) - Nous de l'Union Valdôtaine nous sommes d'accord sur la motion qui a été présentée par les Conseillers Manganoni, Tonino, Crétier et Macheda.
Je ne serai pas long sur cet argument, je suis aussi convaincu, pour des raisons en ayant parlé plusieurs fois avec le Président à ce sujet, que le Président de la Junte je pense qu'il a les mêmes idées que nous avons nous sur ce problème et il n'aura pas des difficultés d'accepter cette motion. Certainement tous les Conseillers régionaux connaissent quel est l'état des employés publics en Vallée d'Aoste, il suffirait de penser à la question des Postes où pratiquement il y a un roulement d'employés qu'il est, il y a des gens qui arrivent ici, restent ici cinq, six mois puis ils s'éloignent de nouveau, pratiquement parce qu'ils sont des gens qui ont fait les concours nationaux et Aoste c'est la dernière ville d'Italie où on doit envoyer les gens, parfois en punition comme on envoyait une fois à Nuoro ou en d'autres endroits.
Ces gens, à part qu'ils ne connaissent absolument pas le français, et je parle des Postes pour dire, pour signaler surtout l'évidence que dans une ville bilingue où il y a un fort tourisme étranger et quelqu'un s'adresse à la Poste et bien difficilement il trouve des employés, il m'est arrivé à moi d'aller à la Poste et entendre répondre à un touriste français "ma lei parli l'italiano perché io non la capisco"; or sont des choses abominables et nous devons chercher tous ensembles de voir de mettre un remède à ceci. Il y a cet aspect que j'ai souligné maintenant pour la question des Postes, il y a l'aspect par exemple pour la Prévidence, pour l'INPS, pour la Previdenza Sociale et là aussi s'il arrive, il y a quelques employés valdôtains. Mais maintenant si quelques employés valdôtains vont à la retraite et pratiquement tous les jeunes qui sont entrés ils sont tous venus de dehors et aucun ne comprend, s'il arrive un vieux qu'il n'est pas accompagné de quelqu'un et qui doit demander, qui veut s'exprimer en patois ou en français il ne peut pas avoir des réponses, sauf qu'il aille appeler quelques vieux employés qui puisse lui répondre.
Il y a cet aspect comme je disais de la langue et il y a l'aspect aussi de pouvoir donner un emploi qui a déjà été souligné par les autres qui m'ont précédé, par les autres Conseillers qui m'ont précédé donc je ne veux pas m'allonger; j'ai dit avant que le Président de la Junte est sûrement sensible, il sent ce problème comme nous le sentons nous, la question c'est une question débattue depuis longtemps, parce que toujours on a fait des pressions vers le centre pour qu'on puisse obtenir des concours à niveau régional, malheureusement avant il y avait une certaine idée, aujourd'hui avec les Régions, la formation de toutes les Régions il devrait être peut-être plus facile d'obtenir ce qu'on n'a pas pu obtenir dans le passé.
Le Conseiller Tonino a proposé de mettre aussi la question de la Nationale Cogne ici sur cette délibération; je pense que si nous voulons rester à la question des concours on ne puisse pas mettre la question de la Nationale Cogne parce que ici on parle des concours qu'on fait à niveau régional pour l'emploi, dans les emplois publics.
Or avec tout cela, la proposition qui a été faite par le Conseiller Tonino est valable et moi je l'ai même anticipée un peu ce matin en parlant d'un autre problème parce que là il faudra voir, il devra faire une autre action parce que là on n'entre pas à travers des concours, il y a l'assunzione tout court; malheureusement surtout dans le champ des employés, si pour le ouvriers il y a eu, on n'a plus pris des ouvriers dans ces derniers temps, mais avant ont prenait des ouvriers, on les prenait à travers l'Ufficio di collocamento et il y avait la possibilité aussi de faire entrer des valdôtains.
Dans les champs des employés, la question est bien plus difficile, parce qu'on fait les embauches directement à l'Administration à Turin ou sans quoi, maintenant avec les grands organismes de l'EGAM on dit: il faut pouvoir changer et prendre les uns de côté et mettre les autres de l'autre et alors qu'est-ce qu'il arrive? Il arrive que certain employé valdôtain il est arrivé, plus qu'en ce moment il est arrivé déjà avant, on a dit: si vous voulez continuer, vous devez aller ou à Milan ou que vous devez aller en d'autres endroits, et d'autres qu'on a embauchés, on a embauché de dehors et on les a fait venir à Aoste et des embauches d'employés à la Cogne c'est depuis longtemps, employés surtout valdôtains, qu'on en fait pas, et on en fait pas, avec un motif précis, on le fait pas, parce qu'on veut que le nombre des employés valdôtains diminuissent toujours de plus au sein de la Cogne pour éviter certaines questions, on parle "d'immobilità del lavoro" si on a des valdôtains. Il sera difficile de les faire aller ou à Scafatti, ou à Vituone ou dans d'autres industries de la Cogne, ou à la bulloneria friulane e via dicendo, tandis qu'il y a des gens qu'on prend et on embauche de là-bas, ce roulement d'employés il est plus facile.
Mais ceci, c'est l'excuse qu'on trouve pour éloigner et pour embaucher des valdôtains, parce que le but c'est encore un autre, et c'est toujours le même, c'est toujours celui de dire: si les valdôtains veulent trouver un travail qui s'en aillent dehors de la Vallée d'Aoste et nous nous ferons venir en Vallée d'Aoste d'autres qui viennent de dehors comme ça, toute la question ethnique et linguistique on peut la maîtriser d'une autre façon, et ceci c'est l'aspect le plus négatif et c'est l'aspect négatif auquel ils se prêtent certains dirigeants et ils se prêtent certains responsables qui appartiennent à certains partis et qu'aujourd'hui ils ont les places de responsabilité dedans la Cogne. Alors il y a des fois, il y a cet aspect ethnique et il y a aussi un aspect, dans certains cas, politique, parce que le tel qu'il a une certaine tessera et qu'il est recommandé de Rome, alors celui-là il vient, il est un, peut-être, qui ne sait rient et on lui donne une place de responsabilité et puis les choses vont comme il vont aujourd'hui dans l'usine que nous avons à Aoste.
Il suffirait parler avec quelqu'un qui peut et qui connaît très bien tous les dessous de l'industrie sidérurgique d'Aoste, qui pourrait vous dire de certains cas de gens, qui n'ont aucune capacité, qui n'ont même pas des titres d'étude, mais, comme ils sont des raccomandati di ferro, ces gens on les a passés dirigeants, à 500 et plus mille lires par mois, et pratiquement qui fait le travail sont des modestes employés que depuis de longues années, ils sont là, qui tirent la charrette, mais ceux-là ils n'ont pas le droit de faire un pas avant, ni pour avoir un degré supérieur, le correspectif d'appointements supérieurs. Or ces choses sont très graves, je pense que c'est inutile de se prolonger aujourd'hui dans cette discussion, mais tout de même, moi j'inviterais le Président de la Junte, j'inviterais le Président de la Junte, j'ai dit, qu'il ne convient pas de mettre la question de la Cogne dans cette motion, dans les décisions que l'on retient de cette motion, parce qu'il ne s'agit pas de concours publics, et alors je retiens que la motion aurait plus de valeur, si on reste seulement à la question des employés de l'Etat et parastatali, qui font des concours, et alors marquer cette question des concours régionaux, mais tout de même j'inviterais le Président de la Junte qui puisse, à travers le bureau de placement, se faire donner ou par le bureau de placement ou directement par la Cogne la liste de tous les employés de la Cogne qui ont été embauchés dans ces dernières années, de façon qu'on puisse faire un contrôle. Et je dis avant tout: il faudra faire attention parce que cette liste difficilement correspondra à la liste réelle parce qu'ils diront au Président de la Junte que plusieurs personnes sont ici seulement pour faire une expérience parce qu'ils doivent puis être utilisés dans d'autres établissements et tout, tandis que ces gens aujourd'hui portent loin des places qui pourraient être occupées par des jeunes qui ont leur diplôme, et le triste de tout ceci c'est qu'il y a des fils d'ouvriers de la Cogne, il y a des ouvriers de la Cogne, qu'avec un sacrifice énorme, en étudiant le soir, ont pris un diplôme technique, ces gens, quelqu'un a pu avoir une place, mais bien de ces gens ont dû, pour avoir une place, aller hors de la Vallée d'Aoste, et il y a des jeunes qui ont pris la "laurea" dans des matières techniques, ont fait venir des ingénieurs de dehors, il y avait des jeunes ingénieurs, ici, qu'ils ont dû aller chercher le travail dehors, il y a plusieurs experts industriels, qu'avec de sacrifices ils ont pris leur diplômes, et ils doivent aller travailler dehors et il y en a un peu en toute Italie.
Ceci c'est assez triste parce que ces gens certainement ils se trouvent de déraciner hors de la Vallée, tandis que nous avons un afflux continuel de gens que viennent de dehors et qui occupent les places de responsabilité.
Ceci c'est une question que tout le Conseil devra examiner à fond et quand on aura les listes et qu'on pourra entrer un peu dans les détails, nous pourrons voir plusieurs questions.
Savioz (P.C.I.) - Beh, molte cose sono già state dette prima, quindi io cercherò di non ripetere, però, mi sembra che noi come Valle d'Aosta abbiamo, il nostro Statuto speciale, l'articolo 38 che prevede esattamente come devono comportarsi gli enti statali e para-statali per l'assunzione del personale, ma per quanto mi consta non mi ricordo durante i sei anni o sette che siamo stati alla Giunta di avere mai potuto constatare una volta che questo articolo venisse applicato.
C'è veramente nell'ambito delle amministrazioni, chiamiamole di carattere nazionale, cioè gli statali, io non so se ancora sempre il vento del sud continua a soffiare, se ancora ci sono dei nostalgici che cercano di perpetuare la campagna che è stata fatta nei nostri confronti, a partire dal 1922 fino alla gloriosa liberazione, ma di fatto sussiste che andando negli uffici governativi, soprattutto, se voi vi azzardate di parlare in francese, difficilmente trovate qualcuno che vi risponde.
Io ultimamente ho avuto un colloquio con il Direttore delle Poste, direttore generale delle poste, il quale lamentava la situazione particolare in cui viene a trovarsi per la deficienza del personale e per il personale non preparato.
Però i concorsi per questi posti, per occupare questi posti in maggioranza sono fatti al centro, non qui, allora io penso che se un passo dovremo fare, bisognerà studiarlo attentamente, nel senso di vedere se lo Statuto speciale della Valle d'Aosta che pure è legge nazionale fa parte integrante della Costituzione, non debba essere applicato e reso valido anche nei concorsi che fanno, non so io, a Roma o dove, per il personale diretto alla Valle d'Aosta, o per coprire i posti vacanti in Valle d'Aosta, e che non è ammissibile, andate al Genio civile, andate all'Ufficio dell'Imposte Dirette, andate dove volete, il personale locale lo contate sulle punte delle dita, non ce n'è, e se manca questo personale locale, che è in parte alla Olivetti di Ivrea, in parte all'estero, in parte in altre località dell'Italia, è logico che se qui il personale locale non c'è è perché non è stato assunto, perché c'è un qualche cosa che non ingrana, perché c'è un qualche cosa che continua la nefasta politica del tempo, quando ci voleva ad ogni costo italianizzare la Valle d'Aosta con dei metodi bestiali, cioè eliminando gli elementi locali, precludendo ai medesimi l'entrata alla Cogne, precludendo ai medesimi per financo i posti direttivi nell'ambito del Partito Nazionale Fascista. Mi ricordo che determinati elementi nostri, valdostani, purtroppo fascisti, fino all'osso, avevano delle difficoltà a poter entrare nell'ambito dei posti responsabili del Partito Nazionale Fascista, quindi pensate voi fino a che punto era spinta la propaganda anti-valdostana, e fino a che punto era applicata.
Io non dico che questo sia continuato, ma ho paura che un qualche piccolo seme sia rimasto, che qualche germoglio ci sia, e se non stiamo attenti, questo germoglio potrebbe diventare una pianta e a sua volta coinvolgere tutta la situazione della Valle d'Aosta.
Quindi io non entro nelle altre questioni, mi fermo soltanto a questo: se il Presidente della Giunta e chi con lui riterranno opportuno di esaminare questo problema e di vedere fin dove è possibile fare qualche cosa, li pregherei di tener presente agli organi competenti che, dopo tutto, noi chiediamo l'applicazione di una legge che non è una legge valdostana, è una legge nazionale, quindi deve essere applicata in tutto l'ambito del territorio nazionale.
Mappelli (D.C.) - Io chiedo scusa, e pregherei i Signori Consiglieri di voler gentilmente perdonarmi, se ritornerò su alcune cose già dette sia dal Consigliere, prima, Fosson, e sia dal Consigliere Savioz.
Vi dirò, alcuni mesi fa, ero andato in cerca se nel passato l'Amministrazione regionale avesse a suo tempo avuto modo di affrontare questo problema e trovai qui fin dal 1955, nel maggio del 1955, una discussione di questo tipo, avvenuto all'allora Consiglio regionale, per cui il Presidente, allora, della Giunta, aveva scritto una lettera alla Presidenza del Consiglio chiedendo l'applicazione dell'articolo 38 dello Statuo regionale della Valle d'Aosta, e partendo da questo documento, avevo redatto una mozione, posso leggervela, dove dice: "delibera di impegnare la Giunta a prender gli opportuni contatti con il Governo, al fine di dare urgentemente l'attuazione della disposizione di cui al 3° capoverso dell'art. 38 dello Statuto della Valle d'Aosta".
Proprio in quel momento mi è pervenuta la mozione dei Consiglieri comunisti, per cui anche se non era così forte, precisa, alla lettera, per quanto era l'art. 38 dell'ordinamento nostro, però, in sostanza diceva le stesse cose, dunque, non ritenni opportuno di presentarla, perché giustamente, diceva di invitare la Giunta a compiere (?) il pubblico impiego, ecc. i servizi statali, parastatali, ecc.
È chiaro che proprio in questo momento particolare, che noi in Valle d'Aosta, abbiamo bisogno di posti di lavoro, e qui mi riallaccio al discorso del Consigliere Fosson, quando noi abbiamo bisogno, necessità di posti di lavoro, dando attuazione all'art. 38 che recita al terzo capoverso: "le amministrazioni statali assumono in servizio nella Valle, possibilmente funzionari originari della Regione, o che conoscono la lingua francese".
È chiaro che noi su questo, anche se questo articolo 38, 3° comma, non sia chiarissimo, però ci dà la possibilità e ci dà il diritto di insistere su questo nostro diritto.
Cosa comporterebbe l'attuazione integrale di questo articolo, così a lume di naso, in prospettiva di alcuni concorsi, di alcune assunzioni, a cominciare, qui darebbe certamente man forte alla questione dei segretari comunali, per andare fino a tutti gli enti pubblici, sia assistenziali, sia alle ferrovie, ecc. ecc. ci darebbe qualche cosa, come un migliaio di posti di lavoro, pertanto noi dobbiamo assolutamente indipendentemente di quelle che potrebbero esser quelle iniziative già intercorse dalle passate Giunte e dall'attuale Giunta, le pressioni avute presso il Governo Nazionale, noi abbiamo il dovere morale, e specie in questo particolare momento difficile del posto di lavoro che viene a mancare in Valle d'Aosta e quella grande disponibilità di studenti, di valdostani, per cui hanno i titoli per potersi inserire a tutti i livelli della pubblica amministrazione in Valle d'Aosta, ritengo che sia proprio doveroso che tutto il Consiglio regionale e per esso il Presidente della Giunta che intervenga con tutti i conforti in questo senso, che intervenga presso il Governo, la fine di, una volte per tutte, definire questo nostro diritto e perché soltanto così, riusciremo a convogliare centinaia di giovani valdostani che ora escono dalla Valle d'Aosta, centinaia di giovani valdostani che con i sacrifici dei padri e delle famiglie dei lavoratori valdostani hanno studiato con grandi sacrifici, hanno dovuto affrontare delle spese, inviando questi loro figlioli fuori dalla Valle, potremmo benissimo averlo al servizio di quella comunità etnica che è la nostra e con quelle qualità e con quelle possibilità di servizio e di collaborazione che è indubbiamente fuori luogo ripeterlo ancora se è il caso, in questa sede, che è naturalmente alla base della nostra cultura.
Pertanto, io pregherei proprio il Presidente della Giunta che sarà confortato dal Consiglio, di vedere, di definire e di dare attuazione all'art. 38 dello Statuto della Valle d'Aosta.
Montesano (P.S.D.I.) - Chi altri chiede la parola? La parola al Presidente della Giunta.
Facciamo parlare Tonino ancora.
Tonino (P.S.I.U.P.) - Volevo fare questa proposta di modifica...
Montesano (P.S.D.I.) - Sì, appunto, se lei me lo mette per iscritto.
Tonino (P.S.I.U.P.) - Ho sentito dal Consigliere Fosson che non è possibile, in quanto, gli operai, i dipendenti della Nazionale Cogne non sono considerati impiegati statali, io pensavo in questo verso, però il problema esiste.
Esistendo il problema, io penso che si possa portare una modifica, se non vogliamo inserire nell'ordine dei parastatali, ENEL, Istituti di Previdenza, e Nazionale Cogne, di dare impegno alla Giunta affinché si incontri anche con i dirigenti della Nazionale Cogne, di affrontare questo problema, per quanto riguarda le assunzioni degli impiegati statali, degli impiegati della Nazionale Cogne, in modo particolare, che siano assunti i disoccupati che ci sono in Valle d'Aosta.
Montesano (P.S.D.I.) - Consigliere Tonino, se la vuole formulare, in seguito alla mozione, poi la mettiamo all'esame del Consiglio.
Tonino (P.S.I.U.P.) - Io la tiro giù, poi ...
Montesano (P.S.D.I.) - Ecco bravo. La parola al Presidente della Giunta.
Dujany (D.P.) - Il problema concernente l'espletamento su base regionale dei concorsi per la copertura dei posti vacanti in Valle d'Aosta, nel settore del pubblico impiego è già stato affrontato da questo Consiglio e dalla Giunta, dal Presidente, precedenti, in varie occasioni.
Tutte le richieste sono state basate, tenendo conto della disposizione dell'art. 38 dello Statuto, della necessità di reperire posti di lavoro per diplomati residenti in Valle d'Aosta, dalla necessità per gli uffici statali e parastatali, operanti in Valle, di poter disporre di personale valido con un servizio continuativo nella Regione, la possibilità per gli uffici statali di rifiutare in loco gli appartenenti alle categorie privilegiate: invalidi civili, invalidi del lavoro, ecc.
In questi ultimi tempi, ed esattamente in data 15 settembre 1971, a seguito di una lettera indirizzata al Presidente del Consiglio, per sottolineare l'opportunità dell'applicazione dell'art. 38 del problema, in modo particolare, per le categorie speciali, la Presidenza del Consiglio ha emanato ai vari Ministeri la seguente lettera: "è pervenuta a questo ufficio la richiesta da parte della Regione Autonoma della Valle d'Aosta, intesa ad ottenere che le assunzioni alle dipendenze degli uffici statali operanti nell'ambito regionale siano disposte dando la precedenza agli appartenenti alle categorie tutelate, residenti nella Regione interessata.
Questo ufficio è dell'avviso che ferma restando la facoltà discrezionale delle amministrazioni nella scelta del personale tra gli appartenenti alle categorie varie, sia possibile ed opportuno dare la precedenza agli iscritti negli elenchi istituiti presso gli uffici provinciali del lavoro, nelle cui circoscrizioni gli aspiranti assumeranno servizio, direi questo è il problema limitato ad alcune categorie.
Tale norma o tale indirizzo emanato dalla Presidenza del Consiglio, in data 15 settembre 1971, fino ad oggi, mi risulta che sia stata applicata in sei casi, esclusivamente dal Ministero del Lavoro, mentre mi pare che per gli altri Ministeri, fino ad oggi, è risultata la circolare della Presidenza del Consiglio, lettera morta.
Per quanto riguarda invece il settore più generale, sono state scritte lettere ancora alla Presidenza del Consiglio, richiamando l'opportunità dell'applicazione dell'articolo 38 e purtroppo le risposte sono le solite risposte precedenti, evasive e generiche.
L'unico Ministero che di sua iniziativa ultimamente ha bandito un concorso a livello regionale, che sta per essere pubblicato in questi giorni sulla Gazzetta Ufficiale, è stato il Ministero del Lavoro per il reclutamento di un certo numero di dipendenti nella sede dell'Ufficio di collocamento e nella sede degli uffici periferici.
Quindi, penso, questo è l'unico risultato concreto che abbiamo in questa materia.
Ultimamente ho avuto ancora contatti con il Ministero delle Poste e con il Sottosegretario delle Poste per attirare la loro attenzione su questo problema, naturalmente il discorso è stato, direi, un discorso di presa in considerazione del problema, però sappiamo che queste cose poi trovano attuazione concreta in una routine di tradizione che è poi opera di funzionari, in cui i Ministri incidono ben poco, se non sono sorretti da una norma concreta, esecutiva che li costringa ad agire in un certo modo, anziché in un altro modo non illudiamoci che il problema delle Regioni faciliti oggi questa soluzione del problema.
Il problema delle Regioni è ancora un bel problema, nelle cose concrete c'è ancora molta strada da fare, dietro naturalmente questi primi decreti delegati avvenuti con un grosso sforzo, e in una grossa lotta nell'interno di ogni Ministero, e che non sono di tutta soddisfazione nell'interesse delle Regioni, c'è ancora un vecchio spirito centralizzatore che naturalmente non è sparito e non è stato sufficiente, l'istituzione delle Regioni decise dal Parlamento per dare il giro, naturalmente, per stabilire una impostazione diversa in una Amministrazione statale nei confronti delle regioni.
Non facciamoci delle illusioni.
Quindi, io direi, se vogliamo fare qualcosa di concreto, non è sufficiente votare un ordine del giorno e inviarlo alla Presidenza del Consiglio e aspettare che le cose maturino.
Pare che ormai è dieci anni che continuiamo in questo modo e i risultati non sono per nulla soddisfacente e l'applicazione del nostro Statuto, anche in questa norma, rimane una norma sulla carta e non ne rimane una norma operativa.
La Presidenza della Giunta aveva in questi giorni, dopo la presentazione della mozione, dico, la Presidenza della Giunta perché non ho avuto ancora nemmeno il tempo di parlarne in Giunta, aveva preparato una proposta di legge che avrebbe dovuto essere una proposta di legge consiliare da proporre in sede parlamentare con le modalità che si ritenevano più opportune, oppure poteva esser una proposta di legge da immettere in quel pacchetto, direi, di norme, di attuazione di norme, di norme contenute di attuazione del nostro Statuto a cui dovremmo pensare ben presto se non vogliamo metterci in una condizione, direi peggiorativa rispetto alle condizioni delle Regioni a statuto speciale, e voglio alludere in modo particolare al trasferimento delle competenze amministrative dallo Stato alla Regione.
Comunque il contenuto di questa proposta che leggo, molto rapidamente, e che successivamente vorrei sottoporre all'esame della Giunta, perché lo sottoponga successivamente all'esame delle Commissioni e del Consiglio "Le Amministrazioni dello Stato anche con ordinamento autonomo gli Enti pubblici di diritto pubblico, compresi gli enti pubblici economici, quindi l'ENEL, per esempio, per l'assunzione di personale destinato agli uffici aventi sede in Valle d'Aosta dovranno inserire la lingua francese fra le prove di esame nei concorsi per l'ammissione ai gradi iniziali del ruolo per il personale delle carriere direttive di concetto, esecutivo ed ordine. I concorsi per reclutamento del personale destinato a coprire i posti iniziali delle carriere di concetto, esecutivo ed ordine, avranno luogo in Aosta, e dovranno prevedere oltre alle prove di esame previste per legge, anche una prova atta a comprovare la conoscenza della lingua francese. Per la copertura dei posti del personale direttivo le amministrazioni prescriveranno dai singoli bandi di concorsi la lingua francese come materia d'esame obbligatorio", perché una delle strane interpretazioni dei vari ministeri, a proposito della lingua francese è sempre la seguente: d'accordo il francese, però la consideriamo come un titolo preferenziale, quindi è una concezione, diremmo della conseguenza della lingua francese, come un titolo preferenziale qualunque, come si può pretendere in qualunque altra zona d'Italia.
Quindi, nei Ministeri non c'è assolutamente nessuna conoscenza di quelli che sono i principi etnici e linguistici sanzionati in questo caso dall'articolo 38 dello Statuto.
Quindi, se non siamo noi iniziatori di una qualche iniziativa concreta che naturalmente attiri l'attenzione del Parlamento su questo problema, noi fra cinque anni, ci troviamo in questo Consiglio, con queste stesse mozioni, a ridire tutti insieme queste stesse cose, di cui tutti, siamo persuasi, senza trovarne il modo concreto di soluzione.
I partecipanti al concorso per l'assegnazione ai posti, qui aveva messo anche qualcosa per i Segretari Comunali, in Comune d'Aosta, per essere messi in graduatoria dovranno sostenere una prova di esame atta a comprovare la conoscenza della lingua francese.
Perché questo? Ultimamente abbiamo scritto al Ministero degli interni affinché prevedesse, in occasione di una modificazione di una legge delegata a favore dei Segretari Comunali, prevedesse per i Segretari Comunali destinati alla Valle d'Aosta, di essere sottoposti alla prova di lingua francese.
Mi hanno risposto: abbiamo previsto che i Segretari destinati in Valle d'Aosta saranno sottoposti ad una prova aggiuntiva di francese, come titolo preferenziale; ma questo vuol dire non aver capito niente, naturalmente delle nostre intenzioni, del nostro Statuto.
Quindi mi pare che se non concretizziamo tutto questo attraverso una norma che potrebbe essere una legge di iniziativa consiliare da approvarsi in sede parlamentare poiché noi non siamo competenti in questa materia, almeno, salvo prova contraria, perché si tratta di personale dello Stato, quindi è lo Stato che deve naturalmente regolamentare l'assunzione di questo personale in Valle d'Aosta tenendo conto le norme dello Statuto, noi rischieremo di fare una discussione di un paio d'ore, senza nessun risultato concreto.
Se invece si preferisce recepire questi concetti nel quadro più generale, del trasferimento delle competenze amministrative dallo Stato alla Regione, naturalmente, l'una o l'altra soluzione potrebbe essere valida.
L'essenziale è di proporre qualcosa di concreto, in attuazione a questa norma statutaria, poiché il nostro Statuto, come tutte le norme costituzionali esprimono dei concetti di indirizzo, ma non sono norme precettive di esecuzione, e siamo noi che abbiamo il dovere di sollecitare e di proporle.
Montesano (P.S.D.I.) - Atri interventi? Allora passiamo alla votazione della mozione, e prima della mozione, la votazione sull'emendamento aggiuntivo del Consigliere Tonino, che io vorrei leggervi.
Prego, prego, Presidente.
Dujany (D.P.) - No, io vorrei, scusatemi, se vogliamo dare un certo contenuto a queste mozioni, cerchiamo naturalmente di decidere qualcosa di concreto, Signor Presidente, se il Consiglio mi vota questa mozione, cosa facciamo? Lei prende questa mozione, la manda alla Presidenza del Consiglio o a chi per esso, e poi le cose rimangono al punto in cui sono da dieci anni o da quindici anni.
Quindi mi pare che il discorso dovrebbe esser visto in termini più concreti e in termini più seri, se siamo veramente convinti che questo sia un problema valido.
Ora, io direi, pregherei gli interessati se ritenessero di voler esaminare questa proposta che io ho cercato naturalmente di preparare per presentare all'approvazione del Consiglio regionale, della Giunta, degli organi, insomma, in modo da farne una legge precettiva, esecutiva, operativa, allora facciamo qualcosa di valido, altrimenti, voteremo uno dei tanti ordini del giorno, che saranno una conclusione di discorsi che potremmo chiamare, non so, se sia un tempo utilizzato molto bene.
Montesano (P.S.D.I.) - Allora c'è una proposta precisa del Presidente della Giunta, e io dò intanto la parola al Vice Presidente Fosson.
Fosson (U.V.) - Io ritengo, Presidente, che non si tratti qui di un ordine del giorno perché questa mozione è una mozione che va al Presidente della Giunta e sarebbe anche, gli darebbe un mandato di vedere quello che c'è da fare e quindi io a un certo momento, se si preferisce fare la legge, io posso essere abbastanza d'accordo sulla questione della legge, invece di mettere questo in un insieme di norme di attuazione, preferirei quasi la legge per sancire una cosa ben chiara. La mozione così com'è non è da inviare al Centro perché mi sembra di invitare la Giunta a compiere dei passi necessari, la Giunta ritiene che questi passi necessari siano esplicati attraverso una legge e penso, almeno, io non sono un firmatario della mozione, mi permetto di dire questo, e mi ero permesso di dire al presentatore della mozione, pur concordando completamente sulla questione Cogne, di non mettere una cosa con l'altra, perché potrebbe essere benissimo una raccomandazione. Io l'ho fatta come raccomandazione alla Giunta, dicendo al Presidente della Giunta che si accerti di tutti i fatti perché anche qui, bisognerà, a un certo momento, fare un'azione abbastanza approfondita e concreta, la si potrà fare questa azione, solo potendo dimostrare, attraverso dei dati di fatto la situazione quale è. Abbiamo, state tranquilli, la possibilità di dimostrare quello che abbiamo detto qui, tanto il Consigliere Manganoni, come quello che ho detto io.
Manganoni (P.C.I.) - Dunque, per la questione della mozione, io penso che, l'ho detto, non è un ordine del giorno, io come firmatario della mozione mi posso dichiarare soddisfatto delle proposte che ha fatto il Presidente, cioè, dice il Presidente: concretizziamo le richieste di questa mozione, come? Facendo una proposta di legge nazionale di iniziativa regionale, no?
Io penso che questa è una proposta soddisfacente che noi accettiamo, ciò non toglie che votando la mozione, cosa succede, confermiamo quanto il Presidente ci propone, no?
Allora votando la mozione, che non è un ordine del giorno, dichiarandoci noi soddisfatti della risposta del Presidente, io penso che la possiamo votare.
Non è che cambi niente, votandola o non votandola.
Quindi prendiamo atto di questa proposta di legge che il Presidente ci ha promesso di portare poi in Consiglio, prossimamente, dopo che è passato in Giunta, no, e così questa proposta di legge a cui ha accennato adesso.
Sulla questione della Cogne, io ho parlato anche qui con la proposta di Tonino, no, magari anche aggiungendola qui in seguito, comunque, noi possiamo benissimo accettare due proposte, o magari di presentarla, specificatamente per la Cogne, oppure aspettare che il Presidente abbia fatto quelle richieste.
Però io mi permetto di ricordare al Presidente che io, le stesse cose le ho denunciate qui - quelle che diceva oggi Fosson - 7-8 mesi fa ed anche allora avevo detto al Presidente "forse lei queste cose non le sa ed è ammissibile perché non vive nell'ambiente", ma noi che viviamo e che ce li abbiamo tutti i giorni sotto gli occhi, queste cose le sappiamo ed ho detto al Presidente "se anche non vuole credere alle mie affermazioni, chieda un elenco", cioè quell'elenco a cui accennava Fosson, "e poi si convincerà".
Comunque - non è che io dico "perché non l'ha fatto", se lo fa adesso, cioè se ci assicura che la fa questa richiesta, ben, cadrebbe il fatto che noi presentiamo un'altra mozione sul problema dell'assunzione alla Cogne.
Ora, se abbiamo questa assicurazione, la questione della Cogne è chiusa. Aspettiamo poi che il Presidente ci riferisca in Consiglio. Va bene così?
Fosson (U.V.) - Si può anche non votare questa mozione se non...
Manganoni (P.C.I.) - ...questa mozione, non è poi che noi insistiamo... (voce) ...No, ma, noi diciamo che questa mozione è una mozione che non concretizzava, diceva solo: "invitiamo la Giunta". Il Presidente ha fatto delle proposte concrete, io gliene do atto. Dice: fin quando noi chiacchieriamo, facciamo l'ordine del giorno, votiamo mozioni, però non facciamo qualcosa di concreto, ebbene noi non risolviamo niente e questo è vero perché di questi problemi non è poi la prima volta che ne parliamo qui. Oggi, forse, ne abbiamo parlato in modo più concreto, ne abbiamo già accennato.
Sino adesso, da parte di nessuno, era stata fatta una proposta concreta come è stata fatta oggi, cioè di una legge nazionale di iniziativa regionale. Ora, io penso, che una proposta che a noi soddisfa e che effettivamente è concreta, ebbene noi la possiamo accettare.
Io, per conto mio, mi felicito di questa proposta, anche votando la mozione che appunto richiedeva qualche cosa che il Presidente ha subito risposto, cioè, anziché dire: io assicuro il Consiglio che la Giunta si interesserà - e poi dopo, eh, le cose rimangono come rimangono - ha detto: "mi farò promotore di una legge di iniziativa regionale" ed io son contento di queste risposte concrete e che forse sono le uniche che potrebbero risolvere qualche cosa se andranno a buon fine.
Andrione (U.V.) - Credo che la mozione in oggetto rappresenti un voto di un indirizzo politico che deve essere concreto con dei provvedimenti specifici, normalmente con provvedimenti di legge differenti, secondo le differenti situazioni.
Faccio un esempio per spiegare quello che voglio dire: se, nel caso dell'ENEL, la Regione ha pochissimi poteri. L'ENEL costituisce un feudo politico italiano nel quale si entra per meriti partitici e non per altri.
Adesso anche Chantel è assente, quindi non posso dire a che partito appartiene all'ENEL perché sembrerei di voler accabler les absents.
Ma, per quanto riguarda invece i Segretari Comunali, l'Alto-Adige ha ottenuto che i Segretari Comunali della Regione della Provincia di Bolzano non siano tenuti ad avere la laurea, basta addirittura il titolo di scuola media inferiore purché conoscano il tedesco. E quindi, lì, si tratta di una questione specifica, particolare, nella quale la Regione ha delle competenze.
Quindi, accettando quello che dice il Presidente della Giunta come idea, come concetto generale, non si tratterebbe di fare una legge generica, ma si tratterebbe di fare una serie di leggi, secondo i vari tipi di pubblico impiego, stabilendo, volta per volta, quali sono i titoli necessari. Normalmente, nel pubblico impiego si fa un concorso e l'unico settore nel quale la Regione è intervenuta nel pubblico impiego è il settore dell'insegnamento dove è richiesto un concorso, dove la prova di lingua francese ha una sua importanza, o quello regionale.
E allora noi dobbiamo separare, distinguere i vari casi e, a mio avvivo, votare la mozione che ha un significato di indirizzo politico. Dopo di che, sulla base di questa mozione la Giunta o una Commissione incaricata dalla Giunta o la Commissione Affari Generali - Commissione di grado A) secondo Manganoni -, ma comunque, chi di dovere, elabora la serie di leggi che verranno portate in Consiglio, necessarie per dare attuazione a questo che è, per adesso, un voto politico.
È evidente che - lo ha già detto Fosson prima e lo ha detto Manganoni - nel caso della Cogne, che è un Ente parastatale, i nostri poteri, le nostre disponibilità sono molto inferiori a quella che abbiamo nel campo invece dell'amministrazione dei Comuni dove, essendo organo di tutela e avendo dei poteri specifici in materia, possiamo intervenire subito e con una certa precisione, con un certo rigore.
E allora, a mio avviso, proposta concreta: votare questa mozione dando mandato specifico alla Giunta di elaborare la serie di leggi necessarie per arrivare a delle soluzioni e non lasciare che le cose si incancreniscano.
Io ripeto il caso specifico dei Segretari Comunali: assistiamo ad una specie di cinematografia, i Segretari Comunali arrivano e ripartono e noi non siamo in grado di ricoprire le Segreterie Comunali dei Comuni vacanti, perché da noi non esiste la laurea in legge a livello normale, così, come si danno i calci alle pietre, mentre altrove invece questo esiste. Per cui ci troviamo di fronte a delle situazioni abnormi, sempre irregolari, con tutte le conseguenze che ne derivano.
Proponiamo una serie di leggi specifiche dove il problema del pubblico impiego è inteso e compreso secondo le differenti amministrazioni, secondo le grandi necessità.
Caveri (U.V.) - L'Avv. Caveri sarà brevissimo. Prima di tutto... (Montesano: ...la ringrazio, la ringrazio) ...Constato finalmente l'assenza degli Assessori socialisti da questa Giunta... (risate) ...questo dimostra che i miei sovrumani sforzi cominciano a dare i primi frutti... (risate) ...in secondo luogo voglio fare una proposta brevissima e pratica che è già quella che è stata fatta da Andrione e cioè... (voci) ...mi astengo dal fare delle considerazioni al suo riguardo... (lo dice ridendo) ...mi conviene astenermi.
Dunque, dicevo, proposta pratica: 1) votare questa mozione; 2) preparare, qualcuno preparerà - anche quelli che hanno presentato questa prima mozione possono benissimo presentare un'altra mozione sulla Cogne, perché, trattandosi di due problemi diversi, è opportuno che le mozioni siano separate; 3) aspettiamo che la Giunta presenti davanti alle Commissioni, davanti al Consiglio, quella legge di cui ha parlato il Presidente della Giunta e sulla quale siamo tutti d'accordo e con questo credo che possiamo anche chiudere la discussione e passare ad esaminare il pozzo di Mont Fleury.
Dujany (D.P.) - Vorrei rassicurare i Consiglieri di alcuni loro interventi.
Chiederò quindi alla Cogne le assunzioni avvenute nel 1970, con i relativi nominativi.
Problema ENEL: il problema delle assunzioni all'ENEL è stato sollevato dal sottoscritto in occasione della conferenza quinquennale - che avviene ogni 5 anni - in ogni Regione, quindi i maggiori enti dell'ENEL, Direzioni, Amministratori ecc. - hanno sentito il problema delle assunzioni che gli è stato loro posto.
Quindi, se hanno orecchie per intendere, il problema è stato loro posto.
Io presenterò questa legge il più presto possibile in Giunta e lo passerò alle Commissioni consiliari in modo d'avere uno strumento operante e concreto.
Tonino (P.S.I.U.P.) - Io ritiro quell'emendamento però restando fermo su quanto detto prima.
Alla Nazionale Cogne il problema esiste, esiste un fatto direi mafioso sulle assunzioni e che deve cessare in Valle d'Aosta.
Quindi noi aspettiamo la risposta che ci darà il Presidente della Giunta circa quell'elenco che avrà dalla Nazionale Cogne, dopo di che presenteremo una mozione specifica proprio su quel punto.
Montesano (P.S.D.I.) - Allora, premesso che il Consigliere Tonino ritira il suo emendamento e che il Consiglio, nella sua maggioranza, almeno tra quelli che hanno preso la parola, è indirizzato a votare la mozione, io invito il Consiglio, appunto, ad esprimere il voto sulla mozione così, come è stata presentata, senza modifica alcuna.
Chi vota a favore alzi la mano. Contrari? Astenuti? Il Consiglio approva.