Oggetto del Consiglio n. 260 del 17 dicembre 2008 - Resoconto
OBJET N° 260/XIII - Question: "Initiatives de sensibilisation des familles à un usage responsable de la télévision".
Question
Rappelant que au cours du mois de novembre, la Société Italienne de Pédiatrie (SIP) a lancé une campagne de sensibilisation pour contraster les effets négatifs de l'abus de télévision sur les enfants et les adolescents, appelée «Un giorno senza TV»;
Soulignant que ces effets négatifs, tant physiques et alimentaires que sociaux et scolaires, sont largement documentés par les études d'éminents spécialistes;
Estimant nécessaire que l'Administration régionale se préoccupe du bien-être des citoyens, à plus forte raison des enfants et des adolescents;
les soussignés Conseillers régionaux
Demandent
aux assesseurs compétents:
1) si des initiatives de sensibilisation des enfants, des adolescents et des familles à un usage conscient et responsable de la télévision sont prévues et avec quelles modalités.
Signé: Patrizia Morelli - Bertin - Giuseppe Cerise - Chatrian - Louvin
Président - La parole à l'Assesseur à la santé, au bien-être et aux politiques sociales, Albert Lanièce.
Lanièce A. - Je voulais seulement dire qu'en tant qu'assesseur technique je suis en train de travailler sérieusement, tranquillement, sans aucun problème ou lien particulier. Le département est en train de travailler - lui aussi - tranquillement, donc je ne comprends vraiment pas cette déclaration que la collègue Morelli a fait.
Depuis longtemps l'Administration régionale se montre sensible à tous les problèmes relatifs au bien-être des citoyens, en particulier à ceux qui appartiennent aux catégories, les plus vulnérables comme les enfants et les adolescents. Je soutiens en effet la campagne "Un jour sans télé" que la Société italienne de pédiatrie a lancé pour combattre les effets négatifs de l'overdose de télévision sur les enfants et sur les adolescents. On connaît très bien les effets négatifs d'un usage incorrect de la télévision, et il faut avouer quand même qu'il y a des transmissions qui peuvent être intéressantes, en matière de qualité et de forme du programme, pour la croissance intellectuelle des enfants.
Pour ce qui concerne les initiatives visées à réduire ce phénomène négatif de la télé sur les enfants, nous avons mis en place des initiatives en collaboration avec l'Assessorat à l'éducation, des projets scolaires relatifs aux moyens de communication et à la valorisation de la lecture. Citons notamment le projet de lecture du Centre régional des ressources pour la lecture, créé à l'intérieur de l'institution scolaire Mont Rose Walser Pont-Saint-Martin: évidemment c'est un projet qui encourage la lecture chez les plus petits pour combattre le phénomène d'overdose de télévision.
D'autres projets sont: le projet "Amico libro" de l'institution scolaire Mont Emilius de Charvensod et Jovençan; le projet "Alla scoperta della biblioteca", mis en place par la Surintendance aux études de l'institution Mont Emilius, Nus, Ecole Primaire de Fénis; le projet "Nati per leggere" que l'Assessorat à la Santé en collaboration avec l'Assessorat à l'Éducation a mis en route depuis 2001, c'est un projet important qui est réservé aux petits enfants compris entre 6 mois et 6 ans, et à l'âge préscolaire la lecture à haute voix au sein de la famille apporte des avantages considérables aux enfants et il en favorise le succès scolaire, étant donné que les tous petits enfants entrent ainsi en contact avec le langage écrit, grâce à la lecture quotidienne faite par leurs parents. Tous ces projets sont faits aussi en collaboration avec l'"Associazione culturale pediatri", l'"Associazione italiana biblioteche" et il "Centro per la salute del bambino".
Président - La parole à la Conseillère Patrizia Morelli.
Morelli (VdAV-R) - Merci, M. le Président. On a déjà plusieurs fois soulevé la question de l'alternance des questions et des personnes qui sont appelées à développer les questions, de manière de donner un peu plus de vivacité, parce que là on risque vraiment que ce soit un dialogue entre moi-même et l'Assesseur à la santé... Tout de même, j'apprécie évidemment le fait que l'assesseur soit conscient du problème: la télévision est le média qui a le plus d'influence sur les enfants et sur les adolescents - nous le savons tous - et la Vallée d'Aoste ne fait pas exception.
D'ailleurs vendredi passé à la présentation de l'enquête qui a été menée par l'Université de la Vallée d'Aoste, où on nous a présenté des données très intéressantes sur les adolescents. Nous apprenons que 73 pour cent des adolescents regardent la télé tous les jours, 20 pour cent plusieurs fois par semaine, ce qui fait que presque la totalité des enfants et des jeunes regardent la télé pendant 2 à 3 heures par jour. Les essais négatifs sont documentés à partir de Carlo Porter qui, déjà dans les années 70, dénonçait les conséquences sur les enfants dues à l'usage excessif de la télévision.
Il ne s'agit pas de faire du terrorisme, de décharger sur la télévision des responsabilités qui reviennent aussi à d'autres agents, mais il est certain que chez les enfants la télévision provoque un manque de concentration à l'école, tendance à la surexcitation, même l'intolérance vis-à-vis du quotidien, car ils sont tellement habitués aux changements rapides des images de la télé. Probablement on ne peut pas adopter un système de contrôle des programmes, mais on peut et on doit faire du travail de formation et d'information. C'est très bien de proposer les alternatives liées aux livres: c'est de projets que je connais et que j'apprécie, mais je crois qu'il faut aussi faire un travail sur les familles et sur les parents peut-être à travers le réseau socio-sanitaire. Ce n'est pas facile, mais je crois que c'est avant tout les familles et les parents qu'il faudrait sensibiliser quant à ce problème, et aussi éduquer les enfants. Dans cela je crois que l'école pourrait être l'instrument utile, à choisir: ne chargeons pas la télévision que des valeurs négatives, car elle peut aussi être un valable instrument de formation, mais il faut évidemment que l'esprit critique des enfants soit développé.