Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 259 del 17 dicembre 2008 - Resoconto

OBJET N° 259/XIII - Question: "Initiatives pour faire face au problème du SIDA".

Question

Rappelant que le 1er décembre 2008 a été célébrée la journée mondiale du SIDA;

Constatant, d'après les données diffusées par l'USL, que les nouveaux cas de contagion en Vallée d'Aoste pour l'année 2008 sont 7, dont un atteignant une jeune personne;

Estimant nécessaire que l'Administration régionale poursuive dans une action importante d'information et de prévention dans ce domaine;

les soussignés Conseillers régionaux

Demandent

à l'Assesseur compétent:

1) quelles initiatives sont envisagées en Vallée d'Aoste, pour faire face au problème du SIDA, qui reste malheureusement d'actualité.

Signé: Patrizia Morelli - Bertin - Giuseppe Cerise - Chatrian - Louvin

Président - La parole à l'Assesseur à la santé, au bien-être et aux politiques sociales, Albert Lanièce.

Lanièce A. - Merci, M. le Président. A l'occasion de la journée mondiale de la lutte contre le SIDA, il y a eu l'occasion de diffuser les résultats concernant le problème dans notre Région. En effet, les données nous font comprendre comme il s'agit d'un problème encore bien présent et je dois dire que si dans les années passées il semblait que le problème était en train de s'affaiblir, maintenant dans les deux années 2007-2008 nous avons eu en vallée d'Aoste 7 nouveaux cas de SIDA. Un autre élément qui nous inquiète un peu est celui-ci: les catégories à risque sont changées. Il y a vingt ans, il y avait surtout les toxicodépendants et les homosexuels, maintenant il s'agit surtout d'hétérosexuels. Cet élément nous fait comprendre comme la perception du risque de SIDA est encore très éphémère.

Quels sont les instruments pour faire face à ce problème? Avant tout il faut préciser que la vaccination n'est pas encore prête et la recherche est en train encore de travailler là-dessus. La thérapie permet une survivance beaucoup plus importante par rapport aux années '80. Donc, les deux armes que nous devons employer sont surtout la prévention et l'information.

Il faut dire que dans les écoles il y a des initiatives avec l'Assessorat à la culture et la Surintendance; chaque année on fait des approfondissements sur le thème de la lutte contre le SIDA, en tenant compte que la population juvénile à laquelle on adresse cette campagne de prévention est très importante. Pour ce qui concerne le projet d'information adressé à ceux qui pensent avoir risqué la contagion, il existe des actions de communication, pour stimuler les personnes à effecteur tous les examens nécessaires, examens qui sont anonymes et réservés.

Pour ce qui concerne encore les écoles, il y a le projet de l'Association romande "Réalité de vie". Il s'agit d'un projet qui est mis en place en collaboration avec "l'ufficio supporto autonomia scolastica" de la Surintendance. Cette Association réalise des conférences et des débats avec les étudiants de la classe IIIème de l'école secondaire de deuxième degré, pour leur fournir tous les moyens pour sauvegarder leur propre état de santé contre la contagion du virus, en augmentant la perception du risque d'infection. Pour ces évènements ont été invités des malades de SIDA appartenant à l'Association romande suisse "Réalité de vie" et des spécialistes en matière. Les étudiants qui participent chaque année à cette initiative sont environ 800.

Pour ce qui concerne la campagne de prévention 2009, le Gouvernement régional vient de délibérer plus de 40.000 euros, pour organiser cette campagne qui commencera les premiers mois de 2009, où il y aura la mise en place des actions de communication extérieure (panneaux d'affichage éparpillés dans tout le territoire régional), d'initiatives organisées dans les locaux publics de nuit de la région en créant un évènement pendant un week-end spécifique qui va s'adresser au public, des actions de communication sur les journaux, des actions de communication par le plus important émetteur radiophonique valdôtain et des implications, encore une fois des étudiants des écoles supérieures valdôtaines, dans des initiatives sur le thème de la prévention du SIDA, et à l'issue de cet évènement les trois meilleurs travaux préparés seront publiés.

Président - La parole à la Conseillère Patrizia Morelli.

Morelli (VdAV-R) - Merci, M. le Président. Assesseur, notre question est une réaction aux données que nous avons apprises lors de votre conférence de presse du 26 novembre dernier. Sept cas de contagion en 2008, le même résultat en 2007, donc ça n'a pas augmenté mais ça n'a pas diminué non plus, et un cas de maladie déclaré. Les données de 2005 et 2006 étaient plus réconfortantes: il n'y avait eu que trois cas de contagion. Donc probablement on a baissé la garde - ce n'est pas moi qui le dis, c'est vous-même qui l'affirmez - et l'attention a baissé dans la population, probablement parce que l'attention a baissé dans les institutions. Emblématique est le fait qu'un Conseil qui était convoqué pour le 1er décembre ne s'est pas penché même pas pour un rappel, sur la journée mondiale du SIDA, quand cela dans les années passées avait été fait, même avec des actions de soutien importantes vis-à-vis même de l'action faite par l'APF, de laquelle nous faisons partie, qui s'était prononcée à soutien non seulement d'actions dans nos pays, mais dans les pays africains qui ont des problèmes encore plus graves.

Donc une baisse d'attention et une baisse d'attention dans les institutions, qui sont censées s'occuper de ce problème, notamment l'Assessorat à la santé. C'est vrai que 2008 a été une année un peu tourmentée comme assessorat à la santé: les énergies ont probablement été utilisées pour les campagnes électorales d'abord et puis maintenant je crois que l'Assesseur technique actuel ne se trouve pas dans la meilleure condition de sérénité et de perspective de travail futur, pour pouvoir s'occuper de tous les problèmes.

Vous dites justement que les catégories à risque ne sont plus seulement celles des jeunes, des héroïnomanes et des homosexuels, mais qu'elles sont (et touchent 65 pour cent des contagions) les hétérosexuels d'un âge situé autour de 40 ans. Cela démontre une non conscience et une non connaissance du problème de la part des adultes, donc j'apprécie le fait que l'Assessorat continue avec les activités de prévention parmi les jeunes dans les écoles, car cela est important. D'ailleurs, si la croissance parmi les jeunes n'est pas significative, c'est bien parce que ces campagnes fonctionnent, mais je crains que les campagnes d'affichage, comme celles que nous avions vues l'année passée, avec ces grands manifestes roses "fate l'amore e non l'AIDS" ne soient pas suffisamment incisives par rapport au monde adulte. Je crois qu'il faudrait plus d'informations. J'ai voulu par curiosité faire un tour à l'hôpital, à l'USL et à l'Assessorat même pour voir s'il y a du matériel disponible pour le public. Moi je n'ai rien trouvé, quelque chose de sérieux qui souligne le fait qu'un grand risque est constitué par les rapports sexuels occasionnels non protégés. Et cela il faut le dire clairement, car j'ai l'impression que désormais il y ait une sorte d'indifférence même des jeunes à parler du problème du SIDA, une gêne qui s'est un peu diffusée dans la société, comme s'il s'agissait d'une question réglée, dépassée, résolue quand en réalité elle ne l'est pas. Et elle ne l'est pas aussi parce que le bassin de contagion par rapport au passé est devenu encore plus grand, merci au fait que les thérapies antirétrovirales permettent de prolonger la vie des contagieux et des malades. Donc je m'attends plus d'attention de la part de l'Assessorat à la santé et des institutions. Je vous remercie.