Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 71 del 25 settembre 2008 - Resoconto

OBJET N° 71/XIII - Question: "Initiatives pour la promotion dans les écoles d'une éducation alimentaire correcte dans la lutte contre l'obésité enfantine".

Interrogation

Prenant acte du fait que l'obésité chez les enfants est un problème global en pleine croissance, inquiétant au point que plusieurs organisations internationales étudient très sérieusement la question, notamment l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), selon laquelle des mesures doivent être immédiatement prises afin de contrer cette pandémie et ses répercussions;

Ayant appris que l'Union Européenne a conçu un programme prévoyant un financement de 90 millions d'euros pour la distribution gratuite de fruits frais dans les écoles, faisant suite à un engagement pris en juin 2007, qui soulignait l'importance d'une éducation alimentaire correcte dans la lutte contre l'obésité enfantine;

Constatant que le Plan régional pour la santé et le bien-être social 2006-2008 prévoit, parmi les actions à entreprendre pour la réalisation de l'objectif n. 4, la promotion de programmes pour la surveillance et la réduction de l'obésité infantine;

Demandent

à l'Assesseur compétent:

1) si des initiatives concrètes sont prévues dans les écoles valdôtaines;

2) quel type d'actions on pense adopter pour affronter le problème de l'obésité infantine.

Signé: Morelli Patrizia- Bertin - Cerise Giuseppe- Chatrian - Louvin

Président - La parole au Président de la Région, Rollandin.

Rollandin (UV) - Evidemment je reprends la note qui m'avait été proposée de la part de l'Assesseur Lanièce et donc je répondrai sur les questions qui ont été posées par les Conseillers Morelli, Bertin, Cerise, Chatrian.

Dans le cadre de l'agence USL, depuis quelques années déjà, des initiatives d'éducation sanitaire sont élaborées, programmées et menées de façon transversale par tous les départements et, quand cela est possible, des associations et des organismes ne dépendant pas de l'USL y participent, conformément aux dispositions du cadre législatif de référence et en particulier au plan socio-sanitaire 2006-08 et aux stratégies régionales en matière de promotion de la santé et des modes de vie sains.

La réalisation des projets éducatifs destinés aux plus jeunes, en collaboration avec les institutions scolaires, est fondamentale si l'on veut que les actions de prévention des facteurs de risque pour la santé deviennent une constante des programmes d'éducation à la santé dans les écoles. C'est pourquoi un groupe inter institutionnel de la santé (GIS) composé de représentants de l'Assessorat de l'éducation et de la culture, de l'Assessorat de la santé et de l'agence USL a été constitué dans le cadre de la surintendance des écoles, afin d'encourager le développement coordonné d'actions de promotion de la santé dans les écoles, d'améliorer les connaissances relatives aux facteurs de santé, d'encourager la coordination avec d'autres sujets éducatifs, comme la famille, les autres structures, les institutions et les organismes publics ou privés qui œuvrent dans le domaine social, et ce pour développer la prévention, réduire le malaise, développer la situation de bien-être. C'est dans cette optique d'alliance entre le système de santé et l'école, que s'est perfectionnée l'offre de formation relative à l'éducation alimentaire proposée aux écoles de notre région, notamment par le service d'hygiène et de santé publique du département de la prévention de l'agence USL.

Les projets à la demande mis en place sur le territoire ont laissé place aux projets ciblés, portant sur des thèmes spécifiques qui répondent aux besoins que les enquêtes et les relevés épidémiologiques mettent en évidence, destinés à toutes les écoles de même ordre et degré et ce pour arriver enfin aux projets qui sont en cours actuellement et qui ont comme objectif d'élaborer une action d'éducation alimentaire qui puisse aboutir à une modification durable des habitudes alimentaires d'augmenter la consommation des aliments qui sont bons pour la santé, de réaliser l'action mentionnée de façon à ce qu'elle soit efficace, durable et partagée par les différents sujets: école, familles, administration communale, agence USL.

Après que l'Organisation mondiale de la santé a tiré la sonnette d'alarme sur le régime hypercalorique et lancé dans les nombreux pays la campagne "Mangez cinq fruits et légumes par jour, portion quotidienne recommandée par les médecins", différentes actions ont été menées en Vallée d'Aoste. Au cours des années scolaires 2006-07 et 2007-08 dans le cadre de l'Institution scolaire Communauté de montagne Valdigne Mont Blanc-Morgex, un projet d'une durée de 5 semaines intitulé "Frutta snack" a été réalisé en collaboration avec la société Cofruit de Saint-Pierre: chaque Commune a acheté des pommes pour les écoles présentes sur son territoire, chaque élève a reçu une pomme à l'heure de la récréation. Pour 2008-09 ce projet a déjà été inséré dans le plan des activités de l'école et un engagement de dépense d'environ 500 euros a déjà été délibéré. Les Communes qui l'achèteront pourront financer le projet plus longtemps que les 5 semaines prévues.

Un séminaire "Mangez mieux, mangez sain, mangez valdôtain" a été organisé le 17 décembre dernier au centre des congrès Grand Hôtel Billia, afin de développer une conscience critique qui génère des comportements susceptibles de préserver la santé et le bien-être, mais aussi contribuer au développement des produits valdôtain. Ce séminaire, conçu par l'Assessorat de l'éducation, a été organisé par la société Coopagrival et Caseus Montanus. La matinée a été consacrée aux enfants des classes de première de toutes les écoles élémentaires de la région, alors que les travaux de l'après-midi concernaient les adultes qui doivent quotidiennement faire des choix en matière de nutrition des enfants. L'Associazione per la didattica in agricoltura (ALDA) a inventé et réalisé un jeu par équipes, auquel ont participé 13 institutions scolaires, soit 450 élèves de 23 classes de première. Ce jeu comprenait différents ateliers présentant les principales filières de production valdôtaines et les élèves devaient surmonter des obstacles et se soumettre à des épreuves qui prévoyaient l'utilisation des cinq sens. L'objectif du jeu était de faire prendre conscience aux enfants de l'importance d'une alimentation de qualité, c'est-à-dire variée, équilibrée, basée sur la consommation des produits de saison régionaux et cultivés dans le respect de l'environnement, ainsi que d'une activité physique régulière. Les experts en éducation alimentaire de l'ALDA ont été assistés par 20 étudiants de la faculté de sciences de la formation de l'Université de la Vallée d'Aoste.

Parallèlement Giorgio Calabrese - professeur d'alimentation et de nutrition humaine à l'Université catholique du Sacré Cœur de Piacenza, à l'Université de Turin, vice-Président scientifique de l'Institut national de recherche des aliments et de la nutrition, Conseiller en diététique des sportifs de très haut niveau - a animé un débat sur la nutrition des enfants avec les enseignants, les familles, les professionnels de secteur et les collectivités locales.

L'enquête Okio alla salute ("occhio" avec le k), conçue par l'Institut supérieur de la santé, a été lancée dans les écoles le 1er avril 2008 en collaboration avec l'agence USL et ce dans le but de collecter des données d'une part sur le paramètre anthropométrique, les habitudes alimentaires et les activités physiques des élèves des classes de 3ème et d'autre part sur les indicateurs de promotion de l'activité physique dans les écoles, ainsi que les caractéristiques des distributeurs de snack et de la restauration scolaire. Cette enquête entre dans le cadre d'un programme interministériel "Guadagnare salute", élaboré par le Ministère de la santé et de l'éducation, qui a pour objectif de mettre en place des actions pour la protection et la promotion de la santé et de considérer le comportement salutaire comme une alimentation correcte, une activité physique régulière et le fait de ne consommer ni alcool ni tabac.

Le programme de surveillance et de prévention de l'obésité enfantine inséré dans le plan régional des activités de programmation sanitaire et de promotion de la santé 2006-08 mis en place en 2006 présente toutes les initiatives ayant pour objectif général le suivi, la prévention, le traitement de l'obésité à l'âge pédiatrique. Le but de ce programme est de collecter et de comparer avec les taux de croissance nationaux les données anthropométriques relatives à la population pédiatrique valdôtaine. Ces initiatives permettront d'identifier les enfants qui se développent de façon anormale et d'entreprendre des actions précises de prévention primaires, secondaires et tertiaires.

Je cite brièvement les principales activités réalisées, tandis que pour les approfondissements je vous renvoie au programme y afférant. Depuis 2007 les cours de préparation à l'accouchement prévoient un modèle qui traite spécifiquement de façon synthétique les thèmes suivants: l'obésité enfantine; dépistage des enfants à risque; comment l'enfant peut être influencé par le mode de vie de ses parents, rôle préventif de l'alimentation; au cours de la grossesse, corrélation entre le poids et la naissance et l'obésité; au cours des premiers mois de vie de l'enfant, promotion de l'allaitement maternel; au cours du sevrage, éviter la consommation d'aliments riches en sucre; à l'âge préscolaire et scolaire promouvoir la consommation d'eau et d'aliments sains, éviter les boissons sucrées et les aliments industriels très élaborés, rôle préventif de l'activité physique, constante mais pas intensive; des rencontres de sensibilisation ainsi que des cours de recyclage concernant les mesures les plus récentes de lutte contre l'obésité enfantine ont été organisés par les pédiatres et les assistants sanitaires des centres de consultation; des rencontres de formation en groupe ont été prévues à partir de 2009 pour informer les familles des enfants en surpoids à propos des risques potentiels pour les enfants, des stratégies possibles visant à modifier les modes de vie de l'enfant, mais surtout du noyau familial, responsable du surpoids; à compter de l'année scolaire 2008-09 un programme commun d'éducation à la santé a été rédigé pour toutes les écoles élémentaires et moyennes du territoire, ce programme va s'ajouter aux initiatives et actions déjà mises en place par les différentes institutions scolaires. Chaque année l'éducation à la santé sera développée dans 34 écoles élémentaires et moyennes du territoire, notamment dans les établissements scolaires où le taux de surpoids et d'obésité est plus élevé.

La sensibilisation du corps enseignant à la formation de l'enseignement: à partir de 2009 des rencontres de 2 heures chacune destinées aux familles des enfants en surpoids seront organisées, afin de modifier les modes de vie de ces derniers du point de vue cognitif et comportemental. Les familles qui atteindront les objectifs prévus par la formation en groupe pourront participer à un cours supplémentaire pour améliorer et augmenter les résultats obtenus. Ces rencontres....

Président - ...M. le Président je vous invite à... il s'agit d'un dossier écrit...

Rollandin (UV) - ...j'ai terminé. Parallèlement il y a le centre disciplinaire spécialisé dans les soins de l'obésité enfantine qui a été ouvert à titre expérimental en 2007.

Je donnerai la relation écrite, compte tenu qu'elle est plutôt longue et détaillée. Je m'excuse mais les questions étaient d'importance, donc j'apprécie le fait qu'il y ait une certaine envergure de réponse. Merci.

Président - La parole à la conseillère Morelli Patrizia.

Morelli (VdAV-R) - Je remercie le Président Rollandin pour l'effort qu'il a fait, mais évidemment, comme il a assumé l'intérim à l'Assessorat de la santé, de la manière dans laquelle il a lu le rapport on comprend que c'est une lecture justement des données qui lui ont été fournies.

Je crois que l'importance de l'argument demande une participation majeure, permettez-moi de le dire; je demanderai de réinscrire le point au moment où il y aura l'Assesseur à la santé, car j'ai pu suivre, mais je voudrais avoir copie du document...

Comme justement me fait observer le collègue Louvin, nous souhaiterions avoir un approfondissement avec l'Assesseur, donc nous reproposerons la question.