Oggetto del Consiglio n. 3288 del 6 febbraio 2008 - Resoconto
OGGETTO N. 3288/XII - Interrogazione: "Eventuale insegnamento dei patois e delle lingue walser nelle scuole primarie".
Interrogazione
Appreso dagli organi di informazione (comunicato ANSA del 24/11/2007) che è intenzione dell'Amministrazione regionale predisporre un provvedimento da sottoporre alla Commissione Paritetica Stato-Regione, che prevede la possibilità di insegnare i patois e le lingue walser nelle scuole primarie della Valle d'Aosta;
Considerato che un provvedimento che riguarda le scuole e in particolare l'introduzione di nuove lingue d'uso nell'insegnamento dovrebbe essere preventivamente concordato con gli insegnanti;
Ritenuto che ogni intervento nella scuola può avere successo solo se è condiviso da chi sarà chiamato ad attuarlo e dai vari soggetti interessati;
la sottoscritta Consigliera regionale
Interroga
l'Assessore competente per sapere:
1) se la norma sull'insegnamento dei patois e delle lingue walser, predisposta per essere proposta alla Commissione Paritetica, è stata presentata preventivamente alle organizzazioni sindacali della scuola, con quale esito e con quali eventuali osservazioni;
2) quale è il contesto di questa norma, quali le motivazioni e le finalità dell'introduzione dell'insegnamento dei patois e delle lingue walser nella scuola e per quali livelli scolastici.
F.to: Squarzino Secondina
Presidente - La parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Viérin Laurent.
Viérin L. (UV) - Je voudrais commencer par dire que je partage totalement l'opinion que Madame Squarzino vous exprimez dans le préambule de votre question quant à la réussite des initiatives qui sont le fruit de la concertation. Il me semble d'ailleurs avoir toujours suivi cette méthode dans le cadre de mon action, même si ce n'est pas toujours facile d'obtenir la collaboration et surtout des synergies, mais il faut toujours faire le possible pour y arriver et dans cette année et demie cela s'est produit. En revanche, il ne me semble pas, dans le sillon du même raisonnement, correct de mélanger politique et la partie plus syndicale du problème. Un gouvernement a pour mission de s'occuper de la politique scolaire et de formuler des propositions sur différents thèmes dans ce domaine. Par contre les syndicats, il leur revient - comme il se doit - de s'occuper des relations contractuelles, et plus particulièrement des questions relatives au personnel, et de débattre de la mise en pratique des ces propositions. Le problème soulevé concerne l'enseignement, un domaine qui est visé à l'article 3 du Statut de la Vallée d'Aoste, c'est-à-dire dans lequel les compétences sont partagées entre la Région et l'État, ce qui signifie qu'une simple loi régionale ne saurait suffire à introduire de nouvelles dispositions en la matière. La proposition avancée par l'Assessorat envisage le recours au franco-provençal et aux idiomes de la Communauté walser en tant qu'outils d'enseignement dans le cadre du plan de l'offre de formation des écoles régionales de tous ordres et degrés et ce au niveau des matières facultatives ou des options. Ainsi les établissements scolaires pourraient-ils (séparément, ou en constituant des réseaux, ou encore en s'associant entre eux) offrir à leurs élèves une formation élargie en rapport avec la réalité territoriale et caractéristique de l'école valdôtaine, mais ceci de façon facultative et seulement s'il y a un pourcentage de requêtes. En effet, toute initiative supplémentaire par rapport au "cursus" de formation obligatoire - liée aux finalités de ce dernier et cohérente avec le contexte culturel, social et économique de la réalité locale - constitue un élargissement de l'offre de formation. De ce fait, l'ouverture de ces cours et leur insertion parmi les options ou les activités facultatives du "cursus" sont laissées à l'appréciation de chaque école qui doit, en fonction de la décision qu'elle prend, fixer le nombre minimum d'inscrits nécessaire au lancement de cette activité et prévoir la constitution d'une association ou d'un réseau d'écoles afin de réunir ce nombre minimum de participants et de garantir les droits de ces derniers. Bien évidemment, puisqu'il ne s'agit pas d'activités imposées par le "cursus", ces cours n'affecteront ni les listes d'aptitude, ni le personnel enseignant qui déciderait de se consacrer à ces cours en fournissant une prestation supplémentaire et/ou - parce que ce n'est pas encore décidé - volontaire, rétribuée grâce aux fonds de l'établissement ou à des crédits qui seront débloqués à cet effet, étant donné qu'il faudra bien évidemment faire appel à des personnels extérieurs. La Région s'engagerait à former et à pourvoir au recyclage du personnel scolaire et extrascolaire intéressé, mais aussi à mettre sur pied différents projets de façon à assurer l'organisation uniforme des activités y afférentes et à garantir un niveau méthodologique élevé. C'est précisément pour cette raison qu'il nous paraît fondamental de faire appel à la contribution scientifique tant de l'IRRE que de l'Université et dans cette norme que je vous ai énoncée... la formulation de cette norme respecte pleinement d'une part l'autonomie scolaire, d'autre part l'organisation des "cursus" - ainsi que des diverses disciplines - telle qu'elle s'est peu à peu constituée en Vallée d'Aoste au fil de ces ans et enfin le statut juridique des enseignants, tout en garantissant ces droits et ces particularités figurant dans notre Statut et dans la loi nationale n° 482 de 1999, qui reconnaît et réaffirme la protection de nos minorités linguistiques, une protection qui mérite mieux qu'être mentionnée chaque fois qu'elle peut servir à quelqu'un ou simplement rester lettre morte. Nous avons décidé de l'appliquer et donc l'idée de ne pas imposer un quelque chose, mais de le mettre comme un quelque chose en plus que les écoles peuvent ou non activer, c'est un choix de pouvoir augmenter l'offre sans pour cela aller imposer ou violer l'autonomie scolaire...
(interruption de la Conseillère Squarzino Secondina, hors micro)
... parce qu'avec la norme d'actuation du Statut spécial, étant donné... voilà, mais nous n'allons pas de cette façon ni à entamer le discours sur le statut juridique, ni à entamer l'autonomie scolaire, c'est un quelque chose qui donne une offre en plus, sinon on aurait ouvert une concertation. Autre discours est par contre les considérations que vous aviez annoncées, dont on parlera dans les prochaines semaines, relatives à la convention, qui sont autre chose.
Presidente - La parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (Arc-VA) - Abbiamo preparato questa iniziativa perché ci sembrava dalle parole dell'Assessore, come sono apparse dagli organi di informazione e come anche le organizzazioni sindacali della scuola hanno recepito, che si fosse di fronte ad una cosa nuova e diversa rispetto a quanto finora si faceva, perché ricordo benissimo - e su questo concordavamo - che si era parlato in quest'aula di una sperimentazione dell'insegnamento del "patois" nelle varie scuole. È interessante, come abbiamo visto in alcune deliberazioni, la sperimentazione di aperture di sportelli in ambito pubblico nei Comuni walser. Questo poteva essere a nostro avviso l'avvio giusto per affrontare il problema. Ricordo ancora che tutta la questione dell'applicazione degli articoli 39-40 nella scuola media era stata preceduta da un grosso lavoro di riflessione, che aveva adottato un modello sperimentale che già nelle scuole funzionava: in quel caso si trattava del modello della scuola a tempo pieno; quindi l'avvio di alcune sperimentazioni laddove gli insegnanti sono d'accordo, dove le famiglie sono d'accordo, dove è possibile aggiungere un'ulteriore offerta formativa, come la stessa legge nazionale n. 482/1999 indica con molta chiarezza, laddove si parla di finanziamento di progetti che vanno nell'ottica di tutelare le minoranze linguistiche storiche, ossia lavorare nell'ottica della sperimentazione e della scelta volontaria fatta dalle scuole e dalle famiglie mi sembra un'ottima cosa. Rispetto a quanto era apparso, pareva che vi fosse questa volontà di affrontare attraverso delle norme di attuazione, che non si capiva bene cosa andavano ad affrontare...
(interruzione dell'Assessore Viérin Laurent, fuori microfono)
... ho capito, adesso lei l'ha accennato, ma che tipo di norme di attuazione l'Assessorato intendeva proporre, che tipo di spazi nuovi normativi intendeva aprire in Valle rispetto a queste lingue minoritarie non era chiaro: al mondo della scuola non era chiaro. Credo che non si possa intervenire nella scuola, come lei sa bene, senza che questa sia coinvolta e aderisca alle iniziative, altrimenti non è possibile portare avanti quanto si intende. In tale caso sarebbe opportuno che anche l'Assessore informasse in tutte le occasioni i dirigenti e il mondo della scuola, i sindacati, perché sono le forme organizzate con cui si esprime la voce degli insegnanti come categoria, come bisogno di tutelare bene e definire bene le regole del rapporto di lavoro fra la loro professione, l'ente pubblico e la scuola. Poiché in seguito alle osservazioni fatte sia sulla stampa da lei, sia dai sindacati, non ho visto nessuno rispondere in modo chiarificatore, sarebbe opportuno che lei lo facesse.