Oggetto del Consiglio n. 3171 del 19 dicembre 2007 - Resoconto
OGGETTO N. 3171/XII - Interpellanza: "Studio di fattibilità per la riqualificazione urbanistica del settore nord orientale della città di Aosta".
Interpellanza
Premesso che:
- la Giunta regionale nel 2004 aveva stanziato 180 mila euro per conferire un incarico finalizzato alla realizzazione di uno "studio di fattibilità e piano operativo per la riqualificazione urbanistica del settore nord orientale della città di Aosta";
- ad oggi non sono seguite azioni di valorizzazione dell'area oggetto di studio;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
il Presidente della Regione e l'Assessore delegato per conoscere:
1) quali sono le conclusioni dello studio citato in premessa;
2) se a tale studio sono seguite altre azioni;
3) se vi sono stati contatti con l'Amministrazione del Comune di Aosta e - in caso affermativo - quali sono stati i risultati;
4) se e come intendono procedere in merito.
F.to: Frassy - Tibaldi - Lattanzi - Ottoz
Presidente - La parola al Consigliere Frassy.
Frassy (CdL) - L'argomento non è nuovo, perché, come si può evincere dalle premesse, richiama un atto amministrativo della Giunta del 2004, che aveva stanziato 180mila euro per conferire un incarico che definisse - così recitava l'allora deliberazione -: "uno studio di fattibilità con relativo piano operativo per la riqualificazione urbanistica del settore nord orientale della città di Aosta". Il riferimento era alla valorizzazione di quelle vestigia storico-monumentali che caratterizzano la città capoluogo di Regione. Correva il 2004 e a distanza di ben 3 anni sarebbe importante capire che ne è stato di quello studio in termini di realizzazione di quella ipotesi di valorizzazione, che possiamo non condividere, nel senso che è quanto mai condivisibile che si possa procedere ad una valorizzazione di quel patrimonio storico, culturale, monumentale che da cittadini, passeggiando per la città di Aosta, abbiamo la sensazione che sia dimenticato e trascurato, invece è un patrimonio unico, perché sappiamo che cinte murarie integre o complete dal punto di vista del loro perimetro si contano in pochissime realtà, fra queste la città di Aosta. Quello studio prevedeva una serie di definizioni... che erano la definizione, la mappatura di una serie di beni elencati, 15 beni a partire dalla Porta Pretoria finendo alla "Torre Plovia" e passando per la "Torre dei Balivi", passando per "Palazzo Ansermin", passando per Piazza Plouves, tutte realtà queste 15 che, andando oggi a vederle sul territorio comunale, patiscono lo stesso degrado che pativano nel 2004. Vorremmo capire intanto quali sono state le conclusioni contenute in quello studio, che ha impegnato per ben 6 mesi il professionista incaricato, studio che ha comportato un esborso non indifferente, perché 180mila euro li riteniamo una somma significativa per uno studio che aveva l'onere di fare la fotografia dello stato di fatto.
Vorremmo capire se a quello studio sono seguite azioni concrete e in termini amministrativi o in termini di approfondimento e se del caso di ulteriori conferimenti di incarico, vorremmo capire soprattutto a che punto sono quei "pourparlers" che nel dicembre 2004 l'Assessore Charles ebbe modo di riferire rispondendo ad una nostra interpellanza sull'argomento, ossia che tipo di contatti vi sono stati - se vi sono stati - con l'Amministrazione comunale e, nel caso in cui questi contratti vi siano stati, quali sono state le intese, le programmazioni che sono state avviate con l'Amministrazione comunale. Assessore, la sua risposta sarà oggetto di considerazioni e di valutazioni successive, ma abbiamo la sensazione che, quando ci sono delle "staffette" nell'ambito delle Giunte, in particolare ci riferiamo al suo settore, vi sia spesso la tendenza a ripartire dall'anno zero, ovvero spesso le cose fatte da chi ha preceduto l'attuale incaricato in Giunta o per una mancata trasmissione delle consegne, o per una trascuratezza degli uffici non vengono tenute in vita e finiscono archiviate e producono solo carta e nulla più. Penso perciò di non dover illustrare ulteriormente l'interpellanza, perché le valutazioni saranno fatte sulla base dello "stato dell'arte" che lei vorrà illustrare, rispondendo a domande precise rispetto ad un incarico preciso, che era quello della deliberazione del 2004, che è stata forse non citata nei suoi estremi, ma che è la deliberazione adottata dalla Giunta nel novembre 2004: la n. 4147.
Presidente - La parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Viérin Laurent.
Viérin L. (UV) - Avant tout je veux rassurer M. Frassy car dans ce domaine, comme dans d'autres domaines, il y a eu continuité d'action et non seulement pour le fait qu'il n'y a pas eu de changement du Coordinateur qui représente la continuité pour ce qui est de la gestion des biens culturels, mais surtout car je partage pleinement l'idée de donner cette étude, qui avait le but de faire le point de la situation sur la zone citée, surtout de tracer l'avenir pour les interventions. Une étude de faisabilité, de requalification urbanistique de la zone nord-est et avec Madame Squarzino on a eu l'occasion dans les derniers mois d'en parler et je vais vous donner des informations supplémentaires qu'on s'était donné le devoir de donner à l'époque. Cette étude, réalisée par l'architecte Andrea Bruno de Turin, après une longue série de recherches et d'approfondissements, a été menée en collaboration avec les techniciens du Département de la Surintendance des activités et des biens culturels. En particulier, les documents que l'on a produits consistent en: un rapport préliminaire d'identification des biens situés dans la zone concernée; une élaboration de la liste des monuments les plus importants; ce "masterplan", c'est-à-dire les lignes directrices du projet de sauvegarde et de valorisation (avec l'album des plans graphiques en annexe); un support informatique contenant les documents relatifs au travail effectué. L'analyse réalisée par le mandataire a porté sur la zone nord-ouest de la ville et en particulier sur: la Porte Prétorienne, la "Tour des Seigneurs de Quart", Place de Plouves, "Palais Ansermin", "Maison Rassat"; "Tour des Seigneurs de Plovia", une partie des remparts romains, la "Tour Fromage", le bâtiment appelé "Hôtel de la Monnaie", "Maison Tollein", "Maison Marcoz", le Théâtre romain, la Place de l'ancienne brasserie, l'Amphithéâtre romain et la "Tour du Bailliage". Cette étude est destinée avant tout à mettre en évidence les zones de la ville où se trouvent des immeubles dont l'intérêt architectural, artistique et archéologique est tel qu'ils peuvent être considérés comme des biens de grande valeur culturelle. Dans un premier temps nous devons répertorier ces monuments dans le but de les conserver ou de les restaurer et de les mettre en valeur pour les insérer dans le circuit de visite de la ville dans un deuxième temps. Au sujet de ces monuments, nous avons déjà identifié des actions prioritaires sur la base de différents critères et formulé des indications et des propositions de requalification compatibles avec les caractéristiques monumentales et morphologiques des biens en question. Cela c'est pour ce qui est des conclusions de l'étude en question.
Pour ce qui est des autres actions qui sont suivies à cette étude, les travaux concernant la Porte... il y a eu 2 actions: une... disons que les travaux qui concernent la zone de la Porte Prétorienne et de la "Tour des Seigneurs de Quart", qui, à notre avis, sont stratégiquement prioritaires, ont été insérés dans le Programme opérationnel régional de la Vallée d'Aoste 2007-2013 et les financements nécessaires à la conception du projet, ainsi qu'à la réalisation des recherches, des travaux de restauration et des opérations de valorisation ont été demandés; première action concrète. Par ailleurs, en raison de la complexité et de l'importance de l'étude de faisabilité, les techniciens de nos bureaux - d'accord avec nous - ont estimé qu'il était nécessaire de réaliser un "DVD" de présentation, ce "DVD" a juste été achevé il y a 2 semaines pour rendre plus facile la compréhension des analyses et des notions techniques difficiles par des non spécialistes. Parallèlement à ce travail d'actions concrètes et de la réalisation du "DVD", qui résume les actions concrètes à mettre en œuvre, nous avions l'année dernière confié une étude pour l'illumination des murs romains et on en avait parlé avec Madame Squarzino, parce que moi à octobre j'avais déjà prévu - pour venir après au point n° 3 - une réunion avec la Commune d'Aoste et le Gouvernement, car on devait discuter d'autres thèmes stratégiques, mais j'ai voulu attendre encore un mois parce que l'architecte Casalone - qui malheureusement après a eu un "problème" et a eu un "problème" la même semaine où il nous a consigné son travail, donc heureusement le travail a été achevé - a fait un énorme travail de valorisation et d'illumination de tous les murs et les remparts romains. Nous avons donc le travail final et ces 2 travaux: le "masterplan" avec le "DVD", toute l'analyse et les perspectives et le travail d'illumination des remparts seront soumis à la vision du Gouvernement régional si pas déjà dans la prochaine réunion du Gouvernement, dans la première Assemblée au début de l'année, pour décider la phase de concertation successive avec la Commune d'Aoste. Avant je voulais partager ces considérations avec le Gouvernement et j'avais déjà dit à Madame Squarzino éventuellement avant de faire un passage je serais même disponible à le présenter en Commission, car à l'heure actuelle ce travail n'a été vu par personne, parce que j'attendais un travail de synergie. Je crois que juste après les fêtes en Commission on pourrait prévoir une rencontre, il faut un peu de temps, donc je demanderais au Président Comé de fixer cette rencontre avec un peu de temps, de façon qu'avec le Surintendant et les experts on puisse visionner cette réalisation et faire nos évaluations avant aller concerter le tout avec la Commune d'Aoste, parce qu'à ce jour des rencontres informelles ont été entretenues entre les techniciens de la Surintendance et les techniciens de la Commune, mais à niveau politique nous ne nous sommes pas encore bougés car j'attendais de partager avec vous ce discours. Si après M. Frassy a besoin d'ultérieurs renseignements... mais les points plus importants de ce travail sont... voilà, le point n° 4 c'est comment on pense procéder: c'est de cette façon, c'est-à-dire qu'après la concertation et les évaluations politiques à notre intérieur je pensais d'ouvrir la phase de concertation avec tous les sujets concernés, en partant de la Commune d'Aoste.
Presidente - La parola al Consigliere Frassy.
Frassy (CdL) - Mi è difficile sintetizzare nella replica le tante cose che vorrei esprimere, perché qui stiamo parlando non di una bazzecola, ma di ben 2.000 anni di storia e diventa difficile racchiudere 2.000 anni di storia in un'interpellanza. È vero che la storia è un concetto che sfugge dal tempo, il problema è che l'Amministrazione rispetto alla storia dovrebbe darsi dei tempi. Constato solo questo: al di là di quello che lei ha detto, tutte le vicende della cinta muraria di Aosta a mio conoscere nascono con l'avvio della revisione del piano regolatore della città di Aosta, datato 1985, ma probabilmente hanno dei precedenti che risalgono ancora all'epoca di Severino Caveri, che su questo problema aveva fatto più di una serie di ragionamenti.
Assessore, abbiamo capito il suo iter, ma ci consenta di dire che rimaniamo perplessi quando dal 2004 al 2007, sono passati 3 anni, vi sono stati solo dei rapporti informali non con il Governo nazionale, ma con la municipalità di Aosta, che sta in linea d'aria da questo Palazzo a qualche centinaio di metri, pedonalmente a 10 metri in più, politicamente è sovrapponibile, perché la maggioranza politica o perlomeno i partiti guida di questa Amministrazione e dell'Amministrazione comunale sono i medesimi. Apprendere che in 3 anni vi sono stati solo rapporti informali ci crea qualche perplessità sull'efficacia dell'azione amministrativa. Forse lei ha ragione ad essersi attenuto a rapporti informali, perché i precedenti dei rapporti formali: mi riferisco agli accordi di programma - ne parleremo nel punto successivo, ma parleremo poi dell'area "F8", dell'area "F8 bis" e dell'"area Cogne" -, anche quando sono stati sottoscritti, non hanno portato a nulla. La preoccupazione politica allora è che vi è il tentativo di gestire tutto con i tempi che ultimamente caratterizzano la vita amministrativa di questa Regione; la "Scala" di Milano è stata completamente ristrutturata in 3 anni, l'ex "Cinema Splendor" in 10 anni è ancora un cantiere: questi sono i tempi e la cosa più incredibile è che tutto ciò non è dovuto a carenza di risorse finanziarie, ma è dovuto all'incapacità di gestire dei processi politico-amministrativi. Dietro questo incarico vi è una firma famosa: quella dell'arch. Bruno, il cui "curriculum" è sicuramente prestigioso: consulente dell'Unesco, docente al Politecnico di Torino, ma ad Aosta è tristemente nota tale firma: è la firma di quella desertificante spianata di cemento che porta il nome di Piazza Severino Caveri, questo è il "parto" dell'arch. Bruno. Il fatto allora che in 3 anni non sia accaduto nulla, il fatto che 180mila euro siano stati spesi per monitorare e mettere in evidenza 15 siti archeologici, 15 siti architettonici, 15 manufatti, abbiamo capito... stava scritto nella deliberazione che il suo predecessore aveva fatto approvare dalla Giunta, il problema è che non è successo niente. Nei 3 anni che sono seguiti a quell'incarico non è successo niente, perché abbiamo questo documento e diciamo che abbiamo definito 2 priorità: la Porta Pretoria e l'illuminazione delle mura. Prendiamo atto che per l'illuminazione delle mura c'è un progetto, la informo, Assessore, nel caso in cui i rapporti informali con il Comune di Aosta non avessero messo in luce altri studi sull'illuminazione, che il Comune di Aosta aveva a suo tempo commissionato uno studio per la valorizzazione con illuminazione della cinta muraria della città di Aosta, perciò sarebbe opportuno che le 2 Amministrazioni quanto meno scoprissero la capacità di riattivare il dialogo.
Sono invece soddisfatto di quanto ha annunciato, ossia di presentare in Commissione la risultanza di questo studio, perché riteniamo che tale patrimonio culturale della città di Aosta sia un patrimonio di tutti e che debba essere condiviso un qualsiasi intervento che vada a mettere mano a questi beni, anche perché - ripeto - non vorremmo duplicare quelli che riteniamo obbrobri dal punto di vista urbanistico, architettonico e artistico... come sono Piazza Narbonne e Piazza Severino Caveri. È perciò opportuno che il concorso di tutti possa evitare il ripetersi di situazioni che sul territorio comunale si sono ripetute, perché quelle che ho citato non sono cose da poco e ne cito una terza, sulla quale stiamo con difficoltà procedendo per le carenze progettuali: quella dell'area archeologica di Saint-Martin, non c'è nessuno disposto "a spezzare una lancia" a favore di quel progetto, che però sta andando avanti; lei sì... Assessore Cerise, è disposto a "spezzare la lancia"?
(interruzione dell'Assessore Cerise, fuori microfono)
... lo vedremo, ci auguriamo sia un bel progetto, che arrivi a compimento nei tempi e soprattutto che stia nei costi, perché, dalle cose che ci siamo detti negli scorsi Consigli, abbiamo qualche dubbio in termini di costi e di tempi.
Altra considerazione sul punto n. 4. Le lanciamo un suggerimento, Assessore, che vuole essere una sfida con la città di Aosta intesa come Comunità. Dopo tante brutture che sono state regalate alla città di Aosta dal pubblico (Comune e Regione) e ci mettiamo anche i privati, perché fra i tanti privati che hanno regalato delle brutture che la città di Aosta non si meritava possiamo citare la "CIDAC", che è una parte importante della città di Aosta, perché non lanciamo un concorso di idee? La valorizzazione di questo insieme di reperti non può essere affrontata con l'idea dei lotti, perché lo scopo finale è quello di creare un percorso turistico, storico, culturale che consenta attraverso un "fil rouge" al cittadino e al turista di fruire di questi beni. Sarebbe opportuno che l'insieme di tale percorso fosse "partorito" in maniera unitaria e non fosse il frutto di tanti interventi, che rischierebbero di essere fra loro contrastanti e poco armonici, anche perché la città di Aosta, contrariamente ad altre città che abbiano una storia e monumenti da valorizzare, è una città che si gira a piedi, è una città che nel volgere di una mezza giornata è facilmente visitabile.
Chiudo questa mia replica, auspicando che i primi di gennaio lei possa mantenere l'impegno preso di portare in Commissione l'esame e il confronto fra le varie parti politiche della conclusione di quello studio, ma soprattutto di quello che si vuole fare di quello studio e mi auguro che in quella sede si possa approfondire l'ipotesi di lanciare un concorso di idee sulla valorizzazione complessiva della città romana, della città di Aosta dal punto di vista storico, al fine di un suo recupero e di una sua fruizione in termini turistici e in termini culturali.
Si dà atto che dalle ore 19,45 riassume la presidenza il Presidente Perron.