Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 3158 del 19 dicembre 2007 - Resoconto

OGGETTO N. 3158/XII - Interrogazione: "Accordo tra la Regione e l'Istituto Geografico Militare per la formazione professionale del personale nel settore cartografico".

Interrogazione

Appreso dagli organi di stampa che il giorno 25 ottobre u.s. è stato firmato un Accordo di Programma Quadro per promuovere la collaborazione e lo scambio di dati tra Istituto Geografico Militare e l'Assessorato ai Lavori Pubblici;

Constatato che il suddetto Accordo di Programma Quadro avrebbe anche come finalità l'aggiornamento professionale del personale regionale nel settore geo-topo-cartografico;

Preso atto che buona parte delle attività di rilievo e restituzione e di realizzazione del materiale cartografico regionale viene affidato a soggetti esterni tra i quali l'INVA;

Considerato come appaia improbabile formare personale regionale di un servizio le cui funzioni sono quasi del tutto affidate all'esterno;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

l'Assessore competente per sapere:

1) se nel passato sono stati già stipulati accordi di programma, o contratti di collaborazione analoghi, tra l'Istituto Geografico Militare e la Regione, e in caso affermativo quando e quali risultati hanno prodotto;

2) qual è l'organico attuale del servizio cartografico e per quali compiti esso è impiegato;

3) come si intende formare questo personale;

4) quali sono i reciproci impegni contenuti nell'Accordo di Programma Quadro.

F.to: Venturella

Président - La parole à l'Assesseur au territoire, à l'environnement et aux ouvrages publics, Cerise.

Cerise (UV) - La loi régionale n° 12/2000, portant dispositions en matière de cartographie et de système cartographique et géographique régional, définit les fonctions de la Région en matière de cartographie et indique en particulier que la structure régionale compétente est principalement chargée de réaliser, de gérer, de mettre à jour et de distribuer la cartographie thématique et technique.

L'entente entre l'Etat, les Régions et les collectivités locales pour la réalisation des systèmes informatiques géographiques d'intérêt général, approuvée lors de la Conférence Etat-Régions du 26 septembre 1996, fixe comme objectif le développement d'actions coordonnées en vue de la réalisation de bases d'informations territoriales couvrant tout le territoire national, et cela dans le but de satisfaire les exigences à l'échelon local, régional et national. Pour mettre en pratique les dispositions de cet accord, il a été jugé utile de mettre en place, entre les différentes collectivités locales productrices de banques de données territoriales, une collaboration pour la réutilisation et la mise à disposition de données cartographiques existantes, dans le but de faciliter la diffusion des données de base et d'en améliorer l'utilisation par l'Administration publique.

Le texte de l'accord-cadre entre l'Institut Géographique Militaire (IGM) et la Région Autonome Vallée d'Aoste a été approuvé par la délibération du Gouvernement régional n° 1882 du 13 juillet 2007 et signé le 25 octobre dernier, lors des célébrations du 135e anniversaire de la fondation de l'institut. Je rappelle également que l'Institut Géographique Militaire exerce des fonctions d'organisme cartographique de l'Etat et qu'en tant que tel, il est la référence nationale pour l'exercice des fonctions cartographiques en termes de standards d'application.

En réponse à la quatrième question, je tiens à rappeler que de nombreuses régions ont stipulé un accord similaire. Je précise que cet accord prévoit les actions suivantes: favoriser la connaissance, l'utilisation et l'échange des banques de données territoriales de la Région; produire des documents cartographiques sur la base d'une collaboration; favoriser le recyclage du personnel de la Région; collaborer pour la réalisation de réseaux géodésiques, planimétriques et altimétriques d'intérêt commun, dans le respect des points particuliers prévus par l'entente Etat-Régions-collectivités locales; définir des procédures standard pour la production de données planimétriques ou altimétriques d'intérêt commun, selon les indications de l'entente Etat-Régions-Collectivités locales. C'est donc un accord de collaboration qui a été signé avec l'Institut Géographique Militaire, dans l'esprit de ce qui avait été décidé lors de la Conférence Etat-Régions et dans l'optique de la coordination des productions cartographiques; c'est également un moyen de valoriser les produits cartographiques régionaux.

En réponse à la première question, je dois mettre en évidence le fait que l'accord de cette année fait suite à un accord précédent et similaire, qui concernait essentiellement l'échange de données cartographiques.

Le nouvel accord naît d'une sollicitation de l'Institut Géographique Militaire qui a demandé à ce que la possibilité d'élaborer des projets communs soit étudiée. D'ailleurs, lors de la signature dudit accord, le Commandant de l'Institut a manifesté son intention de mettre sur pied, au début de l'année prochaine, une cellule technique conjointe pour définir concrètement les projets à réaliser.

Pour ce qui est de la deuxième question, il convient de souligner que la production cartographique se base aujourd'hui essentiellement sur l'utilisation de technologies informatiques, tant pour la phase d'élaboration et de mise à jour des cartographies à partir des relevés photogrammétriques aériens réalisés par des sociétés spécialisées, que pour la phase de gestion de celles-ci. Ainsi, l'aide d'une structure informatique spécialisée constitue un soutien fondamental pour tout bureau de cartographie moderne. Les relevés topographiques sont désormais très rares et servent à la seule vérification des repères trigonométriques (activité qui peut, elle aussi, être programmée et réalisée par des techniciens spécialisés n'appartenant pas à la Région). Il va de soi que les données cartographiques sont la base de tout système informatique territorial. Le rôle de la convention passée avec l'INVA va donc bien au-delà de la simple gestion d'un bureau de la cartographie car elle permet de gérer correctement le système informatique territorial. Depuis le départ en retraite du géomètre Favre, le Bureau de la cartographie ne dispose d'aucun employé et la diffusion des cartographies est assurée par le biais d'une convention de service avec l'INVA. Quant au coordinateur du Département du territoire, de l'environnement et des ressources hydriques, il exerce des fonctions d'orientation et de contrôle. Actuellement, des solutions organisationnelles sont envisagées pour développer les services offerts par le Bureau de la cartographie, toujours grâce à la collaboration de l'INVA. Le fait que l'Institut Géographique Militaire soit disposé à participer à la définition d'un programme de travail sera donc également - même face à ce manque de personnel - utile aux fins de la collaboration avec l'INVA en tant que structure de service pour les buts du bureau cartographique.

Président - La parole au Conseiller Secrétaire Venturella.

Venturella (Arc-VA) - Approfittando dell'articolo sul blog del Presidente Caveri, ho scoperto cosa vuol dire "AAAAA": parla di salsicce di trippa, infatti parliamo di IGM e di INVA apposta, due acronimi.

Tornando al fatto sollevato nell'interrogazione, volevamo fare due osservazioni, Assessore: lei ha dato tutta una serie di informazioni divise in due aree. La prima riguarda il rapporto con l'IGM e anche altri: vi è, ad esempio, la ditta specializzata di aerofotogrammetria di Parma che lavora sui rilievi aerofotogrammetrici, per cui c'è l'acquisto. Le spiego quello che non ho capito. Cito un lancio ANSA in cui lei dice, virgolettato, che questo accordo quadro con l'IGM è una collaborazione finalizzata alla conoscenza, all'utilizzo e allo scambio delle proprie banche dati. Sappiamo che se tu puoi fare un lavoro su una cartografia, devi richiedere il permesso all'IGM, perché è riconosciuto istituto cartografico dello Stato, ma - ascolti, Assessore - lei ha detto che la prima collaborazione data settembre 1996. Io ho raccolto delle delibere posteriori al settembre 1996 nelle quali si impegna una certa somma per comprare del materiale cartografico e fotogrammetrico. La domanda è questa: se è uno scambio di dati, vuol dire che noi abbiamo il loro materiale pagando e loro invece il nostro ce l'hanno gratuitamente? Che accordo di collaborazione e di scambio è? Mi pare molto disequilibrato rispetto ad un normale accordo di collaborazione, perché se la Regione durante il primo accordo di programma, risalente alla metà degli anni '90, ha avuto come risultato che noi cediamo gratuitamente le nostre basi cartografiche, quelle al 10mila, al 20mila, al 5mila, mentre loro ci vendono le loro basi, non so che collaborazione equilibrata sia. Non vorrei che questa seconda collaborazione fosse del tipo della prima, per cui noi paghiamo le loro basi cartografiche, mentre loro pretendono le nostre gratuitamente.

La sua seconda area di intervento riguarda il problema di INVA. Lei dice: sì, ma INVA rispetto alla gestione di tutto l'ufficio cartografico ha una sua motivazione. Ma lei nella dichiarazione ha detto, cito: "detta collaborazione mira a promuovere una più ampia attività comune in ambito formativo, finalizzata all'aggiornamento professionale del personale della Regione nel settore geo-topo-cartografico". Ma quale personale se ha detto...

(interruzione dell'Assessore Cerise, fuori microfono)

...ma se affidiamo tutto a INVA. Non vorrei che la formazione del personale fosse tutta... cioè noi che abbiamo fatto la convenzione con INVA, paghiamo anche l'aggiornamento del personale INVA, con la scusa che noi tanto di personale non ne abbiamo più nell'ufficio cartografico. Questa è originale come risposta e denuncia il fatto che tale situazione è stata lasciata degenerare, ci si poteva pensare un po' prima. Credo che le domande di pensionamento non siano consegnate sei giorni prima. Quanto detto denuncia questa particolare degenerazione nella gestione dell'organizzazione del suo assessorato.