Oggetto del Consiglio n. 3113 del 21 novembre 2007 - Resoconto

OGGETTO N. 3113/XII - Interrogazione: "Esclusione del settore della scuola dalla sperimentazione del sistema informatico "open source"".

Interrogazione

Verificata la disponibilità e l'attenzione dell'Amministrazione regionale nei confronti del software libero (sistema operativo e applicativi), messa in opera con la decisione di trasferire - con la delibera di Giunta del 17 febbraio 2006 - tutti gli ambienti operativi, le procedure e gli applicativi del sistema regionale verso la piattaforma "open source" Linux;

Atteso che l'Amministrazione regionale confermava questa volontà anche nella precedente seduta del Consiglio regionale, nella quale l'Assessore alle Finanze, rispondendo ad una mia interrogazione, assicurava il compimento delle operazioni di trasferimento della piattaforma "Linux" entro la fine dell'anno;

Preso atto che l'Assessore Marguerettaz ha esplicitamente escluso, dall'ambito dell'esperienza in corso, l'intero settore scolastico, asserendo che la trasformazione in oggetto riguardava solamente la struttura regionale in senso stretto;

Considerato che, come ho già avuto modo di esprimere, è proprio nel settore scuola che si è registrata la maggiore efficacia di risultato, oltre tutto in tempi ragionevolmente rapidi e con una significativa crescita delle adesioni, soprattutto negli Istituti tecnici e scientifici;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

gli Assessori competenti per sapere:

1) se corrisponde al vero quanto dichiarato in merito al settore scuola e per quali ragioni ne sia stata decisa l'esclusione;

2) se, nell'ambito del settore della scuola e della formazione, siano già presenti sperimentazioni in tal senso, quali sono, e se nel complesso vi siano ragionevoli motivi per rinunciarvi o per implementarli;

3) quali sono, allo stato attuale, i costi sostenuti a seguito dell'adozione dei sistemi operativi proprietari e l'implementazione del relativo software;

4) se corrisponde al vero che nel comparto scuola sia stato introdotto, per ora in modo parziale, il sistema "open source" e in caso affermativo con quali difficoltà e se ha prodotto dei risparmi.

F.to: Bortot - Squarzino Secondina

Presidente - La parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Viérin Laurent.

Viérin L. (UV) - Pour répondre aux questions des collègues avant tout l'école n'a absolument pas été tenue à l'écart des expérimentations de type "open source", au contraire divers projets en ce sens ont été suivis par le Service de soutien à l'autonomie scolaire de la Surintendance des écoles, en dehors des initiatives mises en place de façon autonome par les établissements scolaires.

Pour ce qui est du point n° 2: "quelles expérimentations sont en cours", les solutions de type "open source", expérimentées dans les écoles par le Service de soutien à l'autonomie scolaire sont les suivantes:

- premier projet, le Projet "PingOO": il s'agit de la réalisation, de la mise en œuvre, de la gestion et de l'entretien des serveurs "Linux" consacrés à l'école, d'usage particulièrement simple, qui permettent l'accès à "Internet" dans le respect de la "loi Stanca", mais aussi la configuration d'une boîte aux lettres pour chaque élève et chaque enseignant, ainsi que d'un serveur de dossiers et d'un serveur de réseau. A l'heure où nous parlons plus de 50 serveurs ont déjà été installés dans différents établissements de la région. Dans le cadre de ce projet des activités de formation ont été prévues à l'intention des enseignants et des techniciens pour la gestion ordinaire des ces serveurs. Ce projet a été réalisé avec la collaboration du Centre ressources informatiques de la Haute-Savoie et, pendant sa phase de lancement, a fait l'objet d'un projet "INTERREG" spécifique qui s'est achevé en 2006;

- deuxième projet: pour ce qui est d'une diffusion plus générale du logiciel didactique "FLOSS", tous les établissements scolaires de la Vallée ont reçu un "DVD" - système opérationnel "Linux" - renfermant 146 logiciels didactiques "open source" subdivisés par niveau scolaire. Ce "DVD" est le fruit de la collaboration entre l'"Istituto per le tecnologie didattiche" du CNR et l'AICA ("Associazione italiana per il calcolo automatico"). Un certain nombre de rencontres ont été organisées et d'autres encore sont prévues en vue de la formation des enseignants désireux d'exploiter cette opportunité;

- autre projet: le portail "Webécole", le site des écoles (c'est-à-dire "www.scuole.vda.it") a été réalisé sur la plateforme "Linux" et offre une série de services aux établissements scolaires de la région: hébergement des sites des écoles; hébergement du portail des skieurs, cela rentre dans le projet classe de neige et autres sports, réalisé sur la plateforme "open source Moodle"; réalisation par le groupe "TICE" (Technologies de l'information et de la communication éducative) du Service de soutien à l'autonomie scolaire, en collaboration avec la Direction du personnel scolaire de la Surintendance et en vue de la gestion de l'indemnité de départ (TFR), d'un logiciel "open source" grâce auquel il est possible de gérer les remplacements des enseignants auxquels ont été confiés des mandats à durée déterminée et de tout autre service nécessaire, le cas échéant;

- autre projet: l'expérimentation (qui a été achevée ce mois-ci) et la mise en place prochaine d'un logiciel "open source" permettant de gérer la comptabilité des établissements scolaires. C'est un logiciel qui s'appuiera sur une plateforme "Linux" qui sera installée au secrétariat de chaque école, si celle-ci ne dispose pas encore d'un serveur "PingOO". Le projet en question a été réalisé avec la collaboration de la Direction des politiques de l'éducation et du Département du système d'information;

- encore pour ajouter à tous ces projets le soutien du groupe "TICE" dans le cadre de tout problème relatif à la connaissance, à l'installation et à l'utilisation de logiciels "open source".

Ce sont toute une série de projets qui figurent dans la délibération du Gouvernement qui définit et va régler les activités du Service de soutien à l'autonomie scolaire.

Pour ce qui est du point n° 3, les coûts, il est difficile de quantifier les coûts - mais j'y retournerai - liés à l'adoption des systèmes opérationnels propriétaires et à la mise en œuvre des logiciels y afférents, dans la mesure où les écoles fonctionnent de façon autonome et où, même si plusieurs initiatives ont été lancées en ce sens, il n'est pas simple de dresser un état des lieux détaillé et à jour, mais on va essayer de le faire et j'y reviendrai. En tout cas, le Service de soutien à l'autonomie scolaire a fourni des indications quant aux types d'achats recommandés et a rappelé qu'il était prêt à épauler les différents établissements tant pour le choix du logiciel le mieux adapte à leurs besoins qu'aussi pour le recyclage d'anciens ordinateurs de l'Administration régionale sur lesquels peuvent être installés des systèmes opérationnels libres.

Au-delà des projets dont je viens de vous parler, des systèmes opérationnels libres ont déjà été installés à diverses reprises sur des ordinateurs, parfois à côté de systèmes opérationnels propriétaires et parfois seuls. Dans la plupart des cas les difficultés ne sont pas liées à l'utilisation de logiciels "open source" particuliers, tels que "Open Office", qui a souvent permis de réaliser des économies sur l'achat de licences "Microsoft Office", ou "Firefox" qui permet de naviguer sur "Internet". Non, les problèmes naissent de l'utilisation d'une interface graphique autre que "Windows". D'autre part, à l'heure actuelle, le système opérationnel "Linux" n'est pas pleinement compatible avec un certain nombre de logiciels didactiques conçus et réalisés pour "Windows", ce qui engendre d'autres difficultés. Disons à ce propos que la situation pourrait s'améliorer considérablement si les logiciels de gestion relatifs à l'école et mis au point pour le compte de l'Administration régionale n'étaient pas liés à un système opérationnel précis, mais s'il était possible de les employer en s'appuyant sur divers systèmes opérationnels et, surtout, sur des systèmes "open source". Il ressort quand même d'une enquête de marché effectuée par le Centre ressources informatiques de la Haute-Savoie que le coût de la gestion des serveurs "PingOO" est de l'ordre de 5.000 euros par an et par serveur, sans compter l'achat de matériel. Compte tenu du fait que cette opération est assurée gratuitement par le groupe "TICE" du Service de soutien à l'autonomie scolaire pour tous les établissements scolaires, l'on peut raisonnablement considérer que la collectivité par le biais de l'école devrait ainsi économiser environ 300.000 euros par an, somme à laquelle il faut ajouter les économies réalisées d'un point de vue pratique: sur l'achat des licences "Microsoft Office" chaque fois qu'un logiciel "Open Office" a été installé et des licences "Windows" lorsque le système opérationnel utilisé est "Linux"; sur les cours de recyclage et de formation des enseignants à l'utilisation des applications "FLOSS" et sur les conseils pour l'achat de matériel et de logiciels, ce service étant lui aussi fourni gratuitement à tous les établissements scolaires par le groupe "TICE" du Service de soutien à l'autonomie scolaire, donc tous ces aspects rentrent dans le même discours. Cela pour vous dire que nous sommes en train de travailler en synergie avec les sujets concernés que je vous ai cités et que c'est un dossier auquel nous prêtons beaucoup d'attention et que nous sommes sensibles à faire encore améliorer.

Presidente - La parola al Consigliere Bortot.

Bortot (Arc-VA) - Si l'Assesseur peut me donner les réponses qu'il a données au Conseil...

Qui si pone un problema al Consiglio regionale, non voglio fare polemiche, né creare contraddizioni, ma quello che continuiamo a dire da un anno che si possono risparmiare tanti soldi è possibile farlo, la dimostrazione è nelle risposte che ci ha dato adesso l'Assessore e questo tipo di interrogazione è dovuta al fatto che, in base alle risposte datemi dall'Assessore sullo stesso argomento lo scorso Consiglio, ho avuto decine di telefonate di insegnanti, di persone che lavorano alla Regione, che dicono: "guardate che non è assolutamente vero che la scuola è esclusa da questa sperimentazione", anzi diversi insegnanti hanno detto che stanno lavorando da diverso tempo, che hanno fatto risparmiare alla scuola un sacco di soldi. Mi spiace che l'Assessore Marguerettaz non vi sia, spero che vi sia qualcuno della maggioranza che ascolti, voglio dire che, se c'è la volontà politica, non so se il merito va tutto all'Assessore Viérin Laurent o anche all'Assessore precedente, ma sta di fatto che in un settore comunque complicato come la scuola sono state fatte delle cose, si è avviato un processo, questo processo ha portato a dei risultati, abbiamo come Amministrazione regionale risparmiato dei soldi, credo che faremo un'altra interrogazione per attirare l'attenzione dell'Assessore affinché chieda al collega come si fanno determinate cose e ci si scambino le informazioni. Se questo è stato attuato all'interno della scuola, penso che ci saranno delle persone brave in tale comparto e chiederemo all'Assessore all'istruzione di prestare agli altri Assessorati queste persone per far vedere loro come si può operare. È in tono mezzo ironico, ma anche mezzo serio tale risposta, nel senso che qui stiamo parlando di soldi che da anni "buttiamo dalla finestra"; è da un anno che l'Assessore Marguerettaz ci dice che su questo sistema della "sorgente aperta" per risparmiare soldi stiamo sperimentando. Ora mi sembra che si dovrebbe uscire dalla fase sperimentale per passare alla fase operativa e abbiamo solo da copiare. Quando io fino a poco tempo fa dicevo: "basta andare a Bolzano e vedere cosa fanno in quella città"... non occorre assolutamente andare a Bolzano, ma basta passare dal secondo al quinto piano dello stesso edificio, che abbiamo a disposizione le risorse, le professionalità e le capacità di persone che queste cose le hanno già fatte.

Da parte nostra quindi ben felici di avere avuto una risposta propositiva e positiva e ben felici di tornare sull'argomento, affinché tali sistemi e le cose che sono state fatte in questo Assessorato si diffondano agli altri Assessorati. Quello di cui ci rammarichiamo è che non è possibile che, per questioni meramente tecniche che ci permettono di risparmiare soldi, l'opposizione debba alzare la voce, debba perdere tanto tempo per fare interrogazioni ed interpellanze su delle cose che dovrebbero andare in automatico. In un certo senso abbiamo una strada tracciata, nell'altro interverremo perché questa strada tracciata serva da punto di riferimento per gli altri comparti dell'Amministrazione regionale.