Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2877 del 11 luglio 2007 - Resoconto

OGGETTO N. 2877/XII - Conferimento di un incarico di consulenza ad un ex dirigente dell'Amministrazione regionale. (Interpellanza)

Interpellanza

Constatato che nel mese di aprile del 2007 è stato conferito il nuovo incarico di Direttore della Direzione Servizi Antincendio e di Soccorso;

Appreso che circa un mese dopo è stato affidato all'ex Direttore della Direzione Servizi Antincendio e di Soccorso, collocato a riposo per raggiunti limiti di servizio dal mese di novembre 2006, l'incarico di consulenza ed assistenza tecnica a supporto delle attività degli uffici del Corpo valdostano dei Vigili del Fuoco;

Considerato che l'oggetto dell'incarico è essenzialmente il supporto nelle attività di indirizzo in merito alla normalizzazione degli automezzi, dei materiali e degli equipaggiamenti di soccorso, nella predisposizione degli atti di gara e in altre tematiche di ordine tecnico nelle materie di competenza del Corpo valdostano dei Vigili del Fuoco, oltre all'eventuale partecipazione, in qualità di componente, alle sedute delle Commissioni di valutazione delle offerte inerenti alle gare d'appalto, funzioni e competenze che parrebbero essere nel passato svolte dal Direttore stesso dei Servizi Antincendio e di Soccorso;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interpella

il Presidente della Regione per sapere:

1) sulla base di quali motivazioni è stato conferito l'incarico all'ex Direttore;

2) come mai non è stato previsto il necessario periodo di affiancamento che ogni buona Amministrazione dovrebbe prevedere tra Direttore uscente e subentrante in virtù dei principi di efficacia, efficienza ed economicità.

F.to: Venturella

Presidente - La parola al Consigliere Segretario Venturella.

Venturella (Arc-VA) - Questa interpellanza nasce dalla lettura delle deliberazioni di Giunta che ogni settimana tutti i Consiglieri regionali ricevono. Ci hanno colpito 3 deliberazioni che si sono succedute nell'arco temporale di 6-7 mesi: la prima non tanto in quanto in questa deliberazione - mi riferisco al 24 novembre 2006 - si revocava l'incarico al Direttore della Direzione servizi antincendio e di soccorso per raggiunti limiti di servizio, quindi il Direttore in pensione prende e se ne va, questo nessuno lo contesta. La seconda deliberazione che ci lascia perplessi è che ad aprile 2007 si revoca l'incarico di Capo servizio interventi operativi della protezione civile al Direttore e lo si incarica della Direzione servizi antincendio di soccorso. Neanche un mese dopo, per la precisione 35 giorni dopo, al Direttore che era andato in pensione a novembre si conferisce, all'interno della stessa struttura a cui è stato assegnato il nuovo Direttore, un incarico di consulenza di assistenza tecnica a supporto dell'attività degli uffici del Corpo valdostano dei vigili del fuoco. In definitiva vogliamo sapere questo dal Presidente della Regione: le funzioni attribuite all'attuale incaricato, ex Direttore del Servizio antincendio di soccorso quando era in servizio, chi doveva svolgerle? e chi le svolgeva prima, ci dicono... è stato nominato il nuovo direttore, perché un mese dopo per le stesse funzioni o almeno per una parte di quelle funzioni che prima erano indicate e dovevano essere svolte da quel Direttore adesso si incarica una seconda figura? Qual è la motivazione? Non riusciamo a capirla. Ecco il perché dell'interpellanza. Una buona amministrazione poi dovrebbe prevedere... nel caso in cui vi sia un accadimento straordinario può capitare che un direttore debba dare le dimissioni per motivi personali, di famiglia o di servizio, per trasferimento... ma se questi spostamenti all'interno del Servizio antincendio di soccorso e della Direzione della protezione civile erano già previsti, perché non è stato previsto il necessario periodo di affiancamento? Vorremmo avere su queste 2 domande una risposta dal Presidente.

Presidente - La parola al Presidente della Regione, Caveri.

Caveri (UV) - Il faut préciser avant tout que le premier alinéa de l'article 2 de la loi régionale n° 18 établit ce qui suit: "l'attribution de fonctions aux sujets n'appartenant pas à l'Administration régionale a pour but de satisfaire à des exigences particulières qui dépassent les compétences ordinaires attribuées aux personnels de l'Administration ou à défaut de personnels répondant aux conditions professionnelles nécessaires ou lorsque lesdits personnels ne peuvent être détournés de leurs activités de service". Les fonctions de consultant en question rentrent dans cette dernière catégorie.

Venons-en maintenant aux différents points de cette interpellation. Point n° 1: il ne me paraît pas nécessaire d'examiner dans le détail les dispositions régissant les fonctions de consultant dont l'attribution a été contestée pour souligner que l'élaboration des cahiers des charges techniques afférents aux marchés publics pour l'achat de moyens de lutte contre les incendies constitue une activité extrêmement spécialisée et délicate. Celle-ci ne saurait donc être confiée qu'à des personnes disposant de compétences professionnelles spécifiques. À cet égard la Direction des services d'incendie et de secours et le Commandement régional des sapeurs-pompiers ont toujours, dans la mesure du possible, demandé au personnel technique disposant des compétences nécessaires du fait de son activité quotidienne de participer à l'élaboration des cahiers des charges spéciales concernant des domaines dans lesquels normalement on fait appel à des spécialistes externes et ce afin que l'argent public soit investi correctement. Dans cette optique la dépense relative aux consultants est insignifiante par rapport au bénéfice découlant d'une utilisation optimale des investissements. Toutefois, la charge de travail des fonctionnaires techniques du Corps valdôtain des sapeurs-pompiers augmente constamment du fait non seulement des incendies à combattre et des secours d'urgence à assurer, mais également des activités d'inspection, de prévention, de formation et d'entraînement, ainsi que des missions de police judiciaire de plus en plus importantes qui sont confiées aux sapeurs-pompiers. Il s'ensuit que les fonctionnaires techniques ont de moins en moins de temps à consacrer à l'élaboration des cahiers des charges, surtout lorsque ces derniers sont particulièrement complexes comme ceux qui font l'objet des fonctions de consultant en question. C'est notamment le cas de la fourniture d'engins particuliers destinés à la lutte contre les incendies d'aéronefs à l'aéroport, qui devront être conçus spécialement pour l'aéroport d'Aoste. Par ailleurs, l'élaboration de ces cahiers des charges et les autres activités relevant des fonctions de ce consultant comportent des contacts fréquents avec les structures centrales du Ministère compétent et, partant, de nombreux déplacements en dehors de notre Région.

Il faut rappeler également que l'évolution de la législation en matière de marchés publics a compliqué encore plus la tâche de la structure en question. En effet, le quatrième alinéa de l'article 84 du décret législatif n° 163 du 12 avril 2006 (Code des marchés publics) établit, pour ce qui est de la composition de la commission d'adjudication, en cas d'attribution du marché selon le critère de l'offre économiquement la plus avantageuse, que les membres de la commission autres que le Président ne doivent avoir exercé ou exercer aucune autre fonction technique ou administrative relativement au contrat en question. Ces dispositions obligent l'Administration à avoir recours à un plus grand nombre de personnes techniquement qualifiées pour élaborer les documents techniques afférents aux marchés et pour former les commissions d'adjudication et les commissions chargées de délivrer les certificats de réception. Le choix d'attribuer des fonctions de consultant à M. Badino - qui est en plus une personne vraiment très qualifiée, tout le monde le reconnaît - découle de la difficulté de trouver sur place du personnel technique expert dans les domaines en question.

Deuxième point. Je tiens à souligner que c'est le Département des collectivités locales, des fonctions préfectorales et de la protection civile qui a attribué les fonctions de consultant à M. Badino, à charge pour celui-ci d'apporter son appui à la fois à la Direction des services d'incendie et de secours et au Commandement régional des sapeurs-pompiers. Il ne s'agit donc pas simplement de fournir un soutien au nouveau dirigeant, mais d'une activité beaucoup plus complexe, que je viens de vous exposer en répondant au premier point de cette interpellation. De plus: ni la loi régionale n° 45 du 23 octobre 1995, modifiée et complétée, ni les lois nationales en vigueur en matière d'emploi public ne prévoient que le personnel démissionnaire - appartenant à la catégorie de direction ou aux autres catégories et positions - travaille pendant une certaine période avec la personne destinée à le remplacer. Cette procédure ne figure d'ailleurs pas non plus dans la convention collective régionale, ni nationale relative à l'emploi public, même si tous ces textes reposent justement sur les principes de l'efficacité, de l'efficience et de l'économicité de l'action administrative établis par la Constitution italienne.

Presidente - La parola al Consigliere Segretario Venturella.

Venturella (Arc-VA) - Devo dire che l'esposizione del Presidente Caveri non ci ha convinto affatto per una serie di motivi. Sembra che vi siano delle funzioni che sono così specializzate, così particolari e complesse, esse presuppongono viaggi, contatti frequenti con il Ministero o gli organi preposti, anche in rapporto ai servizi di antincendio e di presidio dell'aeroporto, per le quali sembra che solo nel mese di maggio 2007 siano venute alla luce. Sappiamo che è proprio così, ci permettiamo di sollevare qualche dubbio su ciò che ha detto il Presidente Caveri, non tanto sulla qualità che noi tutti abbiamo riconosciuto all'ex Direttore del Servizio antincendio di soccorso, quindi il ricorso nell'esposizione del Presidente alla particolare preparazione tecnica credo che in questo caso era fuori luogo, perché nessuno lo ha messo in dubbio. Ci pare invece che all'interno del Corpo valdostano dei vigili del fuoco vi sia già una figura di riferimento per tutte quelle "missions" particolari che lei ha esposto, Presidente: il Comandante dei vigili del fuoco o, meglio, il Comandante dei vigili del fuoco potrebbe essere incaricato di alcune competenze che potrebbero liberare tempo, disponibilità, professionalità all'attuale Direttore. Non riusciamo a capire la nuova necessità sorta nel maggio 2007 per cui prima il corpo funziona con 2 dirigenti - Direttore e Comandante -, adesso con 3: Direttore, consulente del Direttore, Comandante. Su questo non ci convince affatto la risposta del Presidente.