Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2868 del 10 luglio 2007 - Resoconto

OGGETTO N. 2868/XII - Modulazione degli orari di servizio al pubblico della Biblioteca regionale. (Interpellanza)

Interpellanza

Premesso che:

- la Biblioteca regionale di Aosta è uno dei centri culturali più qualificati della Valle d'Aosta e offre al pubblico condizioni ideali per la lettura e per lo studio;

- il suo orario di apertura al pubblico è limitato (dalle ore 9.00 alle ore 19.00 dal martedì al sabato; dalle ore 14.00 alle ore 19.00 il lunedì; chiusa la domenica) e impedisce una fruizione del servizio più ampia da parte dell'utenza, specie per quelle persone che - nelle medesime fasce della giornata - sono impegnate in altre attività;

- Aosta, oltre a essere città turistica, è sede universitaria;

- alcune biblioteche di altre città italiane, proprio per venire incontro alle differenti esigenze degli utenti, stanno modulando gli orari di servizio al pubblico e prevedendo l'apertura anche nelle prime ore serali;

ciò premesso, i sottoscritti Consiglieri regionali

Interpellano

l'Assessore delegato per sapere se condivide, anche in via sperimentale, l'estensione dell'orario di apertura della Biblioteca regionale di Aosta nel senso indicato in Premessa: in caso affermativo, come e quando ritiene di dare concreta realizzazione a tale proposito.

F.to: Tibaldi - Lattanzi - Frassy

Président - Y a t'il besoin de l'illustration, M. Tibaldi?

La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Viérin Laurent.

Viérin L. (UV) - L'Administration régionale a toujours suivi avec beaucoup d'attention le domaine des bibliothèques, qu'elle considère comme des instruments essentiels pour la croissance culturelle de la population valdôtaine et la preuve est le grand nombre de bibliothèques publiques ouvertes dans la plupart des Communes de la Vallée d'Aoste grâce à l'appui financier de l'Administration régionale. Comme le rappelle justement le texte de l'interpellation, M. Tibaldi, la Bibliothèque régionale est l'un des centres culturels les plus qualifiés de la Vallée d'Aoste et j'ajoute pour ma part que c'est l'une des plus accueillantes d'Italie, de l'avis de plusieurs professionnels du secteur bibliothécaire. L'un des points de force de la qualité de l'accueil est justement l'horaire d'ouverture de la Bibliothèque régionale, qui compte parmi les plus étendus d'Italie et se place au niveau des grandes bibliothèques européennes, avec 55 heures d'ouverture au public par semaine, auxquelles il faut ajouter moyennement de 5 à 10 heures par semaine environ d'ouverture supplémentaire de l'auditorium pour les différentes manifestations culturelles qui s'y déroulent. On a eu l'occasion de se confronter sur ce thème des horaires, de l'ouverture dans les soirées pendant un congrès qui avait été organisé par l'Association valdôtaine des bibliothèques, en collaboration avec l'Association nationale et qui avait vu ce thème soulevé par certains orateurs, des anciens Assesseurs notamment à l'éducation et à la culture, du temps où cela s'appelait encore instruction publique.

Pour avoir des termes de comparaison, je citerai quelques exemples de bibliothèques de haut niveau, qui pourront nous faire rendre compte comment la situation de la Vallée d'Aoste est bien enracinée et placée aussi pour ce qui est du "standard" des heures d'ouverture. Parmi les plus modernes et innovatrices bibliothèques d'Italie: la "Sala Borsa" de Bologne, inaugurée en décembre 2001, ouvre au public pendant 54 heures et demie par semaine, Aoste 55; la "San Giovanni" de Pesaro, inaugurée en 2002, 41 heures par semaine en hiver et 35 heures et demie en été. Pour ce qui est de quelques grandes bibliothèques européennes, je signale que la "Bibliothèque nationale de Finlande", à Helsinki, n'ouvre que 57 heures par semaine, celle de Suède, à Stockholm, 61 heures, la "British Library" de Londres 58 et la "Bibliothèque nationale de France", à Paris, 61 heures et là nous sommes à une échelle nettement différente pas seulement pour le nombre d'habitants - Aoste a des nombres très réduits -; donc, du point de vue de la population, mais aussi pour ce qui est de l'organigramme, je vous cite que la "Bibliothèque nationale de Norvège" a 340 employés. Parmi les bibliothèques citées il n'y a que la "British" et la "Bibliothèque nationale de France" qui ouvrent le dimanche, 6 heures chacune. La Bibliothèque de Pesaro est ouverte aussi le dimanche pendant 5 heures, mais en hiver seulement; en outre, pendant la même saison, elle est fermée le lundi toute la journée, ainsi que le mardi et le mercredi matin; le vendredi et le samedi le service est interrompu entre 13 heures et 15 heures. En été elle est fermée le lundi, le samedi après-midi et le dimanche, ainsi que de 13 heures à 15 heures les autres jours. Je signale, en passant, que les horaires de ce type, à mon avis différenciés suivant les jours et les saisons, déroutent les utilisateurs et sont donc à éviter autant que possible. Une politique des horaires trop compliquée, au lieu de favoriser l'accès et améliorer l'accueil, constitue un obstacle pour la bonne marche de l'établissement.

A part le discours des comparaisons, il est bien évident qu'on peut toujours faire mieux, et cela va sans dire, et qu'il serait souhaitable de disposer des ressources financières et humaines suffisantes pour élargir encore l'horaire d'ouverture, mais là d'un côté les exigences que je vous ai manifestées et aussi la conjoncture actuelle, qui impose de diminuer la dépense publique dans tous les secteurs et le fameux Pacte de stabilité que nous sommes obligés à respecter, ne permettent évidemment pas d'embaucher de nouveaux personnels et d'augmenter, en voie de conséquence, les frais de gestion. Au contraire la tendance est plutôt inverse, c'est-à-dire que, par rapport à la situation d'il y a 4 ans - j'ai fait préparé un schéma -, la Bibliothèque régionale a perdu des employés, notamment un employé n'a pas été remplacé après son départ à la retraite. L'application des dispositions contractuelles en matière de part-time en outre a réduit l'horaire de service des employés, par rapport à une situation de temps complet, ce qui correspond à une perte sèche de plus de 12% sur le temps de travail global des personnels. Face à cette situation, on peut prévoir plus facilement la réduction des horaires d'ouverture face aux exigences et surtout à l'organigramme qu'on a, plutôt que leur extension. En plus à signaler: on a dû limiter l'usage de la salle des conférences le soir après 19 heures pour éviter la violation des normes en matière de travail supplémentaire, il y a un échelon à ne pas dépasser et on allait le dépasser. En plus, là je vous fais une considération à marge, même en disposant des moyens nécessaires, l'idée de prolonger l'horaire d'ouverture au public - et moi j'avais eu l'occasion de me confronter à l'époque - ne doit être prise en considération qu'en examinant les données de l'accès aux services bibliothécaires de la communauté de référence, pour vérifier s'il s'agit d'un service réellement utile et - comme on dit - "si le jeu vaut la chandelle". Pour vous citer, actuellement, sur environ 12.400 inscrits actifs à la Bibliothèque régionale, 7.500 habitent Aoste, soit 65% environ. Le 35% restant d'inscrits, plus du tiers du total, résident dans d'autres Communes et ne seraient - mais là il faudrait le vérifier - vraisemblablement pas toujours motivés à rentrer en ville pour fréquenter la bibliothèque le soir, sauf pour des rendez-vous culturels spécifiques (ce qui était un peu la politique de la salle des conférences). En plus, ce qui se vérifie déjà aujourd'hui grâce aux différentes manifestations organisées dans la salle des conférences après 20 heures 30, il faudrait avoir les données, mais nous avons vraiment des difficultés à véhiculer ces messages. Quant au public potentiel, résidant à Aoste, qu'on pourrait imaginer d'attirer en prolongeant l'horaire le soir, il faut considérer le cadre plus vaste des attractives qui motivent les gens à sortir le soir - là on est toujours un peu dans le discours de la vocation d'Aoste -; je crois que là il faudrait par contre mettre en œuvre une synergie et une stratégie globale touchant tous les opérateurs du secteur, à partir des commerçants, car on imagine mal l'utilité d'une bibliothèque ouverte le soir, dans une ville semi-déserte où tous les exercices commerciaux ou presque seraient fermés. D'un côté il est vrai que peut-être les opérateurs disent il n'y a rien le soir, mais je vous assure que le soir où on a organisé des manifestations culturelles à la bibliothèque les résultats ont été je ne dis pas décevants parce que ce n'est pas vrai, mais un peu au-dessous des attentes. En tout cas je crois que le fait d'ouvrir une bibliothèque régionale le soir dans le passé avait été envisagé et abandonné car après quelques semaines d'expérimentation, il y avait vraiment très peu d'adhésion de la part du public.

Presidente - La parola al Vicepresidente Tibaldi.

Tibaldi (CdL) - Assessore, le dirò che la prima parte della sua risposta mi ha anche convinto, anche se non era necessario e le spiegherò il perché; la seconda parte invece è piuttosto deludente. Cominciamo con la prima parte: lei ha fatto tutta una disquisizione sui dati della Biblioteca regionale, siamo noi i primi ad ammetterlo, lei lo avrà letto in premessa: lo definiamo come uno dei centri culturali più qualificati della Regione, il primo centro culturale della Valle d'Aosta. Lo stesso sistema bibliotecario regionale funziona e funziona bene perché ha una sua articolazione territoriale che dà risposte alle richieste dell'utenza nelle diverse zone della Valle d'Aosta. Lei poi fa un esempio comparativo, elogiando il ruolo di Aosta e anche qui non abbiamo nulla da obiettare - potremmo aggiungere anche noi altri esempi a comparazione dicendo che molte biblioteche di Firenze, Roma, Bologna, Monza hanno già aperture serali per allargare la richiesta dei fruitori -, quindi "nulla quaestio" sulla qualità del servizio offerto.

Con questa interpellanza abbiamo suggerito un'idea, effettuato una proposta che poteva essere anche formulata come mozione, ma lo abbiamo evitato e abbiamo fatto bene perché, vista la seconda parte della sua risposta, sarebbe stato inutile formularla. La seconda parte della sua risposta la mette in evidenza come il burocrate del Palazzo, il sindacalista che deve difendere delle prerogative dei dipendenti che lavorano nella biblioteca e che non possono essere riorganizzati in maniera diversa. "Mancano risorse finanziarie e umane" ci viene a dire, non scomodi però il Patto di stabilità per dire che mancano risorse finanziarie e umane per offrire un servizio come quello culturale. Se andiamo a fare la disamina delle deliberazioni di Giunta che approvate, che nei confronti del Patto di stabilità "urlano vendetta", allora lì possiamo veramente confrontarci sulla sostanza, ma non sulla Biblioteca regionale, anche perché esiste un istituto: quello della mobilità interna, a fronte di 3.000 dipendenti che ha il comparto regionale, che potrebbe permettere un'allocazione di risorse professionali e lavorative da un comparto all'altro, dove magari non servono e ce ne sono troppe, potrebbero essere spostate utilmente nella biblioteca. Certo, se cadiamo nella logica del Casinò di Saint-Vincent, dove sono ormai i sindacati a decidere la politica organizzativa, prima o poi saremo inchiodati anche per quanto riguarda l'estensione di servizi pubblici come quelli bibliotecari. Anche qui vi chiediamo il coraggio di compiere delle scelte di governo, noi ci siamo permessi di suggerirle perché l'apertura nelle prime ore serali potrebbe soddisfare una richiesta aggiuntiva.

Lei poi cita un assioma che può essere ribaltato: "la gente non esce di casa, Aosta è deserta nelle ore serali, di conseguenza è inutile aprire un ulteriore servizio". Non bisogna dire che la gente non esce se non c'è qualcosa, è che, se non si offre qualcosa alla gente, difficilmente la si vede per le vie della città. Penso sia talmente elementare questa regoletta... se non produciamo un'offerta qualitativamente interessante, la gente non si reca in città. La biblioteca è un momento di cultura e di svago, c'è l'emeroteca, c'è la videoteca, ci sono altri servizi, ossia bivaccavano i Marocchini lo scorso anno, abbiamo fatto un'interpellanza all'Assessore Charles che è stata sollecitata sull'argomento perché bivaccavano i Marocchini lì, hanno anche "organizzato" dei momenti di tensione! Visto che non mettiamo in discussione la biblioteca, anzi ne difendiamo il valore culturale, aggregante, di svago... proviamo a studiare... e noi ci siamo permessi di suggerire una proposta. Che la biblioteca svolga 55 ore, sia fra le prime in Italia e non solo per monte ore di offerta ci fa piacere, che sia paragonabile a biblioteche di centri più grandi va bene, che abbia un numero di tesserati particolarmente elevato in rapporto alla popolazione residente va bene, ma se si vuole rendere più viva la nostra città, forse il servizio culturale potrebbe essere esteso alle prime ore serali. Sono stato a Treviso l'anno scorso e ricordo che la biblioteca era fruibile fino alle 10,00 di sera e c'era gente che consultava libri, leggeva i giornali, perché non tutti hanno la possibilità di leggere: pensate ai commercianti, agli stessi lavoratori dipendenti, durante le ore di lavoro non possono fruire del servizio bibliotecario, magari possono dedicarvi del tempo se il servizio è aperto durante le prime ore serali e questo vale anche per gli studenti lavoratori, che magari di giorno lavorano e la sera possono andare in biblioteca a consultare i testi che ineriscono il loro ramo di studi. Ci vorrebbe qualche guizzo di fantasia. Ci siamo permessi, con i nostri limiti, di fare una proposta, provate voi a farne un'altra. Basta forse copiare altre realtà bibliotecarie che fanno qualcosa di più, senza nulla togliere alla Biblioteca di Aosta, che è il centro culturale più qualificato nella nostra Regione. Se vogliamo potenziarlo e renderlo fruibile anche ad un settore di utenti che oggi non può fruirne, questa potrebbe essere un'iniziativa da prendere in considerazione, ma evitiamo di mettere davanti il paravento del sindacato.

Concorda anche il Consigliere Bortot, una volta era contrario alla mobilità, oggi si rende conto che forse questa sua contrarietà era ideologicamente ben riposta, ma funzionalmente era ed è un disastro, lo abbiamo visto nella casa da gioco. Abbiamo delle risorse che sono quantitativamente importanti nella pubblica Amministrazione regionale, queste risorse possiamo ricollocarle a seconda dei desideri, delle scelte politiche che il Governo di turno intraprende. Avete il diritto di governare, governate e scegliete; non dico: "fate questa scelta", ma questa è un'idea sulla quale magari si possono maturare delle considerazioni. Grazie per la risposta.