Oggetto del Consiglio n. 2855 del 10 luglio 2007 - Resoconto
OGGETTO N. 2855/XII - Ritardi nella riqualificazione e sistemazione dell'area ex tiro a volo di Saint-Vincent. (Interrogazione)
Interrogazione
Premesso che
· nell'autunno 2004, la Giunta regionale ha incaricato Finaosta S.p.A. di predisporre un bando per la riqualificazione e la sistemazione dell'area ex tiro a volo nel Comune di Saint-Vincent;
· solo due anni dopo (luglio 2006) la Giunta regionale ha approvato il bando di concorso;
· ancora recentemente (maggio 2007) la Giunta regionale ha stanziato un'ulteriore somma per gli oneri di pubblicità relativi al suddetto concorso;
· l'immobile, di proprietà regionale, giace in stato di abbandono da molti anni e solamente nell'agosto 2006 sono stati approvati i lavori di ripristino della recinzione, pulizia e sgombero dell'area;
ciò premesso, i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
l'Assessore delegato per sapere:
1) se ritiene normale una simile dilatazione dei tempi della procedura;
2) quando si conosceranno le idee concorrenti e quando si procederà all'individuazione di quella vincente;
3) quando l'Amministrazione regionale prevede di adottare qualche determinazione in merito.
F.to: Tibaldi - Lattanzi - Frassy
Presidente - La parola all'Assessore al turismo, sport, commercio e trasporti, Pastoret.
Pastoret (UV) - M. Tibaldi nous pose quelques questions quant à ce sujet.
La première question qu'il pose: si on retient normal que certains retards se soient produits dans l'aménagement du site du tir à vol; non, je ne le retiens pas normal. M. De Lapalisse vient de vous répondre. Je ne trouve pas normal le fait que pour les temps s'allongent pour respecter nombre de procédures, les temps de l'Administration sont ceux que nous constatons et parfois il deviennent bibliques. Cela dit, je dois constater que des raisons existent quant à ces retards, alors je vais reparcourir un peu - comme je l'avais déjà dit en répondant à une précédente interpellation du 13 janvier 2006 - que la procédure relative au concours d'idées avait été suspendue au second semestre 2005, dans l'attente d'une conclusion du groupe de travail institué par délibération du Gouvernement régional au mois de juin 2005, aux fins de l'élaboration d'une proposition permettant de mettre en valeur l'établissement thermal et les zones qui l'entourent, non seulement du point de vue du thermalisme, mais aussi pour ce qui est des activités touristiques et récréatives. Ledit groupe de travail a achevé ses activités à la fin décembre 2005 et son rapport avait été transmis à l'Assessorat du territoire et à l'Assessorat des finances afin que ceux-ci puissent éventuellement formuler des appréciations en la matière. Cette procédure s'est enfin close par sa délibération du 20 juillet 2006, le Gouvernement régional a approuvé les documents afférents au marché public dans le cadre du concours en question; donc on a repris l'aspect du concours d'idées, après qu'ils avaient été revus et adaptés à la nouvelle législation qui, entre-temps, était intervenue, concernant les marchés publics, modifiée par décret législatif du mois d'avril 2006. Enfin, le délai final pour la présentation des propositions avait été fixé pour 16 octobre 2006.
L'acte du dirigeant du 15 décembre 2006 a nommé la commission technique, chargée d'évaluer ces propositions, quant aux études de ladite commission elles ont demandées un travail considérable en raison du nombre des dossiers qui ont été déposés en nombre de 15. A ce propos vous nous demandez quand on connaîtra les idées qui ont participé à cette procédure. La commission a rédigé et approuvé le classement provisoire du 15 juin 2007 et la structure régionale compétente, le Département des transports, pourvoira sous peu à la rédaction du document officiel afférent au classement. Le classement tient compte d'une série d'éléments fixés dans l'avis de concours; en fait les décisions de la commission sont purement techniques et afférentes à des critères d'évaluation, eux aussi techniques. En fait l'avis de concours prévoit, comme cela est prévu dans presque tous les concours, tels que celui-ci, que l'Administration puisse choisir de façon autonome quelle réalisation prévoir de réaliser. A ce moment la procédure ayant été close, nombre d'idées ayant été présentées, nous sommes à la phase finale. C'est pourquoi en ce moment la Région, de concert avec la Commune de Saint-Vincent, commencera à analyser les éléments les plus intéressants qui se soient dégagés, parce que d'un côté nous avons le classement, de l'autre côté nous avons un nombre de propositions, puisque les propositions présentées sont très variées, même si elles sont toutes ciblées sur la requalification et l'aménagement de l'espace concerné. Les 3 meilleures solutions retenues par la commission, ce qui ne signifie pas qu'elles doivent nécessairement être adoptées par la Région à l'issue de son intervention, concernent, l'une, un centre de bien-être et de sport; l'autre, un centre de bien-être doté d'une structure d'accueil et d'une zone sportive, et la dernière une structure sanitaire complétée par un centre sportif et par un centre poly-fonctionnel. Le classement a été rédigé sur des données variées qui devaient être présentées. Quelque projet, même en contenant des propositions plus valides, a été amoindri par le fait de ne pas être complet quant à une série de données qui n'ont pas été présentées, ce qui en fait l'a pénalisé en ce qui concerne le classement. D'autres projets ont été présentés, à savoir 4 centres de bien-être équipés de structures d'accueil, 1 structure thermale, 2 structures sanitaires, 2 parcs aménagés pour la détente et la remise en forme, diverses installations sportives poly-fonctionnelles à savoir 3 projets pour le tir au vol, 1 pour le ski "indoor", 1 golf et 1 manège. Le classement ayant été prévu par la commission, ce sont ceux-ci les projets et ce sont celles-ci les propositions qui ont été présentées, et bien sûr c'est à l'intérieur de ces adresses que l'on décidera dans quel sens poursuivre et quel choix devra être fait: cela avec l'accord de la Commune de Saint-Vincent, qui est directement intéressée pour son territoire.
Quant à la dernière question, comme j'ai dit, le fait que ces propositions se soient classées à la première place, ne signifie pas qu'elles pourront être les plus appréciées de la part de la collectivité locale de Saint-Vincent et même de l'Administration régionale; ce travail fait, ce que je pense et ce que je suis à même de prévoir, contrairement à mes habitudes, c'est que pour la fin de l'année on confiera l'étude pour projet l'intervention nécessaire sur l'ex aire de tir à vol de Saint-Vincent.
Presidente - La parola al Vicepresidente Tibaldi.
Tibaldi (CdL) - Assessore, alcune brevi considerazioni. Una volta conquistate le Gallie, Giulio Cesare decise di spostarsi verso est per conquistare le terre che allora erano dei Germani. C'era un problema tattico-logistico, superare il fiume Reno e nel punto più stretto distavano le sponde 500 metri. È vero che allora disponevano di mano d'opera a buon prezzo per non dire gratuita e le legioni romane erano costituite da 6.000 uomini, ma con una legione in 10 giorni fece costruire un ponte di legno e attraversò il Reno. Non dico che lei debba emulare Giulio Cesare, ma vorrei solo ricordarle che dal 1990 ad oggi sono passati 17 anni, durante i quali non solo non abbiamo visto la trasformazione dell'area ex tiro a volo di Saint-Vincent, ma non c'è ancora un incarico progettuale definito. Naturalmente la colpa non è sua, però lei ha partecipato a qualche Esecutivo regionale e, anche per sentito dire, sa dell'esistenza di questo problema o già ne sapeva in passato, ma ad oggi sappiamo che c'è stato un percorso molto tortuoso, dove sono state individuate anche delle soluzioni dalla Regione che non necessariamente sono quelle migliori, ma di fatto non abbiamo ancora un incarico progettuale definito... eppure soldi ne sono stati spesi e tempo ne è stato utilizzato!
Guardavo, le dico subito perché non è la prima volta che torniamo su questo argomento e lei ne è consapevole, le ultime deliberazioni di Giunta: siamo arrivati al punto di effettuare addirittura una perizia suppletiva sui lavori di pulizia, recinzione e sgombero dell'area ex tiro a volo. La burocrazia o, meglio, le non idonee valutazioni che vengono fatte dagli esperti o dai dirigenti - non so da chi in questo caso - ci stanno portando a dei tempi biblici, come lei diceva. Purtroppo le amministrazioni hanno dei vertici e delle responsabilità che, per quanto riguarda il turismo, fanno riferimento a lei in questo momento.
Lei dice che i tempi della procedura si sono dilatati e ci sono anche delle ragioni; ne ha citata una in particolare, quella della costituzione di un gruppo di lavoro per la valorizzazione dello stabilimento termale, ma lo stabilimento termale ha una sua procedura a sé stante, che è stata espletata dal Comune di Saint-Vincent, conclusasi in una prima fase il 30 giugno 2007 e che ha individuato due potenziali concorrenti che possono valorizzare lo stabilimento. Mi chiedo: questo gruppo di lavoro costituito dalla Regione... a cosa è servito? Se Comune e Regione si sono parlati in questo lasso di tempo, per capire che una era un'esigenza e un'altra è ancora un'esigenza che domani dovranno integrarsi, ma sappiamo che ci sono progetti che sono diametralmente opposti a quelli che afferiscono alla valorizzazione di uno stabilimento termale, questo ci fa capire che c'è uno stato confusionale esteso nella pubblica amministrazione valdostana e di questo stato confusionale siamo preoccupati, perché adesso non voglio additare lei, Assessore, come ultimo e principale responsabile di questo problema, ma non so se alla fine del 2007 riusciremo ad addivenire a questo incarico! Ce lo auguriamo, ma questi tempi - come altri tempi sui quali rifletteremo dopo con altre interrogazioni - ci fanno preoccupare. Ci fa preoccupare il ruolo che assumono determinati esperti o professionisti di settore, è il caso di Finaosta prima citato, perché qui c'entra anche Finaosta e l'"expertise" sul Grand Hôtel Billia ne è un altro esempio... abbiamo veramente il politico di turno che delega in continuazione professionisti o esperti di area e di settore, dopodiché demanda a lui le eventuali responsabilità, ma di fatto questi tecnici non hanno le responsabilità, perché se sbagliano i calcoli o ci sono perizie suppletive su lavori di sgombero e di pulizia di un'area, dobbiamo accettare passivamente quello che ci propone il caso!
Credo che ci sia bisogno di una risposta politica forte, un Esecutivo deve dire: "voglio che si faccia così, nell'ambito della correttezza e del rispetto della legge"... ma facciamole queste cose, perché urla vergogna questo caso! Nel 1997 arrivò il "Gabibbo" per segnalare lo stato di degrado di quell'area... oggi siamo ancora lì, che rimestiamo la materia!