Oggetto del Consiglio n. 2755 del 24 maggio 2007 - Resoconto
OGGETTO N. 2755/XII - Relazione della IV Commissione consiliare permanente sul rapporto "La mobilità e la ferrovia nella Regione autonoma Valle d'Aosta: analisi e documentazione". (Approvazione di risoluzione)
Président - La parole à l'Assesseur au tourisme, aux sports, au commerce et aux transports, Pastoret.
Pastoret (UV) - Pour demander une brève suspension du Conseil, puisque nous avons une résolution que j'aimerais partager avec les membres de la Commission et les Conseillers qui le souhaitent.
Président - Le Conseil est suspendu pour 15 minutes.
Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 10,06 alle ore 10,55.
Président - Nous pouvons reprendre, il y a une résolution qui a été concordée. Sur le rapport qui a été présenté j'ouvre la discussion générale.
La parole à l'Assesseur au tourisme, aux sports, au commerce et aux transports, Pastoret.
Pastoret (UV) - Merci pour le temps qui nous a été accordé pour mettre au point quelques solutions partagées. Nous abordons aujourd'hui un thème que personnellement j'estime d'une importance fondamentale pour notre Région, pour son avenir et pour son peuple. L'argument qui est soumis à notre attention est capital pour l'essor futur de notre Communauté. Qu'il me soit permis tout d'abord de remercier les collègues de la IVe Commission qui ont travaillé sur ce dossier et tous les Conseillers qui, ne faisant pas partie de cette Commission, ont quand même voulu suivre ces travaux, en donnant leur contribution personnelle. Je veux remercier le Président de la Commission et tous les Commissaires de m'avoir invité à suivre ces travaux. Je me dois de rappeler l'esprit de collaboration et de service qui a caractérisé l'examen de ce document, un document qui leur a été soumis et que vous avez trouvé en annexe. Le document "La mobilità e la ferrovia nella Regione autonoma Valle d'Aosta: analisi e documentazione" a été rédigé par le Service du Département des transports; je veux donc aussi rappeler leur travail et tous les approfondissements qu'ils ont conduit pour produire ce volume.
Comme vous l'avez constaté, dans ce dossier on trouve nombre d'informations sur le chemin de fer en Vallée d'Aoste. On y parcourt les phases relatives aux premières études finalisées à la réalisation de la tracte juste à Aoste. On rappelle un passage entre 1840 et 1850, quand quelqu'un pensait déjà de réaliser un tunnel sous le Petit Saint-Bernard pour créer une liaison internationale, cela date d'un siècle et demi, mais reste quand même d'actualité. En 1881 il y a eu l'appel d'offres pour la réalisation de ce trajet entre Ivrea et Aoste et l'inauguration s'est faite 5 ans après, en 1886, cela nous dit des temps qui étaient à l'époque différents par rapport à ceux que nous avons l'habitude de vivre. Egalement on y trouve les informations essentielles concernant le tronçon Aoste/Pré-Saint-Didier, qui a été réalisé par le groupe "Ansaldo", concessionnaire de la ligne, qui accomplira ces travaux en 3 années seulement. La lecture de ce volume nous a introduit aux changements qui se sont produits au fil du temps pour ce qui a été de l'exercice et de la gestion de l'activité de cette liaison interne et extérieure à la Vallée d'Aoste. On a évité d'introduire ici toute analyse sur les changements et les évolutions sociales, qui d'ailleurs se sont vérifiées suite à l'impacte de cette nouvelle structure sur l'entière Vallée d'Aoste. D'ailleurs cela relève de l'histoire et nombre de chercheurs et de spécialistes valdôtains et non valdôtains s'en sont occupés. Il est tout de moins certain que l'on ne pourra pas éviter de faire des réflexions dans ce sens pour ce qui sera du futur de notre Communauté par rapport à la qualité et à la fonctionnalité du chemin de fer des années à venir. C'est ce que je souhaite puisse se produire encore aujourd'hui au cours de ce débat et que déjà s'est produit au fil des longues discussions qui ont été conduites en Commission. En effet le débat sur l'évolution du transport sur rail de notre Région touche à plusieurs aspects de la vie de notre Communauté. Je pensais d'introduire d'ultérieures analyses, mais le temps est tyran, donc j'aimerais laisser davantage la parole aux collègues.
Je voudrais rappeler la genèse de cet acte. Tout a vu le jour quand, à la fin de l'été 2006 on a transmis ce document au Président du Conseil sous prière de bien vouloir assigner à une Commission, afin qu'à partir du dossier soit le Conseil dans son ensemble qui examine, vérifie, discute et propose des initiatives et donne des adresses. Le Gouvernement valdôtain avait été saisi par cette initiative, il avait examiné le dossier, il en a reconnu l'importance et de par cela il a estimé à partir de son Président qu'étant si important cet argument, il aurait été indispensable que tout le Conseil de la Vallée en soit concerné. Voilà pourquoi vous avez bien pu voir que ce document n'a pas été soumis à une approbation préalable du Gouvernement valdôtain, mais il a été transmis au Président du Conseil par un simple courrier signé par l'Assesseur compétent. Il ne s'est pas agi d'un manque d'attention envers ce thème, bien au contraire s'est agi d'un comportement qui a voulu remarquer l'importance de l'argument, lequel a été et il est encore trop souvent banalisé en le référant à des situations épisodiques, plutôt qu'à l'ensemble de l'importante question des transports sur rail en Vallée d'Aoste. La IVe Commission a travaillé des mois entiers avec des réunions, des auditions de tous les acteurs pouvant fournir un apport aux approfondissements nécessaires et cela pour arriver à un degré de connaissance plus élevé et à une synthèse partagée. Je tiens à remercier aussi le Syndic de la ville d'Aoste, qui a bien voulu pas seulement intervenir en Commission, mais organiser une présentation de cette analyse au Conseil de la Plaine, à la présence des administrateurs des collectivités locales concernées, à laquelle j'ai participé avec plaisir pour son illustration, mais aussi les syndicats, les responsables de "Trenitalia" et "RFI" qui ont donné leur contribution pour représenter leur point de vue sur ce sujet.
Les Parlementaires valdôtains ont reçu également ce dossier et je veux les remercier pour en avoir partagé le contenu et pour avoir donné suite à un engagement conjoint pour présenter notre point de vue au Ministre des transports, que j'ai rencontré conjointement avec eux à Rome le 15 mars dernier, et au Ministre des infrastructures lors de sa présence à Aoste. Cela me semble digne de rappel, car, au-delà de certaines veines polémiques, cette collaboration est nécessaire et ne pourra que donner de la force au projet, un grand projet de modernisation non pas seulement du chemin de fer, mais de l'ensemble du système des transports de notre Région, comme un élément portant du futur développement de notre Pays. Je pense que toutes les forces politiques, au-delà de leurs intérêts individuels et de leurs visions culturelles et politiques, parfois très différentes l'une des autres, devraient se sentir davantage concernées par le fait de pouvoir contribuer à marquer de par un engagement fort, un projet de grande envergure tel que celui-ci. Jusqu'à présent, en ce qui me concerne, je peux dire d'avoir pu apprécier cette sensibilité qui s'est manifestée concrètement au cours de cette longue chevauchée, pendant laquelle nous nous sommes confrontés sur beaucoup d'aspects ne faisant pas l'unanimité, mais par rapport auxquels on a toujours su trouver une synthèse partagée et là je me dois de vous remercier tous chaleureusement. Il ne s'est pas agi ici d'une primogéniture ou de l'emporter les uns sur les autres, il s'est agi de mettre de côté les choses que nous partageaient et de mettre en évidence celles qui pouvaient nous unir. Un signal de ce genre ne pourra que présenter à l'opinion publique une image positive aussi de cette Assemblée et de la politique dans son ensemble. Les personnes quelles que soient leurs capacités et leurs mérites passent, les faits restent et ils restent pour une communauté toute entière. Je veux donc profiter en conclusion de cette prémisse pour dire à l'Assemblée et en général à l'opinion publique que ce parcours a déjà été marqué par un fait que je veux louer: le rapport qui accompagne le document est le fruit d'un travail commun des Commissaires, que je partage totalement.
Tous les remerciements ayant été faits, toutes les excuses ayant été présentées à ceux qu'involontairement je peux avoir oubliés, il me semble le cas de nous introduire dans le débat. Un débat que je souhaite franc et utile, je ne présenterai pas un compte rendu, parce que tout a déjà été dans le document et je souhaite que ce soient les Conseillers à intervenir, mais je souhaite ici que toutes les idées soient exprimées, afin qu'elles deviennent un patrimoine commun, nous permettant aussi de donner d'ultérieures réponses. Toute cette discussion aura une synthèse sur une résolution que j'ai annoncée au Président du Conseil et que je le prie de bien vouloir inscrire à la fin du débat. Là encore je remercie toutes les forces politiques qui se sont efforcées de trouver un accord sur le texte et le contenu de cette résolution, je me permets de rappeler à l'opinion publique, mais aussi à la presse que cela ne représente pas un fait banal, mais plutôt une exception digne d'attention.
Président - Je me permets de remercier aussi l'esprit à travers lequel vous avez présenté ce dossier et également pour toute la profonde attention que vous avez eue à l'égard du Conseil afin que le débat puisse se développer dans cette salle. La résolution n'a pas besoin d'être inscrite, s'agissant de l'argument même, donc vous pouvez la présenter quand vous voulez. J'ouvre la discussion générale.
La parole au Conseiller Bortot.
Bortot (Arc-VA) - Non entrerò tanto nel merito della risoluzione, lo farà sicuramente il collega Venturella, entro invece nel merito di un metodo di lavoro che è stato adottato dall'Assessore, un metodo corretto, democratico, dove le Commissioni e il Consiglio diventano centrali. Non credo che l'Assessore oggi ne esca sminuito nell'adottare questo metodo di lavoro, cosa che non abbiamo visto ieri con il disciplinare rispetto al quale l'Assessore Marguerettaz ha problemi di paternità e maternità e anche da parte dell'Assessore Cerise, che ci fanno trovare deliberazioni di orientamento strategiche preparate, dove le Commissioni possono intervenire poco e il Consiglio può prenderne atto, alzare la mano, dire "sì" o "no", ma poco può intervenire per modificare. Si tratta di un metodo di lavoro corretto, dove la centralità del Consiglio viene riproposta, dove le idee vengono confrontate e l'Assessore può fare una sintesi di tali idee: questo dimostra che, nonostante la demagogia sui ruoli delle opposizioni, non sempre le opposizioni sono come vogliono essere fatte apparire, ossia le opposizioni del "no", senza progetti, idee e strategie. Siamo intervenuti nelle Commissioni e abbiamo proposto che, soprattutto per quanto riguarda i settori strategici, casa, turismo, energia, industrie, vi siano delle aperture e per una volta la politica guardi più in là della "punta del proprio naso", che decida e approvi delle leggi o delle risoluzioni, che proiettino questa Regione in uno scenario che purtroppo si prospetta poco edificante.
Per quanto riguarda la ferrovia, tutte le nostre proposte e le indicazioni sono andate nella direzione di capire che Regione dobbiamo costruire nei prossimi 5-10-20 anni di fronte ai cambiamenti climatici, di fronte alle emissioni di "CO2" in atmosfera, di fronte all'inquinamento, agli interventi per applicare il "Protocollo di Kyoto", a una mobilità delle merci molte volte superflua e a una mobilità delle persone. Le persone saranno sempre più mobili, siamo una Regione di turismo e, se guardiamo oltre "la punta del nostro naso", vediamo quanto diventa strategica nei prossimi anni e decenni una ferrovia importante, moderna ed efficiente sia per quanto riguarda la riduzione della mobilità personale sulle auto, sia per offrire un'opportunità di fronte a crisi economiche a tante persone di frequentare la nostra Regione durante tutto l'anno e non in periodi concentrati, utilizzando mezzi alternativi all'auto individuale: questo riguarda le persone che ci raggiungono dall'esterno. Per quanto riguarda invece la mobilità interna, possiamo dotarci di mezzi efficienti, moderni e poco inquinanti per tutto l'asse centrale della Valle, ripensando al servizio di trasporto sulle valli laterali che scendono nella valle centrale. Credo che l'Assessore, dandoci l'opportunità di lavorare con questo metodo di cui sottolineo l'importanza, farà in modo che le scelte che il Consiglio andrà a fare non siano solo contingenti, ma di tipo strategico.
Président - La parole au Conseiller Venturella.
Venturella (Arc-VA) - Innanzitutto credo che, come ha evidenziato giustamente il collega Bortot, questo risultato almeno come metodo deve essere riconosciuto da tutto il Consiglio, un metodo che parte non tanto da una condivisione di ciò che è risultato dopo, la risoluzione stessa che l'Assessore ha illustrato non è che ci piaccia tanto, perché non dà delle priorità, ma l'abbiamo firmata forse anche perché è l'inizio di un percorso che il Consiglio dovrà fare sul futuro della ferrovia. Ciò che a noi preme sottolineare è che esiste un documento: quello che ha illustrato il Presidente Praduroux sulla mobilità e la ferrovia della nostra Regione, la relazione in definitiva.
Crediamo esistano 3 punti fondamentali che questo Consiglio e quindi la Giunta dovranno affrontare in futuro: il primo punto è che siamo l'ultima o penultima Regione, non lo sappiamo perché siamo in buona compagnia con la Regione Sardegna, che, proprio perché speciale, finalmente applica le norme contenute nel decreto legislativo n. 422/1997, che trasferiva alle Regioni e agli enti locali tutta una serie di funzioni e compiti in materia di trasporto pubblico locale. Dobbiamo quindi denunciare il ritardo estremo con il quale ci apprestiamo finalmente con specifiche norme di attuazione a dare soddisfazione a ciò che nel 1997 le norme prevedevano. Questo è il primo punto, bisogna fare in modo che le competenze vengano urgentemente, attraverso un apposito decreto legislativo, applicate. Naturalmente vi sono competenze e competenze, funzioni e funzioni; la linea è unica, vogliamo sottolineare il fatto che la linea ferroviaria deve rimanere unica. Quando parliamo in maniera tecnica di traccia, parliamo di linea ferroviaria Torino/Chivasso/Ivrea/Pont-Saint-Martin/Aosta/Pré-Saint-Didier, quindi unicità della linea ferroviaria.
Secondo punto: esistono 2 diversi comportamenti per le 2 tratte che compongono l'unica linea ferroviaria, che sono la Torino/Aosta e l'Aosta/Pré-Saint-Didier. Naturalmente si tratta di individuare nella Torino/Aosta come si andrà a gestire, ma non sicuramente crediamo che le infrastrutture dell'Aosta/Torino, per il tratto di competenza valdostana, debbano passare dall'Amministrazione regionale, questa è tutta un'altra cosa, le infrastrutture no. Un discorso diverso invece va fatto per l'Aosta/Pré-Saint-Didier, che dovrà in maniera articolata far sì, come è capitato in Friuli e in Alto Adige, che la linea ferroviaria sia di proprietà regionale. Questo è un primo argomento: norme di attuazione, secondo argomento: la riqualificazione e ammodernamento con finanziamenti che la risoluzione propone, che già il Governo nazionale ha impegnato, quei famosi 40 milioni di euro. Non basteranno i 40 milioni di euro e lì si dovrà discutere quali risorse metterà lo Stato e quali metteremo noi per l'ammodernamento della linea, ma questa crediamo sia una priorità dal punto di vista dei finanziamenti delle infrastrutture: l'ammodernamento attraverso l'elettrificazione della linea e il raddoppio su alcuni tratti della linea per fare i cosiddetti "incroci lunghi", sono questi gli interventi che riducono i tempi di percorrenza. Crediamo che il Governo regionale su queste cose si debba impegnare in maniera forte per trovare finanziamenti affinché la linea Aosta/Ivrea/Chivasso/Torino sia una linea che possa collegare in maniera ultrarapida e innestarsi sulla Torino/Milano/Venezia/Trieste. Riteniamo che invece sull'Aosta/Pré-Saint-Didier con un prolungamento per un tratto sull'Aosta/Torino sia possibile l'uso metropolitano della ferrovia e denunciamo il fatto che esistono ancora 2 fermate già costruite e non ancora collegate, che sono le prime fermate intermedie fra Aosta e Sarre, che sono la fermata Istituto dei geometri e la fermata Quartiere Europa. Abbiamo ancora tali 2 fermate che sembrano non dico delle "cattedrali nel deserto", perché non sono tanto grandi, ma delle "cappelline nel deserto", non c'è collegamento con la pubblica via: è questo un altro punto di criticità. Crediamo che la linea Aosta/Pré-Saint-Didier possa servire in maniera egregia per il trasporto pubblico locale, per un trasporto diverso, per far sì che non vi siano doppioni, autolinea e treno che hanno lo stesso orario. Crediamo che debba essere invece privilegiato il trasporto su rotaia anche di persone e noi questo lo abbiamo scritto sulla relazione che andiamo ad approvare. Si è scritto che nella tratta Aosta/Pré-Saint-Didier la linea si presenta in condizioni discrete - si sta parlando di infrastruttura - e ben si presterebbe ad un impiego di tipo metropolitano con aumento del numero delle fermate in corrispondenza degli agglomerati più significativi: questo è un sistema di mobilità sostenibile. Proprio sull'Aosta/Pré-Saint-Didier lanciamo un'altra suggestione e cito: "sarà inoltre necessario approfondire le problematiche del prolungamento ferroviario da Pré-Saint-Didier fino a Courmayeur, per favorire l'accesso alla stessa località e alla stazione sciistica con un mezzo di trasporto collettivo": ecco un altro forte segnale di questo Consiglio, che finalmente prende coscienza di quello che capita nell'alta Valle e indica una soluzione.
Rispetto invece al terzo punto, sulla presunta cesura da est a ovest, che forse non è tanto presunta cesura della città dalla zona est e zona ovest rappresentata dal fascio dei binari e dalla stazione, ma in nessuna città del nord Europa una stazione ferroviaria rappresenta una cesura, una cesura viene rappresentata dal modo in cui viene utilizzata, dal modo in cui è inserita nel tessuto urbano ed urbanistico, perché normalmente le stazioni rappresentano non una cesura, ma un collegamento, un punto nodale, dove avvengono gli interscambi, dove avviene il passaggio non virtuale, ma reale da un sistema di trasporto privato a un sistema di trasporto pubblico, oppure da un sistema di trasporto pubblico di un tipo ad un altro tipo di sistema di trasporto pubblico. È qui nella relazione - non nella risoluzione dove naturalmente non si poteva scrivere tutto -, che questo Consiglio adotta come documento programmatico, che il Consiglio regionale, in accordo con il Comune di Aosta e con "RFI", potrebbe fin da subito compatibilmente alle normali pratiche amministrative... e lo dico in Consiglio, perché ne abbiamo parlato, esiste un sottopasso pedonale che collega l'autostazione dei pullman di Via Carrel con la stazione "FS", vi è solo un piccolo diaframma di roccia che divide un sottopasso pedonale che parte dall'autostazione dei pullman di Via Carrel e che congiunge la stazione "FS" di Aosta, basterebbe completarlo senza grandi investimenti e dotarlo di un mezzo di trasporto meccanico. Esiste la possibilità di collegare la stazione ferroviaria di Aosta con il futuro parcheggio pluripiano "F8" senza nessuno scavo, ma facendo come fanno in alcune città del nord Europa un trasporto meccanizzato, un collegamento pedonale dalla stazione "FS" al parcheggio della funivia, in modo parallelo a Via Paravera, solo adattando l'attuale sedime. In tale relazione abbiamo messo questo importante punto: la possibilità per turisti, per gli stessi utenti di raggiungere e passare da una modalità all'altra, dal parcheggio pluripiano, all'autostazione di pullman con la stazione ferroviaria di Aosta.
Un altro punto molto importante per il futuro sviluppo della linea ferroviaria è quello di far sì che tutto venga fatto, che si adottino delle soluzioni, per salvaguardare anche in una prospettiva futura l'uso della nostra linea per il trasporto merci ed è possibile. Qui lancio una seconda suggestione di cui abbiamo parlato in Commissione: nella prossima gestione dei rifiuti sicuramente dovremo pensare ad un collegamento con la discarica di Brissogne, fra l'altro in rapido esaurimento, e la progettata discarica di Issogne, che sia di tipo ferroviario, a 2 nuove tratte almeno, perché il futuro della gestione dei rifiuti si giocherà fra questi 2 poli e non potremo permetterci il trasporto su gomma, aggiungendo disastro a disastro. Risoluzione e documento relazione finale danno a nostro avviso una direzione, direi meno la risoluzione, è più pregnante la relazione finale, ma una strada è stata almeno indicata. Tutti assieme finalmente abbiamo detto: "si dia inizio al progetto ferrovia!".
Si dà atto che dalle ore 11,22 presiede il Vicepresidente Lanièce.
Presidente - La parola al Consigliere Tibaldi.
Tibaldi (CdL) - Facciamo anche noi alcune considerazioni su questo documento che, anche se contiene delle disposizioni e una premessa che sono di larga massima, è un primo documento di indirizzo di cui prima o poi questa Regione doveva dotarsi. È un documento di largo indirizzo che tratta un argomento importante: la ferrovia, che è di antica data in Valle d'Aosta, risale al 1886. Dal 1886 ad oggi non è che vi siano state grandi modifiche, il servizio si sarà anche perfezionato nelle diverse zone della tratta, ci sarà stato un miglioramento dell'efficienza, ma non un miglioramento tale che possa considerarlo oggi una tratta ferroviaria di avanguardia nell'ambito della complessa rete ferroviaria italiana. Altre tratte che sono nate e che sono state costruite dopo la nostra hanno visto un'evoluzione in crescendo ben più efficace ed efficiente rispetto all'antica e obsoleta tratta Aosta/Chivasso/Torino. Era necessario ed è finalmente giunto all'esame di questa Assemblea un documento che dà una linea di indirizzo; chiamarla strategica forse è un termine eccessivo, ma è un orientamento perché bisogna cominciare a ragionare su un'intermodalità fra le diverse forme di trasporto che esistono anche nella nostra Regione: gomma, aria, ferro.
Per quanto riguarda l'aria, sappiamo che c'è un "masterplan" che è stato varato dal Consiglio regionale e prevede importanti investimenti e aggiornamenti dell'infrastruttura aeroportuale di Saint-Christophe; per quanto riguarda l'autostrada, sappiamo che la strada e l'autostrada sono le vie di trasporto più utilizzate, tant'è che c'è una costipazione del traffico sulla strada statale, meno sulla autostrada vista l'esosità delle sue tariffe. È importante potenziare la linea ferrata Aosta/Chivasso/Torino, ma per fare questo bisogna far sì che la Regione abbia un ruolo più incisivo rispetto a quello che ha avuto finora. Finora la Regione ha avuto un ruolo di supporto fra interlocutori che sono lo Stato da una parte e le "FS" dall'altra, che poi si sono smembrate in tutto quello "spezzatino" societario di "RFI", "Trenitalia"... Il ruolo di supporto della nostra Regione si è concretizzato in un apporto finanziario, allora un contratto di servizio vedeva l'erogazione di denaro per far sì che i treni fossero più o meno puntuali secondo il calendario degli orari, che i treni fossero puliti e decorosi, che la linea offrisse un minimo di servizio a un'utenza che è diminuita nel tempo, perché purtroppo il servizio non ha risposto a quelle esigenze che i pendolari, la popolazione locale, i turisti si aspettavano di trovare. Impegno finanziario della Regione che recentemente si è consumato con lo stanziamento di 10 milioni di euro da parte della Regione per acquistare i "Minuetto", perché, se non c'era questo impegno della Regione per cofinanziare tale acquisto, da "Trenitalia" non arrivava neppure il rinnovo del pacco rotabile. Arrivati a questo punto è bene che vi sia un indirizzo più forte da parte della Regione e tale indirizzo parte dalle norme di attuazione: dobbiamo chiedere allo Stato che ci venga riconosciuto quel ruolo che spetta alla Regione Valle d'Aosta, come è stato riconosciuto anche ad altre Regioni italiane. È auspicabile che noi un domani trattiamo con "RFI" e "Trenitalia" per affrontare direttamente le problematiche del trasporto su ferro nella nostra Regione e del collegamento che la nostra Regione deve avere con il resto dell'Italia e nel contesto internazionale. Non possiamo solo intervenire a piè di lista con mano al portafoglio per cercare di supportare in maniera insufficiente una qualità del servizio che si fa sempre più desiderare. Le iniziative qui stilate concordemente in questa risoluzione ci trovano in larga massima d'accordo; non si fa particolare riferimento ai tempi, perché si impegna la Giunta regionale ad avviare l'iter per una rapida predisposizione di norme di attuazione. Non sappiamo se l'Esecutivo sarà così diligente da portare tale bozza di norme di attuazione all'esame del Consiglio prima della scadenza della legislatura, in ogni caso questo Consiglio dà un indirizzo, starà alla diligenza del Presidente Caveri e dei suoi Assessori di dire che verrà portata prima del 2008, oppure che non verrà portata per qualsiasi ragione e in tal caso ci fornirà delle giustificazioni. Sappiamo che il sistema ferroviario va potenziato, va rettificato; di questa cosa ci siamo occupati in occasione dell'alluvione e vorrei menzionare un emendamento che venne proposto da questo gruppo consiliare al "Governo Berlusconi", che lo accolse, per ammodernare ed elettrificare la linea. Nei 5 anni che seguirono quell'emendamento purtroppo poi rimase una parte normativa della legge finanziaria del 2002, ma non se ne fece molto, ovviamente perché la Regione non si fece artefice di quel ruolo attivo che poteva avere vista la disponibilità che lo Stato aveva offerto. Oggi tentiamo nuovamente da un altro punto di vista, troviamo le competenze; anzitutto i rapporti con "RFI" e "Trenitalia" devono essere di nostra diretta competenza. La proprietà della rete sarà nostra un domani? La proprietà del parco rotabile sarà di nostra competenza? Tutte cose da definire, però è bene che ci mettiamo la testa sopra, altrimenti ci limitiamo alle situazioni di dettaglio che vengono di volta in volta denunciate dai gruppi consiliari di opposizione e alle quali l'Assessore cerca di dare le risposte che sono nell'alveo delle sue funzioni e spesso deve addebitare le colpe ad enti con cui abbiamo un rapporto indiretto. È importante il collegamento della rete valdostana con la rete nazionale e internazionale, per noi di fondamentale importanza l'innesto sulla futura alta velocità, sulla quale giace un grosso punto interrogativo, perché il Governo di Centro-Sinistra non abbiamo ancora capito che intenzioni abbia sulla "TAV", se prevale l'ala radicalista di Sinistra che vuole bloccare i lavori o se prevale la logica più moderata di cogliere questa grande opportunità del corridoio 5 che attraversa la Pianura padana. Voi sapete che su una grande via di comunicazione come questa fin dal passato si sono sviluppate le civiltà e i commerci. È opportuno che la Val d'Aosta si innesti in questa grande via di comunicazione per evitare di morire su sé stessa. Vorremmo quindi che tale finalità della risoluzione venisse fortemente sentita dall'Assessore e dalla Giunta. In conclusione credo che il lavoro svolto dalla IV Commissione nella predisposizione di questo rapporto sia stato un lavoro apprezzabile, fatto con la logica non dello schieramento partitico, ma con una logica collaborativa, che ha cercato di limare delle pretese forse un po' troppo esose come la realizzazione di un potenziamento di Aosta/Pré-Saint-Didier o di una metropolitana urbana, che non sono mai state ben definite e che non sono direttamente compatibili con l'aggancio alla grande rete nazionale e internazionale. Rischieremmo di crearci uno scalo fuori Valle, Ivrea per esempio, e ridurre la nostra rete a un qualcosa di localistico sganciato da un "network" più ampio, dove il nostro personale auspicio è quello di essere innestati a pieno titolo. L'intermodalità dovrà essere individuata attraverso altri mezzi, magari elettrici, che facilitino il collegamento fra il capoluogo regionale, l'"hinterland" e gli altri centri più vicini.
Il lavoro in Commissione è stato apprezzabile, la Commissione si è dedicata a più riprese con 6-7 sedute su questo argomento e alla fine di tale esame abbiamo partorito qualcosa, non so se si tratta di un "topolino" o di qualcosa di più importante. Crediamo che il documento allegato dia un importante indirizzo, che finora la Regione non si era mai data. Ora sta nella capacità, nella credibilità e nella diligenza della Giunta di darne attuazione, la IV Commissione si riserverà un controllo, uno stimolo che le varie tappe di attuazione siano effettuate secondo le modalità previste e secondo un calendario che la Giunta vorrà darsi nel vero senso della parola qui indicato, ovvero di questa rapidità di predisposizione di norme che auspichiamo sia effettivamente così.
Presidente - La parola al Consigliere Ottoz.
Ottoz (UV) - Sarò brevissimo. Non partecipo ai lavori della IV Commissione, per cui avevo chiesto che fosse rafforzato il quarto punto, ossia evidenziata l'esistenza di proposte di intervento sull'attuale tratta Aosta/Pré-Saint-Didier, poiché ritengo che vada rafforzato, nel senso che qui non si tratta solo di esistenza di proposte, ma della necessità di una nuova esplorazione, che porti a nuove innovative proposte da comparare con le altre per l'Aosta/Pré-Saint-Didier, le quali tengano conto del ruolo che deve avere questa tratta... e tenendo conto del fatto che tali nuove soluzioni innovative dovrebbero considerare anche l'economicità sia della realizzazione - considerando il parco delle rotaie e delle gallerie esistenti, con il minimo impatto su queste - che della gestione, perché andiamo verso un regime di risorse economiche più limitate e di necessità di una più oculata gestione delle risorse finanziarie. Detto che avrei voluto vedere questo quarto punto più incisivo, tenuto conto dell'importanza della ferrovia e della necessità che il Consiglio si pronunci in modo corale su tale tema primario per la nostra Regione, voterò convinto la risoluzione, sperando che il tema dell'Aosta/Pré-Saint-Didier possa essere poi ripreso in modo innovativo.
Presidente - La parola al Consigliere Comé.
Comé (SA) - Io faccio parte della IV Commissione, quindi volevo sottolineare anch'io come il lavoro svolto dalla IV Commissione, che è partito dal mese di settembre 2006 con tantissime audizioni, ha portato a redigere un documento che poi è stato condiviso da tutti i componenti della Commissione e oggi abbiamo all'attenzione di questo Consiglio un documento presentato e sottoscritto da tutte le forze politiche. Ritengo che questo sia un atteggiamento da condividere, perché permette ai Consiglieri di poter analizzare e anche dare un proprio contributo sulle linee strategiche, in questo caso per quanto riguarda la linea ferroviaria. Oggi siamo chiamati qui ad esprimere con un voto quella che sarà una scelta che dovrà nel futuro delineare la strategia per il trasporto ferroviario regionale. La ferrovia valdostana era nata fra il 1858 e il 1886 e ha svolto nella nostra Regione nel tempo un ruolo importante, ma questa infrastruttura dagli anni '60 in poi è risultata sempre meno efficiente vuoi per la scelta di potenziare fortemente il trasporto sia delle merci, sia delle persone su strada, purtroppo la nostra linea ha ricevuto il colpo fatale nel 2000 con l'alluvione. Tale linea ferroviaria a semplice binario risente della concezione di costruzione che risale a 2 secoli fa. Essa aveva allora una priorità diversa da quella odierna, ovvero quella di servire quasi tutti i centri abitati ed era per questo che la linea aveva tali spostamenti sui vari fronti della nostra Regione. Oggi ci troviamo di fronte a una grande disomogeneità fra le 2 parti della linea ferroviaria dell'Aosta/Torino. Abbiamo un tracciato che è a binario elettrificato con discreta velocità fino a Chivasso, anzi doppio binario e l'altro invece da Chivasso ad Aosta che è sotto gli occhi di tutti. Certamente oggi dobbiamo intervenire, dobbiamo iniziare un percorso perché, se questo non avvenisse e se non dovessimo nei prossimi anni investire, questo potrebbe portare ad un ulteriore indebolimento che inevitabilmente scaturirebbe in un declino quasi totale del servizio ferroviario nella nostra regione, quindi siamo chiamati a una scelta strategica importante. Bisognerà, per procedere ed eseguire gli interventi strutturali, dare corpo alle norme di attuazione, che permetteranno alla Regione di essere dotate delle conseguenti competenze. Il decreto legislativo n. 422/1997 e successive modificazioni hanno trasferito alle Regioni le funzioni ed i compiti di programmazione e di amministrazione inerenti ai servizi ferroviari di interesse regionale e locale e, come per quanto riguarda le Regioni a statuto speciale, tale trasferimento passa attraverso le norme di attuazione, cosa che 3 Regioni hanno già ottenuto, manchiamo noi e la Sardegna. La discussione sul rilancio della ferrovia è all'intenzione non solo del Consiglio valdostano, ma anche dello Stato per il rilancio della ferrovia a livello... in effetti, si sta discutendo il nuovo piano 2007-2011, al quale il Governo giorni fa ha dato via libera. L'Amministratore delegato Moretti e il Presidente Cipolletta delle "FS" hanno predisposto un piano di alto rilancio, che farà entrare la ferrovia in una nuova era. Infatti nel progetto c'è Napoli/Milano in 4 ore, alta velocità fra le grandi città: Torino, Milano, Bologna, Firenze, Roma e Napoli. Si punta anche ad avere una linea dedicata alle merci a lunga percorrenza separata dalle linee ordinarie, il tutto poi con un parco macchine nuovo, certamente queste sono le idee e i progetti, bisognerà poi vederli realizzati. Tutto questo è stato fatto per aumentare notevolmente la clientela. Ora, le "FS" stanno pensando fortemente alle tratte di grande interesse, mentre tutte le altre tratte di scarso interesse rischieranno di essere messe da parte e lo Stato non andrà ad intervenire finanziariamente su queste altre tratte. Proprio per questo ritengo che la nostra tratta sarà una di quelle che lo Stato vorrà, se non inserita in un contesto, quanto prima tralasciare. Il nostro ruolo quindi dovrà essere importante e decisivo nella definizione "in primis" delle norme e poi delle garanzie e dei trasferimenti finanziari. Abbiamo necessità: da un lato, di vederci trasferire le funzioni amministrative nella gestione della linea, a cui però corrispondano le giuste risorse economiche che fino ad oggi gravano per gran parte sulle casse dello Stato; dall'altro, dobbiamo valutare la volontà e possibilità di un trasferimento vero e proprio della linea intera, oppure limitatamente alla tratta Aosta/Pré-Saint-Didier. Da parte nostra, ma questo poi è stato condiviso all'interno della Commissione, siamo convinti che la Regione, per quanto riguarda le infrastrutture, dovrà divenire proprietaria della linea Aosta/Pré-Saint-Didier in maniera da delineare una linea metropolitana che possa anche raggiungere Courmayeur sull'esempio della tratta ferroviaria Malles/Merano. Per quanto riguarda la tratta Aosta/Pont-Saint-Martin, riteniamo che si dovrà dare attuazione allo studio redatto dal Politecnico di Torino. In sintesi sono le linee che sono state tracciate dal documento della IV Commissione ed esprimo fin d'ora il nostro voto favorevole sul documento presentato dall'Assessore Pastoret.
Presidente - È stata depositata all'Ufficio di Presidenza una risoluzione firmata dall'Assessore Pastoret e dai Consiglieri Praduroux, Tibaldi, Fiou, Comé, Sandri, Venturella e Vicquéry; ne do lettura:
Risoluzione
Preso atto del rapporto su "La mobilità e la ferrovia nella Regione Autonoma Valle d'Aosta: analisi e documentazione", presentato dall'Assessore al turismo, sport, commercio e trasporti, e della relazione conclusiva sul rapporto stesso approvata all'unanimità dalla IV^ Commissione consiliare;
Considerato che a seguito degli APQ sottoscritti tra Regione e RFI è stato prodotto lo studio del Politecnico di Torino relativo alla modernizzazione della tratta Torino-Aosta che prevede, tra l'altro, la parziale modifica dell'attuale tracciato al fine di una sua futura elettrificazione anche in territorio valdostano;
Ricordato che la Regione Valle d'Aosta aveva affidato uno studio alla società Geodata di Torino finalizzato alla riqualificazione della stazione di Aosta, anche ai fini di un utilizzo più razionale delle aree interessate dall'attuale scalo ferroviario;
Evidenziata l'esistenza di proposte di intervento sull'attuale tratta Aosta/Pré-Saint-Didier volte a definire un rapido sistema di trasporto pubblico locale con collegamenti intermodali da e per le località e la vallate insistenti su tale linea;
Ricordato che la Valle d'Aosta non dispone ancora di apposite norme di attuazione che le attribuiscano le necessarie competenze sui servizi di trasporto ferroviario che, attualmente sono disciplinati con contratto di servizio tra lo Stato e Trenitalia per le direttrici Aosta/Pré-Saint-Didier e Aosta/Torino;
Attesa la necessità di disporre di un efficace sistema di trasporto su ferro da e per la Valle d'Aosta che, oltre ad assicurare i collegamenti con la rete ferroviaria interregionale nazionale ed internazionale, sia finalizzato all'innesto della tratta ferroviaria Aosta-Torino su una grande via di comunicazione come il corridoio 5;
Considerato inoltre, che un efficace e rapido tipo di collegamento ferroviario lungo tutto l'asse della vallata centrale è indispensabile per assicurare un'efficace intermodalità con le vallate laterali ed i più importanti centri abitati della valle centrale, nell'ottica di uno sviluppo socio-economico armonico e sostenibile tramite l'offerta di un efficace servizio di trasporto pubblico;
Preso atto che il Ministero delle infrastrutture, nel novembre 2006, ha inserito nella bozza del proprio piano strategico per le grandi opere, per quanto riguarda la Valle d'Aosta, oltre alla direttrice Aosta/Martigny, il cui studio di fattibilità è stato inserito nella legge obbiettivo 2004, la modernizzazione della tratta ferroviaria Aosta/Torino, con preciso riferimento agli interventi relativi a:
- il bypass della stazione di Chivasso
- la variante della tratta tra Verrès e Châtillon
- l'elettrificazione della tratta Aosta/Ivrea
- l'adeguamento di curve su tutta la linea;
Ricordato che lo Stato ha riconosciuto l'importanza di un'efficace modernizzazione della tratta ferroviaria Aosta/Chivasso prevedendo a suo carico investimenti per 40 milioni di euro a valere sugli esercizi finanziari 2007/2008 del proprio bilancio;
Ricordato ancora che i Ministri dei trasporti e delle infrastrutture, nel corso di recenti incontri con il Governo regionale della Valle d'Aosta, hanno riconosciuto l'importanza e le necessità di intervenire sulla tratta ferroviaria;
Ritenuto pertanto opportuno approntare un efficace sistema di trasporto ferroviario per assicurare alla Regione Valle d'Aosta un adeguato livello di competitività sia per le attività economiche, sia per il miglioramento della qualità della vita nella Regione;
Tutto ciò premesso,
Il Consiglio regionale della Valle d' Aosta
Impegna
la Giunta regionale ad avviare l'iter per una rapida predisposizione di norme di attuazione per l'attribuzione alla Regione Valle d'Aosta delle competenze sui servizi di trasporto ferroviario, con la quantificazione delle risorse finanziarie, umane, strumentali e organizzative necessarie a garantire un ottimale livello di erogazione dei servizi, almeno pari a quelli delle Regioni confinanti.
Impegna altresì la Giunta regionale, a prevedere, nelle norme di attuazione, modalità di individuazione degli interventi necessari alla riqualificazione della linea definendo gli stessi in termini di:
a) descrizione dei progetti di adeguamento e/o di realizzazione di nuove opere;
b) costi di investimento;
c) tempi di realizzazione.
Invita
la Giunta regionale, nella fase di applicazione delle predette norme di attuazione ad esaminare ed approfondire con il Comune di Aosta gli aspetti urbanistici relativi alla riqualificazione della stazione della città e ad individuare soluzioni per il collegamento con la zona sud della città;
Chiede
alla Giunta regionale di informare periodicamente la Commissione competente sulla predisposizione delle menzionate norme di attuazione, nonché del successivo stato di applicazione delle medesime, compresi gli accordi di programma quadro in essere per una prima modernizzazione della tratta.
Invita i Parlamentari della Valle d'Aosta ad assumere, di concerto con l'Amministrazione regionale, tutte le iniziative utili per consentire un rapido raggiungimento degli obiettivi sopraelencati.
F.to: Pastoret - Praduroux - Tibaldi - Fiou - Comé - Sandri - Venturella - Vicquéry
La parola al Consigliere Sandri.
Sandri (GV-DS-PSE) - Sarà un intervento meno canonico e meno in sintonia con gli interventi che si sono succeduti finora, in quanto questa risoluzione molto importante ed unanime del Consiglio merita una riflessione importante. È un risultato positivo di cui mi felicito e non posso che condividere le parole del collega Bortot sul modo di lavorare che si è voluto esprimere in questo caso, più unico che raro nell'Amministrazione regionale e in questa legislatura, per cui mi associo ai complimenti all'Assessore che è stato determinante in tale tipo di scelta, così come al Presidente della Commissione. Il ritardo drammatico, le condizioni drammatiche della ferrovia Aosta/Torino però meritano una riflessione sulle cause di questo ritardo. Dobbiamo pensare che le ferrovie valdostane più o meno sono nelle condizioni in cui erano le ferrovie spagnole alla fine del periodo franchista; i ritardi non erano più conteggiati, ma facevano parte della coscienza popolare, la qualità era da ante-guerra: ante-guerra dal punto di vista di guerra civile e i Governi di Centro-Sinistra e di Centro-Destra che si sono succeduti in una ventina d'anni hanno fatto il miracolo, per cui oggi nelle ferrovie spagnole abbiamo un livello di qualità altissimo, un livello di puntualità altissimo e soprattutto sono uno dei fondamentali motori dello sviluppo di cui la Spagna gode da tanti anni. Proprio la grande spinta infrastrutturale che ha avuto quel Paese sia sul fronte stradale e autostradale, sia sul fronte delle ferrovie e degli aeroporti è stato uno dei motori dell'economia spagnola. Oggi noi invece ci troviamo in quelle condizioni e dobbiamo renderci conto che questo è dovuto certo a delle difficoltà statali, ma anche a un'inerzia politica della Regione, di cui cercheremo di capire chi sono i responsabili per prevenire ulteriori ritardi, perché la mia paura è che questa risoluzione sia una bella maschera per metterci tutti d'accordo, ma non si tramuti in fatti concreti.
Partendo dalla parte statale, la privatizzazione delle ferrovie in Italia è stata un fallimento, perché ha senso privatizzare qualcosa quando questo apre un mercato, per esempio il mondo delle telecomunicazioni in termini di tariffe per i cittadini e per disservizi offerti è stato un esempio positivo. Oggi ciascuno di noi può scegliere un contratto con una società di telefonia mobile, piuttosto che un altro, cercando di recuperare la tariffa più conveniente per quanto riguarda i propri consumi. Nelle ferrovie siamo arrivati che una compagnia c'era 10 anni, una compagnia c'è oggi con il solo aggravio che il passaggio da pubblico a privato ha tolto quelle garanzie sociali prima esistenti. Tanto per essere in deficit... almeno una volta le ferrovie cercavano di rispondere a delle utilità sociali e quindi a dare dei servizi, anche se erano poco produttivi e naturalmente questo si associava con tratte più produttive e si cercava di mantenere un equilibrio, anche se sicuramente ci saranno stati degli errori dal punto di vista della sovrabbondanza di personale, forse anche scarsa efficienza dal punto di vista contenutistico, quindi è stata fatta una "riforma a mezzo" che non ha portato da nessuna parte. La dimostrazione di questo è che i Paesi, che invece hanno mantenuto l'unitarietà pubblica del servizio, hanno una qualità che è superiore: si veda il Belgio, la Francia, la Svizzera, in termini di puntualità del servizio, di qualità del servizio e soprattutto di gradimento e di utilizzo da parte dei cittadini è infinitamente superiore, tenendo conto che hanno, per quanto riguarda la Svizzera, tariffe che sono il triplo della nostra. L'anno scorso i cittadini svizzeri che già utilizzavano notevolmente la ferrovia sono aumentati del 6% nell'utilizzo della ferrovia, a scapito dell'utilizzo della gomma e di altri mezzi collettivi. Questo credo sia un segnale importante, che, laddove c'è qualità, innovazione e un servizio forte, esiste uno Stato che è cosciente del ruolo promotore dell'economia che ha la ferrovia, di importante servizio sociale e questo consente di avere non solo un ritorno dai cittadini in termini di gradimento, ma anche di possibilità di chiedere delle tariffe decisamente più alte.
Arrivando alla parte valdostana del problema, credo che anche qui si annidano dei furbetti che dicono che la ferrovia va molto bene, che approveranno questa risoluzione, ma che sono pronti a bloccare qualunque reale intervento su tale oggetto. Come si fa ad identificarli? Si cerca di capire chi oggettivamente è contrario alla ferrovia, innanzitutto ci sono le società autostradali, un errore clamoroso - non so di chi, ma basta andare a cercare la storia - è l'aver ceduto delle quote di partecipazione autostradale che avevamo in società valdostane, ma anche in società di fuori Valle e quindi aver consentito attraverso quella manovra che dei privati raggiungessero la maggioranza nella "SAV", perché è stato come aver dato la possibilità a dei profondi nemici della ferrovia di poter fare "lobby" e condizionare il voto in Consiglio regionale, infatti una ferrovia efficiente da Aosta a Torino taglierebbe gli introiti dell'autostrada. Pensiamo poi a collegamenti elettrici o all'intermodalità, per cui arrivando alla stazione di Châtillon si ha un modo rapido per arrivare a Saint-Vincent, migliaia di auto che nel weekend si recano a Saint-Vincent da Torino e dalle zone vicine magari non verrebbero più. È evidente quindi che le società autostradali sono sicuramente negative da questo punto di vista e sono convinto che si muoveranno in tale senso.
Altrettanto le autolinee: qui è facile da capire, basta sentire i Consiglieri regionali che sottolineano l'importanza dell'intermodalità. Quando un Consigliere regionale, qualunque funzione abbia, da Presidente di Commissione a Consigliere semplice, sottolinea l'importanza dell'intermodalità, vuol significare che va bene la ferrovia, lo diciamo, ma non la facciamo, però cerchiamo di dare una mano alle autolinee, perché il signore dell'autolinea è giusto che abbia una forza importante, perché lui vota in Valle d'Aosta, cosa che il Dott. Cipolletta o quanti altri delle "FS" non fanno: questo è il concetto pratico. Quando si parla di intermodalità, di integrazione gomma-ferrovia, allora vuol dire: "sì, parliamo di ferrovia, ma intanto diamo spazio alle autolinee". Una delle cause dei ritardi e dei disastri della ferrovia è che bisognava aiutare le autolinee per fare il raddoppio, ossia se oggi ci sono tante tratte in cui vi sono l'autobus, il treno che fanno lo stesso servizio, è perché in anni passati si è voluto coscientemente aiutare l'autobus e il pullman rispetto alla ferrovia. Dobbiamo allora sapere che esistono queste persone e questi interessi e saperci difendere.
La terza questione è legata al mondo dell'auto, in generale. L'interesse dell'auto significa concessionari, buoni benzina, quelli che vendono la benzina; in Valle ci sono dei distributori di prodotti petroliferi che condizionano pesantemente la politica valdostana, ad esempio il fatto che non si riescano a fare i pannelli solari in Valle, ma si bruci un sacco di gasolio e che in particolare gli amministratori di condomini non siano così sensibili a fare delle pratiche di risparmio, è evidente che questo è anche un effetto della politica di "lobby" dei petrolieri, ma la stessa cosa è qui, perché, se la ferrovia funziona, si utilizza meno la macchina, si consuma meno benzina e ci sono una serie di spostamenti e di risorse economiche da una fascia all'altra, ma perché devo aiutare qualcuno che poi andrà contro di me? Da questo punto di vista, bisogna essere molto prudenti e determinati, perché, se tale risoluzione rimane solo una volontà generale, ma non si tramuta in fretta in atti pratici, non porta a niente. Per fare questo dobbiamo identificare tali problemi e cercare con loro delle soluzioni, non saranno facili, ma bisogna capire che tale gente ha vissuto di rendita sino a oggi e deve contribuire a questa che è la realizzazione di un grande motore dell'economia e non possiamo sottomettere agli interessi di una parte specifica quello che è un progetto straordinario. Vorrei significare ai colleghi come questa sia la costruzione della "colonna vertebrale" della Valle, noi diciamo sempre che l'economia è in difficoltà, ma proprio perché è un corpo senza un asse forte dal punto di vista infrastrutturale che consenta i collegamenti a basso costo e a basso impatto ambientale... qual è la ferrovia. Credo vi sia un problema culturale, ieri si parlava della cosiddetta "falsa cultura del vino", qui c'è anche un problema di falsa cultura dell'auto; tutti noi siamo tesi a vedere l'auto come un vestito di noi stessi, la scelta del modello di auto è legata alla nostra stessa immagine, ad esempio, chi non è tanto alto magari si prende una macchina alta così si fa vedere un po' di più, chi si sente un po' fragile compra una macchina potente e avanti di questo passo. È chiaro che il treno in quanto strumento collettivo non dà questo benessere psicologico, tutti siamo soggiogati da tali giochini, invece credo che è una questione culturale capire che proprio le infrastrutture collettive, quando sono piacevoli, moderne, riverberano su tutti e danno l'idea non di una comunità di singoli, ma di una comunità: questo è un passaggio su cui dobbiamo riflettere.
Se vi sono tutte queste difficoltà, se vi sono delle fragilità di altro genere, ad esempio continuo a credere sia fondamentale il collegamento che abbiamo previsto con la "TAV" verso Torino, anche se questo fa saltare il nodo di Chivasso, perché significa innestarsi con un grande asse internazionale, come dice la risoluzione, ma questo è il significato della ferrovia: quello di avere un collegamento forte interregionale nazionale ed eventualmente internazionali, quindi di riavvicinare la Valle all'economia che pulsa. Dobbiamo essere convinti che questo è uno snodo fondamentale, ma dargli subito delle "gambe" e l'unico difetto che ha la risoluzione è che, volendo essere di tutti e di più, alla fine non evidenzia molto le priorità. Quando qualcuno dice... e questo è un elemento che indica da che parte stanno, se a favore o contro la ferrovia, in questo caso sono quelli che sono contro la ferrovia... che sottolinea l'Aosta/Pré-Saint-Didier, piuttosto che il prolungamento a Courmayeur, è perché vuole spostare la priorità su delle cose che prioritarie non sono. Qui la priorità è unica, su cui tutti apparentemente sono d'accordo, il potenziamento dell'Aosta/Torino, questo deve essere in nodo centrale! Abbiamo la necessità in tempi strettissimi di far partire i lavori su tale tratta. Sull'"unghia" di Chivasso mi aspetto che già nel 2008 si possa vedere qualcosa, sul raddrizzamento delle curve che già nel 2008 si possa vedere qualcosa, che entro questa data vi sia l'approvazione definitiva della variante Verrès/Chambave, che è quella che farà fare un salto di qualità sia alla parte interna del collegamento ferroviario, sia a quella verso Torino, oltre a mettere in sicurezza il tratto più preoccupante dal punto di vista geologico.
Vi è un altro dato che non è emerso dalla risoluzione e che invece testimonia quante difficoltà ci sono su tale concetto, che è una risoluzione posta in questa grande e giustissima confrontazione con il Governo centrale, con "RFI", e va bene. Se noi credessimo alla ferrovia, ci impegneremmo immediatamente anche su altri fronti, in cui però non c'è nella risoluzione quasi nulla e dico che qui ci vuole una qualità totale, ma come è possibile che gli enti locali, salvo rare eccezioni, non si siano posti il problema di articolare il proprio territorio nell'ottica della ferrovia? Sono quasi tutti nell'ottica della strada e non della ferrovia. Ci deve essere quindi un richiamo forte per andare ad una rivisitazione di tutti i piani urbanistici comunali affinché si adattino a questa prospettiva e affinché facciano della ferrovia l'asse centrale della loro comunità. Non possiamo più accettare che ci siano Comuni, fra cui quello della città di Aosta, che non prevede sostanziali interventi urbanistici per consentire l'interscambio fra mezzo privato e treno, non sai dove mettere la bici, o il motorino, o la macchina! Credo che, se vogliamo dimostrare di credere nella ferrovia, dobbiamo fare queste cose. Tu vai a Verrès, trovi un bel parcheggio pubblico, mentre ad Aosta non c'è; dobbiamo fare interventi per cui l'accesso alla ferrovia, per quanto scardinata sia oggi, deve essere di qualità totale già da oggi; per esempio, a livello informativo tanta gente non utilizza la ferrovia perché non sa quando funziona, o come funziona, si sa solo che è in ritardo. In termini di informazione del pubblico o a livello scolastico, in termini di informazione pratica, però perché non si mettono in giro per la Regione degli schermi, per cui gli orari di tutti i mezzi pubblici e collettivi anche privati non possono essere a conoscenza della popolazione? Fare interventi forti a livello della televisione e dei mezzi di stampa affinché la gente sia informata che esistono queste cose. È per pigrizia che spesso ci alziamo da casa, prendiamo l'auto e andiamo in giro, una lotta contro la pigrizia significa anche una parte attiva dell'Amministrazione per promuovere queste cose. La pulizia dei treni: non c'è bisogno di fare le norme di attuazione per averla, so che la Regione è intervenuta più volte su questo punto, ma credo che valga quasi quanto l'"unghia" di Chivasso, perché, se mi viene voglia di prendere il treno e vedo quelle sporcizie, non ci torno più.
Il problema delle barriere architettoniche. Siamo riusciti a mettere negli ultimi 10 anni le barriere architettoniche, prima, per quanto vi fosse l'attenzione, l'attraversamento dei binari consentiva anche a chi aveva le carrozzelle di passare da un binario all'altro, anche a chi aveva limitazioni funzionali, ma oggi le stazioni principali della valle godono di simpatiche rampe di scale alte 7-8 metri che comportano un grosso problema, con la raffinatezza non so per quali motivi... credo per i costi che "RFI" riconosce a "Trenitalia"... ad Aosta la maggioranza dei treni provenienti da Torino che sono pieni arrivano sul 2° e 5° binario e il 1° spesso è libero, che invece sarebbe l'unico con uscita a raso; stanno adeguando per l'uscita a raso le pensiline del 4° e 5° binario, ma al 1° ancora non ho visto lavori. L'azione rispetto alla ferrovia è un'azione puntuale come ognuno di noi fa con la propria casa, che comporta una manutenzione costante; la ferrovia è stata abbandonata per decenni senza manutenzione, è come una casa abbandonata lì.
Ultimi 2 punti importanti: il primo è quello del finanziamento. Bisogna dare atto all'Assessore di aver lavorato in buona collaborazione con il Deputato e con il Senatore, i quali credo abbiano riconosciuto questa volontà e questa capacità e si è dimostrato che lavorando insieme si ottiene di più. Noi dobbiamo pretendere che lo Stato non solo rispetti gli impegni che si è preso nella finanziaria 2007, ma che nella prossima finanziaria vada ad incentivare ulteriormente gli investimenti in Valle d'Aosta per quanto riguarda l'infrastruttura, ma anche per quanto riguarda attraverso "Trenitalia" il materiale rotabile, dall'altra parte dobbiamo renderci conto che dobbiamo mettere in atto anche un finanziamento regionale. Su questa infrastruttura, che sarà il motore dell'economia, dobbiamo essere disposti a metterci tanto, perché solo così investiamo nell'economia. Spesso qui dentro ci si dice: "c'è la crisi industriale, c'è la crisi del turismo... cosa facciamo?". Questo si deve fare, ossia dare ai cittadini, alle imprese, agli operatori economici e turistici delle infrastrutture che funzionino, perché non è tanto importante che i Valdostani, che sono 128.000, possano andare a Torino in 1 ora e 10, ma è più importante dal punto di vista economico... e lo sarebbe se noi facciamo quello che abbiamo scritto nella risoluzione, che 1,5-2 milioni di persone che abitano a Torino e dintorni possano arrivare in 1 ora e 10 ad Aosta. Capite allora cosa significa avere attaccato alla stazione di Aosta un collegamento diretto per Pila, piuttosto che collegamenti particolari da Châtillon a Cervinia, piuttosto che da Verrès a Champoluc. Questa è la grande scommessa: renderci conto che non è nella nostra ottica il potenziamento della ferrovia, ma in quella di consentire agli altri di poter usufruire delle nostre capacità, è un modo di ricollegarsi al mondo molto importante. Qualcuno parlava in Commissione stamani di un concetto molto importante, che è stato molto bene evidenziato da "Tradition et Renouveau"... forse la collega Charles mi potrà correggere... che è quello che la Val d'Aosta storicamente ha sempre avuto momenti di sviluppo di particolare fioritura economica, sociale, culturale quando ha avuto la possibilità di avere rapidi collegamenti con le zone vicine e ha sempre avuto momenti di regresso e di povertà e di difficoltà quando è stata divisa dagli altri. Questo è il momento di fare un grande investimento, perché sono soldi che ci ritorneranno moltiplicati per 10, se investiamo un euro in ferrovia, ne avremo in pochi anni 10 volte tanto in termini di economia. Credo si debba rimarcare a proposito di qualità totale che almeno su un punto l'Amministrazione regionale in collaborazione fra i vari Assessorati e le "Ferrovie dello Stato" una cosa molto buona hanno fatto e se ne vedono i risultati pratici: è il collegamento merci che ha consentito alla "CAS" di poter far arrivare e spedire il materiale con tale mezzo: questo è un segnale importante che ha rivitalizzato la stazione di Aosta, che ha permesso di rimettere a posto i binari a servizio dei passeggeri. Si vede quindi che ogni piccola cosa che viene fatta si tramuta immediatamente in sviluppo e in cose nuove. Apprestiamoci ad investire molto in termini di attenzione, di mobilitazione e di chiarezza di obiettivi, l'obiettivo quello è: Aosta/Torino "a tutta birra". Il resto, se si può fare, si fa, ma che non ci faccia perdere un centesimo di secondo, altrimenti su queste cose mi metterò di traverso.
In secondo luogo bisogna essere pronti ad investire risorse importanti. Ho paura solo di una questione, sono contentissimo e condivido quello che ha detto il collega Comé sul diventare proprietari delle infrastrutture dell'Aosta/Pré-Saint-Didier e sull'avere un peso importante attraverso le norme di attuazione nell'indirizzo e nella futura gestione dell'infrastruttura Aosta/Torino, ma non giochiamo a fare di questo una fonte di particolarismo, il nostro obiettivo è far funzionare le cose. Se per arrivare a una buona funzionalità dovessi dare la ferrovia Aosta/Torino alle ferrovie spagnole, lo farei anche questo pomeriggio, perché l'importante, come diceva Mao Tse-Tung, non è che il gatto sia bianco o nero, ma che prenda i topi.
Presidente - Se nessun altro chiede di intervenire, dichiaro chiusa la discussione generale. Ricordo che è stata consegnata una risoluzione firmata dall'Assessore Pastoret e dai colleghi Praduroux, Vicquéry, Comé, Tibaldi, Fiou, Sandri e Venturella.
La parola all'Assessore al turismo, sport, commercio e trasporti, Pastoret.
Pastoret (UV) - Un breve intervento teso a ringraziare tutti coloro che sono intervenuti, sono state poste delle questioni puntuali, alcune le condivido e altre meno, però ritengo che in un dibattito ci debbano essere differenze di idee, perché queste alla fine dimostrano la vitalità di un tema e mi pare che su tale tema, contrariamente a quanto se ne può pensare fuori, c'è una grande attenzione. Ritengo che questo sia un tema di carattere strategico per questa Regione e che si debba guardare tale questione sotto 2 punti di vista: uno è quello della "politique politicienne", delle piccole cose che facciamo, delle discussioni sul vagone che dovrebbe essere blu, piuttosto che celeste, le possiamo fare qui con interpellanze e interrogazioni, l'altro è l'elemento di carattere strutturale che non può prescindere da alcuni principi essenziali, che sono quelli di sapere cosa si vuole fare, dove si vuole andare dal punto di vista programmatico generale e per fare questo bisogna avere degli strumenti e gli strumenti non ce li possiamo dare da soli. Credo di essere un autonomista che tenderebbe alla separazione, parafrasando il collega Sandri potrei dire che vorrei separarmi dall'Italia per andare in Svizzera, perché lì i treni funzionano in un certo modo. Fuori di metafora, voglio dire che la costruzione di un sistema efficace non si fa guardando al particolare e non tenendo conto dell'organizzazione generale del sistema e per fare questo dobbiamo fare accordi e chiudere collaborazioni con i soggetti e con gli interlocutori che possono fare questo: lo Stato. Questa è la ragione per cui la risoluzione che è stata presentata alla fine conta nel mandato che si dà alla Giunta; ho avuto modo di dire che la Giunta di quell'impegno potrebbe anche farne a meno, perché è gravoso, ma quell'impegno rimanda non al fatto di colorare i vagoni in un modo o di spostare la stazione da un altro, metterci i gerani e i vasi di fiori alle finestre, ma conta dal punto di vista dell'impegno che questo Consiglio dà alla Giunta con un sostegno di carattere politico che spero unanime, e credo lo sarà, perché si porti a casa il risultato di una trattativa, all'interno della quale poi bisognerà mettere tutti i pezzi: questo richiederà l'impegno di venire nelle Commissioni e di riferire puntualmente, perché questa cosa non si può concludere oggi, ma deve rappresentare la condivisione di percorso. Capisco poi che non vi sia la condivisione delle valutazioni sui singoli fatti, altrimenti sareste tutti iscritti all'"Union Valdôtaine", che notoriamente è il partito che meglio di tutti può rappresentare queste cose... il Consigliere Bortot la prende con ironia dimostrando di capire il senso della battuta! Ciò che è essenziale riconoscere dal punto di vista generale è che oggi, per quanto riguarda i trasporti, siamo di fronte ad alcune esigenze: la riconosciuta necessità non dall'Assessore Pastoret e neanche da questo Consiglio, ma più in generale di un'intera comunità, di dovere e potere fare sempre più per i trasporti collettivi: questo non succede in Italia purtroppo, ma accade in Europa. Sfruttare un nuovo ed efficace sistema di trasporti che dia risposte anche sul piano locale è fondamentale anche se le cose, non rimanendo ai margini del mondo e qui c'è quindi la necessità di poter prevedere efficaci collegamenti con le grandi linee internazionali. È chiaro poi che lì di nuovo ci dovremo confrontare con un pezzo che non ci appartiene, dove ci andremo ad inserire, in quale modo non siamo noi che lo decideremo per il Piemonte o la Lombardia.
Avere una valida alternativa alla movimentazione delle persone attraverso il ferro e non solo su gomma, sia essa singola o collettiva, è necessario. Oggi gli investimenti che si chiedono per mantenere lo sviluppo del trasporto su gomma soprattutto quello privato richiedono interventi nelle strade, nei parcheggi. Non lo facciamo con gioia, però lo facciamo perché oggi il sistema culturale ci porta verso questo. Fino a quando tale sistema terrà, tutto, questo potrà stare in piedi, ma si notano forti segnali di ripensamento e non lo dice la Consigliera Squarzino perché ambientalista o un altro, perché ha tali passioni, ma perché questo è un dibattito che avviene a livello europeo e pone un tema forte che non può più essere patrimonio solo di qualcuno, ma che deve appartenere alla collettività.
Abbiamo poi un altro problema: dal punto di vista energetico, ci saranno forse delle situazioni che cambieranno e allora non possiamo essere monodipendenti, perché il mondo continua ad essere una polveriera, quello che accadrà dal punto di vista dei rapporti internazionali potrebbe avere dei riflessi, come agli inizi degli anni '70, di un certo genere. Oggi siamo in una condizione di grande fragilità dal punto di vista strategico.
Dobbiamo tenere conto anche di un'altra cosa: siamo di fronte a un progressivo invecchiamento della popolazione, a parte tutte le altre questioni, questo determina la necessità di poter utilizzare dei mezzi di trasporti che siano collettivi e non singoli. Perché se avremo tutti la fortuna di arrivare ad 85 anni, forse non saremo più in grado di guidare un auto e questo è un altro elemento di carattere sociale dal quale non si può prescindere. Il problema della qualità della vita è stato posto, lo scorso anno abbiamo vissuto ad Aosta il blocco della circolazione e le polemiche che sono sorte qui in Consiglio rispetto al fatto di avere chiuso dei parcheggi, di aver chiesto di parcheggiare al di fuori, di avere un'intermodalità di un certo genere: questo è certamente un problema che riguarda la città di Aosta, ma riguarda anche altre località e l'insieme della Valle, perché l'inquinamento non è solo un fatto di cattiva aria, ma anche impossibilità di circolare, di ammassamento di mezzi, di impossibilità di spostarsi sull'asse centrale. Per andare da Aosta fino a Châtillon in certi momenti della giornata tutti sapete cosa significa e questo è un fatto che non si può ignorare.
Il Consigliere Sandri ha ricordato la "questione Cogne" delle merci, è certo che ci sono dei problemi di competitività. Ma vi sono anche quelli che potremmo definire culturali, intesi come libertà di viaggiare e di muoversi. Con un sistema bloccato non si va da nessuna parte né con il pensiero per organizzarsi un viaggio, né sedendosi su un mezzo che ci possa trasportare in altri luoghi, se questo non esiste.
Il Consigliere Sandri parla delle ferrovie spagnole; andai in Spagna subito dopo la morte di Franco per vedere cosa succedeva, il paese cambiava c'era un grande fermento, io viaggiavo in treno. Posso garantire che i treni erano già puntuali allora, ma perché c'è già lì un'abitudine molto diversa, pur essendo latini pure loro, rispetto alle nostre latitudini. Persi un treno per un minuto di ritardo mio e dovetti soggiornare in quella piccola stazione per tutta la notte. Già allora, lì, viaggiavano in orario i treni. Si può parlare di tutto: della pulizia dei treni, delle barriere architettoniche, dei pannelli informativi, però questo fa parte di una constatazione di carattere particolare che bene ha enunciato il Consigliere Tibaldi. Il tema vero che abbiamo oggi è di darci degli strumenti per poter intervenire su queste cose, perché oggi voi sapete che interveniamo con un accordo di programma rispetto al quale mettiamo noi del denaro e poi lo togliamo a chi lo percepisce per punirlo di qualcosa che non fa, ma il non fare quelle cose gli fa risparmiare molti più soldi rispetto ad una erogazione di qualità. Siamo all'interno di una logica perversa: questa è la ragione per cui tale risoluzione è stata tutta incentrata sulle norme di attuazione, perché quelle sono l'elemento portante per fare in modo di mettere in moto quello che speriamo essere successivamente un processo virtuoso.
Presidente - Pongo in votazione la risoluzione firmata dall'Assessore Pastoret e dai colleghi Praduroux, Tibaldi, Fiou, Comé, Sandri, Venturella e Vicquéry:
Consiglieri presenti, votanti e favorevoli: 30
Il Consiglio approva all'unanimità.
Presidente - Il Consiglio prende atto della relazione della IV Commissione sul rapporto "La mobilità e la ferrovia nella Regione autonoma Valle d'Aosta: analisi e documentazione".
Il Consiglio
Premesso che, con nota in data 6 settembre 2006, l'Assessore al Turismo, Sport, Commercio e Trasporti trasmetteva alla Presidenza del Consiglio il rapporto "La mobilità e la ferrovia nella Regione autonoma Valle d'Aosta: analisi e documentazione", ritenendo indispensabile, in vista della presentazione del rapporto all'esame del Consiglio regionale, un approfondimento del documento in sede di Commissione consiliare;
Considerato che il rapporto in questione è stato trasmesso, con nota in data 15 settembre 2006, all'attenzione della IV Commissione consiliare;
Atteso che la IV Commissione ha ultimato l'approfondimento del rapporto con l'approvazione, all'unanimità, di una relazione;
Visto che il Presidente della Commissione, con nota del 4 maggio 2007, ha trasmesso alla Presidenza del Consiglio la relazione di cui trattasi, con la richiesta di iscrizione all'ordine del giorno di una prossima adunanza consiliare;
Prende atto
della relazione della IV Commissione consiliare permanente sul rapporto "La mobilità e la ferrovia nella Regione autonoma Valle d'Aosta: analisi e documentazione".
Relazione
(Omissis)