Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2611 del 4 aprile 2007 - Resoconto

OGGETTO N. 2611/XII - Elaborazione di un piano complessivo di valorizzazione dei beni archeologici della città di Aosta. (Interpellanza)

Interpellanza

Preso atto che sono in atto scavi archeologici in diversi siti della città di Aosta;

Vista l'intermittenza con cui vengono programmati e portati avanti gli scavi previsti nella piazza Papa Giovanni XXIII, per cui si alternano periodi di scavi a periodi in cui il sito archeologico è di nuovo ricoperto da un manto di asfalto;

Constatato che sono in corso scavi sulla zona interessata alla realizzazione del Progetto di riqualificazione, in Via G. Elter, del quartiere Cogne della città di Aosta;

Ritenuto opportuno avere informazioni in proposito;

Considerata la vocazione turistica della città di Aosta, che potrebbe vedere uno sviluppo della sua potenzialità attrattiva proprio da un progetto di valorizzazione e fruizione dei beni archeologici esistenti sul suo territorio;

la sottoscritta Consigliera regionale

Interpella

L'Assessore competente per sapere:

1) quale è il programma di scavi archeologici nella piazza Giovanni XXIII, per quale motivo si procede in modo intermittente, e come si intende rendere fruibili i reperti portati alla luce;

2) cosa è stato individuato nello scavo nella zona via Giorgio Elter; e se, alla luce dei reperti ritrovati, si intende rivedere, e in che modo, il progetto di edilizia residenziale pubblica progettato in quel sito;

3) se è stato elaborato, o se si intende elaborare, in accordo con il Comune di Aosta, un piano complessivo di valorizzazione e fruizione dei beni archeologici della città, in vista anche di uno sviluppo turistico del capoluogo della Regione.

F.to: Squarzino Secondina

Presidente - La parola alla Consigliera Squarzino Secondina.

Squarzino (Arc-VA) - Non spenderò molte parole per illustrare l'interpellanza che mi sembra abbastanza chiara: prendiamo atto che ci sono diversi scavi archeologici in città, qui facciamo riferimento a Piazza Giovanni XXIII a quella Cattedrale... ma possiamo parlare anche di Piazza Roncas, il problema si pone allo stesso modo, in quanto assistiamo di tanto in tanto ad un atto di porre transenne su una zona della città, si iniziano degli scavi, dopo aver visto - e qui va dato atto che vi è un'informazione ai cittadini degli scavi che vengono fatti - cosa si sta trovando... uno passa dopo una settimana e trova di nuovo l'asfalto; allora si dice: "ma come quelle cose così belle che abbiamo visto sono ora coperte con l'asfalto!". Magari vediamo che si apre un altro cantiere accanto e pensiamo che forse vi è un piano di scavi, dopodiché vi sarà un progetto tale per cui si potranno rendere fruibili questi reperti. Qui direi che la Regione ha il compito di trovare e di conservare e rendere fruibili... ma, parlando degli scavi della città, credo che il problema sia anche del Comune di Aosta: qui si tratta di fare un piano e una collaborazione con il Comune, perché si tratta non solo di un problema culturale, ma anche di un problema turistico. Quale sviluppo turistico vogliamo per la nostra Regione, quale offerta turistica nuova rispetto a quella che stiamo dando vogliamo offrire ad eventuali utenti? Questo è l'insieme delle domande che vogliamo sollevare.

In queste problematiche c'è un punto particolare su cui vorremmo avere informazioni, perché c'è uno scavo archeologico che nel 2005 siamo andati come V Commissione a vedere: si tratta degli scavi che sono nella zona dietro al "Cral Cogne", dove dovrebbe realizzarsi questo progetto di riqualificazione e un centro abitativo e di servizi per gli abitanti del quartiere. Visto che già 2 anni fa c'erano tali scavi, che si era già trovato qualcosa e che c'erano dei problemi, vorremmo sapere a che punto sono gli scavi e se, rispetto a questa zona, si intende far rivedere il progetto di edilizia residenziale pubblica rispetto all'opportunità di non rimandare nell'oblio tali reperti, che sono testimonianze preziose del nostro passato e dell'attività che gli abitanti di Aosta hanno nel tempo realizzato.

Presidente - La parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Viérin Laurent.

Viérin L. (UV) - Je remercie la collègue Squarzino pour avoir su apprécier, comme d'ailleurs d'autres collègues l'ont fait, les initiatives que la Surintendance est en train de mettre sur pied dans le domaine des biens culturels, à savoir les chantiers ouverts; c'est quelque chose de très intéressant qui donne la possibilité à la population et à tout le monde de connaître ce qui est en train d'être fait, comment l'argent public vient dépensé, les projets stratégiques et aussi bien évidemment notre patrimoine historique, culturel, archéologique qui est partie de nos racines et qu'il est juste de faire connaître à tout le monde. Je crois personnellement dans ses initiatives, la Foire de Saint-Ours a vu quelques 18.000 présences de visiteurs au Cryptoportique, aussi Place de la Cathédrale et donc celui-ci a été un grand succès.

Pour répondre à votre interpellation sur un plan global de valorisation des biens archéologiques, je vais essayer de vous fournir des précisions et de vous fournir quelques adresses. Dans le domaine des initiatives visant à valoriser les biens culturels la Surintendance est en train d'œuvrer sur la ville d'Aoste, en particulier les enquêtes archéologiques que vous avez citées: Place Jean XXIII et Place Roncas et il faut aussi ajouter que la Commune est concernée, la Commune qui a l'intention de mettre sur pied un projet global de requalification urbanistique de ces 2 places, un projet qui affectera nécessairement les vestiges archéologiques, particulièrement importantes sur ce site, d'autant que ladite Commune entend profiter de cette occasion pour réaménager le réseau des services publics, comme elle a déjà fait dans 3 autres zones de la ville. Etant donné qu'au cours des différents colloques la Commune avait exprimé son intention d'étudier la possibilité de concevoir cette requalification en tenant compte des importants témoignes archéologiques dissimulés sur ces 2 places, nous avons alors élaboré un programme de travaux à moyen terme, c'est-à-dire sur 4 ans pour chaque place, celle-ci c'est un peu la démarche qu'on a étudiée. Ce programme n'a pas comme seul but d'effectuer une recherche scientifique sur l'évolution du site, mais il a comme objectif un objectif plus qualifiant encore, c'est-à-dire l'acquisition des données nécessaires à l'élaboration d'un projet destiné à la mise en valeur du point de vue touristique de la zone toute entière, c'est-à-dire essayer de conjuguer histoire et tourisme. Ce projet de requalification tiendra donc compte de tous les éléments dignes d'intérêt de cette partie de la ville et aura comme objectif final d'ouvrir au public un site archéologique, qui, pour ce qui est des dimensions et de l'importance des découvertes, pourra certainement rivaliser avec les sites européens les plus grands et les plus fascinant. En conclusion, c'est un projet qui devrait illustrer à la perfection le concept très actuel d'une archéologie qui est également une ressource au service des citoyens.

Il ne faut pas oublier que de considérables enquêtes archéologiques, ainsi que des interventions de restauration et de valorisation ont déjà été effectuées ou sont en cours sous le sol du Musée archéologique, de l'Eglise "Saint Etienne", de la Cathédrale, des anciennes thermes publiques, de la zone comprenant le Forum, le Cryptoportique et le Temple, mais aussi la Maison "Lostan" dont on parle souvent. Actuellement le programme d'enquêtes archéologiques est en pleine réalisation et, pour ce qui est de la Place de la Cathédrale, nous sommes à la troisième campagne des fouilles, tandis que pour la Place Roncas il s'agit de la deuxième. Sur ces 2 nouveaux lots les travaux commenceront au début du mois de mai prochain et comme d'habitude des chantiers ouverts au public seront aménagés, donc les chantiers ouverts liés au moment des travaux. En accord avec l'Administration communale, la Commune d'Aoste, il a été décidé d'adopter une programmation sur plusieurs années. Une portion de la place sera fouillée chaque année selon un programme qui a été établi et qui comporte la documentation des fouilles. Le chantier sera refermé dès la fin des travaux, pour rendre l'espace ainsi sondé aux habitants et éviter que ceci subisse trop de désagréments. C'est pour cela qu'on ouvre et qu'on referme.

Pour ce qui est de la deuxième question, les fouilles archéologiques de Rue Giorgio Elter, le marché a été adjugé par la Commune d'Aoste. Je précise qu'un résumé détaillé des campagnes précédentes a été publié sur le bulletin de la Surintendance n° 2, je pourrais vous en fournir une copie, parce que celui-ci a été un travail très intéressant que j'ai trouvé fait d'une façon formidable. Le chantier final a été ouvert en décembre 2006 et, compte tenu de quelques jours de suspension pendant l'hiver, il s'achèvera au mois de mai de cette année, comme les techniciens de la Commune d'Aoste l'avaient prévu. A l'heure actuelle, pour autant que nous sachons, l'état précaire de quelques portions de mur retrouvées qui ont immédiatement été cataloguées ne semble pas justifier la modification du projet de construction résidentielle publique envisagée dans cette zone, mais rien n'empêche de l'évaluer.

Pour ce qui est de la troisième question, le centre historique d'Aoste est caractérisé par la présence de témoignages d'une grande valeur archéologique, architecturale, historique, donc ces zones sont concernées par des fouilles qui appartiennent souvent à la Commune et à la Région. Voilà pourquoi, lorsqu'elles abordent des projets de restauration ou de requalification d'une certaine importance concernant des édifices historiques ou des zones qui présentent un intérêt particulier, les places justement, la Surintendance propose généralement l'exécution d'une enquête préliminaire. Cela c'est pour éviter tout ce qui s'est passé dans le passé, c'est-à-dire que ce n'est pas seulement une connaissance approfondie du site, mais c'est surtout éviter des surprises, donc c'est "prévenir plutôt que guérir". On évite donc des surprises dues à des découvertes imprévues pendant la réalisation successive des travaux et c'est un gain de temps et d'argent pour tout le monde. L'accord des différentes parties sur les objectifs de programmation, en vue de l'exécution d'un ouvrage public dans ce centre historique, et le fait que plusieurs structures doivent opérer simultanément sur un même site font qu'il est nécessaire que les organismes intéressés se concertent afin qu'ils soient efficaces, cohérents et intégrés. Il faut donc que les décisions et les stratégies politiques soient cohérentes et coordonnées les activités administratives qui en découlent, les actions concertées sur le territoire. Il va de soi que toutes les décisions sont prises dans le respect des compétences institutionnelles de chacun des auteurs qui agissent dans cette procédure. C'est pour cette raison que, dans le cadre du concept général de la protection des biens, mon Assessorat agit au sein des organismes opportuns aux fins de l'élaboration de formes adéquates de collaboration avec les sujets intéressés, ce qui permet d'ailleurs de gérer des transformations particulières du territoire et aussi de faire en sorte que les usagers subissent le moins d'inconvénients possibles, voyez le cas de Saint-Martin de Corléans.

Président - La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.

Squarzino (Arc-VA) - Mi sembra che l'Assessore abbia chiara la problematica che abbiamo sollevato, abbia chiaro cosa può fare l'Amministrazione regionale, in particolare il suo Assessorato e le sue strutture. Vi è un punto che non toccava a lui, però credo che la Giunta e... il Governo regionale nel suo complesso dovrebbe fare molto di più. Lei parlava della necessità di coordinare le varie strutture, il fatto che il Comune di Aosta intenda fare un progetto di riqualificazione... sì, sono aspettative, ma non ho ancora visto nessun documento né dell'Assessorato, né del Comune di Aosta, né di gruppi di lavoro comuni che indica in che modo rendere fruibili i beni archeologici esistenti nella città di Aosta: "renderli fruibili" al di là del momento degli scavi, perché abbiamo visto, per esempio per l'ex "Cinema Splendor", tutto il lavoro che è stato fatto per individuare la parte che doveva essere fruibile a tutti, la parte che poteva essere fruibile solo per studiosi e gente veramente interessata. Credo che l'interesse della città di Aosta - parlo del Governo regionale perché l'interesse turistico può essere un "volet" - non sia solo quello di scavare, disegnare, documentare, fare pubblicazioni in cui si vedono le fotografie, perché nessun turista si sposta per venire qui a vedere una mostra fotografica, in cui mi fa vedere i risultati fotografici "des fouilles": il turista si sposta invece se c'è un itinerario preciso di cose che può vedere con i suoi occhi, se può fare l'esperienza di essere a contatto con il passato, con le suggestioni che i resti del passato possono comunicare, altrimenti va in "internet" e vede le foto di quello che è stato scoperto.

Ritengo si debba fare un grosso salto di qualità culturale rispetto a questo bene prezioso, credo che il suo Assessorato abbia un compito preciso: quello di ricordare a tutti, non solo ai cittadini, ma agli amministratori, a chi prende le decisioni sull'uso del territorio che le testimonianze del passato sono un bene prezioso di tutta la collettività e di tutte le persone interessate a conoscere il passato, altrimenti ci sarà sempre l'assenso da parte dell'amministrazione di fare questi programmi diluiti nel tempo che consentano agli abitanti di utilizzare una parte del territorio, per cui non siano così penalizzati, ma o c'è da parte dell'Assessorato uno sforzo serio e approfondito in questo senso, oppure sono solo parole e buone intenzioni se non si va oltre, perché se questo non si traduce realmente in una fruizione dei beni, va bene, lei avrà presentato dei grandi progetti, il Comune ha detto che ha progetti di riqualificazione, ma qual è il risultato? Ed è qui che vorrei puntualizzare, ma non è questo il momento in cui l'Assessore può intervenire per dire esattamente il risultato... che, se non si mettono le premesse, non riusciamo a fare un salto di qualità. Faccio ancora un esempio, uno dei tantissimi esempi: 2 anni fa sono stati trovati dei mosaici molto belli in Piazza Chanoux davanti al "Caffè nazionale", poi in fretta è stato tutto coperto, perché c'era la gara di sci, l'anello di fondo di sci e poi è rimasto lì così. Per garantire un evento sportivo che è difficile si possa ripetere ad Aosta, perché quest'anno non è stato possibile e sempre meno lo sarà, allora seppelliamo e mandiamo nell'oblio dei beni che possono essere di attrazione. Io la invito, Assessore, ad approfondire queste tematiche perché fra qualche anno credo che il Governo regionale dovrà rendere conto di come tali beni sono stati non solo scoperti, misurati, dipinti e riprodotti, ma resi fruibili per possibili turisti.