Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2398 del 10 gennaio 2007 - Resoconto

OGGETTO N. 2398/XII - Cambiamenti nell'organizzazione della scuola superiore in Valle d'Aosta. (Interpellanza)

Interpellanza

Visti gli indirizzi programmatici del Ministro della Pubblica Istruzione concernenti in particolare la scuola media superiore, con la previsione, tra l'altro, di portare l'obbligo scolastico a 16 anni;

Viste le nuove modalità dell'esame di stato a conclusione della scuola media superiore;

Considerato che tali indirizzi e modifiche hanno una ricaduta nell'organizzazione scolastica anche nella nostra Regione;

la sottoscritta Consigliera regionale

Interpella

L'Assessore competente per sapere:

1) se è già stata avviata una riflessione nelle sedi competenti per capire quali cambiamenti si prospettano nell'organizzazione della scuola superiore in Valle d'Aosta;

2) quali iniziative ha attivato, o intende attivare, al fine di far conoscere e favorire il processo di cambiamento in atto;

3) in particolare, quale ruolo intende svolgere la Regione nei confronti delle istituzioni scolastiche e con quali strumenti.

F.to: Squarzino Secondina

Président - Est-ce qu'il y a besoin d'illustration?

La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Viérin Laurent.

Viérin L. (UV) - Je remercie avant tout la Conseillère Squarzino qui me donne l'occasion d'affronter pour la première fois ce thème aussi important; on a eu l'occasion pendant le budget d'aborder ce thème qui est assez important quand on a parlé de formation professionnelle dans les différentes prévisions du budget et du temps dédié à l'école et on a eu aussi occasion d'en parler aujourd'hui. C'est quand même un thème qui est très important pour l'avenir de nos jeunes et l'élévation à 16 ans de l'âge de l'obligation scolaire est un élément nouveau qui va avoir des répercussions aussi en Vallée d'Aoste. Je crois que cette mesure représente un premier pas vers la prolongation de la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans souhaitée par de nombreux représentants du monde de l'école et aussi de la politique.

Pour ce qui est de l'interpellation dans le mérite, pour la définition des changements au sein de l'école supérieure et en ce qui concerne le rapport entre cette dernière et la formation professionnelle, nous sommes encore dans l'attente des indications nationales citées à plusieurs reprises par le Ministre Fioroni et par le Sous-secrétaire Mme Bastico, avec lesquels on a eu occasion de se confronter moi-même, la Surintendante et aussi d'autres membres d'une délégation qui a participé à Gênes le 22 novembre dernier et où entre autres le thème de l'obligation scolaire a été abordé... c'est par le biais de cette Commission culture de la Conférence des Régions où on discute de ce sujet... et, lors de cette dernière réunion, le Ministre a encore insisté sur le caractère de transition de l'année scolaire en cours, une année aussi pour approfondir la réflexion sur le rapport entre l'instruction et la formation professionnelle et sur les institutions appelées à mettre en application cette obligation scolaire, qui n'est pas encore bien claire. La perspective pour l'avenir est la création d'un système pluraliste et intégré dans lequel puissent cohabiter les différentes réalités qui doivent maintenir leur importance et leurs rôles surtout, c'est-à-dire les 3 organismes concernés aujourd'hui: les instituts professionnels régionaux, les instituts paritaires, les organismes de formation professionnelle.

Le point n° 5 de la circulaire ministérielle n° 74 du 21 décembre 2006, qui a pour objet les inscriptions à l'école maternelle et dans les classes des écoles de chaque ordre et degré relatives à l'année scolaire 2007/2008, établit que les élèves ayant terminé pendant l'année scolaire en cours leur "cursus" de premier cycle d'instruction et ayant subi avec succès l'examen d'Etat sont tenus de s'inscrire dans les établissements secondaires du deuxième degré ou à des "cursus" expérimentaux d'instruction et de formation professionnelle. Ces dispositions confirment donc celles de la dernière année scolaire, ce que le Ministre avait d'ailleurs déjà annoncé à Gênes dans la réunion du 22 novembre et, du reste, ce même Ministère a aussi considéré comme inacceptables toutes solutions de réforme hâtives et non partagées et a souhaité - ce qui nous a fait assez plaisir - une réflexion attentive au sein du monde de l'école et, par conséquent, aussi des familles et des organisations syndicales. D'ailleurs, cette position est aussi celle de notre Assessorat et des Assesseurs de toutes les Régions d'Italie et sur ce point nous avons eu une large entente. Nous chercherons d'éviter toute précipitation et des solutions "tombées du ciel" et les délais aussi ne permettent pas de concerter et de porter à connaissance des élèves et de leurs familles avec suffisamment d'avance toutes les données, donc nous prendrons le temps qu'il faut, mais il faut que ce passage soit concerté.

Quelques informations en marge des questions posées sur la nouvelle "maturité". La Commission d'examen d'Etat se compose de pas plus de 6 commissaires, dont 50% sont internes et 50% externes à l'institut, plus le Président externe. Dans le passé les commissaires externes devaient enseigner dans un autre district scolaire. Le Conseil de classe peut délibérer la non admission à l'examen d'un élève. Dans les instituts techniques, dans les instituts professionnels, dans les instituts d'art et dans les lycées artistiques les formules de déroulement de l'examen tiennent compte de la spécificité, donc de la dimension technique, pratique et de laboratoire des disciplines concernées et peuvent s'articuler aussi sur plus d'un jour de travail. Pour les candidats aux examens d'Etat qui mettent fin respectivement à l'année scolaire 2006-2007 et à l'année scolaire 2007-2008 les règles ne changent pas pour ce qui concerne les carences de formation, ni l'attribution des points pour les crédits scolaires (ces changements partiront seulement à partir de l'année scolaire 2008/2009).

Pour ce qui concerne l'article 3 du décret législatif concernant les nouvelles dispositions de l'examen d'Etat, à l'alinéa 8 je vais signaler que, sur ma demande explicite transmise au Sénateur Perrin, l'amendement qui confirme qu'à la Région Vallée d'Aoste s'appliquent les dispositions déjà en vigueur pour la 4e épreuve de langue française a été accepté, donc rien ne change en quelque sorte.

Pour revenir à l'interpellation, la loi de finances 2007 dispose la poursuite - même pour la prochaine année scolaire - des "cursus" triennaux et expérimentaux d'instruction et de formation professionnelle visés à l'article 28 du décret législatif n° 226/2005 et mis sur pied en application de l'accord-cadre de juin 2003 qui a précédé les protocoles d'accord spécifiques. De plus: je me souviens qu'au cours de la dernière année scolaire certaines réflexions avaient été lancées en vue de la définition du système éducatif intégré d'instruction et de formation - c'est la délibération du Gouvernement régional n° 781 de mars 2006 - et du système éducatif des lycées de la Région Vallée d'Aoste, qui est la délibération du Gouvernement régional n° 867 de mars 2006. Les travaux des différentes Commissions avaient ensuite été suspendus dans l'attente des directives du nouveau Gouvernement, qui a pris place. Les délais et les modalités d'application des "cursus" expérimentaux sont définis de concert par les Assessorats compétents des différentes Régions et par les services scolaires régionaux - en Vallée d'Aoste, c'est la Surintendance des écoles - et sont l'objet d'une information précise et rapide destinée aux dirigeants scolaires. Sur ce dernier point une réflexion est en cours et des actions d'information sont élaborées et programmées en collaboration avec l'Agence régionale de l'emploi aussi bien évidemment. En cette période d'inscriptions notre attention est concentrée sur les dispositions de la circulaire ministérielle y relative - en Vallée d'Aoste, comme d'habitude, il faut le rappeler, le délai d'inscription est repoussé au mois de février - qui, pour ce qui est de l'obligation scolaire, applicable également aux "cursus" expérimentaux d'instruction et de formation professionnelle visés à l'accord-cadre susmentionné, définit les fonctions suivantes comme étant du ressort des dirigeants scolaires des établissements d'instruction secondaire du premier degré, dont sont issus les élèves concernés: le contrôle du respect effectif de l'obligation scolaire pour les élèves à risque et la signalisation des manquements à ladite obligation, ainsi que leurs causes; la mise en place de toutes les mesures éventuellement nécessaires, y compris la signalisation aux autorités compétentes en la matière. Je pense que ce dernier point est caractéristique du changement en cours, en l'occurrence le passage d'une notion de droit-devoir à l'obligation pure et simple. Dans une école comme l'école valdôtaine qui prend à cœur le "cursus" de chaque élève et qui entend ne laisser à la traîne aucun de ses élèves - on a eu occasion de parler aussi de la dispersion scolaire -, il est impérieux de reconsidérer sérieusement l'obligation scolaire entendue comme un engagement pour le droit de chacun de trouver au sein de l'école les réponses à ses attentes formatives. Le développement d'une action de prévention et de lutte contre l'abandon scolaire est en cours et est sans aucun doute une de nos priorités.

Pour ce qui est de la troisième question concernant le rôle de la Région, dans l'attente des mesures de soutien annoncées par le Ministre, il est prévu d'organiser une conférence de service des dirigeants scolaires dans le même but que l'action des inspecteurs et la diffusion de matériels informatifs - sur papier et/ou multimédias - et ce pour entendre les doutes, les préoccupations, les criticités, les attentes et aussi des éventuels conseils quant au changement de perspective par rapport à la réforme qu'on a appelée "réforme Moratti". Changement que la nouvelle obligation scolaire impose dans l'optique, dont je parlais il y a un instant, c'est-à-dire d'un partage des changements en cours.

Si dà atto che dalle ore 17,52 presiede il Vicepresidente Fiou.

Presidente - La parola alla Consigliera Squarzino Secondina.

Squarzino (Arc-VA) - Ringrazio l'Assessore per questo "excursus" chiaro delle problematiche che vanno affrontate. Prendo atto con soddisfazione che la Regione è inserita all'interno del lavoro che viene portato avanti nella Conferenza Stato-Regioni perché quello è il luogo in cui possono essere affrontati tutti i problemi, dato che anche le altre Regioni, in base alla riforma del titolo V della Costituzione, hanno parte dei problemi che ha la Valle d'Aosta rispetto alla scuola, ossia per tutte le Regioni è lo Stato che definisce i livelli essenziali delle prestazioni, poi sono le Regioni che su questi lavorano e gestiscono e ci sarà anche un grosso lavoro di coordinamento fra Regioni e Stato di definizione degli spazi normativi che ciascuno può occupare. Credo che questo lavoro fatto insieme ad altre Regioni possa dare un "respiro" al dibattito sulla scuola che in questo momento in Valle non emerge da quel che posso capire come invece era in passato. Non parlo solo dell'esame di francese, ma parlo di quel dibattito che c'era in momenti storici della nostra Regione, in cui la scuola valdostana era riuscita a progettare innovazioni e a porsi come modello di attività e di strutture per le altre scuole. Spero quindi che l'Assessore continuerà questi incontri, in modo che il livello del dibattito sia riportato... Ritengo importante anche che si faccia di tutto affinché in Valle inizi questa riflessione; l'Assessore ha dato alcune indicazioni e, se fossi una persona che ha a cuore il mondo della scuola, insegnante o genitore, avrei piacere di conoscere anche quale iter procedurale intende seguire l'Assessore con il suo "staff" tecnico per far sì che la scuola e tutti i soggetti interessati possano essere informati e possano discutere.

Lei ha parlato di diffusione di circolari, va tutto bene, però penso che se l'Assessorato riuscisse ad individuare un percorso chiaro e condiviso, che viene presentato a tutti i soggetti interessati, questo potrebbe, da un lato, aiutare a far chiarezza; dall'altro, far vedere come le singole iniziative non sono di natura saltuaria, ma rispondono a una logica più ampia. Può essere anche un'occasione perché, se sono previsti "feed-back", ritorni in termini di riflessioni, sollecita anche lo stesso mondo della scuola a queste riflessioni.

Vi è un punto forte che va ricordato sempre: ormai in Valle d'Aosta, come in tutto il Paese, l'autonomia scolastica è diventata un elemento importante tanto da essere stato riconosciuto in Costituzione: questo però significa che occorre far sì che tale autonomia si eserciti con competenza, con professionalità, con capacità, ossia il problema fondamentale è quello di offrire delle occasioni affinché tutti coloro che dovranno prendere decisioni all'interno dell'autonomia abbiano il più possibile strumenti adeguati e preparazione per poterlo fare. Credo vi sia un grosso lavoro da fare e sarebbe interessante... e qui lo chiedo invece di fare una mozione in cui dico: "il Consiglio regionale impegna l'Assessore alla pubblica istruzione a presentare un iter procedurale in cui evidenzia quali sono le tappe che vanno affrontate per quanto riguarda soprattutto la riforma della scuola media superiore", perché gli altri ordini di scuola abbiamo visto che la legge n. 18 dà sufficienti spazi... se vi fosse questo elemento... perché farebbe chiarezza da un punto di vista politico e procedurale, da un punto di vista dell'informazione e della comunicazione. Mi permetto quindi di suggerire... forse questa è già un'intenzione che l'Assessore aveva da quello che mi diceva... però sarebbe importante trasformare quella che è un'esigenza o un inizio di comunicazione in un percorso più chiaro e più condiviso, in modo che vi sia anche da parte di coloro che sono chiamati a lavorare, a capire anche il percorso entro il quale le loro riflessioni saranno prese in considerazione e si trasformeranno in provvedimenti e in scelte politiche. È chiaro che i gruppi di lavoro che sono stati costituiti nel marzo 2006 hanno perso la loro efficacia in questo momento, ma gli stessi lavori effettuati non erano così significativi, ne ho visti alcuni esiti, nel senso che, in mancanza di un quadro complessivo, gli stessi gruppi di lavoro non possono intervenire in modo approfondito. Prendiamo quindi atto che vi è la volontà, ma in questo percorso di condivisione i vari strumenti saranno utilizzati oltre agli istituti che abbiamo come l'IRRE o gli stessi ispettori, o altre competenze e professionalità presenti nella nostra Regione.

Sottolineo anche con soddisfazione che vi è questa attenzione alla dispersione, anzi sarei grata all'Assessore se potesse far pervenire in V Commissione una relazione che riguardi il lavoro fatto rispetto alla dispersione, ossia che fine hanno fatto i ragazzi usciti dalla terza media che non si sono iscritti alle superiori in questi ultimi 3-4 anni, in modo che uno abbia un quadro della situazione. Torneremo poi su tali temi perché credo che tutto questo anno su tali temi avremo modo di approfondire ulteriormente.