Oggetto del Consiglio n. 2390 del 10 gennaio 2007 - Resoconto
OGGETTO N. 2390/XII - Mantenimento delle agevolazioni fiscali sui carburanti. (Interrogazione)
Interrogazione
Premesso che:
- la Commissione europea ha negato la prosecuzione oltre il 2006 del sistema di quote di carburante in esenzione fiscale assegnate ai residenti in Valle d'Aosta;
- la Giunta regionale con la deliberazione 3990 del 20 dicembre scorso ha disposto, secondo la prassi usuale, le assegnazioni delle quote di carburante in esenzione per l'anno 2007;
- il Consiglio regionale ha approvato unanimemente il 21 dicembre scorso una risoluzione con la quale ha impegnato la Giunta ad attivare le attività necessarie per garantire il mantenimento delle agevolazioni sui carburanti;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
il Presidente della Regione e l'Assessore delegato per sapere:
1) quali azioni sono state perseguite dalla Giunta per conseguire gli obiettivi della risoluzione richiamata in premessa;
2) se vi sono novità in sede governativa o europea relativamente al regime delle agevolazioni sui carburanti.
F.to: Frassy - Tibaldi
Presidente - La parola al Presidente della Regione, Caveri.
Caveri (UV) - Je vous informe d'abord que le Gouvernement régional a approuvé ce matin une délibération portant nomination d'un groupe de travail chargé de suivre l'évolution de la situation avec le Chef de Cabinet de la Présidence, M. Donati, avec le Coordinateur de l'industrie, M. Moussanet, et avec le Coordinateur M. Bieler, un groupe de travail chargé de suivre l'évolution de la situation et de mettre en œuvre les premières actions préalables à l'engagement d'une réflexion globale sur la réforme du système des denrées en exemption fiscale: c'était un engagement qu'on avait pris lors de la dernière réunion.
Les Conseillers ont déposé cette question pour connaître les actions que le Gouvernement régional a engagées en vue d'atteindre les objectifs de la résolution approuvée à l'unanimité par le Conseil régional, au cours de sa séance du 21 décembre dernier, et les nouveautés dans ce domaine au niveau de l'Union européenne et du Gouvernement italien. Heureusement, tout le monde a pu le vérifier personnellement: dans un distributeur de carburant quelconque dans notre Vallée, munis de notre "Carte Vallée", nous avons pu obtenir déjà une réponse positive, dans le sens qu'on craignait d'autres interventions, mais pour le moment la question pour le commencement de 2007 est positive.
Certes, la résolution votée à l'unanimité par le Conseil a comme action le désir d'assurer la sauvegarde des prérogatives établies par le Statut d'autonomie, donc il y a un double engagement: d'un côté, les Parlementaires valdôtains, que moi j'ai eu l'occasion de rencontrer avant la fin de l'année pour esquisser l'ensemble des difficultés que nous avons aujourd'hui avec les décisions qui ont été prises par la commission, et j'ai dit entre temps à M. Frassy, qui s'est rendu, lui aussi, à Bruxelles, qui connaît le dossier, qu'on a trouvé même des arguments fort intéressants dans les différents textes de la directive européenne, parce que, selon la langue, il y a des changements sur le rôle du Conseil, donc il y a au moins 3 versions linguistiques dans lesquelles on confirme que la commission est obligée de passer à travers un Conseil européen. A mon avis ce n'est pas une chose négligeable, mais c'est un point important qu'on fera valoir lors des rencontres qu'il y aura à Rome sur le problème.
Nous sommes partis avec la commission qu'on a créée ce matin non seulement sur le moment qu'on est en train de passer, mais aussi sur la réforme de l'ensemble du système. La Présidence de la Région a demandé au Cabinet du Ministre Padoa-Schioppa d'organiser une rencontre pour examiner globalement ce problème et j'ai écrit une lettre au Vice-ministre Visco et, pour connaissance, aux Parlementaires, pour l'inviter à donner les instructions nécessaires à une table de concertation pour comprendre ce qui se passera dans la période 2007-2008. Par ailleurs, j'ai demandé personnellement aux Parlementaires valdôtains de se pencher aussi sur ce dossier, parce que c'est le cas typique dans lequel il faudra intervenir ensemble sur le Gouvernement italien. Je pense que nous sommes en train, soit à Rome qu'à Bruxelles, de suivre avec beaucoup d'attention ce dossier et nous aurons la possibilité d'y revenir en commission.
Presidente - La parola al Consigliere Frassy.
Frassy (CdL) - Brevemente, per ribadire che la nostra preoccupazione ci ha portato a presentare questa interrogazione, sebbene a ridosso delle festività di fine anno e di quella recente approvazione, perché riteniamo che vadano recuperate le distrazioni e le superficialità che tra Roma, Bruxelles e Aosta hanno caratterizzato la vicenda dei buoni benzina. Abbiamo il vantaggio che fra i Parlamentari valdostani, uno di questi, essendo stato Presidente della Regione dovrebbe avere ben chiara la materia, in quanto parte di questa vicenda si è consumata mentre era Presidente della Regione, perché la direttiva 2003 era recente nel momento in cui andava ad insediarsi questa legislatura.
Il gruppo di lavoro che è stato nominato con la deliberazione odierna penso sia un gruppo di lavoro importante e prendo atto che il Presidente darà comunicazioni nelle commissioni sull'evolversi di questa situazione, perché penso che questa situazione, al di là dei ruoli maggioranza-opposizione, debba vedere tutte le forze politiche, qui, come a Bruxelles o a Roma, impegnate nel difendere non un privilegio, ma nel difendere una piccola contropartita di una previsione di legge costituzionale qual è il nostro Statuto: la zona franca. Questo convincimento lo abbiamo rafforzato in queste giornate festive di fine anno, quando abbiamo potuto leggere con qualche sorpresa che nella finanziaria 2007 del "Governo Prodi", così avara con la Valle d'Aosta, vengono istituite delle zone urbane franche nel Mezzogiorno d'Italia. Ci sembra sorprendente che non vengano riconosciute peculiarità statutarie e costituzionali a questa Regione e si facciano, invece, affermazioni di questa portata; perciò riteniamo che su questo aspetto debbano essere fatti tutti gli sforzi a livello di approfondimenti, ma anche a livello di azioni politiche, perché la questione è squisitamente politica, ma avremo modo di parlarne anche nella risoluzione che avevamo iscritto nello scorso Consiglio e che andrà in discussione alla fine di questa tornata.